70. Tout va bien ☑️

Mélody

- Oui beaucoup mieux Brady, merci.

- Content de le savoir ! Est-ce que tu veux bien passer pour signer ton contrat ? Enfin, si tu veux toujours travailler avec moi.

J'attrape mon paquet de clopes et sors dans le jardin avant de lui répondre. Je sais, ce n'est pas vraiment sympa de le laisser dans le néant, mais je suis d'humeur taquine aujourd'hui !

- Mel ? T'es toujours là ? Il panique un peu j'ai l'impression. Mel ?

J'allume ma cigarette et lui réponds enfin.

- Ouais, j'ai eu un blanc désolée. Tu me demandais quoi déjà ?

- Si tu voulais bien venir signer ton contrat.

- Ça presse aujourd'hui ? Je suis seule à la maison. Ça va être galère pour venir.

- Non ne t'en fais pas. Tu viens quand tu peux cette semaine. Ton contrat débute le 2 Novembre.

Dans une semaine donc.

- Ok. Je vais voir avec Tyler si je peux passer demain.

- Ça marche ! Alors, tout s'est arrangé avec ton mec ?

Je tire sur ma clope, pour éviter de lui annoncer que j'étais dorénavant fiancée! J'ai envie de crier au monde entier combien je suis heureuse et comblée d'être la future madame Joseph.

- Oui ne t'en fais pas !

On continue à discuter de la pluie et du beau temps, avant que je ne raccroche, sourire aux lèvres.

Tout s'arrange enfin, après tant de galère et de larmes versées.

Fiancée, un boulot, un toit sur la tête, l'homme que j'aime à mon bras, le bonheur assurée pour les cinquante années à venir.

Je vis un rêve éveillé, et rien ni personne ne pourra venir gâcher mon bonheur.

Par le passé, j'ai suffisamment souffert ; j'ai droit, moi aussi , d'être heureuse.

Je tire une dernière taff, et balance le mégot à la poubelle, et rentre à la maison.

Je file prendre une douche, m'habille rapidement d'un legging et d'un débardeur, puis enfile mon gilet ainsi que mon manteau.

Je vais aller marcher un peu, cela me fera le plus grand bien après avoir été enfermée plusieurs jours, en dehors de ma sortie avec Tyler.

J'envoie un message à mon futur mari pour le prévenir de ma sortie, puis quitte la maison.

Je traverse la rue et m'arrête au niveau de l'ancienne demeure à Jason pour l'observer attentivement. Que penserait mon ancien meilleur ami de la demande en mariage de Tyler ? Il me conseillerait certainement de prendre mes affaires et de me barrer loin de mon chanteur. Il le détestait tellement !

En même temps, Tyler n'avait strictement rien fait pour qu'ils s'entendent. C'est dommage que, par jalousie et possessivité, mon amour ait fait tant de mal à Jason en racontant n'importe quoi. Néanmoins, je le dis que, Jason n'était pas un si bon ami que ça; après tout, il était sensé me connaître mieux que moi-même et devait bien savoir que j'étais tout, sauf une garce ou que sais-je encore !

Il faut vraiment que j'arrête de penser à Jason. On ne peut plus revenir en arrière, on ne peut pas changer les choses. Alors, autant laisser le passé où il est.

Mais quand même...je ne peux pas m'enlever de la tête que, entre un jaloux, l'autre méfiant, j'étais servie!

Je soupire après un dernier regard, puis quitte le quartier, mains dans les poches.

J'aurai tellement voulu que les choses se passent autrement entre Tyler, Jason et moi ! Bon, allez, je n'y pense plus.

**
J'ai marché une bonne heure, jusqu'à l'épuisement. Je pensais être en meilleure forme que ça, mais apparemment je me suis trompée. La grippe aura eu raison de mon corps. J'ai mal aux jambes, et mon dos me demande un peu de repos.

Je m'asseois alors devant un petit ruisseau, et sors la bouteille d'eau de mon sac. Je meurs de soif. Il ne fait pas très chaud, je suis ravie d'avoir enfilé ma doudoune.

