Mélody

Oublier les mots, se taire, et agir. Même si c'est sur un coup de tête. Les conséquences, on aura bien le temps d'y penser... Plus tard. Bien plus tard.

J'ai envie de Tyler. Ce besoin irrésistible de sentir ses mains sur mon corps, est devenu presque douloureux. Nos baisers ne suffisent plus, j'ai besoin de plus.

De beaucoup plus.

Je veux sentir les mains de mon homme caresser ma peau nue, qu'il embrasse et re-découvre mon corps qu'il avait tant aimé autrefois. Je veux de nouveau goûter à sa peau, lécher chaque parcelle de ce corps qui me fait tant d'effet, mais par dessus tout, je veux montrer à Tyler combien je l'aime. Combien il peut avoir confiance en moi, combien il compte pour moi. Lui prouver qu'il est le seul, qu'il a toujours été le seul.

Je n'ai jamais pu ne serait-ce qu'embrasser un autre homme que lui, et pourtant, des occasions j'en ai eu. Lorsque je croisais le regard de quelqu'un qui me plaisait, son visage était vite remplacé par celui de Tyler, où ses iris transpercés mon âme. Mon cœur se mettait à battre, et je me prenais à rêver que, peut-être, oui peut-être, que c'était un message qu'il m'envoyait. Je me trouvais bête, mais je me raccrochais à cette idée, parce que, même si je pensais qu'il s'était servi de moi, une petite par de moi souhaitait ardemment qu'il me revienne.

- Tyler, je dis entre deux baisers, j'ai envie de toi.

Tyler

Je caresse tendrement les cheveux de Mélody, endormi à présent dans mes bras.

J'ai craqué.

Lorsqu'elle m'a dit "j'ai envie de toi", je n'ai pas réfléchi. Je me suis transformé en loup se jetant sur sa proie. J'ai dévoré sa bouche, mordu ses lèvres, joué avec sa langue. Mes mains s'étaient posées sur ses reins et ses fesses, que j'ai torturé en les pinçant à travers son leggings. Elle aimait ça. Elle m'avait offert sa gorge, que j'ai léché, que j'ai marqué d'un joli suçon. J'ai mordillé sa peau délicate, avant de lécher la naissance de ses seins. Les sons étouffés qui sortaient de sa bouche m'ont rendu complètement fou. J'ai fini par la déshabiller, là dans ce couloir. Nue devant moi, je me suis délecté du spectacle qu'elle m'offrait. Son corps, si parfait, était à moi, rien qu'à moi.

J'ai voulu prendre mon temps, la faire languir, la rendre folle de désirs. J'ai caressé sa peau, mordillé ses seins, tandis que mes mains s'occupaient de ses fesses et de son intimité. Je l'ai rendu dingue.

Mélody

Je me réveille, un immense sourire aux lèvres. Je me sens tellement bien, détendue. Je me tourne doucement vers Tyler. Il dort profondément, et je ne peux m'empêcher de caresser son beau visage.

Cette nuit, a été magique. Il m'a rendu dingue, comme je ne l'ai jamais été. J'avais l'impression de le sentir partout. Quand je me suis retrouvée nue devant lui, je n'ai ressenti aucune gêne, parce que je savais qu' à ses yeux, j'étais parfaite. Je n'ai jamais été très à l'aise avec mon corps, mais fasse à lui, je me sentais belle et désirable.

Après m'avoir torturé, parce que, oui, c'est le mot, il a fini par passer ses mains sous mes fesses, à me soulever. J'ai passé mes jambes autour de ses hanches et j'ai dévoré sa bouche. Il a rejoint ma chambre, claqué la porte derrière nous et ma coller dos à cette dernière. Il s'est alors mis à pousser son bassin contre moi, et je pouvais sentir sa queue gonflée contre moi.

Il m'a laissé glisser pour que mes pieds touchent le sol, et s'est déshabillé avant de me porter une nouvelle fois pour aller sur le lit.

J'ai voulu le caresser, mais il m'en a empêché. Laisse-moi faire Mel. Laisse-moi te montrer combien je t'aime, m'avait-il dit. Alors, je l'ai laissé faire.

Ses mains étaient partout, sa langue a goûté chaque parcelle de mon corps. Je n'en pouvais plus, je frissonnais de la tête aux pieds, j'avais besoin de jouir, mais il m'en a empêché.

- Si tu bouges encore, je t'attache, m'a t'il menacé.

