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Comme je m'y attendais, dès que nous avons rejoint les autres, Harry a repris ses distances avec moi.
Pire, il flirte ouvertement et sous mes yeux avec la serveuse qui ne cesse de lui faire des œillades. C'est à n'y rien comprendre. Ça fait mal. Très mal. Après notre rapprochement de cet après-midi, je pensais que les choses allaient changer entre nous, que nous allions devenir quelque chose, même d'indéfini ou de brouillon, mais quelque chose quand même. Apparemment pas.
J'ai été naïf.
Encore une fois.
En y réfléchissant, après la soirée en boîte, alors que j'ai bien cru qu'il allait m'embrasser, il a fait la même chose. Pourquoi cette fois-ci devrait être différente ? Il ne m'a rien promis après tout. Ce n'est pas parce qu'on a été complice quelques heures que nous sommes devenus spéciaux l'un pour l'autre.
Même si ça m'aurait bien plus à moi, d'être spécial pour lui...
Je tente de me concentrer sur autre chose en parlant de tout et de rien avec les autres, mais c'est compliqué. La déception est bien présente et difficile à avaler. Ma gorge nouée est là pour me rappeler que je me suis une fois de plus trop laissé aller au rêve éveillé. Je suis un grand garçon maintenant, il faut que j'arrête de croire aux contes de fées. Harry est un mec bien, il n'a pas besoin de se traîner un boulet tel que moi derrière lui. Je suis égoïste de m'imaginer l'attacher à moi. Il faut que je me reprenne et que j'avance. Seul.
Lorsque nous allons tous marcher sur la plage, il tente de se rapprocher un peu de moi, mais je fais comme lui, je l'ignore. C'est puéril, j'en ai conscience, mais c'est ma petite vengeance. Je sais bien que je ne vais pas arriver à tenir bien longtemps, mais vu sa tête, pour l'instant ça fonctionne plutôt bien. Je discute avec Zayn et Liam bien sûr, mais aussi beaucoup avec Niall. Je l'adore, ce petit irlandais tout feu tout flamme. Il rit fort, mange comme quatre, boit sans modération, bref, il croque la vie à pleines dents et je l'envie.
Je l'envie parce qu'il est ce que je n'arrive pas à être. Il vit sans prise de tête, il est bien dans sa peau contrairement à moi qui passe mon temps à me chercher. Il me fait passer un excellent moment à me raconter ses histoires qui me font mourir de rire et ça me fait du bien. Je sens le regard insistant d'Harry sur moi, mais je ne cède pas. Ce serait bien trop facile.
Le coup de la serveuse ne passe pas.
Quand j'y pense, ça me pique, comme des milliers d'abeilles qui bourdonneraient dans mon ventre. Mon cœur se compresse et je me sens en colère. Comme lors de la soirée en boîte, lorsque je l'ai vu avec cette nana qui le collait un peu trop. Est-ce que je suis jaloux ? Je n'ai jamais ressenti ça auparavant et ce n'est pas un sentiment agréable. Je me sens tellement con de réagir ainsi. Quel droit ai-je d'être jaloux alors qu'Harry n'est qu'un simple ami ?
C'est ce qu'il est. Un ami.
Un ami que je connais depuis peu.
Un ami certes un peu trop tactile et un peu trop ambigu, mais un ami quand même qui a tout à fait le droit de draguer qui il veut, même si ça doit inclure une serveuse un peu trop maquillée et un peu trop blonde à mon goût. Je souffle en me passant les mains dans les cheveux. Je ne sais pas qui j'essaie de convaincre, mais si c'est moi, ça ne fonctionne pas. J'ai beau tenter de relativiser, je n'y parviens pas. J'ai le cœur lourd et je me déteste pour ça.
J'ai tellement besoin de compter un peu pour quelqu'un.
Alors quand au moment de rentrer dans la maison, je sens une main se saisir de la mienne et que je me retrouve collé contre un torse fort et chaud, rehaussé de cette éternelle flagrance de vanille et de monoï, je ne réussis pas à lutter.