Une fois désaltérée, je fume ma clope en observant les alentours. C'est tellement paisible ici ! Pas un bruit, pas une âme qui vive, que demander de plus ? J'ai besoin de ce moment, besoin de me poser quelques instants, et de réfléchir. 

Maintenant que je suis fiancée et heureuse de l'être, je me rends compte que, la personne que j'aime le plus au monde en dehors de Tyler, ne pourra pas être là. C'est difficile à l'accepter. Mon père est là bien évidemment, mais ce n'est pas la même chose.

Maman... Son manque est toujours aussi cruelle. Parfois, j'ai l'impression de l'entendre fredonner des chansons que nous aimions tant. Souvent, je crois l'apercevoir au coin d'une rue, ou dans l'allée d'un magasin. Certaines nuits, elle m'apparaît, tout sourire, me rappelant combien elle m'aime...

Maman, est-ce que tu me vois de là-haut ? Es-tu fière de moi, de ce que je deviens ? Je le souhaite de tout mon cœur.

Je sais qu'elle aurait aimé une autre vie pour moi, mais la vie quelle me souhaitait, n'était pas celle dont je rêvais.

Loin de là.

Je n' épouserai pas un médecin, ni un avocat, ni Zayn d'ailleurs comme elle me l'avait suggéré dans sa lettre, mais je vais me marier avec l'homme que j'aime.

C'est cela, le plus important.

Que les enfants vivent heureux, n'est-ce pas cela que veut tout parent ?

Je souris en levant la tête vers les nuages. Je suis sûre que maman me voit, et qu'elle est sincèrement heureuse de mon bonheur. Oui, j'en suis certaine.

Tu me manques maman. Je t'aime. J'aurai aimé t'avoir à mes côtés pour la préparation de notre mariage à Tyler et moi. Que tu me conseilles pour les préparatifs, que tu m'aides à choisir ma robe... J'aimerais que... J'aimerais tant de choses maman! Je ne sais pas comment je vais m'en sortir sans toi, mais je ferai tout pour que tu sois fière de moi.

Maman, je ne te l'ai sans doute pas assez dit, mais je t'aime très fort.

Je souhaite plus que tout que, où qu'elle soit, elle m'a entendu.

Je me perd dans mes pensées, beaucoup plus clairs maintenant. Avant, elles étaient sombre et triste, broyant du noir.

Aujourd'hui, c'est terminé. Elles seront belles à tout jamais.

**
Je rentre, frigorifiée mais ravie de ma promenade. J'enlève mon manteau et bottes, puis file à la cuisine où je me fais couler un café puis vérifie si j'ai reçu des messages.

Après ça, je m'installe avec ma boisson dans le salon et allume la télévision histoire de me brancher sur une chaîne de musique, en attendant Tyler. Ça m'inquiète un peu, je n'ai pas de nouvelles. Mais j'ai décidé de prendre sur moi, et de ne plus le harceler jusqu'à ce qu'il me réponde. Des bases saines.

Je n'en reviens toujours pas de sa demande en mariage, et encore moins, d'avoir accepté si facilement.

Je ne me suis posée aucune question, ni même demandée si ce n'était pas trop tôt, si je n'étais pas trop jeune, si je ne me jetais pas dans la gueule du loup.

D'ailleurs, pourquoi aurais-je dû y réfléchir ? J'aime Tyler, plus que n'importe qui d'autre sur Terre. Je n'avais aucune raison de refuser.

Aucune.

Certains diront que c'est beaucoup trop tôt, d'autres que je vais faire la plus grosse bêtise de toute ma vie; chacun pensera ce qu'il voudra, ça me passera au-dessus de la tête.

Je sais qu'il m'a fait du mal, mais j'ai pardonné depuis bien longtemps. Vivre dans la haine, ne sert strictement à rien.

