Bonjour, bonsoir mes petites galettes des rois. 

Après un petit moment d'absence je vous présente mon chapitre 10 de Hold on. Il aurait dû arriver bien plus tôt mais je suis tombée malade donc c'était un peu compliqué de l'écrire avec une grippe. 

Aller, j'arrête mes bavardages et je vous laisse avec ce chapitre 

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Chapter 10 : Memories 

Voilà maintenant une semaine que Tony était revenu dans la vie de Peter et Steve. L'ambiance était toujours aussi froide entre les deux parents de Peter. Steve n'adressait plus la parole à son époux et les seuls moments qui lui disait quelques mots c'était pour lui annoncer que le repas était fait.

La relation entre Peter et Tony était différente. Peter en voulait toujours à son père mais il essayait de faire des efforts car cela lui faisait mal de voir la tristesse qui pouvait lire sur le visage de Tony par moment. Le jeune homme rêvait juste parfois que ses parents se réconcilient car cette place du milieu n'était vraiment pas faite pour lui. Il avait l'impression de trahir un de ses parents quand il passait du temps avec l'autre. C'était complètement déchirant pour lui. Il voulait juste retrouver ses parents comme avant. Deux personnes soudées et qu'ils faisaient absolument tout ensemble mais surtout qu'ils s'aimaient. Oui, c'était surement idiot de sa part, mais il voulait récupérer ses parents comme il les avait connus lorsqu'il venait d'être adopté.

Ce matin était un matin comme les autres. Froid. Tony était sur sa tablette scrutant ses dossiers de l'entreprise. Steve était en train de lire son journal. Aucune parole, aucun geste. L'ambiance était froide. Peter commençait à avoir l'habitude de ce genre de matin. Peter voulait briser cette glace qui était gelée entre les membres de sa famille. Il le devait. Pour son bien mais aussi pour ses parents.

— J'ai vu qu'il y avait un nouveau super-héros en ville, commença Peter.

Il regarda alors un par un ses pères. Ils n'avait pas vraiment levé les yeux vers lui, ni même arrêter ce qui étaient en train de faire.

— Oui, il est en première page dans le journal, répondit simple Steve. Mysterio, c'est ça ?

Peter hocha la tête. Il ne savait pas ce dont le journal parlait exactement sur lui cependant il espérait simplement qu'il ne mentionnait pas son combat avec lui de la semaine dernière. Peter l'avait trouvé juste sublime dans sa maîtrise mais surtout comment il avait neutralisé cette chose inconnue. Ces derniers jours, Peter avait passé pas mal de temps avec Mystério. Ils entrainaient ou simplement ils parlaient de tout et n'importe quoi. Bien sûr, Peter ne savait pas son nom, ni même son identité mais il respectait son choix. En effet, Peter aurait aimé garder son identité secrete lui aussi.

— Ouais j'aime pas ce type, dit Tony.

— Comme tout les nouveaux super-héros car tu as peur qu'ils te volent la vedette, répliqua Peter.

— Pour ça, il faudrait que tout le monde sache que Iron Man soit en vie, ajouta Steve avec un sourire narquois. Est-ce pas mon cher époux ?

Peter se retient de rire à la réplique de son père. Depuis quand le Captain América était sarcastique ? Ce n'était pas le genre de Steve de provoquer sans aucune raison c'était plutôt le style de Tony. Peter comprit que son père devait sûrement être encore en colère contre son autre père.

— Ce type pourrait être n'importe qui, se défendit Tony. Je le sens pas ce type c'est tout. Et puis, sérieusement, il est masqué.

Peter sentit une légère vague de colère montait en lui aux dernières paroles de son père. Comment ça masqué ? Il n'a pas confiance en Mystério juste parce qu'il protégeait son identité. Cependant Peter comprenait pourquoi il le faisait. Désormais tout le monde lui demandait des autographes ou même des photos, c'était juste usant.

— J'étais masqué au début aussi, dit Peter la mâchoire serrée.

