Chapter 14 : I'm just a kid

Bonjour, bonsoir mes chers lecteur.trice.s 

Je suis ravie de vous poster ce nouveau chapitre. Cela fait longtemps que je n'ai pas posté mais je suis désolée je n'ai pas eu le temps d'écrire vraiment. 

Ce chapitre a été co-écrit avec @HiMaboroshi qui a été le début le chapitre. Je la remercie du fond du coeur. Et d'ailleurs, je vous conseille toutes ses fictions et ses traductions. 

Bonne lecture, 

Wendy

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Chapitre 14 : I'm just a Kid

L'horizon Newyorkais s'étalait sous les yeux embués de Steve. Pendant un instant, il se demanda où il était, avant de remarquer la marée submersive d'immeubles qui l'entourait. Il se retourna sur lui-même pour se repérer, le cœur battant à vive allure quand ses yeux se posèrent finalement sur la Tour des Avengers qui se dressait majestueusement face à lui. Elle brillait dans l'obscurité de la nuit, gigantesque et effrayante.

Steve ne savait pas pourquoi sa vision lui fit soudainement si peur. Pourquoi cet endroit, pourtant si familier, lui donnait l'impression qu'il pouvait mourir à tout instant. Pourquoi il avait l'impression d'avoir tout perdu rien qu'en la regardant.

— C'est trop tard, Steve, murmura une voix à côté de lui.

D'un bond, l'homme se retourna vers celui qui avait parlé, une douleur insupportable dans le creux de ses côtes. Tony se tenait debout près de lui, les bras croisés sur son torse. Le regard inexpressif.

— Quoi ?

Il y avait quelque chose d'inhabituel, dans sa posture, d'anormal. Ses yeux étaient tournés vers la Tour, comme ceux de Steve précédemment.

— C'est trop tard, répéta-t-il.

— Quoi ? s'énerva frénétiquement Steve en agrippant les avant-bras de Tony pour le secouer légèrement. Qu'est-ce qui est trop tard ?!

Une nouvelle fois, Tony ne lui répondit pas. Il se contenta de tendre le doigt vers la Tour, et Steve se retourna immédiatement vers elle, le sentiment que quelque chose n'allait pas explosant soudainement dans sa poitrine. Parce qu'à la seconde où ses yeux se posèrent sur un petit corps frêle en chute libre, il comprit. Il sut ce qui était en train de se passer parce qu'il l'avait déjà vécu.

Peter était tombé.

Et Steve n'avait rien fait.

Il était resté là, impuissant, sans rien pouvoir faire. A hurler le nom de son fils, encore, et encore, comme si l'écho de ses cris inaudibles pouvaient le sauver.

— PETER !

Steve se précipita vers le rebord du toit, se penchant de tout son long pour essayer d'atteindre le garçon qui chutait, seulement pour l'apercevoir percuter le sol à une vitesse vertigineuse, le corps pulvérisé sur le béton.

— Non, murmura Steve d'une voix blanche, les yeux écarquillés, la main tendue dans le vide vers le néant. Non...

— C'est trop tard.

— Peter...

— T'aurais pu le sauver. Mais t'as rien fait.

— Si, je... j'étais là...

— Tu devais le protéger, tu es son père, continua Tony d'une voix blessée, et Steve s'aperçut avec horreur qu'il pleurait. Tu devais le protéger.

— Peter...

— Quel genre de père laisse son enfant boire ? Quel genre de père abandonne son fils ? Quel genre de père le laisse se suicider ?

Steve s'effondra à genoux sur le rebord du toit. Ses yeux n'avaient pas quitté la forme inanimée, désarticulée, de cet enfant qu'il avait échoué à protéger.

— C'est à cause de toi si Beck est parvenu à ses fins.

— Non, je –

— A cause de toi si ton propre fils s'est suicidé.

— Arrête –

— Quel genre de père es-tu, Steve ? demanda froidement Tony. Quel genre de père es-tu ? Quel genre de père es-tu ?

Quel genre de père es-tu – quel genre de père –

— Steve !

Ses yeux s'ouvrirent d'un seul coup. Sa poitrine lui faisait mal, et il passa une main tremblante sur ses côtes pour apaiser la douleur et se forcer à respirer. La lumière était tamisée dans la pièce, il faisait très sombre et on distinguait à peine les contours, mais Steve parvint finalement à poser le regard sur la silhouette d'un homme qu'il reconnut comme étant celle de son mari.

— Hey, ça va ? chuchota Tony en tournant vers lui un regard soucieux.