J'ai hâte de l'annoncer à tout le monde; si je m'écoutais, je préviendrais mes amis et le peu de famille qu'il me reste, mais avec Tyler, nous nous sommes promis de tout faire ensemble. C'est compliqué de se taire, mais je vais tenir ma promesse.

J'observe avec attention ma bague de fiançailles à mon annulaire en souriant.

Mon rêve va finalement s'exaucer. Je me mets à pleurer de joie, une nouvelle fois.

Des larmes de bonheur. Juste, le bonheur.

Je m'allonge finalement sur le canapé, en braquant toujours mon regard sur ma main gauche.

Madame Tyler Joseph... Ça sonne tellement bien !

Tyler, je t'aime.

Tyler

Je grimpe enfin dans ma caisse et me presse de démarrer.

Je rentre enfin retrouver ma belle.

Séparé d'elle depuis quelques heures seulement, j'ai l'impression que cela fait une éternité. J'ai besoin de ses bras, de sa présence, mais surtout, de la tenir contre moi, pour être certain qu'elle n'est pas un mirage.

Je suis tellement heureux qu'elle ait accepté de m'épouser ! En toute honnêteté, j'ai vraiment cru qu'elle allait dire non.

Après tout, nous nous sommes retrouvés après des mois de séparation, et il aurait été logique qu'elle refuse après toutes les galères que nous avons vécu, mais surtout, les galères que je lui ai fait vivre.

Quand j'y pense, j'étais vraiment un sacré enfoiré. Par amour, on est capable de tout, mais j'avoue sans honte, que j'ai dépassé les bornes avec elle. J'ai critiqué Jenna pour ce qu'elle avait fait, mais au final, qu'est-ce que j'ai fait moi ? Ce n'est pas pire, mais pas mieux non plus.

Je sais que Mélody m'a pardonné pour toutes mes erreurs passées, mais je n'aurais de cesse que de lui prouver chaque jour, jusqu'à mon dernier souffle,  qu'elle n'aura jamais à le regretter. Je m'en voudrais toute ma vie.

Pauvre idiot.

Est-ce que je lui en aurais voulu si elle m'avait dit non ? Déçu, oui, mais jamais de la vie je n'aurai voulu. J'aurais bien évidemment compris son refus.

Enfin, c'est vite dit... Me connaissant, je lui aurai fatalement fait vivre la misère, voir l'enfer.

Il faut absolument que je me prenne en mains, et que je me calme. J'ai tant de colère en moi que, au lieu de faire un travail sur ma personne, de rechercher le pourquoi du comment de mon mal être, je répercute ma douleur sur Mélody, et cela n'est pas normal et pas vivable.

Si je ne me détend pas, un jour ou l'autre elle me quittera; définitivement cette fois-ci. Et il hors de question que cela arrive.

Je me gare devant la maison, plongée dans le noir. Je récupère mes affaires, quitte ma voiture et rejoins l'entrée.

- Mélody ? Dis-je une fois à l'intérieur.

- Dans le salon !

Je pose mon sac à dos sur la console et rejoins ma belle, sourire aux lèvres. Je pense avoir une très bonne nouvelle à lui annoncer.

Elle me saute dessus, m'embrasse à pleine bouche avant de se détacher de moi et de m'offrir un magnifique sourire.

- Tu es si heureuse de me voir ? Elle passe ses bras autour de ma taille et pose sa tête sur mon cœur.

- Tu m'as manqué, chuchote sa voix. J'ai cru que tu ne rentrerais jamais.

Je la maintiens contre moi et dépose mes lèvres sur le sommet de son crâne.

- Je rentrerai toujours. Ma jolie future femme relève la tête et plonge son regard dans le mien. Tu m'as manqué aussi mon ange.

Je l'embrasse tendrement avant de l'entourer de mes bras.

- Brady m'a téléphoné toute à l'heure.

Aïe. Je tente de garder mon calme. Je sais d'avance ce qu'elle va me dire, et ça ne me plaît pas, même si je comprends son envie d'indépendance. Ce n'est pas tant son travail qui m'ennuie, mais avec qui elle va bosser.

