47. Personne N'est Parfait☑️

Mélody

- Mais qu'est-ce qu'il t'a prit putain !

Je n'ose pas regarder Tyler dans le blanc des yeux, tellement j'ai honte de moi. Je sais que j'ai merdé, que j'ai abîmé ses affaires, mais cela a été plus fort que moi. J'ai été incapable de me retenir, incapable de prendre sur moi.

- Tu vas bousillé toutes ma baraque Mel ? Je sursaute en entendant sa voix grimper encore d'un octave, mais ne relève pas pour autant la tête. Réponds moi putain !

- Je... Pardon, j'ai...

- Tu te rends compte de ce que tu as fait ? Il me coupe, regarde dans quel état est ma basse ! J'y crois pas bordel !

- Je vais te la faire réparer, je te promets Tyler.

Je l'entends soupirer avant d'éclater de rire. Rire nerveux et qui ne présage rien de bon.

- Réparer ? Et avec quel argent Mélody ? Tu n'as rien, t'es endettée jusqu'au cou, et tu veux la faire réparer ?

Je ne réponds rien. Quoi dire à cette cruelle vérité ? Je n'ai pas un sous en poche, je dois de l'argent à mon meilleur ami, il faut que je comble mon découvert. Alors, comment payer une réparation ?

- Tu ne pouvais-tu simplement pas casser de la vaisselle ? Pourquoi ma basse ? Mes trophées, ma table basse, ça sera quoi demain ? Mon piano ?

- Je suis désolée Tyler, dis-je d'une petite voix. Je vais trouver un boulot, et je te rembourserai.

Je fais un pas vers l'homme que j'aime et tente de toucher son épaule, mais il me repousse sans ménagement. Son regard noir se pose sur mon visage, et, malgré moi, je prends peur et recule de quelques centimètres.

- T'aurais dû rester à New-York.

Sur ces quelques mots, il me laisse en plan, seule avec mes larmes, et quitte la maison en claquant la porte derrière lui.

**
J'ai passé l'heure suivante à pleurer alors que je nettoyais le foutoir que j'avais fait. Hormis la basse que j'ai posé sur la grande table, tout est rangé, propre, et tout ce que j'ai cassé, est dans un sac poubelle.

J'ai gardé les trophées, je pense pouvoir les recoller, suffit juste que je trouve un peu d'argent. Demain, j'irai en ville voir si je trouve une place de serveuse ou vendeuse. Avec mon expérience, cela ne devrait pas être trop difficile.

Dans la salle de bains, je m'observe attentivement dans le miroir. Je fais vraiment peur à voir. Si Nathan me voyait, il me dirait que je ressemble à un zombie. Cette pensée me fait sourire, mais ne m'apaise pas pour autant.

Je me passe un peu d'eau sur le visage avant de rejoindre le salon où je me laisse tomber sur le sofa.

"T'aurais dû rester à New-York".

Cette phrase m'a achevé. Mon cœur en a pris un coup, et j'ai dû mal à l'accepter.

Je ne peux pas vivre sans Tyler, mais je pourrais pas supporter, ni accepter qu'il me renvoie cette phrase constamment en pleine figure. Après tout, c'est lui qui a insisté pour que je vienne, et que toute la vie que je m'étais construite, je la laisse derrière moi.

D'accord, j'ai pété un câble, mais ne peut-il pas se mettre à ma place seulement cinq petites minutes ?

Non, bien évidemment, il ne peut pas. Tout va bien pour lui, il n'a aucun problème, sa vie est tranquille, sa famille l'aime, ses amis sont là. Quant à moi, je n'ai plus personne.

Personne.

Tyler

Décidément, même ma mère arrive à me casser les couilles aujourd'hui. Rien ne va, et elle en rajoute ! Je la regarde s'énerver sur sa pâte à tarte, à la torturer dans tous les sens, et à bancer dans un plat.

- Cette fille n'est pas faites pour toi Tyler ! Pourquoi tu l'as fait venir ici ?

- Parce que je l'aime maman.

