Chapter 12 : I've killed my own father
Bonjour, Bonsoir mes petits carrot cake.
Bon, j'espère que vous vivez bien votre confinement ? Personnellement, cela ne change pas de ma vie habituelle.
Comme vous l'aurez remarqué, j'essaye de poster tous les soirs quelque chose à 18h et ce soir et bien c'est le chapitre de Hold on. Je l'ai fini aujourd'hui alors ce n'était pas prévu mais j'avais hâte de vous faire partager ce chapitre qui est l'un de mes favoris.
Sur ce, bonne lecture.
Ah oui, j'oubliais Attention TW : passage de crise d'angoisse et de forte dépression. N'oubliez pas protéger vous d'abord. Ne le lisez pas si vous vous n'en sentez pas capable.
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Chapter 12 : I've killed my own father :
Dans un entrepôt, un groupe de personnes s'activaient rapidement afin de rendre leur patron soit heureux. Oui, ils étaient tous en train d'apprendre à contrôler les pensées d'un jeune adolescent bien connu; Peter Rogers-Stark alias Spider-Man.
En effet, leur patron voulait préparer sa grande vengeance contre le grand Tony Stark. Il voulait le briser comme il avait fait avec sa vie. Tony Stark avait brisé sa vie et il voulait se venger.
Il avait donc inventé le personnage de Mysterio. Il avait sympathisé avec le petit Peter Parker et avait joué avec son deuil. C'était tellement facile de le manipuler. Le jeune garçon souffrait de la mort de son père et lui en voulait tellement de s'être sacrifié pour le bien commun. Oui, il avait amplifié son malheur. Et puis l'alcool et ses antidépresseurs avaient fait le reste du travail. Beck avait tellement jubilé quand le garçon avait sauté du pont pour mettre fin à ses jours. Cependant une partie de son plan avait été tombé à l'eau quand une certaine personne du nom Wade Wilson avait décidé de le sauver de la noyade. Il n'avait pas vu ça venir.
Il avait dû improviser, trouver quelque chose d'autre. Il fallait se rapprocher de Peter et maintenant ils étaient amis. Enfin, amis, comme on le dit souvent « garde tes amis proches mais tes ennemies encore plus ». Et la nuit dernière avait été atteint un apogée pour Beck. Le garçon lui avait montré que son cher père était en vie. Et que ne saurait-il pas pire que pour fiston à son papa de tuer son propre père. Parfois, Beck se disait qu'il était vraiment un génie.
Il s'avança alors dans la pièce principale où se tenait son cher otage. Beck voulait passer à l'étape supérieur de son plan. Faire souffrir Tony, certes mais surtout Peter.
Il s'avança alors vers la prochaine étape dans son plan.
Il regarda alors l'homme en face de lui attaché. La vue de cette personne le répugner. Il avait des cicatrices par tout sur son visage, comme si on l'avait brûlé à l'eau de javel. Beck le regarda avec dégout.
— Ton petit ami est vraiment un excellent cobaye.
L'homme leva la tête et le regarda droit dans les yeux. Il avait envie de l'assassiner. La haine qu'il éprouvait envers lui était si grande qu'il avait des envie de le faire payer toutes les choses qu'il lui avait fait.
— Je vais te tuer, dit Wade les dents serrées.
Beck éclata de rire. Son rire était mesquin tout comme tous les grands méchants des histoires.
Wade avait envie de lui faire ravaler ce rire.
— C'est marrant car pour ça il faudrait que quelqu'un s'inquiète pour toi. Personne ne t'aime. La preuve, ton cher petit ami ne s'inquiète même pas pour toi. En même temps personne n'est au courant de ta disparition.
Wade fronça les sourcils. Peter allait bien s'en rendre compte qu'il n'était pas là. Malgré leur dispute, il allait revenir comme à chaque fois.
Beck le regarda et avec sa nouvelle technologie, son apparence habituel prit la force d'un Wade Wilson.
— Alors tu en penses quoi ? Demanda Beck avec un sourire fier de lui.
— Peter ne va jamais te croire.
— Oh tu crois ? C'est ce qu'on verra.
Beck rit légèrement et lui envoie un coup d'électricité juste par plaisir puis il quitta la pièce.