En dehors de ma colère, il faut aussi que je fasse un gros effort sur ma jalousie maladive. Je ne comprends pas d'où me provient cette peur qu'elle ne me quitte. Je sais qu'elle m'aime, mais...Une part de moi a toujours peur.

Je ne suis pas le mec parfait, je ne serai jamais son idéal. Je traine des casseroles, j'ai mauvais caractère, mais j'ai tout mon amour à lui offrir. 

- Ah oui ? Qu'est-ce qu'il te voulait ? Je lui demande en prenant sur moi.

- Prendre de mes nouvelles et savoir si j'étais toujours d'accord de bosser avec lui.

- Et ?

Elle m'offre un immense sourire, qui fait plaisir à voir. Ses mains se posent sur mes joues, ses lèvres sur les miennes, puis me murmure qu'elle est toujours d'accord. En retour, je l'embrasse délicatement.

- Je suis content pour toi, dis-je en glissant une mèche de cheveux derrière son oreille. Et tu commences quand ?

Je prie tous les saints pour qu'elle ne m'annonce pas demain...

- Le 2 novembre.

Soulagement !

- Génial, donc ça nous laisse du temps pour...

Je laisse ma phrase en suspend; Mel m'observe, perplexe.

- Du temps pour quoi ?

Je l'embrasse tendrement, glisse une main dans ses cheveux, et lui sourie.

- Tu vas aller mettre quelques affaires dans ta valise. Demain matin on quitte Columbus pour quelques jours.

Elle écarquille ses beaux yeux avant de me demander où nous sommes sensés aller.

- C'est une surprise mon ange.

**
On a mangé devant la télévision, et bien évidemment, Mélody a cherché à savoir où nous allons. Je n'ai strictement rien dit. Je garde le secret jusqu'à l'aéroport, puisque là, elle verra bien le vol que nous devrons prendre.

Je sais qu'elle n'aime pas trop les surprises, mais je suis sûr et certain que celle-ci, lui fera extrêmement plaisir !

On a beaucoup discuté de notre futur mariage. Je suis un peu rassuré, elle ne tient pas à une grande cérémonie, préférant l'intimité à une fête gigantesque.

A propos de mariage, je ne sais pas comment je vais l' annoncer à mes parents. Enfin, surtout à ma mère. Je suis persuadé qu'elle va en faire une maladie.

Si elle ne l'accepte pas, ça sera tant pis pour elle. Je n'ai pas besoin d'elle pour être heureux. Melody me suffit amplement.

Je profite que Mel soit dehors avec sa clope, pour contacter Nathan. J'espère qu'il pourra venir nous récupérer à l'aéroport !

Je lui donne le numéro du vol et son heure d'arrivée, puis lui donne l'adresse de l'hôtel restaurant que j'ai réservé sur Mulberry Street. Elle ne va pas se remettre de la surprise que je lui ai préparé.

Pour une fois, je suis plutôt fier de moi !

Je raccroche en entendant revenir ma future femme et lui sourit comme un idiot.

Qu'est-ce-que je l'aime putain !

Elle se laisse tomber à côté de moi et m'entoure de ses bras.

- Je suis épuisée. Et j'ai encore ma valise à terminer, soupire-t-elle. Tu ne veux toujours pas me dire où nous allons ? Je fais non de la tête. Tu es sûr Tyler ?

Mais qu'est-ce que...? Oh mon Dieu.

Mélody

Il ne veut rien me dire ? Très bien, je vais le faire parler, le torturer à ma manière.

Je commence par lui lécher la peau sensible de sa nuque, avant de la mordre légèrement tandis que ma main glisse sous son t-shirt et caresse du bout des doigts sa peau.

- Mel...

Je continue à le lécher doucement, et le mordille beaucoup plus fort. Je finis par quitter sa nuque pour venir jouer avec sa bouche. Ma langue effleure ses lèvres puis, force le passage pour s'enrouler autour de la sienne.

