Chapitre 16 : It's just a dream but It felt so true
Bonjour, bonsoir mes roulés à la cannelle,
IT'S GOOD TO BE BACK !
Je vous ai manqué ?
Je sais cela fait presque deux ans que je ne suis pas venue postée un chapitre. Comme je vous l'ai expliqué dans le message, ma santé mentale n'était pas ouf. Je sors d'un long burn-out et je ne me sentais pas légitime d'écrire.
Mais me voilà avec la suite de Hold on dans un premier temps et après la suite des autres.
Je vous laisse un ce chapitre, merci d'être là de mettre des commentaires et des votes cela me fait toujours plaisir.
Bonne lecture,
Yours,
Mrs Rogers.
*****
Chapter 16 : It's just a dream but it felt so true.
Tout était vide, froid et silencieux.
L'ambiance était nulle. Peter descendit alors le long escaliers en marbre des appartements privés de la Tour Stark, un lieu si familier d'habitude et pourtant il avait l'impression d'être un inconnu dans sa propre maison.
Arrivé à la dernière marche, il regarda autour de lui, aucun son n'était audible. Il avait le sentiment que tout était coupé du monde, d'être dans ces grands espaces vides des films en noirs et blancs. Son corps était lourd, sa tête avait du mal à rester droite, la lumière lui était sensible. Un sentiment de brouillard, voilà, ce que Peter ressentait. Il essaya de prononcer un son mais rien.
Il descendit enfin la dernière marche, regarda à droit puis à gauche pour juste apercevoir quelqu'un qu'il connaissait. Personne n'était là. Il essaya alors d'appeler ses pères mais personne ne répondit. Son coeur s'accéléra, son souffle devint plus rapide ... Il était en train de faire une crise de panique.
Il n'aimait pas le silence ni l'obscurité. Cela lui faisait ressortir toutes ses peurs.
Il s'avança à petit pas vers le salon qu'il connaissait tant, là où il avait grandi. Il connaissait la pièce par coeur mais dans le noir il lui était compliqué de distinguer n'importe quelle forme. Peter se sentit différent, d'habitude il aurait pu voir avec son sens surdimensionné mais ce soir il n'y rien voir.
Il s'avança vers la colonne pour allumer la lumière afin de mieux entrevoir les détails de la pièce qui l'entoure. Il n'eut à peine le temps de percevoir quoique ce soit qu'un "Surprise !" s'esclaffa dans la pièce.
Peter recula d'un pas de surprise et il vit un groupe de personnes tous criant en cœur ce simple mot. Parmi eux, il reconnut ses parents, Steve et Tony, au milieu des autres. Il examina chaque visage dans la pièce et tous étaient de sa famille. Il vit également Harry et ses amis. Peter sourit en voyant Harry avec les autres.
- Mais qu'est-ce que vous faites là ? Demanda le jeune homme tout timide.
- On allait pas manquer ton anniversaire ! Répondit Tony en lui ouvrant ses bras.
Était-ce son anniversaire ?
Quel jour nous étions ?
Étions-nous le 10 août ?
Peter avait perdu la notion du temps depuis son opération, il passa sa main dans ses cheveux qui était long. Le jeune homme trouva cela étrange car il avait l'impression que c'était hier que son père lui avait rasé la tête. Cela devait être juste un mauvais rêve.
Peter lui sourit et vint alors se blottir dans les bras de son père. C'était rassurant d'être dans les bras de son père.
- Joyeux anniversaire, mon grand.
Peter leva les yeux vers la voix de son autre père avec un sourire.
Peter s'avança vers ses invités afin de les saluer. Peter était heureux autour de ces visages familiers et de confiance. Il y avait ses amis qui pris immédiatement dans les bras. Ned avait toujours été présent pour lui dans tous les moments de sa vie et il était comme un frère pour lui.
Peter continuait à dire bonjour à ses invités, MJ lui fit un grand signe avec la main ce qui le fit rire. Peter savait très bien qu'il avait de la chance d'avoir des amis depuis autant de temps.
Il se laissait avancer au rythme de la foule qui l'arrêta pour lui souhaiter un joyeux anniversaire. Peter n'aimait pas être le centre de l'attention, il n'était pas comme son père toujours dans la lumière des médias, toujours prêt à faire une intervention télévisée ou répondre à des interviews. Oui, le directeur de Stark Industry était le roi de la communication surtout depuis qu'il a arrêté une grande partie de la production d'armes.
Peter se stoppa d'un coup, son souffle s'arrêta et son cœur battit plus vite lorsqu'il vit le jeune brun devant lui. Harry. Il était là devant lui. Il pensait qu'il ne voulait plus lui parler depuis leur rupture.
- Tu es ici ..
- Ton père m'a insisté... Tu -- Tu ne lui as pas dit qu'on avait rompu ?
- Non, soupira-t-il, je n'ai pas osé. Harry--
- Peter, fiston, je voudrais te parler.
- J'arrive... Harry, restes s'il-te-plait, le supplia-t-il, je voudrais te parler.
Harry acquiesça, n'ayant pas tellement le choix.
Peter se dirigea vers son grand-père, Howard, vers le petit salon. Il faisait toujours ça à chaque anniversaire, il voulait le voir seul.