- Tu n'oserais pas.

- Tu veux parier ?

La menace de sa voix m'a cloué sur place. Il en aurait été capable, et pour être totalement honnête, ça ne m'aurait pas dérangé.

- Tu vas m'en vouloir Mélody.

- Pourquoi ?

Il a continué à me regarder sans me répondre. L'intensité de ses pupilles me rendaient folle de plaisir.

- Tiens toi aux draps et ferme les yeux.

- Qu.. Quoi ?

- Fais ce que je te dis, m'a t'il ordonné.

Alors j'ai saisi les draps, clos mes iris et... Et j'ai attendu. Je ne sais pas combien de temps, mais je sais que ma patience a été mise à rude épreuve.

Je l'entendais, je sentais près de moi, mais il ne faisait rien, si ce n'est souffler sur mon visage, mes seins, mon ventre, entre mes cuisses. Puis plus plus rien.

- Tyler, je...

- Chut !

J'ai soudain senti son souffle sur mon intimité, vite rejoint par la caresse d'un doigt. J'ai cru devenir complètement folle tant il me torturait. Il s'est arrêté, embrassé l'intérieur de mes cuisses, puis à recommencé avec son souffle, puis ses doigts. Je me suis tortillée, le suppliant de ne pas s'arrêter. Il a rit.

- Si tu parles encore, j'arrête.

OH non ! Il en était hors de question. Je me suis tue, et il a recommencé, avant de glisser un doigt là où il me torturait. Mon Dieu ! J'en ressens encore les sensations. Il faisait des vas et vient, léchait, embrassait, puis il allait plus vite, avant de modifier sa cadence. J'allais jouir, il le savait, alors, il a arrêté pour venir mordre mes lèvres, mes seins, léchait mes tétons qui le réclamait.

- Tyler, pitié...

Il n'a rien dit, et a mis sa tête entre les cuisses. J'ai serré les draps de mes poings, je me suis cambrée sous sa bouche. Mon intimité n'aura plus plus aucun secret pour lui.. Sa langue tournoillait, ses lèvres aspiraient, ses doigts jouaient. Tout en moi c'est contracté alors, il a relevé la tête, et là, j' ai compris pourquoi il m'a dit que j'allais lui en vouloir. Il ne m'a pas autorisé à jouir. Sans crier gare, il a plongé son membre en moi. J'ai cru mourir.

Mourir de plaisir. Ses coups de boutoir étaient tantôt lent, tantôt rapide, il arrêtait, m'embrassait, léchait mes seins, et il recommençait à me donner ses vas et vient. Encore et encore. Tout mon corps s'est tendu. Il a relevé mes jambes sur ses épaules et a accentué ses coups de queue tout en caressant mes seins.

J'ai jouis tellement fort que tout Washington avait dû m'entendre. Il ne s'est pas arrêté pour autant. Il a continué encore, et encore, de plus en plus vite, de plus en plus fort. J'ai hurlé son prénom en jouissant.

J'avais mal aux jambes, mais j'en voulais toujours plus.

D'un coup, il s'est retiré, et a laissé son sperme glisser sur mon sexe, avant de se laisser tomber sur moi. Je l'ai entouré de mes bras en essayant de calmer ma respiration.

Nous sommes restés enlacés de longues minutes, sans mots dire, avant qu'il ne s'enlève et se mette à genoux.

- Regarde moi, m'a t'il dit.

C'est ce que j'ai fait.

Je l'ai regardé. Il pleurait. J'avais senti des gouttes sur mon visage, mais j'avais mis ça sur la sueur, tant nos corps étaient trempés. Mais non. Il pleurait.

- Tyler, qu'est-ce que tu as ? Lui ai-je dit en me relevant. Pourquoi tu pleurs ?

J'avais peur. Peur de ce qu'il allait me dire. À mon tour, je me suis mise à genoux. J'ai effacé ses larmes, embrassé ses joues, sa bouche.

- Je suis tellement heureux Mel... Tu es bien là ? Vraiment là ?

J'ai souris contre sa bouche, avant de l'embrasser doucement. Les mains de Tyler se sont posées sur mes joues, et notre baiser s'est intensifié. J'ai griffé son dos, caressé ses fesses.

- Je t'aime, ai-je murmuré.

- Alors, ne me laisse pas Mél. Je t'en supplie, ne m'abandonne pas.

Mon cœur en a prit un coup.