*****
L'attente. C'était ce que Tony était en train de faire. Attendre. Il était dernière la vitre en train de regarder Bruce Banner opérait Steve. Tony bouillonnait d'impatience et d'inquiétude. Il était inquiet pour son mari. Il avait l'impression qu'il était en train de le perdre minutes par minutes à chaque fois qu'il voyait Banner fronçait les sourcils. Il voulait juste que ce soit fini et qu'il puisse être aux côtés de époux comme en début de soirée.
Il commença à faire les cents pas, noyé d'impatience. Son pas piétinait, sa main tremblait et sa vision était flou de rage qu'il n'arrivait pas distinguer quoique ce soit.
Il ne pouvait pas perdre Steve, pas maintenant, alors qu'ils venaient de le retrouver. Cette soirée avait si bien commencé. Et puis, tout a mal tourné. Peter, son propre fils, avait voulu le tuer et c'est Steve qui a pris le coup à sa place. Pourquoi avait-il voulu encore jouer les héros ? Il pourrait pas arrêter d'être Captain America pour une journée. Parfois, il avait vraiment envie de le frapper ses dents parfaites.
Dans ce moment d'impatience, Tony se rappela qu'il avait laissé son fils partir. Il n'avait pas réussi à arrêter Peter. Il avait dû choisir à agir pour Steve ou retenir son fils. Et il avait choisi son époux. Il s'en voulait.
— Friday, essaye de retrouver Peter.
— Bien patron.
Même la réponse de Friday paraissait une éternité. Tony passa sa main sur sa bouche en attendant et soupirant d'impatience.
— Aucune trace de Peter, patron.
— Bien ... Continue de le chercher, Friday.
— Entendu, Patron.
L'homme de fer reposa alors son regard sur son époux allongé dans son lit. Banner était en train de le recoudre. Il avait dû finir l'opération. Puis, il le vit sortir de la place avec un léger sourire.
— Il va bien ne t'en fais pas. Il dort encore mais il est stable.
Tony hocha la tête et se précipita dans la chambre. Steve était sur le lit relié à des machines. Cela lui faisait tellement mal au coeur de le voir comme ça. Steve avait toujours été fort.
Tony prit la main de son époux et la posa contre dans sa joue en fermant les yeux. Il devait attendre qu'il se réveille.
Comment tout cela avait-il basculé ? Ces cinq années avaient tellement été dures. Leurs vies avaient basculées tellement rapidement. De ce jour, où Steve lui avait annoncé qu'il devait partir en mission pour garder un oeil sur Vision et Wanda en Écosse. Et puis quelques temps après que Peter fut envoyé dans l'espace, Tony ne vit pas les évènements arriver. Thanos avait gagné. Son fils s'était évaporé devant ses yeux. Ses derniers mots avaient été « je suis désolé ». Tony avait toujours ses paroles en tête. Son fils était désolé de faire partie des victimes du snap.
Pourquoi c'était Peter qui s'était évaporé ? Tony aurait donné tout ce qui l'avait eu pour qu'il ne parte pas. Pendant cinq ans, Steve et lui n'étaient plus les mêmes. Depuis cette phrase « j'ai perdu le gamin », tout bascula. Tony en voulait à Steve de ne pas avoir réussi à combattre Thanos sur Terre et Steve lui en avait voulu d'avoir prit Peter sur Titan. Pendant cinq ans, L'homme de fer n'avait pas arrêté de visionner les vidéos de son fils. Il voulait combler le manque qu'il avait, remplacer ce vide par son souvenir.
Alors que Tony se sentit s'endormir aux côtés de son époux, Steve lui serra sa main. Il sursauta et regarda alors le bond avec un doux sourire.
— Où suis-je ?
La voix de Steve était tellement faible. Il regarda Tony en serrant sa main.
— Tu es au QG dans l'aile médicale.
Steve se souvint alors ce qui c'était passé. Les images lui reviennent comme un flash.
— Où est notre fils, Tony ?
— Je ne sais pas, Steve. Quand il t'a vu tomber, il s'est enfui.
— Il faut qu'on le retrouve.
— Je sais, Steve. Tu es encore faible ...
— Tony, il faut qu'on le retrouve. Je me fiche que je sois encore faible. Il faut qu'on le protège de ce connard de Beck.