Elle roule des yeux avant de soupirer et de se tourner vers le réfrigérateur.

- Tu l'aimes ? Non, tu aimes juste me tourmenter, donc tu...

- Ne recommence pas maman !

Je me lève et quitte la cuisine, ma mère sur mes pas me criant dessus comme lorsque j'étais gamin. Je ne rétorque rien, je risquerais d'être très mal poli, et comme souvent, je le regretterais.

- Tyler, je te parle !

- Non, tu hurles ! Je vais rentrer. Je suis venu pour discuter, par pour que tu me juges ou que tu me cries dessus.

J'attrape m'a veste et mes clés mais je n'arrive pas atteindre la porte d'entrée, ma mère me barre la route.

- Je te donne mon point de vue, c'est tout !

- Si tu le dis. Laisse-moi passer maman.

- Non. Tu vas m'écouter !

Je soupire en croisant les bras et fixe ma mère d'un mauvais regard.

- Je refuse que cette fille pointe le bout de son nez ici ! Il est hors de question qu'elle devienne un jour une Joseph. Mélody nous a tous rendu malade, on s'est tous et toutes inquiétés lorsqu'elle s'est sauvée ! Pas de nouvelles, on a remué ciel et terre pour la trouver ! Et toi tu...

- Tu es une piètre menteuse maman, je la coupe en la regardant de travers.

Les yeux écarquillés, sa bouche forme un O, devant son étonnement. C'est bien la première fois que je dis à ma génitrice qu'elle est une menteuse.

- Ne me parle pas sur ce ton Tyler ! Je suis ta mère, pas ta copine ! Pour qui tu me prends ?

- Je te parle sur ce ton, parce que tu m'énerves et que tu as le culot de me mentir en me regardant droit dans les yeux ! Tu savais très bien où été la femme que j'aime ! Tu l'as toujours su !

Le visage de Kelly vire au pâle. Elle me prend vraiment pour un idiot ! Elle a toujours su où était Mélody, tout le monde le savait, sauf moi, parce que j'étais responsable de son départ. Tous m'ont menti, mais je le comprenais, ils voulaient juste protéger Mélody. Je ne leur en veux plus, parce que je trouve cette réaction tout à fait normal. J'aurais fait de même pour elle, ou pour une personne qui m'est chère.

Mais je n'accepte pas que maman me mente sans ciller, sans en avoir honte une seule seconde.

- Comment tu peux douter de moi ?

Et elle s'enfonce encore ! Je crois rêver !

- Écoute man, je n'ai pas envie de me disputer avec toi. On en reparlera une autre fois. Maintenant, tu me laisses sortir.

Elle baisse la tête en se décalant. Avant que je ne passe la porte, elle attrape ma main.

- Tu vas le regretter Tyler. Elle n'est pas faites pour toi. Je te préviens, je ne la veux pas chez moi.

J'ai un pincement au cœur de l'entendre prononcer ces mots, parce qu'elle parle de Mélody, de celle qui me torture l'esprit depuis bien trop longtemps. Si ma mère ne veut pas d'elle sous son toit...

- Très bien. Si elle n'a pas le droit de mettre un pied ici, alors moi non plus. Au-revoir maman.

**
Je gare ma caisse dans l'allée, et hésite à sortir de l'habitacle. J'ai peur de comment je vais retrouver ma maison.

Quand je suis rentré tout à l'heure, j'ai cru devenir fou. Je ne sais pas ce qu'il lui a pris à tout casser, enfin presque. Au lieu de lui parler, de tenter de comprendre ce qu'il lui est arrivée, je me suis énervé. Je ne suis pas possible non plus.

J'ai pour habitude d'être patient, mais là, depuis que je l'ai retrouvé, je n'y arrive pas. Je donne un coup dans le volant en m'insultant de tous les noms.

Je vais m'excuser. Ou pas. Qu'est-ce que je dois faire ? C'est pour ça que je suis passée voir les parents, pour leur demander des conseils. Au lieu de ça, ma mère me tombe dessus !