- Jamais je ne t'abandonnerai. Jamais Tyler.

Son regard a plongé dans le mien, et je me suis mise à pleurer aussi. Il y avait tant d'amour, tant d'émotions dans ses yeux noisettes, que j'ai compris.

J'ai compris que je ne supporterai pas d'être éloignée de lui. Cela m'est tout bonnement impossible. Ma décision était prise.

J'allais tout quitté.

Pour lui.

- Tu ne veux pourtant pas venir avec moi, sa voix était tellement triste. Tu vas forcément m'oublier et je...

- Tyler... Je te l'ai déjà dit. Je ne peux pas t'oublier. Jamais. Je t'ai dans la peau. Je ne veux pas être éloigné de toi. Jamais. Alors, je passe une main dans ses cheveux avant de la laisser glisser sur sa joue. Alors je vais mettre en vente cette maison, retourner à New-York, je le sens se crisper mais le rassure, démissionner, quitter l'université et je te rejoindrai à Columbus.

Tyler

- Il y a longtemps que tu me regardes dormir ?

Ma princesse me sourit de toutes ses dents avant de se mettre sur moi. Elle pose ses lèvres sur les miennes pour le plus tendre des baiser.

- Ouais, et je pourrai le faire durant des heures.

- Je t'aime.

- Moi aussi Tyler.

Je passe mes mains sur son dos, n'en revenant pas qu'elle soit là. Toujours là.

- Tu étais sérieuse cette nuit ? Tu vas vraiment me rejoindre à Columbus ?

Elle se redresse, légèrement vexée.

- J'ai pas pour habitude de mentir Tyler.

Je l'oblige à se remettre sur moi et l'embrasse avant de poser mes mains sur ses fesses que je prends plaisir à pincer.

- Ne t'énerve pas mon cœur. Je voulais juste être sûr que je ne rêvais pas.

Elle me sourit puis baisse sa tête sur mon cou qu'elle mordille, avant de lécher mon torse. Elle descend, encore et encore jusqu'à se retrouver au-dessus de ma queue déjà au garde à vous.

- Qu'est-ce que tu... Oh mon dieu.

Sa bouche vient de se refermer sur mon sexe qu'elle suce lentement. Le paradis. Elle continue, encore et encore avant d'accélérer la cadence. Je pose mes mains sur sa tête et je ne peux pas m'empêcher de la regarder faire. C'est tellement beau et excitant. Je sens que je ne vais pas tenir très longtemps.

- Mel.. Mel arrête.

Mais elle continue jusqu'à que j'éjacule dans sa bouche. Merde. Je n'ai jamais fait ça de ma vie.

- Alors, dit-elle en relevant la tête et se lêchant les lèvres, tu crois toujours que tu as rêvé ?

Elle me sourit avant de descendre du lit. Je l'observe ouvrir son armoire et en sortir des vêtements propre.

- Si c'est un rêve, je ne veux plus me réveiller, je me lève à mon tour et la rejoins pour la prendre dans mes bras. Je t'aime tu sais.

- Je sais Tyler.

Mélody

Le temps que je prenne ma douche, Tyler a retiré les draps du lit et ramassé tout ce qui traînait. Maintenant que lui est sous le jet d'eau, je prépare le petit déjeuner en sifflant. Je crois ne jamais m'être senti aussi bien de toute ma vie.

J'ai pris la bonne décision, j'en suis sûre. Après tout, qu'est-ce qu'il me retient à New-York ? Mes études ne me plaisent pas, mon job est sympa, mais je n'ai pas l'intention de rester des siècles une petite serveuse, chantant de temps en temps.

Bien sûr, Nathan va énormément me manquer, mais nous aurons l'occasion de nous revoir souvent, j'en suis certaine.

Je m'installe à table, boit mon café et sourit en voyant l'homme de ma vie entrer dans la cuisine.

- Wouah, sacré petit dej ! Me dit-il.

- Faut reprendre des forces, après la nuit que nous avons passé, je rétorque en riant. Pis je suppose, que se faire tailler une pipe dès le matin, ça doit fatiguer.

Il hausse les épaules en devenant rouge comme une tomate. Qu'est-ce qu'il lui arrive.

- C'est la première fois que... Enfin..

Voyez-vous ça, Tyler gêné de dire le mot pipe. J'ai envie de rire, mais vu sa tête, je vais éviter. Pas envie que l'on se dispute pour ça.

- Ta première pipe ?

