Chapitre 2 : You're drunk
Steve était dans le salon. Il était inquiet. Il avait appelé tous les amis de Peter et ses propres amis depuis le coup de fils du lycée disant que Peter n'était pas allé en cours de la journée. Steve était à deux doigts de rassembler les Avengers pour chercher toute la ville. Il se leva et commença à faire les cents pas en regardant son téléphone. « Vingt-deux heure mais où es-tu Peter ! » grogna le père de famille. Il posa son regard sur une de leur photo de famille. Elle avait été prise à leur dernier Noël avant que Peter disparaisse à cause du claquement de doigt et surtout avant la mort de Tony. Steve prit cette photo avec un léger sourire. Ils étaient heureux à cette époque.
— J'aimerais tellement que tu sois là Tony. Peter va mal. Je le vois mais je ne sais pas comment lui parler. Tu y arrives tellement à le faire parler, soupira Steve.
Il posa la photo en essuyant sa larme qui coulait sur sa joue. Il entendit le bruit de l'ascenseur retentir. il se retourna et vit Peter sortir.
Steve eut un sentiment de soulagement en voyant son fils. Et puis il vit la démarche de son fils qui titubait en essayant de ne pas tomber. Steve sentit une vague de colère l'envahir. Son fils de seize ans était complément saoule alors qu'il avait passé sa soirée à s'inquiéter pour lui.
— Tu as vu l'heure à quelle heure que tu rentres ? J'espère que tu as une bonne raison jeune homme !
— Zé pas vu le temps passé.
— Tu es saoule, ma parole ! Cria Steve.
— Moi ? Non jamais, s'étonna Peter. Ze suis pas saoule, affirma-t-il avant de tomber
— Va dans ta chambre. On en parlera quand tu seras sobre ! Tu me déçois Peter et je suis sûr que Tony aurait été déçu.
Peter se releva et regarda son père en secouant la tête.
— Ne dis pas son nom. Il nous a abandonné, merde !
— Surveille ton langage Peter ! Va dans ta chambre. Cria Steve.
Peter partit dans sa chambre et s'allongea dans son lit. Il ferma les yeux. Il en avait marre de voir le plafond tourné. Il repensa à la phrase dont son père lui avait dit « Tony serait déçu ». Peter soupira fortement sentant venir ses sanglots. Il se haïssait tellement à ce moment là pourtant une autre voix qui lui disait « Il t'a abandonné pour le bien de l'humanité. Il n'a même pas pensé à toi comme d'habitude Tony Stark a pensé à lui ».
Le jeune homme s'endormit sous ses paroles, le cœur lourd.
Le lendemain matin, Peter se réveilla avec une grosse migraine. « J'aurais pas du boire autant hier » se dit-il. Il alla dans sa salle de bain et prit une douche et les souvenirs de la veille lui revient. Il se revoyait dans ce bar, boire avec l'inconnu alors qu'il avait séché les cours. Il se revoyait embrassé cet inconnu et finir la soirée chez lui. Il avait couché avec un homme qu'il ne connaissait pas et qu'il avait sûrement le double de son âge. Et enfin, il vit la colère et l'inquiétude de son père quand il rentra complément bourré. Il avait merdé et il le savait. Pourtant hier soir, il avait presque oublié sa douleur avec l'alcool et ça faisait du bien rien pour une soirée.
Il sortit de la douche et s'habilla. Il n'était pas prêt à affronter une discussion avec son père. Il s'avança doucement dans la cuisine ou son père l'attendait avec sa tasse de café. Steve le regarda, son visage était tendu, sa mâchoire était serrée : il était toujours énervé.
— Papa, commença Peter.
— Non tu te tais ! Tu m'écoutes. Je me suis inquiété. Je t'ai appelé je ne sais pas combien de fois hier. Tes amis ne savait pas où tu étais. J'ai cru que j'allais mourir inquiétude. Et quand tu décides enfin de rentrer je te vois dans cet état. Mon fils de seize ans complètement saoule. Où étais tu hier ?
Peter baissa les yeux. Il ne voulait pas dire à son père qu'il avait passé une journée dans un bar avec un inconnu. Il ne pouvait juste pas. Steve allait juste encore plus s'énerver.
— Répond ! Lui cria son père.
— J'étais au bar, soupira le jeune homme.
— Tu m'expliques comment un adolescent de seize ans a pu boire alors qu'il n'est pas majeure ?
— Avec mon ancienne carte d'identité sur laquelle je suis techniquement majeur.
— Oui Peter techniquement car tu as agit comme un gamin irresponsable. Donne-moi ta carte et tu es puni pendant au moins un mois. Maintenant va au lycée car je te rappelle tu as toujours seize ans.
Peter soupira doucement mais obéit à son père. Il ne l'avait jamais vu autant en colère que aujourd'hui. Steve avait été toujours le plus strict mais il levait presque jamais la voix. C'était plus Tony qui levait le plus la voix. À la pensée de son défunt père, Peter sentit sa respiration se bloquer. Il partit dans sa chambre pour prendre ses affaires de cours puis il prit un des médicaments de Flash avant de quitter la Stark Tower pour le lycée.
En arrivant au lycée, Peter vit Harry au loin qui s'approchait de lui. Il soupira doucement il n'avait pas envie de lui parler. Harry était son petit ami mais le jeune homme et lui avaient rompu après l'enterrement de Tony. Peter ne lui avait donné aucune raison claire.
— Pete, tu étais où hier ? J'ai reçu au moins une centaine de message de ton père !
— Je sais, dit il en serrant les dents.
— Tu ne lui as toujours pas dit qu'on avait rompu ?
— Non. À vrai dire avec mon père on ne se parle plus beaucoup.
Peter prit ses affaires dans ton casier et laissa Harry en plan pour aller à son premier cours.