Quand deux bras forts m'entourent et qu'ils me serrent dans une étreinte forte et rassurante, je me laisse griser.
Quand il me souffle à l'oreille qu'il est désolé ; qu'il fait n'importe quoi, je lui pardonne instantanément.
Parce que malgré toutes mes peurs et mes réticences, malgré son inconstance, il me répare. Grâce à lui, je ressens de nouveau et que finalement, son comportement avec cette serveuse n'a pas beaucoup d'importance.
L'important, c'est que je sois là, entouré de ses bras et ses lèvres posées dans mon cou.
*
Assis sur les marches sur le perron de la maison, je fume ma cigarette.
J'aime bien profiter de ces moments de calme pour me détendre. Alors que j'écrase mon mégot dans le cendrier, mon portable vibre dans ma poche, me signalant l'arrivée d'un message. Je le sors et découvre avec stupeur qu'il s'agit de Danielle. Le cœur battant et la main légèrement tremblante, je déverrouille mon portable pour lire ce qu'elle m'écrit.
De Dani à Moi — 19:30
Salut, Lou, c'est Danielle. Je ne sais pas si tu liras ce message, mais je voulais juste savoir comment tu allais... je pense encore à toi. J'espère que tu as pu avancer et que tu es heureux. Moi je le suis. Donne des nouvelles. 😘
Je bugge quelques minutes sur le message. Je n'arrive pas à assimiler que c'est bien elle qui vient de me l'envoyer. Je n'arrive même pas à comprendre ce qui est écrit. Je dois le relire au moins une dizaine de fois avant d'arriver à assembler les mots ensemble et à réussir à en faire des phrases cohérentes.
Dire qu'il y a quelques semaines, je me serais damné pour avoir ne serait-ce qu'un signe de vie de sa part. J'aurais hurlé en sautant partout de voir qu'elle pensait encore à moi, même si ce n'était pas forcément de la manière dont je l'espérais.
Or là, rien.
Ça me laisse froid.
Enfin... sur le moment.
Parce qu'une fois que la réalisation me frappe, c'est un énorme fou rire qui me prend. C'est incontrôlable, libérateur et totalement insensé. Je me retrouve plié en deux, les deux bras entourant mon ventre et les larmes dévalant mes joues. Je ris tout seul comme un con. J'évacue ainsi toute la frustration et la colère que cette fille m'inspire. Ce simple message me fait du bien.
C'est comme si le fait qu'elle me recontacte pour me demander des nouvelles est une mini victoire, une mini revanche sur ce qu'elle m'a fait. C'est une sorte de libération. Elle me permet de mettre un point final à cette histoire, de réaliser que ça n'a plus d'importance, qu'elle n'a plus d'importance.
Bien sûr, certains de ses mots et attitudes à mon égard resteront gravés, car trois ans de méchanceté, ça ne s'efface pas si facilement, mais elle, Danielle, elle n'a plus aucune place dans ma vie. Je ne la veux plus. Je veux avancer sans elle.
Cette réalisation ôte un poids de mes épaules. C'est réparateur, a me fait un bien fou. Je n'arrive plus à m'arrêter de rire, alors je me laisse aller de bon cœur.
Le bruit que je fais attire Zayn qui arrive en courant, suivi de près par Harry et Liam pour voir ce qu'il m'arrive. Les voir arriver avec leurs têtes ahuries est bien loin de me calmer. C'est même tout l'inverse. Ça aggrave mon état. Mon meilleur ami me demande ce qu'il m'arrive, mais je suis incapable de parler.
Entre deux hoquets de rire, je lui tends mon portable qu'il s'empresse de prendre pour lire le message qui est toujours à l'écran. Il relève un sourcil surpris et reporte son attention sur moi, ne comprenant toujours pas mon état. Il devait s'attendre à ce que je m'effondre ou que je m'énerve, mais certainement pas à ce fou rire puissant.