Je me saisi de mon portable, et rédige un message à ma jolie brune. On s'en sort mieux par textos. C'est triste.

Moi
Je suis désolé de m'être emporté.

Je n'attends pas de sa part une réponse, vu l'heure qu'il est, elle doit probablement dormir. Je glisse mon téléphone dans la poche de ma veste et sort de la voiture.

Mélody

Je ne me rappellais pas combien la nuit était animée à Columbus. Mais il faut dire aussi, que je n'avais pas l'âge pour sortir tard, et rentrer tôt le matin. Les rues sont noires de monde, des gens font la queue pour entrer dans les boîtes de nuit à la mode, tandis que d'autres poussent les portes d'un bar.

Quant à moi, je me balade tranquillement les mains dans les poches en souriant. Mine de rien, cela me fait un bien fou de prendre l'air.

J'en ai eu assez d'attendre Tyler pour me confondre en excuse, alors je suis partie faire un tour.

Au départ, je pensais juste faire le tour du quartier, et puis, flânant par ci par là, j'ai atterri en plein centre ville.

Cela doit faire plus de deux heures que je marche, l'esprit libre, ne pensant à rien d'autre qu'à ce sentiment de plainitude que je ressens. Cette sortie était une merveilleuse idée.

J'arrive à un croisement et réfléchi de quel côté aller. Je traverse la rue et prends sur la droite lorsque mon téléphone se mets à vibrer.

Tyler
Je suis désolée de m'être emporté.

Moi
Et moi d'avoir cassé tes affaires.

J'envoie le message et range mon portable dans mon sac. Je devrais l'appeler, mais je préfère être face à lui pour lui expliquer... L'inexplicable.

Je crois que j'avais besoin d'exploser pour évacuer tout le stress de ces derniers jours ; c'est la seule explication plausible.

- Excusez-moi ?

Je sursaute en sentant sur moi une main toucher mon épaule. Je me retourne, poings serrés, prête à en découdre avec l'homme qui ose poser une main sur moi.

Je tombe nez à nez avec un homme immense; je dois lever la tête pour croiser le regard vert qui me reluque sans vergogne.

- Vous avez laissé tomber ça, me dit-il de sa voix grave en me tendant mon portefeuille.

Incapable de bouger, je ne peux détacher mes iris du brun devant moi. Ils sont tellement beaux, tellement hypnotisant, tellement... Je crois n'avoir jamais vu une telle couleur.

- Mademoiselle ?

Je secoue la tête et attrape mon bien en me sentant rougit jusqu'à la racine des cheveux.

- Merci.

Le brun me sourit, laissant apparaître des fossettes aux coins de ses lèvres. Il est beau, même très beau.

- Vous allez bien ? Mademoiselle ?

- Euh oui, pardon. Gênée de le détailler ainsi, je detourne le regard et le pose sur mon portefeuille.

- Vous êtes perdue ?

- Non non, je me promène.

Il glisse ses grandes mains dans les poches de sa veste et regarde autour de lui.

- Vous ne devriez pas vous promener toute seule ici, c'est dangereux.

Je fronce les sourcils. Il n'y a pourtant personne hormis ce bel homme et, même si il est impressionnant, je ne pense pas qu'il me ferait du mal.

- Je vais rentrer de toute façon.

- Vous voulez que je vous raccompagne ? Vous habitez où ?

Est-ce que je dois lui faire confiance ?

Tyler

Où est-ce qu'elle peut bien être ? Je tourne en rond comme un lion en cage depuis plus d'une heure. Je suis rentré dans la maison, et j'ai été surpris de ne pas la trouver dans le salon ou dans la chambre.

J'ai alors tenté de l'appeler, mais aucune réponse. Et je commence à angoisser sévère !

Elle ne connaît pas Columbus et ses quartiers où la violence et les trafics règnent, ni les pervers qui traînent dans les rues la nuit. D'accord, à New York c'est pareil, mais elle connaît les endroits qu'il faut éviter.