Tony baissa les yeux. Bien sûr, qu'il devait protéger son fils mais il devait aussi protéger son mari. Il avait été incapable de retrouver Peter même avec l'aide de Friday. Il avait l'impression d'avoir abandonné son propre fils.
Steve se redressa, prêt à sortir de son lit.
— On doit demander de l'aide à l'équipe, Tony.
— Tu crois qu'ils vont nous aider, soupira l'homme de fer.
— Il s'agit de Peter. Bien sûr, qu'il vont nous aider.
Tony hocha la tête. Il avait raison. Peter faisait partie des Avengers mais aussi de leur famille. Quand ils l'avaient adopté, ils avait mis Pepper marraine et Bruce parrain de Peter. Pour eux ça allait de soi, ils étaient les personnes les plus responsable à s'occuper de Peter si jamais ils mourraient.
Tony aida alors son Captain de se lever. Il était peut-être un super soldat mais son opération l'avait affaibli. Il fallait dire la vérité, Steve avait un égo monstre surtout quand Tony lui avait proposé le fauteuil roulant. Il voulait marcher et prouver qu'il allait bien. Du Captain America, le leader ne doit pas monter ses faiblesses.
Ils montèrent dans la pièce principale. Les regards se posèrent sur eux. Tony n'appréciait pas ce genre de regard car il sentait leur jugement alors qu'ils ne connaissaient pas l'histoire.
Steve s'approcha d'eux. Bucky était près l'aider en voyant que Steve était toujours faible de son opération. Son époux avait une sensation de jalousie en voyant l'ex petit ami du Captain toujours aussi proche de lui.
— Tony et moi aurions besoin de votre aide.
— À quoi à mettre Stark dans la lumière encore ?
Tony avait envie de l'étriper. Parfois, il se demandait vraiment comment Steve pouvait être ami avec cet idiot.
— Non, ce n'est pas ça ...
— Laisse-moi deviner, ton mari s'est fait passé pour mort et maintenant on doit faire comme si rien ne s'était passé ?
— Bucky, ça suffit ! Grogna Steve. Tony n'avait pas le choix et ce qui s'est passé concerne seulement mon époux et moi.
Le groupe commença alors à se disputer tous en même temps. C'était un vrai brouhaha, personne n'arrivait à se comprendre. Tony, toujours aussi imbu de lui-même, même après tout ce temps essayait de monter qui était le plus fort entre Bucky et Sam, comme pendant la civil war.
Steve posa sa main sur son front en soupirant. Ils agissaient vraiment comme des enfants.
— Il suffit ! S'écria Steve d'un ton autoritaire en se levant. Il faut qu'on retrouve Peter.
— Qu'est-ce que le gamin à voir là dedans ? Demanda Clint.
— Il est introuvable et manipulé, soupira Steve. La nuit dernière, il a perdu la tête et il a voulu tuer Tony mais ...
— Il s'en ai pris à Steve, finit Tony.
— Et qui le manipule, demanda Bruce calmement.
— Tu te souviens de Beck ? Et bien c'est lui. Je ne sais pas comment cet enfoiré fait mais il manipule mon fils et l'utilise pour faire sa vengeance.
— Avec Tony, on a de forte raison de penser que c'est de sa faute si Peter a voulu se suicider. Et maintenant, il est dehors. Introuvable, pensant qu'il m'a tué.
— Il faut qu'on trouve le gosse, affirma Clint.
Ils se regardèrent tous.
Il fallait sauver Peter et c'était une mission pour les Avengers et peu importe leurs différences. Et puis, une famille sans dispute ce n'était pas une famille.
— Quel est ton plan, Captain ? Demanda Bucky.
Steve regarda Tony et lui prit sa main.
Pour une fois le grand Captain America n'avait pas de plan. Il était trop inquiet pour son fils. Il avait besoin de son mari et de son insouciance, lui aurait une meilleure idée de plan.
Tony le regarda et hocha la tête. Il comprit seulement dans son regard, que Steve avait besoin de son aide pour élaborer le plan.
*****
Peter marchait dans les rues de New York. Il était faible. La nuit dernière avait été tellement épuisante pour lui. La visite chez ses parents, le combat entre les deux. Cette rage qui l'avait succombé au plus profond de ses entrailles. C'était simplement épuisant. Et puis, sa culpabilité était bien trop présente chez lui. Il avait poignardé son père. Il était un monstre.