Steve ne répondit pas et il remarqua soudainement que s'il ne pouvait pas bouger et avait du mal à respirer, c'était parce que Peter était à moitié couché sur lui, un bras autour de son ventre, sa tête logée dans le creux formé par son cou et son épaule. Il bougea légèrement face aux mouvements soudains de son père, poussa un soupir dans son sommeil mais ne se réveilla pas, et Steve ne put s'empêcher de caresser sa joue du bout de ses doigts repliés.

— Il va bien, murmura Tony en percevant visiblement l'inquiétude de son mari. Mauvais rêve ?

— Mh...

Steve laissa retomber sa tête contre l'oreiller doucement, pour ne pas réveiller Peter, et passa sa main libre sur son front pour chasser ce qui demeurait de son sommeil et de son cauchemar, surtout.

— Il est quelle heure ? demanda-t-il d'une voix un peu rauque.

— A peine six heures et demi. Tu veux me parler de ton rêve ?

Le blond y réfléchit quelques instants, mais les quelques réminiscences qu'il en avait lui tirèrent des frissons d'effroi. Il avait juste envie d'oublier tout ça et de profiter de la chaleur bienfaisante de son fils qui dormait contre lui, en vie, en sécurité. Il était . Près d'eux. Près de sa famille. C'était tout ce qui comptait.

— Non, soupira finalement Steve. C'était pas important.

Tony ne sembla pas d'accord avec ça, mais ne dit rien. Au lieu de ça, il passa un bras autour des épaules de Steve pour le rapprocher de lui, dans le lit d'hôpital, et Steve posa sa tête contre lui sans protester. C'était facile d'être proche de Tony, maintenant, facile de se laisser aller à ses étreintes réconfortantes qui lui avaient tant manqué depuis sa supposée mort. Ses yeux se refermèrent, et il savoura la chaleur de son mari d'un côté et de son enfant sain et sauf de l'autre.

Il était proche de se rendormir quand un petit clic et une vive lumière le força à s'extirper du sommeil. Tony venait de rallumer son Starkpad et semblait concentré sur ce qu'il lisait.

— Qu'est-ce que tu fais ? demanda doucement Steve pour ne pas réveiller Peter.

— Je cherche, répondit laconiquement Tony.

Steve fronça les sourcils et, dans la lumière bleuâtre dégagée par la tablette, il observa plus attentivement son mari. D'immenses cernes s'étalaient sous ses yeux, lesquels étaient injectés de sang, et il avait l'air épuisé. Ses traits étaient tirés. Jamais il n'avait paru aussi vieux et fatigué. Et Steve connaissait ce visage, ce regard à la fois concentré et perdu, qui divaguait et se perdait parfois dans l'obscurité, pour ne l'avoir que trop vu au cours de cette vingtaine d'années passées auprès de lui : Tony n'avait pas dormi de la nuit.

— Tu devrais aller dormir, Tony, se contenta-t-il de dire avec un léger reproche dans la voix.

— Non, je devais surveiller votre sommeil, sourit Tony en lui jetant un coup d'œil, et Steve put voir l'amour pur qui brillait dans ses pupilles sombres.

Son cœur se serra à cette vision, et leurs yeux se croisèrent pour ne plus se quitter. Ils se regardèrent pendant un long moment. Toutes ces années, ils avaient appris à communiquer rien que part un seul regard.

Les expressions faciales de Tony n'étaient guère un secret pour Steve. S'il n'avait pas dormi de la nuit, c'était parce qu'il était inquiet. Il avait toujours été très protecteur envers les personnes qu'il aimait le plus.

— Je pense qu'on devrait vivre ici le temps que Peter aille mieux.

Les paroles de Tony l'avaient sorti de ses pensées.

Steve fronça les sourcils. Il ne comprenait pas pourquoi il voulait emménager ici. Le Captain savait très bien que son mari n'allait pas apprécier de vivre auprès des membres des Avengers.

— Je veux que Peter soit loin de New York, avoua alors le brun comme s'il avait lu les pensées de son époux.

— Tu es sérieux ?

— Je vois que cette solution pour le protéger, Steve.

Steve se redressa. Il prit doucement la main de son époux dans la sienne. Ce fut la seule réponse qu'il lui donna. Après tout, il était dans le même état. Il avait failli perdre son fils encore une fois. Il n'avait pas réussi à le mettre en sécurité. Peut-être Tony avait raison ? Peut-être c'était le seul moyen d'éloigner Peter de New York.