— Je sais et je ne sentais pas Spiderman, non plus. Et puis, j'ai su que c'était toi.

Peter soupira énervé. Il mit son bol dans l'évier et il posa son regard sur son père.

— Tu t'es pas demandé qu'il garde juste son identité secrete pour éviter les foules ? Tout le monde n'est pas comme toi qui aime briller devant la célébrité.

— Gamin, grogna doucement Tony.

Peter vit très bien que son père allait répliquer mais il sortit avant de la cuisine pour aller dans sa chambre. Il n'aimait pas cette ambiance avec ses parents cependant Tony ne fit rien pour améliorer cela.

Tony regarda son époux. Il n'avait rien dit, ni même arrêter sa lecture.

— Depuis quand il est devenu aussi ... arrogant ?

— C'est un adolescent, Tony. Et puis, c'est ton fils. Tel père, tel fils, dit-il en soupirant.

Tony soupira et but sa tasse de café. Il était peut-être arrogant mais il restait son fils. Il ne l'avait pas élevé pour qu'il lui ressemble, ni même qu'il réponde comme cela à son père. En effet, Tony se revoyait comment il était avec son propre père et il ne voulait juste pas que Peter et lui aient la même relation qu'il avait avec Howard.

Peter revient alors dans la cuisine avec un sac à dos. Il déposa un léger baiser sur la joue de Steve et fit pour partir.

— Tu comptes aller où ?

— Ça te regarde pas, répondit Peter.

— Je peux toujours te punir, je suis toujours ton père.

— Je vais faire comme si tu étais toujours mort. À ce soir papa.

Et il partit sous les paroles de Tony qui l'appelait à revenir. Il posa son regard sur Steve qui n'avait rien dit. Ce n'était pas son genre, d'habitude il aurait réprimandé son fils sans attendre. Tony pensa que cela faisait parti de sa petite vengeance.

— Ne me regardes pas comme ça, Tony.

— Il va où ?

— Chez son copain, dit Steve simplement.

— Il ne voit pas assez Harry pour rester avec ses parents, dit-il

Steve se leva et rangea le petit déjeuné. Il soupira doucement.

— Ce n'est pas Harry. Ils ont rompu et j'ai été surpris aussi quand je l'ai appris. C'est un nouveau et non je ne le connais pas encore, expliqua-t-il avant de quitter la pièce.

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Tony s'était enfermé dans son laboratoire toute la journée. À vrai dire il n'avait pas envie de croiser Steve et sa mauvaise humeur. Bien sûr qu'il comprenait que son mari lui en veuille mais il fallait dire que la situation devenait pesante.

Alors que le génie était en train de travailler sur son nouveau costume. Peter lui avait proposé plusieurs idées qui trouvaient vraiment intéressantes. Son fils avait vraiment grandi. Il était tellement fier de lui et il savait quand le jour viendra il sera le meilleur associé dans Stark Industry.

C'était à cause de Peter, que Tony avait décidé de faire ce choix à la con. Il se souvenait il y a maintenant prêt de six ans qu'il avait reçu les premières menaces. Les premières fois, il ne s'était pas inquiété, des mots simple qu'il avait dans sa boite mail. Et puis les menaces devenaient de plus en plus récurantes. Et puis il reçut des enveloppes avec des photos de Peter et de Steve. Il connaissait tout de son fils, son école, ses amis et même qu'il était Spider-Man. Et à chaque fois c'était la même inscription « je vais gâcher ta vie comme tu as gâché la mienne ». Tony avait enquêté avec l'aide de Fury et ils avaient découvert que l'auteur de ses menaces était tout simplement Quentin Beck, son ancien stagiaire.

Tony se rappelait comme si c'était hier, la première fois qu'il avait rencontré Quentin. Un grand et intelligent élève du MIT. Il l'avait impression durant sa démonstration pour décrocher ce stage, et Tony l'avait accepté les bras ouverts dans son entreprise. Cependant Pepper l'avait choqué la main dans le sac en train de vendre ses recherches aux concurrents. Tony l'avait viré sous le champs et l'avait trainé en procès. Et maintenant il en paye le prix.