Il arriva dans le seul endroit où il savait qu'il pouvait avoir de l'aide. Il frappa à la porte et espérait qu'il ouvre. Il avait tellement besoin de lui.
La porte s'ouvrit et montra alors un Wade avec un léger sourire. Peter le regarda et tomba dans ses bras en larmes.
Wade le serra contre lui.
— Pete, qu'est-ce qui a ?
— J'ai fais une chose horrible, murmura-t-il.
Peter se mit à pleurer dans les bras de son petit ami.
— Oh, raconte-moi.
Peter lui raconta tout absolument tout. Il lui dit alors ce qui c'était passé la veille. Il avait perdu la tête, il s'était battu avec ses parents et il avait poignardé son père. Il avait tué son propre père. Enfin en évidant de préciser que Tony était en vie. Il avait promis à son père de garder le secret.
Wade essayait de le calmer comme, il le pouvait. Bien évidement, le jeune super-héros ne savait pas que Wade était dont Mystério caché derrière ses artifices de camouflage.
— Tout va bien, Peter.
— Wade j'ai tué mon père ! Hurla Peter. Rien ne va ! Wade, j'ai tué mon père.
Peter commençait à être fou de rage. Il avait envie de frapper son petit ami. Et puis, il aperçut un petit sourire en coin sur les lèvres du garçon. Le jeune homme ne comprenait pas sa réaction.
Pourquoi agissait-il comme ça ?
— De toute façon, Iron Man ne méritait pas de vivre.
— Wade, comment tu sais mon père est vivant ? Demanda Peter en reculant. Je ne t'ai jamais dit que mon père était vivant.
— Peter, laisse-moi ....
— C'est toi ! Depuis qu'on se connait, il m'est arrivé que des mauvaises choses. Putain, tu m'a trahis, Wade ! Et moi qui pensait que je t'aimais !
Il commençait à avoir mal à la tête. Il avait besoin de partir, loin. Loin de chez lui, loin de New York, loin de ce monde. Il avait les images encore et encore qui venaient lui frapper en mémoire. Peter haletait, il avait besoin de quitter cet endroit.
Le jeune homme s'enfuit le plus rapidement possible. La trahison de son petit ami était bien trop importante pour qu'il puisse lui pardonner. Comment l'homme qui l'aimait pouvait-il le trahir comme cela ? Il avait besoin de changer ses idées. Il prit son téléphone et composa son numéro. Il avait besoin d'un ami.
Vous êtes bien sur la messagerie de Beck, laissez un message.
Peter soupira. Il se sentit tellement seul. Il marchait dans les rues sous la pluie. Les goutes tombaient sur long de son visage. Elle était froide. Peter frissonnait, il avait un sentiment de mélancolie. Comment en avait-il arriver là ? « tu as tué ton père, Peter. » Peter tomba par terre à genoux. Il pleurait toutes les larmes de son corps. « Regarde, le journal. ». Il prit le journal qui arriva entre ses mains sans même savoir où il venait. Il vit alors une photo de son père en Captain America, souriant comme à son habitude pour les photos officielles. Puis, il posa ses yeux sur le gros titre. Captain America, alias Steve Rogers-Stark est décédé hier soir.
— NON !!!! Hurla Peter.
Il se leva rapidement et courut. Il fallait qu'il le voit. Il fallait qu'il ait la preuve devant les yeux. Il devait se rendre chez lui. Peut-être le journal mentait. Peut-être son père était en vie.
Sans vraiment s'en rendre compte, Peter était devant la Tour Stark. Chez lui. Son domicile, là où il avait passé toute sa vie avec ses parents. Le jeune homme se souvenait très peu de la période de son adoption mais il savait très bien qu'il était heureux avec ses parents. Ils étaient sa seule famille.
Le gamin entra chez lui. Il marchait lentement vers l'ascenseur, il avait peur de croiser son père, Tony. Il ne voulait pas affronter sa colère. Comment un père pourrait-il l'aimer encore après avoir tuer son âme soeur ? Il entra dans l'ascenseur en soupirant.
— Bonjour, Peter, votre père vous cherche.
— Tais-toi Friday !
L'intelligence artificielle se tut.
Peter passa sa main sur son visage. Il entra dans la pièce principale. Elle était vide, silencieuse et il régnait une atmosphère glaçante.