La Big Appel avait été sa ville natale. Il était né ici, il s'était engagé mais surtout il avait élevé son fils dans sa ville. Pourtant il devait mettre son fils en sécurité et cacher Peter au QG pouvait être la solution facile.

— Je suis d'accord.

— Vraiment, s'étonna Tony. Je croyais que tu n'aimais pas vivre au QG.

— Pour notre famille mais si les Avengers pourront surveiller Peter en plus de nous.

Tony hocha la tête puis vient tendrement déposer un baiser sur le front de son Captain.

— Je te laisse rassembler l'équipe, Captain.

****

Allongé dans le lit, Peter sentit un poids au fond de son être. Son ventre se tordait. La douleur remontait dans son coeur comme des pincements au coeur. Déposant sa main sur sa poitrine, il se redressa doucement car le moindre effort rendait son corps hurlant de douleur. Que lui arrivait-il ? Et tout lui revint en mémoire. Sa chute puis son arrêt cardiaque. Il se souvint alors de Bruce lui expliquant que c'était rare pour son âge de faire un arrêt cardiaque et qu'il devait surveiller cela attentivement.

— Je vois que tu es réveillé.

Le jeune homme posa son regard sur l'homme brun entrant dans la chambre. Peter lui fit un léger sourire.

— Tu vas bien, gamin ?

Peter hocha légèrement la tête. Il ne savait pas quoi répondre. Devait-il lui parler des douleurs qu'il avait dans la poitrine ? Il ne voulait pas inquiéter son père plus qu'il ne l'était déjà.

— Peter, tu sais que tu es un horrible menteur.

— Je ne vois pas ce dont tu parles, mentit Peter.

— À d'autre, gamin.

— Non, sérieusement Pa', je vais bien.

Tony examina son fils du regard.

— Donc tu n'as aucune douleur ?

Le jeune homme fronça les sourcils. Comment diable son père était au courant. Il ne voyait qu'une seule solution ... Friday.

— Pa', combien de fois vais-je devoir te dire d'arrêter de m'espionner avec Friday.

— Alors là, je ne vois pas de quoi tu parles, ajouta Tony d'un air amusé.

— Tu es un horrible menteur, Pa'.

Tony vint alors ébouriffer les cheveux de son fils avec un air amusé. Peter lui ressemblait de plus en plus dans son sarcasme.

— Je suis sérieux Pa', insista Peter. Je ne suis plus un enfant, tu n'as plus besoin de me surveiller avec Friday.

— Tu resteras toujours mon gamin.

Peter lui fit un léger sourire. Il savait très que ses parents le verraient toujours comme leur fils de quatre ans. Peu importe les actes qu'il ferait, il le savait très bien ses parents seront toujours en train de le surprotéger.

— Bon, tu viens déjeuner avant que ton oncle Clint mange tout.

Peter hocha alors la tête. Et puis dans un effort surhumain, il fit pivoter son corps entier en dehors du lit. Sa poitrine lui faisait un mal de chien, ça lui coupait presque la respiration. Pourquoi son pouvoir de guérison fonctionnait pas dans ces moments pareils.

Tony prit alors les bras de Peter et l'aida à ne pas qu'il bascule en arrière.

— Doucement, Peter. Ton corps est encore faible de ton arrêt. Et je sais de quoi je parle.

— Peut-être que tu pourras me faire un ark-réactor, je serai Iron Spider.

— N'y pense même pas, rit légèrement Tony. Steve nous tuera tous les deux avant.

Peter rit légèrement. Tony avait peur de rien sauf peut-être la colère de son père

— Bon et bien je pendrais le traitement de Bruce alors comme une personne normale.

— J'y veillerai, tu peux en être sûr, ajouta le père de famille avec un air plus sérieux. Allez, viens manger.

Peter remonta avec l'aide de son père dans la pièce de vie du complexe. Il crut que ce trajet prit une éternité. Et pourtant il connaissait l'endroit par coeur. Avant que Tony et Steve ne décident qu'il fallait mieux élever Peter loin du complexe, il avait vécu ici pendant un an lorsqu'il était encore qu'un enfant. Il aimait tellement cet endroit. Il avait été aux petits soins par les membres de l'équipe des Avengers. Il se souvint encore quand Clint avait essayé de lui apprendre à tirer à l'arc alors qu'il n'avait que cinq ans bien sûr ses parents n'aimaient pas cette idée. Les leçons de combat de Natasha quand il venait d'être Spider-man. Ils étaient une famille, certes atypique mais c'était sa famille.