- Non! Mais j'ai jamais.. Euh on peut parler d'autre chose s'il te plaît ?

Il baisse la tête sur son bol, mort de honte. J'ai compris.

- Tu n'as jamais craché dans la bouche de quelqu'un, c'est ça ?

Par contre, recracher son café, ça s'est fait ! Il se met à tousser, alors je me lève rapidement et lui tape dans le dos.

- Ça va Tyler ? Je demande, inquiète.

- Oui oui, dit-il entre deux quinte de toux. C'est quoi ce langage ?

- Ben quoi ? Je me remets assise en volant une tranche de brioche, tu veux que je te le dise comment ?

- Je ne sais pas, mais pas comme ça !

J'ai envie de le titiller un peu. Après tout, je ne vois pas pourquoi ça serait toujours à nous, les filles, d'être gênées !

- Tu as éjaculé dans ma bouche Tyler. Et j'ai avalé. Rien de mal à ça. Si tu n'as jamais craché dans la bouche d'une fille, bah moi, j'ai jamais taillé de pipe à qui que ce soit, sauf à toi.

Cette fois-ci, j'éclate de rire devant sa tête. Sa peau a viré au cramoisi.
Il me lance un regard noir, qui n'a pour conséquence, que faire redoubler mon hilarité.

Je le vois se lever et se mettre devant moi, bras croisés.

- Qu'est-ce qu'il te fait rire ?

Je suis incapable de répondre, tant je rigole.

Il se met soudainement à genoux devant moi et écarte mes cuisses avant de poser sa main sur mon intimité à travers le tissus de mon éternel leggins, et commence à me caresser.

- C'est toujours drôle ?

Je cesse immédiatement de rire et reprends mon sérieux.

- Et si je fais ça ?

Il glisse sa main sous mon pantalon, et titille mes lèvres. C'est trop bon. Il approche sa bouche de la mienne sans m'embrasser, mais la lèche.

- Et ça, ça te fait rire ?

Il glisse un doigt sous mon string. Je retiens un grognement. Je me tords sous sa caresse.

- Je t'ai demandé si ça te faisait rire, il insiste en enfonçant son doigt dans mon intimité.

- N... Non.

Oh mon dieu ! Il est en train de me rendre folle.

- C'est bon hein ? Il le dit avant de m'embrasser. Et si maintenant, je fais ça ?

Il enlève son doigt et m'oblige à lever mes fesses de la chaise. Il en profite pour baisser mon leggins jusqu'à mes chevilles et se laisse tomber à genoux. Sa bouche se referme alors sur mon sexe, déjà complètement trempé.

Il me fait jouir là, dans la cuisine, juste avec ses doigts et sa langue. Je n'ai honte de rien, aucune pudeur.

- Je suis toujours aussi drôle ?

Tyler

Nous avons passé deux jours incroyable Mel et moi. Non seulement nous nous sommes prouvés notre amour, mais nous avons également beaucoup parlé en continuant à trier toutes les affaires de Aurora.

Ce matin, je suis d'humeur triste. Je vais devoir m'envoler vers Columbus. Mélody se retient de pleurer alors qu'elle m'aide à ranger ma valise.

- À quelle heure est ton vol déjà ?

- À 14 heures. Je vais appeler un taxi.

- D'accord.

Je la prends dans mes bras et la serre très fort contre moi. Elle va terriblement me manquer. Nous ne savons pas quand nous allons nous revoir, et c'est ça le pire.

- Je ne veux pas que tu partes, me dit-elle.

- Je n'ai pas envie non plus, mais pas le choix. Je t'aime Mel.

- Je t'aime encore plus. Je te promets de faire les choses rapidement. On ne restera pas éloignés longtemps l'un de l'autre.

Je n'en doute pas une seconde.

Mélody

Moi

Bon retour chez toi mon cœur. Tu me manques déjà.

Tyler

Tu me manques aussi 💙. Je t'aime.

Je quitte l'aéroport en larmes, sous une pluie battante. Je presse le pas pour trouver un taxi, mais n'en trouve nulle part. La poisse. Si la maison ne se trouvait pas si loin, je rentrerai à pieds.

J'entre dans un bar et commande un café avant de renvoyer un message à Tyler. J'ai l'impression que cela fait un siècle qu'on ne s'est pas vus.

Je m'installe au fond de la salle, et appelle Zayn, afin de savoir si il peut me ramener à la maison.

Tyler me manque.