Ma main a quitté son torse pour se diriger sous la ceinture de son pantalon, pendant que l'autre glisse sur sa nuque.

- Ne fais pas...

Je ne le laisse pas terminer et capture ses lèvres avant que ma main empoigne sa queue. Doucement, je fais des vas et viens, puis accélère avant de baisser à nouveau la cadence. Ma langue continue sa danse alors que les mains de Tyler se pose sur mes hanches.

- J'ai envie de toi, je lui dis contre sa bouche.

- Ah ouais ? J'en ai pas l'impression pourtant.

Immédiatement, je me décolle du brun, me met debout et enlève mes fringues, les jetant à travers la pièce. Tyler m'observe avec appétit.

- Non, laisse-moi faire, je lui ordonne quand je vois qu'il veut à sans tour retirer ses vêtements.

Je lui enlève son pull et son t-shirt, lui retire son jean et son caleçon.

Brusquement, j'écarte ses cuisses et y pose mes mains.

Je lèche mes lèvres, avant de venir mordiller l'intérieur de ses cuisses. Les mains de Tyler exerce une pression sur ma tête. Je sais ce qu'il veut, mais hors de question. Je veux qu'il me le dise, j'ai besoin qu'il me le dise.

- Qu'est ce que tu veux Tyler ? Je relève légèrement la tête.

Il ne me dit rien; son visage vire au rouge  vif. Il ne me demandera rien.

- Tyler ?

Il tente de diriger ma tête vers sa queue, mais je me décale, relève une nouvelle mon regard vers l'homme que j'aime, et lui repose la question.

- Qu'est-ce que tu veux ?

Sa bouche s'ouvre, mais aucun son ne sort. Je lui souris, puis embrasse encore et encore sa peau, m'approchant dangereusement de sa virilité.

- Mel... S'il te plaît...

- Hum ? Je fais mine de me relever, mais mon brun m'en empêche, qu'est-ce que tu veux ?

- Que tu... Ma main s'enroule autour de sa queue, putain Mel je t'en supplie !

- Dis-le Tyler ! Allez, dis le!

Tyler

Elle me rend fou. Fou de désir, fou d'amour. Mais la peste ne me donnera pas ce que je veux si je ne lui demande pas.

De mon regard, je l'implore de foutre ma bite dans sa putain de bouche, mais je n'y arrive pas. Jamais je n'ai osé demander ça à mon ex, alors l'exprimer à haute voix à Mélody...

Mais putain, elle est en train de me caresser avec le bout de ses doigts la peau si fine de mon entre jambe, je vais devenir complètement taré ! Je ferme les yeux lorsqu'elle souffle sur mon gland.

- Dis-le Tyler !

Non... Non je... Oh putain, sa main est en train de me masturber comme tout à l'heure, mais elle prend son temps cette fois-ci. Je vais finir par exploser. Elle s'arrête, souffle encore et recommence son voyage.

- Mel, ne m'oblige pas à...je ne peux pas.

Elle cesse son geste, braque son regard empli de désir dans le mien.

- Tyler, fais moi confiance. Fais-toi confiance. Je t'aime.

Elle m'embrasse à pleine bouche, puis viens murmurer à mon oreille.

- Moi, je veux que tu me baises dans tous les sens Tyler...

Elle mord le lobe de mon oreille, puis reprend ses vas et viens sur ma bite.

Elle accélère la cadence et dévore à présent ma bouche. Je ne tiens plus, je n'en peux plus.

- Suce-moi Mel.

Immédiatement, elle se laisse glisser et se met à genoux devant moi, lèche enfin ma queue avant de la mettre dans sa bouche. Mon Dieu. Le paradis existe, et j'y suis. C'est tellement bon, tellement excitant, que je ne vais tenir longtemps.

Elle s'active sur ma queue comme si sa vie en dépendait ; sa main, puis sa bouche, coups de langue, tantôt lentement, tantôt rapidement. Merde, je ne vais pas tenir longtemps.