Tony soupira Beck était en train de lui gâcher sa famille. Après le snap, Tony avait reçu les mêmes menaces mais sur Steve. Il venait de perdre son fils durant cette défaite contre Thanos, il ne pouvait pas perdre son mari en plus. Il ne l'aurait pas supporter de perdre une autre personne. Et puis, Beck a commencé à lui envoyer des photos de leur intimité ou des moments où son époux était seul.

— Peter ne rentre pas ce soir. Il dort chez son petit-ami. Je pensais que ça pouvait t'intéresser, dit calmement Steve.

La voix de son époux l'avait sorti de ses parents. Son regard s'était posé sur une photo familiale. Un Peter de quatre ans étant dans les bras d'un Tony endormi dans le canapé.

En regardant cette photo, Tony avait un sourire. Ce cliché datait de la première semaine où Steve et lui avaient adopté Peter. Cette semaine avait été dure, Peter faisait cauchemar sur cauchemar et les jeunes parents avaient mis leurs heures de sommeils de côtés. Steve avait dû prendre cette photo au moment où Tony s'y attendaient le moins mais c'était sa photo favori.

— Comment notre fils a grandi aussi vite ? Demanda Tony

Steve s'approcha doucement gardant doucement une distance entre lui. Il posa son regard sur son mari, ce regard était froid. Il n'avait plus de colère mais il restait froid.

— Je me le demande aussi. Il a grandi tellement vite mais Tony ce n'est plus un gamin. Le snap l'a changé et ta fausse mort aussi.

— Je suis désolé, Steve.

— Je sais, tu me l'as déjà dit. Mais ... J'y arrive pas ! Je pensais vraiment que la pire chose qu'on allait devoir surmonter, c'était le snap de Peter. Mais là, c'est juste trop.

Tony soupira doucement. Bien sûr, ce snap était trop présent en eux. Ça les avait anéantis. Leur garçon était parti en poussière devant les yeux de Tony. Ce dernier se souvenait encore lorsque les portes du vaisseau s'étaient ouvertes. Steve s'était accourut vers lui pour le soutenir. Il avait serré son mari contre lui comme si sa vie en dépendait. Et puis la mauvaise nouvelle tomba comme un coup de massue. Par ses simples mots : « On a perdu le gamin ».

Cette défaite avait été tellement dure à accepter par le couple. Ils étaient les leaders des Avengers et ils avaient tout perdu. De leur équipe, il en restait six et surtout il avait perdu leur gamin. Steve en avait voulu à Tony d'avoir encourager Peter à aller sur Titans et Tony en voulait à Steve de ne pas l'avoir retenu sur Terre. Ils s'envoyaient cette balle de culpabilité au lieu de faire face à la réalité. Leur fils était parti.

Et ces cinq ans avait été les plus dures et les plus compliqué pour le couple. Tony avait proposé à Steve de divorcer mais ni lui ni le génie n'en avaient envie et mettre fin à toutes leur histoire.

Tony, lui aussi, avait pensé que ces années là avaient été les plus dures pour leur couple. Il avait tord. La plus grosse crise était là. Elle était présente maintenant entre les deux depuis sa décision stupide.

Le burn s'avança d'un pas vers le blond. Il voulait sentir son époux proche de lui comme auparavant. Comme si tout ça n'existait plus. Cependant Steve recula légèrement en mettant sa main devant pour faire une barrière entre eux.

— Je ... Je peux pas, soupira le blond. Je t'aime mais je veux juste qu'on règle cette histoire de Beck et —

— Et quoi Steve ? Divorcer ? Demanda Tony d'un ton amère. On va vraiment mettre vingt longues années de vie commune en l'air ? Après tout ce qu'on a vécu ?