Mon rire a toujours été contagieux et cette fois encore c'est le cas. Zayn commence à rire à son tour sans savoir pourquoi, entraînant Liam avec lui. Harry, de son côté, reste un peu en retrait, l'air totalement perdu par ce qu'il se passe. Il nous faut de nombreuses minutes pour parvenir à nous calmer, mais on finit par y arriver.
Je me sens tellement mieux. Je réalise que ça y est, je suis guéri de mon ex. Je m'en doutais un peu, car je pensais de moins en moins à elle et les souvenirs devenaient un peu moins douloureux, mais j'en suis désormais certain.
Zayn me rend mon téléphone.
— Tu comptes répondre quoi ? s'enquit-il en s'essuyant les yeux.
— Rien, je réponds en haussant les épaules.
— Vraiment ? s'étonne-t-il.
— Oui, je confirme en évacuant les dernières larmes qui encombrent mes yeux. Je n'ai rien à lui dire. Ma vie ne la regarde plus, elle en est sortie, il n'y a aucune raison qu'elle veuille maintenant y revenir. Pas après la façon dont elle a agi.
Je me mordille la lèvre en regardant la mer devant moi.
— Je vais faire mieux que ça, j'annonce, sûr de moi pour une fois, en déverrouillant l'écran.
Je positionne le portable devant ses yeux et bloque le numéro de Danielle avant de supprimer son SMS et d'éteindre de nouveau l'écran.
— Voilà ! je m'exclame, content de moi.
— Eh bien ! Si on m'avait dit que tu ferais une telle chose il y a deux semaines, jamais je ne l'aurais cru ! remarque mon meilleur ami en me tapant gentiment l'épaule. Franchement, je suis fier de toi mon pote ! T'es le meilleur !
Il me tend son poing que je frappe avec le mien, un grand sourire barrant mon visage.
— Euh... on peut comprendre ce qu'il se passe ? s'enquiert Liam, l'air un peu perdu, appuyé par Harry qui hoche la tête avec conviction.
Plongeant mon regard dans celui du bouclé, je cherche mes mots un instant avant de me lancer.
— Disons que je viens enfin de tourner définitivement la page sur mon passé... j'explique succinctement, n'ayant pas très envie d'entrer dans les détails.
Ce dernier, pas plus avancé, me rend mon sourire et récupère la main de son petit ami pour le serrer contre lui. Harry, lui, me fait un clin d'œil complice et me montre son pouce pour me féliciter.
— Je me sens mieux, j'avoue en me passant une main dans les cheveux.
— Enfin ! souffle Zayn, les yeux brillants de fierté et de soulagement mêlés.
Lorsque je reporte mon attention sur Harry, je constate qu'il a un peu perdu son sourire et que ses yeux se sont perdus vers l'horizon. Il finit par murmurer d'une voix à peine audible,
— Tu es fort. Le passé est parfois le pire des fardeaux...
Son ton ou peut-être son air torturé me font froncer les sourcils tandis que Zayn relève la tête vers lui. Liam, pressentant les questions qui pourraient être posées et qui pourraient devenir gênantes pour son ami, coupe court en changeant habilement de sujet.
— Lou, Zayn m'a dit que tu étais très doué pour inventer des cocktails de toutes sortes. J'espère que ta réputation n'est pas surfaite, parce que j'ai prévu de quoi faire ! Tu devrais pouvoir t'éclater avec tout ce que j'ai acheté ! explique-t-il en tapant dans ses mains.
— Oui, c'est vrai, je reconnais avec un sourire gêné, cela dit, ça fait longtemps que je n'en ai pas fait...
— Ne fais pas ton modeste, ton pote ici présent nous a fait ta publicité, tu ne pourras pas y échapper ! plaisante-t-il. T'es partant ?
— Pourquoi pas.
J'ai bien conscience que quoi que je dise je ne pourrais pas y échapper.
— Ça fait vraiment longtemps que je n'en ai pas fait, vous êtes prévenus, je précise de nouveau en me relevant.
Liam et Zayn se contentent de rire en entrant dans la maison. Ils s'en moquent tant qu'ils peuvent boire. Ce n'est qu'un prétexte les cocktails, ils veulent surtout se bourrer la gueule et l'idée me tente bien. À la maison, il n'y a aucun risque, autant se lâcher un peu.