- Mel...

Elle relève légèrement la tête vers moi, en me gardant dans sa bouche. Putain ! C'est... Tellement existant !

Je pourrais rester des heures à me faire torturer ainsi, mais là, tout de suite, c'est impossible, je vais finir par exploser, et j'ai absolument besoin d'être en elle.

Maintenant.

- Mel, arrête.

Ma brune ne m'écoute pas et continue ses vas et viens, de plus en plus vite avec sa délicieuse bouche. Bordel !

- Mel ! Je vais... Putain !

J'empoigne ses cheveux et les tire violement en arrière. Elle me regarde, d'abord étonnée, avant de mordiller sa lèvre inférieure. Putain qu'elle m'excite !

- Je t'ai demandé d'arrêter Mel. Elle fait la moue, avant de se lécher les lèvres ; je déglutis. Arrêtes ça Mel.

- Non.

Non ??

- Tu veux que je te baise dans tous les sens non ? Elle hoche la tête en continuant à lécher ses lèvres. C'est vraiment ce que tu veux ?

- Oui Tyler.

- Alors ne crois pas que tu vas faire ta dominante. Le pilote, c'est moi.

**
- On ne part que trois jours mon ange ! Pourquoi emporter cette énorme valise ?

Mains sur les hanches, j'observe ma brune batailler avec la fermeture Éclair de sa valise. C'est à se tordre de rire.

- Parce que je n'en ai pas d'autre ! Elle me fusille de son regard noir. Ça t'ennuierais de m'aider au lieu de te foutre de ma gueule ?

- Je ne me moque pas ! Mais tu es tellement adorable quand tu t'énerves !

Elle me lève son majeur avant de s'activer à nouveau sur cette pauvre valise. Je m'approche, la lui prend des mains et en ressort toutes ses affaires.

- Tyler ! Pourquoi tu fais ça ?

Je ne réponds pas et file vers mon armoire où j'en sors un sac de sport. Je le pose sur le lit, et y entasse les vêtements.

- Voilà mon ange !

Ma belle me sourit avant de m'embrasser. Immédiatement, les souvenirs de cette nuit me reviennent.

Ses seins, sa peau sous ma langue, ses fesses que j'ai caressé, que j'ai claqué, mordu.

Merde. Ma queue se réveille.

- Comment te remercier Tyler ?

J'ai bien une idée, mais nous n'avons plus le temps. Mais elle aura bien l'occasion de me remercier...

- Plus tard mon cœur. On doit y aller.

Elle attrape son bagage, moi le mien et nous sortons de la chambre pour rejoindre l'entrée. Mel récupère son sac à main, tandis que je vérifie que j'ai bien les billets d'avion dans mon porte feuille et le glisse dans la poche arrière de mon jeans.

- Prête ?

- Oui. Et tu ne m'as toujours pas dis où nous allons ! Soupire-t-elle. Tu ne veux toujours pas me le dire ? Même si...

Elle se tait et vient lécher mon cou. Oh non, qu'elle ne recommence pas ça !

- Mel !

Elle sursaute et me regarde de travers avant de sortir, vexée.

Pourquoi elle se met dans un état pareil ? Nous devons décoller dans moins de deux heures, et nous sommes déjà en retard pour l'aéroport.

En soupirant, je sors à mon tour, verrouille la porte et rejoins Mel sur le trottoir, en train de fumer.

- Pas dans la voiture Mel.

- Je suis dehors là !

Je souffle et ne fais aucun commentaire. Après la nuit qu'on vient de passer, je n'ai franchement pas envie de me prendre la tête avec elle. Je veux juste lui faire une surprise. Une belle surprise.

- Monte. S'il te plaît.

Elle tire une dernière taff et écrase sa clope. Du coin de l'oeil, je l'observe attacher la ceinture. Elle me capte et finit par me sourire. Je dépose un baiser sur son front et lui murmure je t'aime.

Finalement, tout va bien.

Tout ira bien.

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