En franchissant les portes de l'ascenseur, Peter fit frapper par les regards fixes des membres de sa famille comme s'ils attendaient qu'il chute. Étaient-ils inquiets pour lui ?

— Hey, je suis en vie vous pouvez enlever vos têtes d'enterrement, plaisanta Peter.

— Tony va falloir que tu arrêtes de donner ton sens de l'humour à ton fils, tu sais très bien que tu n'es pas drôle, ajouta Rhodes d'un air ironique.

— Que veux-tu tel père tel fils.

— Ouais, parfois j'aimerais qu'il ressemble plus à Steve au moins ça nous éviterait de nous faire un sang d'encre, dit Pepper en venant prendre son filleul dans ses bras.

— J'suis pas sûr que Steve soit un meilleur exemple après tout ...

— Ferme-la Buck, coupa Steve. Tiens poussin ton petit-déjeuner.

Steve lui tendit alors son assiette alors que Peter grimaça à son surnom. Il détestait quand son père l'appelait comme ça après tous il n'avait plus quatre ans.

— Bah oui, Poussin il faut que tu manges pour devenir un homme, éclata de rire Sam.

— Il a raison, Poussin, il faut que tu prennes des forces. Tu peux plus nous faire ces peurs nous sommes plus tout jeunes, enrichit Clint pour se moquer du jeune homme.

Peter les fusilla du regard.

— Laissez-le ! Ordonna Steve.

— Bien Captain, dirent-ils ensemble en sortant de la pièce.

Peter s'assit à table et commença alors à manger en écoutant alors Bruce lui expliquer ses médicaments. Il espérait vraiment qu'un jour cela allait s'arrêter, Bruce y croyait en tout cas car Peter guérissait rapidement.

— Peter, tu m'écoutes ?

— Oui, Bruce. Celui-là matin et soir et la pilule rose le soir pendant une semaine, soupira Peter exaspéré

— Je suis sérieux, Pete. Ton traitement est primordial surtout si tu veux que ton système fonctionne rapidement.

— Je sais, soupira-t-il encore plus.

— Ne t'en fais pas, Bruce, Tony et moi surveillerons son traitement.

L'homme vert hocha la tête puis sortit de la pièce avec Tony en direction du laboratoire. Peter était presque seul. Enfin. Il pouvait manger alors tranquillement.

— Papa, tu pourrais arrêter de m'appeler poussin. 

Steve éclata de rire.

— Bien sûr. Excuse-moi ... Tu sais tu resteras toujours ...

— Ton gamin, dit-il. Je sais. Mais j'ai passé l'âge pour ce surnom.

— Comme tu voudras pou—Peter.

Peter lui fit un doux sourire. Il prit alors sa fourchette et commença à manger son petit déjeuner préparé par son père.

— Ton père et moi pensons rester ici. Le temps que tu ailles mieux.

— Je vais bien ...

— Peter, on a encore failli te perdre. J'ai eu peur, si Tony n'avait pas réussi à te rattraper tu serais mort. Je veux que tu sois en sécurité et protégé donc on reste au complexe.

Steve se leva et vient déposer un baiser sur le haut du crâne de son fils.

— Et cet après-midi, c'est repos jeune homme.

Peter grogna mais n'ajouta rien d'autre. Il savait que ce n'était pas le moment de contredire son paternel.

Après le repas fini, le jeune homme partit dans le salon. Son père lui avait ordonné de se reposer mais il ne lui avait pas dit qu'il n'avait pas le droit de regarder la télé.

Il se mit à zapper alors les chaînes les unes après les autres. Et puis il tomba sur une émission parlant de la guerre et du symbole que Captain America représentait dans la lutte pour gagner la guerre. Peter fronça les sourcils, bien sûr il connaissait l'histoire de son père mais jamais il n'avait vu des images d'archives sur lui. Toutes émissions parlant d'un de ses deux pères, il essayait de les éviter le plus possible.

— Tu regardes quoi ? Demanda Bucky en entrant dans le salon accompagné de son meilleur ami.

— Je cultive mes connaissances en Histoire, rit-il alors que la chanson de Strong Strangle Man avait commencé.

Bucky éclata de rire en revoyant les images alors que Steve faisait tout pour se cacher. Il avait horreur de se rappeler qui avait participé à ce genre de propagande.

— Papa, tu ne m'avais pas dit que tu savais aussi bien danser.