Il s'approcha entre de son époux sur ses dernières paroles. Ils étaient très proche de l'un et l'autre. La main établit entre les deux, comme une barrière, était désormais sur le torse de Tony. Son époux avait eu un léger frisson mais il ne bougea pas d'un centimètre. Leur regards se plongèrent dans l'un et l'autre. Ils ne firent aucun mouvement. Aucun des deux ne se rendit compte que leur visage était désormais à quelques centimètre. Tony pouvait sentir sa respiration, entendre son coeur s'accélérer. Au moment, où leurs lèvres allaient, Steve s'éloigna et quitta le labo sans se retourner.

*****

Peter avait passé la journée avec Mystério à s'entrainer ou à parler de chose de super-héros. Oui, bien sûr, il n'avait pas dit à son père qu'il était avec ce nouveau super-héros. Peter avait repoussé son rendez-vous avec Wade pour finir son entrainement. Et oui, il devait se l'avouer, passer plus de temps avec Mystério. Le jeune adolescent avait l'impression d'avoir un mentor devant lui et puis maintenant il avait montré son vrai visage.

Les deux super-héros étaient sur le toit d'un immeuble en train de boire leur café parlant comme à leur habitude d'absolument tout et de rien. Ils s'entendaient tellement bien, Peter avait l'impression d'avoir quelqu'un qui le comprenait. C'était devenu son ami.

— Alors Peter, je peux t'appeler Peter hein ?

— Oui bien sûr, dit-il avec un sourire. De toute façon tout le monde est au courant de mon identité maintenant.

— Comment es-tu devenu Spider Man ? Demanda Mystério.

— Oh histoire la plus simple. Je me suis fait mordre par une araignée radioactive et voilà.

Peter soupira légèrement à cette histoire qui avait raconté assez souvent. Elle n'était pas géniale mais c'était son histoire. C'était comme ça qu'il est devenu Spider Man.

— Tu sais, tu m'impressionnes vraiment. Tu es jeune, le fils de deux grands Avenger et tu es le plus jeune des Avenger. Tu es vraiment génial.

— Peut-être mais tu es le nouveau chouchou à New York, rit-il. Au faite pardonne-moi déjà de te le demander mais tu connais mon nom et je ...

— Tu ne connais pas le mien. 

— Je peux comprendre que tu ne veuilles pas me le donner.

— Non, ce n'est pas ça, dit doucement Mysterio. Mon histoire de super-héros n'est pas aussi cool que être mordu par une araignée. Je m'appelle Luke Beck. Mon frère est un criminel du nom de Quentin Beck. Oui, mon frère est celui qui travaillait avec ton père.

Peter regardait alors l'homme devant lui. C'était donc le frère de ce Quentin. Peter n'avait aucune raison de douter sur son récit. Après tout, tout le monde avait des histoires de familles plutôt étranges les unes et les autres.

— Je comprends que tu ne veuilles plus me parler, dit finalement Beck pour rompre le silence.

— Tu rigoles ? Ah ce que je sache tu n'es pas ton frère. Tu as sauvé la ville plus d'une fois, dit Peter avec un grand sourire.

Alors qu'il était occupé à parlé avec son nouvel ami, Peter ne vit pas son petit ami au loin qui les regardait. Wade était juste hors de lui de voir son copain avec cet homme. Il s'avança alors vers eux rapidement. Il attrapa Beck et lui mit son poing dans la figure en le jetant par terre.

Peter sursauta en voyant alors le coup non mérité de Mysterio. Il attrapa le bras de Wade pour l'arrêter.

— Deadpool, qu'est-ce que tu fous ? Cria Peter

— On peut parler ? Hissa Wade.

Mysterio se leva en tenant sa mâchoire et regarda le jeune homme.

— Je vous laisse, annonça-t-il. Salut Pete.

Mysterio partit par un nuage fumée vert laissant les deux amoureux sur le toit. Peter était honteux face au comportement de son petit ami. Comment osait-il agir de telle sorte ? Non, Peter n'allait pas vraiment pardonner à Wade d'avoir frapper son nouvel ami.