Je rappelle, et laisse un message sur le répondeur, et termine par lui envoyer un message.

Moi
Putain t'es où ? Il est plus de minuit ! Pourquoi tu ne décroches pas ?

Si jamais il lui est arrivée quelque chose, je ne pourrais pas me le pardonner ! Quel con de l'avoir laissé toute seule pour son premier jour en Ohio !

Je contact Josh, mais elle n'est pas chez lui. Il m'a dit de ne pas trop m'en faire, qu'elle était grande et pouvait se débrouiller seule. Oui, ça je le sais, mais pas la nuit !

J'attrape mes clés de bagnoles, ma veste et quitte en quatrième vitesse ma baraque, grimpe dans ma caisse et fonce dans le centre ville. Je ne sais pas où chercher, c'est tellement grand, mais je suppose qu'elle est restée près du Jardin Botanique qu'elle a toujours aimé, en supposant qu'elle soit bien en ville.

Il y a une immense forêt derrière chez moi, mais cela m'étonnerait fort qu'elle se balade au milieu des arbres.

Arrivé au carrefour juste avant le Botanique, mon smartphone se met à sonner, et je suis immédiatement soulagé en voyant le prénom de Mélody s'afficher.

- Putain t'es où ? Et c'est quoi de brouhaha autour de toi ?

- Je suis dans une salle près de Discovery District.

- Quoi ? Mais qu'est-ce que tu fous là bas ? J'hurle dans en faisant demi tour pour me rendre dans ce quartier. Y a pas des gens bien là bas !

J'entands crier, siffler, applaudir, mais où elle est bordel ?

- Je ne suis pas toute seule. Ne crie pas s'il te plaît. J'assiste à...

- T'es avec qui ? Dans quelle salle ?

- Attends Tyler, je demande.

Mélody

- Mais tu gagnes ta vie comme ça ? Je veux dire, en cognant sur des gens ?

Mehdi hoche la tête avant d'avaler d'un trait son verre de bourbon.

- Ouais ma belle, mais j'ai un autre boulot la journée, ça, il me pointe son doigt sur la cage, c'est pour payer mes dettes.

- Je vois.

Mon regard se braque sur le combat entre les deux hommes. Ils sont plein de sang, à bout de souffle, mais aucun des deux ne semble prêt à lâcher l'affaire. Les coups continuent sous les encouragements du public en délire.

- Et tu gagnes bien ta vie ?

- Ça dépend en faites. Les combats sont illégaux ici, donc ça marche aux paris. Généralement je...

- Putain Mélody!

Je detourne rapidement mon regard vers Tyler, fou de rage.

- Tyler, s'il te plaît...

- Mais qu'est-ce qu'il t'a prit de venir ici ? T'as envie de mourir ?

Je souffle pour essayer de ne pas m'énerver à mon tour. Je ne fais absolument rien de mal, je me contente de regarder des hommes se battre !

Le regard noir de mon brun se pose sur Mehdi. Je sens que ça va dégénéré.

- C'est qui celui là ?

L'homme en question se lève et tend sa grande main vers Tyler, qui l'ignore totalement.

- Mehdi, je l'ai rencontré pendant ma balade et je...

- Et tu as l'habitude de suivre des gens que tu ne connais pas ?

- Ne vous énervez pas. Je ne lui veux pas de mal.

- Je t'ai pas parlé il me semble !

Il crie tellement qu'une partie du public se tourne vers nous. Génial.

- Tu prends tes affaires et on se casse ! Dit-il à mon attention.

- Ne lui parlez pas sur ce ton ! Enchaîne Mehdi, sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit.

Ça va partir en vrille.

Tyler

Il est plus de deux heures du matin lorsque Mel et moi passons la porte de la maison. Le tension qui régnait entre nous dans la voiture, nous accompagne également dans le salon.

Je ne décroche pas un mot, elle non plus. Je suis tellement énervé contre elle, que je préfère ne rien dire.