Les images de la nuit d'hier lui revenaient en tête. Un Peter fou de rage qui voulait tuer son père Tony mais qui avait tué l'autre. Pourquoi Steve s'était mis entre les deux ?
Le garçon ne trouva aucune personne dans la maison. À part, des bouts de verres et du sang séché sur le carrelages. Le sang de son père.
Le jeune homme fondit en larmes. Il avait du mal à respirer. Il était au plus mal. Il avait cette petite douleur dans la poitrine qui lui engourdissait le bras. Son coeur accélérait, sa tête lui faisait mal. Pourquoi cette voix l'envahissait encore et encore lui rappelant qu'il était quelqu'un de mauvais et qu'il devait mourir. Peut-être devrait-il mourir après tout ? Il manquerait à personne. Son père était mort et l'autre devait le haïr. Sa famille biologique était morte et les Avengers devaient le considérer comme un ennemi maintenant car il l'avait tué leur leader.
Ses paroles lui envahissait la tête. « Mets fin à ta douleur. Tu sais comment faire. ». Peter secoua la tête, il ne voulait plus les entendre. Il avait promi à Steve de ne plus faire ce genre de bêtise. « Steve n'est plus là. Tu l'as assassinée, Peter. Tu voudrais pas rejoindre ton père ? » Bien sûr, Peter donnerait tout pour revoir son père et lui dire à quel point il était désolé. Désolé, de l'avoir froidement assassiné. « Tu sais comment faire pour le rejoindre »
Peter prit à nouveau l'ascenseur et se rendit sur le toit. La vile était calme, comme si, elle savait qu'il avait signé son arrêt de mort. Comme si, New York était deuil avec lui.
****
Tony fixait l'écran devant lui. Natasha et Bucky qui étaient des exprès à traquer les gens. Ils étaient sur le qui-vif. Il fallait qu'ils retrouvent le gamin, son gamin. Il fallait que Peter sache que Steve était en vie et que c'était à cause de Beck qu'il avait agit comme ça.
Steve était à ses côtés lui serrant la main. Il ne voulait pas le lâcher, comme si il allait sombrer. Tony était dans le même état, leur gamin était pour eux leur raison de vivre.
Quand il avait décidé d'adopter Peter, après leur troisième année de mariage, c'était parce qu'ils rêvaient d'avoir un enfant et aussi une vie normale loin du monde des super-héros. Peter leur avait donné tellement de bonheur et les avait aidé. Bien sûr, Tony s'en voudrait toujours de l'avoir fait rentrer dans les Avengers mais il était aussi tellement fier de lui. Il devait absolument ne pas le laisser tomber car Peter ne l'avait jamais laisser tomber.
— Patron, vous m'avez demandé de vous prévenir si Peter se montrait.
— Où est-il, Friday ? Demanda Steve paniqué.
— Il est sur le toit de la Tour Stark. Il a l'air désemparé.
Tony et Steve se regardèrent droit dans les yeux. Ils savaient ce que cela voulait dire. Leur fils allait sauter.
— Il faut l'arrêter. Je veux pas revivre ça, Tony !
Tony embrassa son mari, tendrement.
— J'y vais. J'irai plus vite avec mon costume.
— Je te suivrais.
Tony hocha la tête et embrassa une dernière fois son époux comme à chaque fois qu'ils devaient partir en mission. Cependant la mission d'aujourd'hui était : sauver leur fils de son suicide.
Il appuya sur son ark-reactor pour faire apparaitre son costume en nano-particules. Steve se dépêcha de prendre ses clefs de la moto et son bouclier. Il sentait qu'il en avait besoin. Alors qu'il quitta le complexe des Anvergers, Tony le survola au-dessus de lui.
Le Captain pria pour qu'il retrouve son fils au plus vite. Il repensait à la fois où l'hôpital l'avait appelé pour lui annoncer que Peter avait eu un accident. C'était comme si, on lui avait arraché une partie de lui. Il accéléra sa vitesse afin de rouler le plus vie possible, il voulait arriver à New York. Tony était surement déjà loin.
Le traffic était horrible surtout à cette heure. La moto de Steve zigzaguait entre les voitures, parfois il se voyait même rouler sur le trottoir pour aller plus vite. Son fils allait mal, il avait besoin de son père et il préféra laisser le code de la route de côté.