— Mon Dieu, je me lasserai jamais de ces images, rit Bucky à bout de souffle.

— Change moi ça avant que ton père ne voit ça, soupira Steve en essayant de cacher son visage de sa main.

Peter ne l'avait jamais vu autant embarrasser, c'était plutôt drôle. Il fit plaisir à son père en changeant la chaîne. Soudain, il se rendit compte qu'il ne connaissait pas vraiment grandes choses sur l'enfance de son père.

— Dis papa, commença-t-il alors que Steve le fit signe de continuer. C'était comment ? Je veux dire ... La guerre ...

— Eh bien, fiston, c'était une drôle d'époque.

— Mais vous étiez si jeune quand vous vous êtes engagés ...

Steve le fit un léger sourire.

— Tu es devenu Spider man si jeune aussi.

— Papa, je sauve les mamies des vilaines voitures, je ne mets pas des raclés aux nazis.

Les deux amis se mirent à rire. Peter marquait un point et ils le savaient.

— Pour ma part, commença Bucky, l'armée me donnait une chance d'avoir un travail et puis je me sentais utile. Ton père, au contraire, n'aimait pas l'injustice et il voulait sauver son pays. Il a toujours été le premier à dénoncer les injustices même quand il n'avait pas encore le sérum.

— Tu ne regrettes pas ton époque ? Demanda Peter le coeur serré.

— Non, affirma Steve. Si j'étais resté dans les années quarante je n'aurais jamais fait la connaissance de ton père et je ne t'aurais jamais adopté.

— Je crois que tu aurais connu Tony mais pas au même âge, le taquina Bucky.

Steve eut une expression de dégout aux propos de son meilleur ami.

— Je ne veux même pas y penser.

Peter eut un sourire amusé. Et puis il passa la journée avec son oncle et son père lui racontaient leur vie d'avant. Cela lui faisait bizarre d'imaginer que son père pouvait avoir une enfance. Mais au moins, il apprenait à connaitre son père un peu plus. Steve lui parla un de tout mais surtout de ses grands-parents qu'il n'avait jamais connus. Et aussi surprenant que cela pouvait être, Peter apprit un peu plus sur Howard, le père de Tony, ce dernier n'en parlait presque pas. Peter savait juste qu'il n'avait pas été un très bon père. Pourtant, Steve et Howard avaient été amis donc il ne devait pas être aussi terrible.

Peter resta attentif pendant toute la discussion avec un léger sourire aux lèvres.

******

Le soir venu, Steve s'avança dans le salon de l'aile privée de Tony. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vécu dans le complexe. Il aimait vivre au complexe, il avait l'impression de rendre visite à sa famille.

En entrant dans la pièce, il aperçut son époux sur le canapé tenant sa starkpad dans la main. Il avait son regard sérieux et concentré. Steve esquissa un léger sourire. Il vint s'asseoir à côté de lui. Il vit sur l'écran de la tablette, leur fils endormi profondément, Steve vint prendre doucement la main de son époux et posa son regard sur lui.

— Il ne va pas apprécier que tu le surveilles.

— Je sais, soupira Tony. Je m'inquiète Steve ... Notre fils a eu un arrêt cardiaque à dix-sept ans et on ne peut plus le forcer à dormir avec nous; il n'a plus quatre ans.

Steve rit légèrement.

— Ah, Tony et son côté maman poule.

Tony lui lança un regard mi-noir et mi-amusé.

— Tu crois qu'on a été de bons parents ? Demanda Tony plus sérieux.

— J'en suis même sûr, affirma Steve. Tony, tu n'es pas Howard. Tu es présent pour Peter et tu le soutiens à ta manière. Peter sait qu'il peut avoir confiance en toi et c'est le principal.

— J'ai souvent eu l'impression de ne pas l'être ou de trop ressembler à Howard.

— Nous ne sommes pas parfaits et moi, aussi, parfois je doute.

— Sauf que toi, tu es parfait.

Steve éclata de rire.

— Après vingt ans, tu crois encore que je suis parfait ?

— À mes yeux, oui.

Steve sourit doucement puis vint alors embrasser son époux.

Être en couple avec Tony Stark n'a pas été toujours facile. Tony doutait énormément de lui et puis, Steve l'avait connu pendant ses moments sombres. Steve avait essayé d'être là pour lui, de lui enlever ses peurs et calmer ses crises de panique. Puis, le brun l'avait aidé à s'adapter dans le vingtième-un siècle. Ils étaient un couple dit atypique, trop différents pour être ensemble, et pourtant leurs relations avaient fonctionné.