Elle a été stupide ! Quitter la maison pour la ville sans m'avertir, de nuit en plus ! Elle a traîné dans un quartier qu'il vaut mieux éviter, elle a accompagné un type qu'elle ne connaît pas dans une salle de MMA, où il aurait pu lui arriver n'importe quoi !

Idiote !

Je l'observe du coin de l'œil sortir son paquet de clopes, et en allumer une.

- On ne fume pas dedans !

Ma brune se lève sans un regard vers moi et sort dans le jardin.

Je soupire en me passant une main lasse sur ma nuque. Ça ne peut pas durer. Notre relation tout juste commencée, va très mal se terminer si nous ne faisons rien pour arranger les choses.

Je sais que j'ai énormément de défauts, que je démarre au quart de tour, mais elle, elle n'est pas mieux.

Elle me rend fou en ne donnant pas ne nouvelles, en traînant n'importe où et n'importe qui ! Comment ne pas péter un câble ?

Ce mec, avec qui elle assistait à un combat illégal, ne m'a pas l'air d'un saint, et je suis certain qu'il avait quelque chose derrière la tête. Trop poli pour être honnête.

Je suis très jaloux, c'est un fait, mais qui ne le serait pas en voyant sa petite amie accompagnée d'un mec ? Cela aurait été Josh, ou un de mes frères, je n'aurais pas fait de crise, mais là ?!

Personne n'est parfait, et je ne suis pas l'exception, mais elle non plus.

Je l'aime, je l'aime tellement que j'ai mal de la voir malheureuse. Parce que c'est ça, elle est malheureuse.

Et j'en suis très certainement la cause.

Mélody

Je ne peux pas en vouloir à Tyler de s'être inquiété; après tout, même si nous sommes en froid, j'aurais dû lui dire que je sortais. Columbus est immense, j'aurais pu, il est vrai, tomber sur un fou.

Pour ma défense, j'avais besoin d'air et je ne pensais pas marcher aussi longtemps.

Il m'a reproché d'être en compagnie d'un inconnu, et, sur le moment, ça m'a soûlé. Je m'étais mise en tête que, Tyler ne voulait pas que je me fasse des amis, ou que j'aille dans des endroits sans lui.

Mehdi a tenté de calmer les choses entre Tyler et moi, mais ça n'a eu aucun impact. Ça a même empiré, et nous avons tous les trois finis par nous faire jeter.

Encore. Mais cette fois-ci, pas de flics pour nous envoyer en cellule.

Dans la voiture, j'ai eu le temps d'y repenser; même si c'est difficile pour moi de l'avouer, mon beau brun avant totalement raison. J'ai agi n'importe comment, et j'ai eu beaucoup de chance de tomber sur Medhi, et pas sur un pervers, ou tueur en série.

Je soupire en écrasant ma clope sur un caillou et finit par rentrer dans la maison, pour être accueilli par le torse de Tyler.

- Pardon, je murmure en reculant. Je ne t'avais pas vu.

Au lieu de me dire quelque chose, il passe une mèche de cheveux derrière mon oreille, et dépose ses lèvres sur mon front.

- Il est tard Mel, il chuchote. Nous sommes tous les deux fatigués. Viens.

Il attrape ma main et nous conduit jusqu'à sa chambre où nous nous allongeons sur le lit.

- Je t'aime, il murmure contre ma bouche. Je n'aime pas qu'on se dispute.

- Je t'aime aussi. Je suis désolée Tyler. Pour tout. Pour avoir bousillé ta basse, tes trophées, d'être sortie sans te prévenir, de...

- Chut, il pose sa main sur ma bouche. On oublie tout ça pour le peu qu'ils nous restent à dormir. On en parlera demain, tu veux bien ?

Je lui souris et me colle à lui. Il m'entoure de ses bras en me répétant qu'il m'aime, encore et encore.

Je n'ai pas envie de le perdre.

- Je t'aime encore plus, rétorqué-je. Tu ne sais pas à quel point.

Je sens son sourire sur le sommet de mon crâne.

Je m'endors ainsi, à côté de la personne la plus importante du reste de ma vie.

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