Harry s'approche de moi et passe son bras autour de ma taille pour me serrer contre lui.
— Liam est du genre têtu et je crois qu'il a trouvé son double avec Zayn, constate-t-il avec un sourire en coin, amusé.
— Effectivement. D'ailleurs, je n'ai toujours pas décidé si c'était une bonne chose ou non.
— On n'a pas le choix de toute façon.
— Allons-y dans ce cas !
Harry me relâche et nous entrons à notre tour pour rejoindre les gars dans la cuisine. Liam sort un nombre impressionnant de bouteilles, que ce soit d'alcool ou de sirop. Il ne rigolait pas quand il disait qu'il avait prévu de quoi faire !
C'est vrai que j'ai toujours eu un don pour créer des cocktails. J'ai toujours su rendre harmonieux mes mélanges, autant au niveau du goût que du visuel. Zayn, quand nous étions plus jeunes, m'a même offert un stage d'une semaine pour peaufiner mes techniques et j'ai gagné le premier prix. Comme Danielle trouvait ça stupide, j'ai fini par laisser tomber par la suite. Ce soir, c'est l'occasion de voir si je n'ai pas perdu la main.
Je commence patiemment par ouvrir chaque bouteille pour les sentir. Dans le milieu du parfum, on appelle un nez celui qui réussit à reconnaître les flagrances et à détailler ce qui les compose. Je dois avoir le même don, mais pour les alcools !
Nos rires et nos commentaires ont attiré le reste de la troupe qui s'est regroupé dans la cuisine. Je sens tous les regards sur moi et ça me gêne un peu. Je préfère me concentrer sur ma tâche pour éviter de perdre mes moyens. Je sens surtout sur moi le regard insistant d'Harry qui se trouve à mes côtés et qui m'observe avec attention. Ça me trouble tellement que ça fait trembler mes mains. Je souffle pour me reprendre et j'attrape le shaker.
Je me lance, on verra bien...
*
Voilà deux heures que je fabrique des cocktails pour tout le monde.
Ils sont tous plus ou moins bourrés maintenant. Pour ma part, je n'ai quasiment rien bu. Je me contrôle pour continuer à faire de bons mélanges, mais aussi parce que je veux avoir l'esprit assez clair pour voir ce qu'il pourrait se passer ou non avec Harry.
Après avoir goûté mes premiers verres, la petite bande a tellement été emballée par ce que je leur proposais qu'ils m'ont demandé de leur en créer des personnalisés qui pourraient porter leurs noms. Je me suis exécuté avec plaisir et ils étaient tellement contents que j'ai dû leur noter les recettes pour les laisser faire. Ils ont un peu abusé sur les doses et ne tiennent plus vraiment debout à l'heure qu'il est.
Sans surprise, celui d'Harry est d'un vert profond qui n'est pas sans rappeler la couleur de ses yeux. Il n'a pas beaucoup bu, ce qui m'a assez surpris. Je m'attendais à l'inverse. On a passé toute la soirée ensemble, malgré tous les efforts d'Eleanor pour attirer mon attention. Je suis bien trop absorbé par lui pour y faire attention à la brunette.
Il me fait fondre avec ses sourires et ses yeux brillants ou lorsqu'il m'effleure de ses mains ou de son souffle ou lorsque sa hanche touche la mienne ou que ses boucles viennent chatouiller ma peau.
Tout mon corps est en alerte et toutes les Eleanor du monde n'y pourront rien.
Je ne me pose pas de question, je vis l'instant et je profite. Mon cœur est conquis, je ne peux pas lutter. Je sais que ce n'est pas une simple attirance curieuse. Ce mec, je l'ai dans la peau et même si ça me fait peur, je préfère ne pas y penser.
Il est temps de vivre, c'est la seule chose dont je suis sûr.