Peter se souvient encore le jour où il avait présenté Harry à ses parents ; c'était aussi son jour de son coming out.
Peter essayait de faire son noeud de cravate en se regardant dans le miroir. Il s'énervait car il n'y arrivait juste pas. Il voulait juste être parfait pour son petit ami. C'était leur premier bal de fin d'année pour eux enfin en étant ensemble. Ça faisait seulement un mois qu'ils étaient ensemble mais ils se cachaient de tout le monde y comprit leur parents. Tony et Steve entèrent dans le salon et se mirent à rire en voyant leur fils de battre avec son noeud.
— Laisse moi faire, lui dit Tony
Peter regardait son père qui fixait son noeud de cravate. Steve s'approcha avec un doux sourire.
— Ta cavalière va être heureux de ton voir si élégant.
— Chéri, on n'est plus dans les années 40. Le mot cavalière est dépassé, riait Tony.
— Je dois vous dire quelque chose, avoua Peter.
Tony regardait son mari puis il posa son regard sur son fils en lui faisant un signe d'encouragement.
— Je n'ai pas de cavalière ...
— On se n'est pas grave fiston, ton père n'était pas doué avec les autres
— Tony laisse-le parler, rogna Steve.
Peter soupira et passa sa main dans ses cheveux embarrassé.
— Je n'y vais pas avec une fille mais avec un garçon, murmura-t-il. Oui je suis gay et ça fait un mois que je suis avec un garçon.
— Un cavalier alors ?
Peter hocha la tête avec un léger sourire puis ses parents le prient dans ses bras.
— Tu sais ce n'est pas nous qu'ils allons te juger Peter.
— Je sais Pa' mais Harry et moi voulons garder ça secret mais je voulais vous dire qui j'étais vraiment.
— On te soutiendra toujours Pete, lui dit Steve en embrassant son frond. Aller va rejoindre ton petit ami et amuse toi bien.
— Pete oublie pas te protéger
— Tony ! Laisse le, rogna Steve en voyant son fils rougir comme une tomate.
Le jeune homme sortit de ses pensées en entendant la sonnerie qui annonçait la fin de la mâtiné de cours. Il s'avança vers la cafétéria pour rejoindre Ned et Michelle. Cependant il y avait que la jeune femme, Ned devait être encore en cours avec Harry. Le jeune homme savait que c'était compliqué pour ses amis car depuis leur rupture les deux garçons ne se parlaient presque plus.
— Salut le revenant
— Hey, je suis désolé pour hier j'aurais pu au moins vous envoyer un message.
Peter soupira et lui expliqua tout ce qui c'est passé enfin tout qu'il se souvenait car oui il avait quelques moments qu'il ne se rappelait plus comme par exemple le nom de cet inconnu.
— Attends tu as couché avec un inconnu ?
— Oui, on a commencé à boire au bar et puis voilà on a fini la soirée chez lui et je suis rentré chez moi.
— Ton père devait être dingue en te voyant bourré.
— Tu n'as pas idée MJ, soupira-t-il. Mais ça m'a fait tellement du bien cette journée et pas seulement niveau libido perverse
Les deux amis éclatèrent de rire, bien sur la jeune femme avait pensé à ce côté figuré à la phrase de son ami.
— Peter tu devrais parler à ton père. Pas de ce qui s'est passé mais pourquoi tu t'es mit à boire à neuf du matin.
— J'arrive pas. Quand je vois mon père je vois Pa' toujours à ses côtés. Ils étaient inséparables de ce soit dans le milieu professionnel mais privé aussi. Je peux juste pas, avoua le jeune homme en sentant ses larmes montaient.
Il commençait à avoir des éclats de sanglot et son amie le prit dans ses bras. Elle le consolait mieux qu'elle pouvait. Quand sa crise de larme fut passée, il se retira des bras de son amis. Il prit un autre médicament en sentant ses bras tremblaient.
— Peter c'est quoi ?
— Ce font des calmants, c'est Bruce qui me les a donné pour calmer mes crises, mentit-il
MJ le regardait avec un doute mais hocha la tête. Elle ne voulait pas le brusquer après tout il était encore en deuil.
La sonnerie de portable de Peter sonna il vit qu'il avait eu un message d'un numéro inconnu. Il ouvrit et le lit : « Hey beauté, j'ai passé une excellente nuit hier. Ça te dit qu'on se revoit un soir ? » Peter rougit en lisant ce message. MJ le regardait d'un air intrigué.
— C'est l'inconnu il veut me revoir.
— Tu vas y aller ?
— Je suis puni. Je vais pas lui dire désolé mais mon père m'a puni comme un gosse. Il pense que je suis majeur.
Michelle riait puis elle prit son téléphone et répondit à sa place en essayant que Peter ne l'empêche pas de finir ce message. Elle lui envoya ce message à sa place.
— « Avec plaisir ce soir dans le bar » Mais tu es sérieuse ?
— Oh ça va tu as le droit d'avoir ton bonheur aussi. Tu n'as pas seize ans avec lui donc tu n'es pas puni.
— Mon père va me tuer.
Les deux autres amis de Peter arrivèrent et se mirent à côté d'eux.
— Pourquoi ton père va te tuer, demanda Ned.
— Peter a un rencard avec un mec avec qui il a eu un plan cul, répondit la jeune femme à sa place.
— Un plan cul ? Je croyais que c'était pas ton truc. Lui dit Harry avec de la tristesse dans sa voix.
— Il faut croire j'ai changé.
Peter regardait Harry droit dans les yeux. Il ne voulait pas le blesser car il l'aimait toujours. C'était son premier amour mais il avait besoin que son ex passe à autre chose et c'était la seule façons pour qu'il comprennent.
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