Du côté de l'homme de fer, la Tour Stark était très visible. C'était le building le plus haut de Manhattan, à croire qu'il voulait prouver quelque chose à l'époque. Tony demanda alors des nouvelles à Friday.
— Il est toujours sur le toit, Patron. Je repère de la confusion.
— Friday, essaye d'empêcher Peter de sauter ! Hurla presque Tony.
— Ce n'est pas dans mes codes de programmation, Patron.
— Merde, merde et MERDE !
Tony accéléra comme il le pouvait. Pourquoi il n'avait pas inventé un costume qui pouvait se déplacer aussi vite de la vitesse de la lumière ? Il arriva sur le toit et vit son fils. Il avait peur. C'était la première fois qu'il le vit comme cela. Son fils était au bord en train de pleurer et de hurler.
Tony eut le coeur brisé de le voir comme cela. Où était passé son fils ? Il ne le reconnaissait plus. Il avait en face de lui un adolescent brisé et manipulé. Il avait envie de le serrer son bébé contre lui et de le rassurer.
— Je suis là, j'arrive, lui dit Steve dans l'oreillette.
Tony retira son costume et s'avança doucement vers son fils. Peter se retourna. Tony eut un léger moment de recule quand il vit le visage de son gamin.
Ses yeux étaient gonflés, son visage était rouge à cause de ses larmes. Il l'avait rarement vu comme ça. Il tremblait de tout son corps.
— Peter, si-te-plait, murmura Tony.
— N'approche pas, lui cria-t-il.
— Peter, Beck te manipule. Ce n'est pas toi, tu n'es pas comme ça. Tu ...
— Tu, tu ... J'ai tué mon père, Pa' !
Tony avait les larmes qui lui brulaient les yeux.
— Peter, Steve est en vie. Tu ne l'as pas tué.
Il lui tendit sa main afin qu'il puisse l'éloigner du bord. Tony était désemparé. Ce n'était une mission comme les autres. C'était une mission où il devait sauver son fils. Il avait les larmes qui commençaient à couler le long de ses joues. Seul, Peter avait réussi à faire pleurer le Grand Iron Man.
— Tu mens ! Tu m'as toujours menti.
— Peter, si-te-plait, gamin, éloigne-toi du bord.
— Toutes ses années, tu as été mon mentor, mon père et tu m'as menti. La seule personne qui a toujours été là pour moi, je l'ai tué !
Bien sûr, cette phrase fit mal à son coeur mais il savait que son fils avait raison. Il l'a abandonné au moment où il en avait le plus besoin.
— Passe-le moi, Tony.
— Steve, je ne pense ..
— Passe-moi mon fils !
— Hey, Peter. Steve veut te parler dans l'oreillette.
— ARRÊTE DE ME MENTIR. PAPA EST MORT.
Peter tirait ses cheveux. Il ne voulait absolument rien entendre. C'était bien trop dure pour lui. Il avait tué son père, les images lui revenait encore et encore en mémoire. Le journal, les trop titre. Le monde pleurait Captain America, tout comme lui, il pleurait son père. « Tu n'es qu'un assassin. Rends justice à ton père, saute ». Elle avait peut-être raison, cette douce voix qui berçait ses pensées. « Saute, Peter ».
— Je t'aime, Pa'.
Et sur ces mots, il sauta.
Il se laissa porter par les douces paroles que ses parents lui avait dit durant toutes sa vie. Il voyait tous les moments marquants qu'il avait vécu. Sa rencontre avec ses parents pour la première fois, leurs disputes. La vérité sur l'identité de Spider-Man, la fausse mort de Tony et la mort de son père Steve.
Peter se laissait bercer par le vent. Fermant les yeux, il attendait l'impact afin que la mort puisse l'accueillir telle une vieille amie.
******
Et voilà, c'est la fin les amis.
Vous ne pouvez pas savoir comment j'ai adoré ce chapitre. Sérieusement, je trouve tellement ce chapitre magnifique (sans vouloir me venter).
D'ailleurs, je voulais vous dire si vous voulez un aperçut ce que Tony et Steve ont vécu durant ces cinq quand Peter était plus là. Je vous invite à lire l'OS du calendrier de l'avant de
@HiMaboroshi qui s'intitule : A thousand star.
Voilà les amis je vous souhaite une bonne journée. Prenez soin de vous.
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