Zayn et Liam sont les premiers à craquer et à partir se coucher, mais pas forcément pour dormir au vu des mains baladeuses que j'ai surprises. Jeff les suit de près, puis Niall et Ryan. Je me retrouve donc seul avec Eleanor et Harry et l'ambiance est loin d'être détendue. J'ai l'impression qu'ils attendent que l'un d'eux s'en aille pour se retrouver seul avec moi. Ils ne s'adressent pas la parole, mais leurs regards parlent pour eux. Il ne manque que la musique d'un western pour illustrer le combat silencieux qu'ils se mènent.
Sauf que moi, je n'ai pas envie que ce soit Eleanor qui reste et ce constat, elle ne semble pas l'avoir fait. Elle n'a pas compris que tout mon être était en attente du bouclé et seulement de lui. Harry ne l'a pas compris non plus, car c'est lui qui finit par rendre les armes. Il repose son verre, l'air résigné, et fait mine de sortir de la pièce, la tête basse. Un éclat victorieux traverse les iris chocolat de la jeune femme, mais je n'ai pas dit mon dernier mot.
Grisé par le peu d'alcool que j'ai bu, je n'ai plus aucun filtre et je n'arrive pas à retenir ma langue. Je mets les pieds dans le plat sans prendre de gant.
— Harry, ça te dit de finir nos verres sur la terrasse ? je propose en me relevant de ma chaise pour lui tendre le verre qu'il a délaissé il y a quelques secondes.
Son regard s'illumine et le sourire qu'il me tend est éblouissant. Ses fossettes adorables creusent ses joues. Il me rejoint et entremêle nos doigts tout en récupérant son cocktail de son autre main. Je me retourne vers Eleanor qui nous observe, un peu hébétée par ce retournement de situation. Je ne sais pas si elle réalise tout à fait ce qui se déroule sous ses yeux. Je ne me sens même pas désolé.
— Tu devrais aller te coucher, tu sembles fatiguée. Bonne nuit ! je lance à son attention sans prendre de pincettes.
Ça ne me ressemble pas d'être aussi goujat, mais j'ai tellement envie d'être seul avec Harry que mon cœur parle pour moi. Je me détourne d'elle et de son regard à la fois blessé et choqué pour me diriger vers la terrasse. Harry me suit en se retenant de rire. Je lui donne un léger coup de coude pour le calmer, mais ç'a biensûr l'effet inverse.
Je ferme derrière nous la porte-fenêtre pour être certain que personne ne vienne nous importuner et je m'assois à même le sol, le dos contre la vitre. Harry, le sourire toujours scotché aux lèvres, s'assoit à mes côtés. Nos épaules se touchent ce qui me déclenche tout un set de frissons. Il finit le fond de son cocktail d'une traite et tourne la tête vers moi, les yeux brillants.
— Tu es vraiment doué ! Il est très bon ! remarque-t-il en relevant légèrement son verre vers moi.
Je ris doucement et me penche vers lui. Mon cœur s'emballe à cette soudaine proximité. Tandis que nos haleines alcoolisées se mêlent et que nos regards s'accrochent. Lorsque nos yeux se quittent, c'est uniquement pour lorgner sur les lèvres de l'autre. L'envie de l'embrasser m'envahit. Une sorte de tension électrique nous enveloppe. Je ne sais plus où j'en suis, ce que je dois faire ou non, totalement hypnotisé par la beauté qui me fait face.
— Disons que j'ai été inspiré... je souffle en me rapprochant encore un peu de lui.
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Tadam !! 😂 S'il vous plaît ne me tuez pas, sinon vous n'aurez jamais la suite ! 😂
Donc... beaucoup de choses dans ce chapitre, mine de rien ! ^^
* Harry qui déconne, mais regrette en voyant qu'il a blessé Louis... 😔
* Danielle" the come back"... par sms mais quand même... 😞
* Louis qui tourne enfin totalement la page et qui choisit Harry face à Eleanor... 🤗 certes pas de la façon la plus classe mais bon... il a au moins été clair ! ^^
Allez-y, déchainez-vous sur les commentaires 😍
💙💚
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