— Pete ? Il est sérieux ce type ! Personne n'a le droit d'appeler mon baby boy comme ça sauf—

— Wade ! Tais-toi !

L'homme regarda son petit ami les yeux ronds. Peter était donc en colère contre lui. Mais pourquoi diable ? Il n'avait rien fait de mal. Il l'avait juste éloigné son baby boy de cette brute. Non, pour une fois il avait fait les choses biens mais bien sûr Peter ne comprenait pas. Il était en colère contre lui alors qu'il voulait le protéger coûte que coûte.

— Je peux savoir pourquoi tu as fais ça ? Demanda l'adolescent énervé.

— Pourquoi ? Car je ne veux pas te voir à moins d'un mètre de ce mec !

— Quoi mais c'est du n'importe quoi !

Wade essaya d'attraper son bras mais Peter le repoussa.

— Baby ... Il est méchant ... Sérieusement il n'est pas celui qu'il prétendes.

— Wade, tais-toi ! Je veux rien savoir en faite ! Putain, tu es comme mon père en faite ! Arrêtez de vouloir contrôler ma vie, cria Peter en s'en allant.

*****

Peter était dans son ancient bar en train de boire. Il était juste hors de lui. Cette journée était vraiment pas comme il espérait. Il s'était brouillé avec son père et maintenant il venait de se disputer avec Wade. Il ne comprenait pas le geste de Wade sur Beck. Il ne comprenait juste pas. Il n'avait jamais montré un côté jaloux, ni même agressif. Il savait très bien que Wade devait être quelqu'un assez agressif étant mercenaire mais jamais il a eu ce genre de comportement. « C'est parce qu'il n'a pas confiance en toi », lui dit sa petite voix. Peter soupira. Peut-être, elle avait raison. Wade n'avait pas confiance en lui ce qui expliquerait cette scène de jalousie. Peter n'aimait pas ce genre de chose dans un couple. La confiance était tout de même la base de toute relation.

Il inspira profondément et finit son verre d'un coup sec.

« Steve n'a pas confiance en toi non plus, il te demande d'envoyer des messages dès que tu bouges d'un millimètres ». Le jeune homme soupira encore plus en se réservant un autre verre. Bien sûr, son père lui demandait énormément de nouvelles quand il n'était pas à la maison. Surtout depuis son suicide, c'était la moindre des choses qu'il pouvait faire. « Tony n'a pas confiance en toi. Il ne t'avait jamais dit ce qui se passait vraiment. Ni même qu'il était en vie ». Peter sentit une rage bouillonnait dans son ventre et qui envahissait son corps. Oui, il était toujours en colère son père.

Après une bonne partie de la soirée passait dans ce bar, Peter avait décidé de rentrer à la Tour Stark. Il tituba vers le salon où il vit Tony assit sur le canapé en train de regarder les informations. Lorsque le père aperçut son fils et son état.

— Peter, je croyais que tu ne renterais pas ce soir ?

— M'ouais, dit il en essayant de paraître sombre. Dispute de couple.

Tony s'approcha de son petit et le regarda attentivement. Il comprit toute de suite ce qui n'allait pas chez son fils. Il avait bu.

— Donc tu t'es bourré la gueule ? Je pensais que cette partie de toi était finie ? Juste pour une dispute avec ton petit ami, tu as décidé de te mettre minable ? Tu es meilleur que ça Peter. Sérieusement, tu veux vraiment te mettre dans cet état juste pour une dispute ?

Peter ne répondit pas. Il était trop occupé à ne pas lui hurler dessus comme du poisson pourri. Il avait cette voix dans sa tête qui n'arrêtait pas de lui dire « Mais quel hypocrite ». Oui, c'était vrai. Tony Stark lui faisait des leçons sur l'alcool alors que lui buvait tout le temps.

— Gamin, tu m'écoutes ?

— Ouais, soupira-t-il. C'est vrai que je vais suivre les conseils d'un alcoolique qui devrait être mort, ajouta-t-il d'un ton amère.