Patron, j'ai trouvé les informations sur la technologie de Beck

Tony s'écarta des bras de son époux et reprit son starkpad. Il lut rapidement les informations que Friday lui avait envoyées. Steve essayait de lire au-dessus de son épaule. Il ne comprenait pas toutes les informations mais en voyant la tête de Tony, il comprit que c'était important.

— Tony ?

— Je crois que je peux prouver à Bruce que Peter n'est pas fou.

— Comment ? S'étonna Steve.

— Tu vois ce microrobot. C'est comme un microphone, chéri. Il lui envoie les voix et contrôle ses réactions.

— Et comment tu sais ça ? Demanda Steve en fronçant les sourcils.

— Car le prototype a été créé par moi, soupira l'Iron man.

*****

Peter se réveilla dans la pièce qui servait de chambre désormais. Il regardait autour de lui, il avait conclu c'était sa chambre quand il vivait ici. La décoration n'avait pas changé depuis qu'il était enfant, seul le lit avait changé pour un lit d'adulte.

Peter se leva et regarda autour de lui avec un sourire nostalgique. Les jouets, les photos de lui encore enfant. Et puis, ses peluches qu'il avait presque oubliées, ses minis Captain America et Iron man, Peter se doutait que cela devait être une blague de son père pour embêter Steve.

Comment avait-il pu oublier son année dans le complexe ? Il savait que cette année n'avait pas été la simple pour lui. Le temps d'adaptation dans sa nouvelle famille, son deuil de son oncle Ben et sa tante May.

Mr Peter, Mr Banner vous attend dans l'aile médicale.

Pourquoi ? Soupira Peter.

Votre père veut vous faire passer des scanners.

Le jeune homme soupira encore plus. Il semble que son père avait trouvé un nouveau rat de laboratoire. Peter n'aimait pas ça. Il s'habilla et descendit alors dans l'aile médicale où Bruce était déjà présent.

— Bonjour, Peter, dit-il avec un sourire.

— Salut. Je croyais que tu voulais plus me faire d'analyse, pour toi j'étais juste fou.

Son parrain s'approcha de lui. Il savait qu'il avait été surement trop loin dans ses accusations mais pour lui c'était la seule solution logique.

— Peter, je suis désolé. Ton père veut que je te refasse un scanner car il pense pouvoir neutraliser Beck.

Le jeune homme comprit alors que si son parrain lui faisait de nouvelles analyses c'était parce que son père l'avait poussé à les faire. Il conclut alors que son propre parrain le prenait pour un fou. Peut-être l'était-il vraiment ? Après il avait voulu se suicider deux fois. Il avait frappé son propre père et il avait manqué tuer l'autre. Pourquoi avait-il fallu qu'il devienne un Avenger ? Ne pouvait-il rester le gentil Spider man du Queen ?

— Peut-être tu as raison, Bruce, je suis fou.

— Peter ...

— Non, je veux dire, dit-il sentent les sanglots lui montaient aux yeux. Je suis revenu du snap pendant une bataille. J'ai cru voir mon père mourir devant moi. Je... Je vais exploser. Je suis juste un gamin.

Bruce prit son filleul dans ses bras et le serra contre lui. Il ne comprenait pas ce qu'il était en train de vivre.

— On est là pour toi, Peter. Tu as les Avengers pour famille et puis tes parents sont là pour te protéger. Tu as grandi auprès de nous. Tu sais bien qu'on n'est pas parfait et on a tous des faiblesses.

— Parfois c'est compliqué de l'imaginer quand tes parents sont soit un génie soit Captain America.

Bruce rit légèrement.

Il comprenait ce que Peter voulait dire. Cela devait être compliqué pour un enfant de grandir dans ce genre de famille. Tony et Steve avaient tout fait pour qu'il ait une vie presque normale. Cependant Peter ressentait toujours une légère pression. Il avait peur ne jamais d'être à la hauteur. Pourtant ce qu'il ignorait il avait un côté humain qui le rendait unique.

— Bon, passons ce fichu scanner, soupira Peter.

Peter s'allongea sur la table du scanner. Quelques minutes le séparaient maintenant de savoir les nouveaux résultats. Et si, Bruce réussissait à prover qu'il est bien manipulé comment pourrait-il mettre fin à cette influence ?

Peter avait besoin de réponse, il savait que peu importe que ses pères pourraient dire, il faisait cette affaire entre Beck et lui et qu'il allait le détruire. 

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