Tony crut mal entendre ce que son fils venait de lui dire. Ce n'était pas possible, il ne venait pas de l'insulter d'alcoolique. Leur relation avait prit un tournant encore plus grave quand Tony ne retient pas son geste et lui mit une claque.

La tête de Peter partit sur le côté en suivant le mouvement de la main de Tony. Le jeune homme posa sa main sur sa joue et posa son regard droit dans celui de son père. À présent, il était juste hors de lui. Peter avait cette rage qui était bien présente et cette voix qui lui disait « Défonce-le. Il n'a pas le droit de te frapper ». Il serra ses poings afin d'essayer de calmer cette rage en lui. Cependant hors de lui comme si ce n'était pas lui qui agissait. Il leva son poing et le laissa tomber dans le visage de son père. Et à ce moment là, il n'arriva à rien contrôler. Il le haïssait tellement. Il se souvenait qui avait déjà ressenti cette même sensation lorsqu'il avait détruit les costumes de Iron Man. Mais cette fois-ci, elle était bien plus grande, bien plus profonde. Et dans un mouvement incontrôlé, Peter allait se jeter sur son père.

— Peter, arrête ! Cria Steve en l'attrapant dans ses bras. Ressaisis-toi ! Ce n'est pas toi. Va dans ta chambre, on parlera quand tu auras désaoulé.

— À vos ordres Captain, dit-il ironiquement.

Il partit alors vers sa chambre.

Steve regarda Tony puis suivit tout même Peter pour être sur qu'il arrive bien dans sa chambre en un seul morceau.

Quelque minutes après, le Captain revient au salon avec une poche de gel. Il vit son époux avec un verre de whisky à la main. Il lui tend le poche de gel avec un léger sourire.

— Il ne t'a pas loupé à ce que je vois.

Steve s'assit à côté de son époux. L'oeil de Tony commençait à gonfler et à tourner au violet. Son fils avait un bonne poigne à ce qui pouvait voir. Il voulait rire de cette situation mais Steve n'y arrivait pas car il vit que Tony était blessé.

— Je peux pas lui en vouloir hein ? Dit Tony avec son fameux sourire. Si ça avait été mon père j'aurais fait pareil.

Steve laissa échapper un rire en regardant son époux. Il posa doucement sa main sur celle de Tony et la caressa doucement. Ce fut un geste simple mais qui traduisait beaucoup pour les deux. Les deux hommes entrelacèrent alors les doigts de leurs mains et se regardèrent avec un léger sourire.

— Tony, je ne pense pas que c'était Peter. Je veux dire, on aurait dit qu'il était contrôlé.

— L'alcool fait ça, Steve.

— Non, je connais mon fils, dit-il fermement. Je l'ai déjà vu bourré et il n'était pas comme ça. Il était cette en colère contre toi mais ce n'était plus de la tristesse. Mais là c'était ...

— De la rage, termina Tony.

Steve aquiesça.

Tony réfléchit alors à la scène qui venait de se produire avec son propre. Oui, Peter n'était pas dans son état normal. Il avait une rage en lui. Et ce n'était pas son fils et puis il se souvient alors de la conversation entre lui et son fils sur son suicide et tout devient claire.

— Je voulais que ces voix cessent.

— Pardon ? Demanda Steve en fronçant les sourcils.

— C'est ce que Peter m'a dit quand il a voulu se suicider. Il m'a raconté qu'il l'a fait car il voulait que ces voix cessent.

— Tu es en train de me dire que mon fils est dingue ?

— Non. Je veux dire ... Je pense que Peter est contrôlé par Beck, Steve. 

Et voilà la fin du chapitre. 

J'espère qu'il vous a plu ! Moi je l'ai adoré l'écrire en plus. 

Je vous remercie encore et toujours pour vos commentaires et vos votes. Cela m'aime tellement et surtout vous êtes de plus en plus nombreux sur cette fiction que ça me touche tellement. 

Aller bonne journée, soirée 

Wendy