Il regardait le vieil homme en face de lui, le patriarche Stark. L'homme qui, à lui seul, incarnait le rêve américain. Il était parti de rien et il a réussi à bâtir sa fortune avec ses inventions. En grandissant, Peter comprit que son père avait pu vivre avec cet homme.
Le regard du vieil homme se posa sur lui avec un léger sourire en coin. Peter sentit une sensation étrange comme si cela n'existait pas. Ce n'était pas réel, c'est impossible. Au fond de lui, il le savait, cette scène ne pouvait pas être vraie.
- Ton père m'a dit que tu avais été accepté au MIT, félicitation.
- Merci, dit-il timidement.
- Tu sais, commença-t-il, quand j'ai créé cette compagnie, je voulais qu'elle reste dans la famille. Tony la reprit et après ce sera à toi.
- Mh, oui, bien sûr.
Il était assez gêné. Son grand-père le mettait très mal à l'aise, sûrement dû à sa posture droite, sa carrière époustouflante ou bien encore, son manque d'empathie envers sa propre famille.
- Tu pensais que je pourrais t'aider, être ton mentor.
- Mh ... Grand-père, Pa' ne t'a sûrement pas dit que je veux me spécialiser dans la chimie, dit-il avec une voix tremblante.
- La chimie ?
- Oui.
- Peter, ajouta-t-il avec un léger rire, tu n'as pas assez de bonnes notes en chimie pour. Ton talent est dans la mécanique comme ton père et moi. Tu es un mécanicien.
- J'ai ... J'ai des A+ partout.
- Il faut être bien plus. Tu es Peter Stark et un Stark doit être le meilleur.
- Je suis le meilleur de ma promo. Écoute..
- Non, tu as été pris au MIT car Tony et moi avions été élève et nous sommes de gros donateurs pour la recherche. Ton nom t'a permis d'y rentrer, et non par tes notes et encore moins avec cette école, rit-il.
La porte s'ouvrit et une femme apparrut.
- Oh, Peter, chéri, Tes pères t'attendent pour souffler tes bougies, dit-elle avec son accent britannique.
- Merci, tante Peggy.
- Howard ?
- On arrive, Peggy, Peter et moi avions une petite discussion d'homme à homme.
- Bien, répondit-elle avec un sourire.
Peter regarda une dernière fois son grand-père avant de quitter la pièce avec sa tante Peggy. Il essayait à tout prix d'enlever les paroles de Howard de sa tête. On venait de le dévaloriser, il n'avait pas l'habitude car ses deux parents l'encourageaient dans tout ce qu'il faisait. Ils avaient tout fait pour que Peter ait une vie normale même si son père, Steve, partait souvent à cause de l'armée et que Tony était beaucoup pris avec son entreprise.
Peter était un adolescent normal.
Pour rien au monde, il souhaitait changer ça.
Il avança vers la pièce principale, là où se tenaient les festivités. Les rires alimentaient l'ambiance de la soirée sous le regard souriant de Peter. Une chose était sûre, il aimait sa vie normale. Pourtant, une grosse douleur à la poitrine le fit perdre cet engouement pour la fête. Il ressentit son cœur battre de plus en plus lentement, se serrant de plus en plus à chaque battement de cœur. Son propre corps le lâchait, petit à petit, minute par minute... Sa vision devint trouble, les yeux lourds. Il avait un sentiment que son âme s'évaporait pour faire un long voyage.
Dans un dernier effort, Peter appela à l'aide ses père avant de s'effondrer sur le sol.
*******
Voilà maintenant une heure que Steve et Tony étaient derrière la vitre à regarder la craniotomie de Peter.
L'attente était longue mais ils avaient promis à leur fils qu'ils seraient présents et qu'ils traverseraient cette épreuve ensemble.
Tony posa ses yeux sur son époux. Il comprit que Steve était anxieux, sa posture était droite, les bras croisés et le visage fermé.
Tony, lui aussi, avait peur. S'il le perdait, à nouveau, il ne savait pas comment il pourrait vivre. Cette chirurgie était bien trop dangereuse pour son fils, il était encore bien trop fragile.
Et si cette opération était sa dernière ?
Il repensait à cette discussion avec Peter sur le Ark-Reactor. Oui, cet appareil avait sauvé Tony, l'avait permis de développer Iron Man. Était-il prêt à en faire un à Peter ?
Tony ne préféra pas y penser. Il chassa cette idée de la tête. Jamais, au grand jamais, il ne pourrait juste voir une lueur de ce cercle sur la poitrine de son fils.
Il se rapprocha de son époux et posa sa main sur son avant bras. Steve croisa son regard, ils étaient inquiets tous les deux, cela se voyait. Après autant d'années communes ils n'avaient plus besoin de s'exprimer sur ce qu'ils ressentaient, un seul regard suffisait pour traduire leurs états-d'âme. Ils se comprenaient, ils étaient liés.
- Ça va aller, murmura Steve.
Tony hocha la tête.
Il venait de lui ôter les mots de la bouche.
- Oui. Notre fils est un battant,
- Et si l'opération est trop lourde pour lui ...
- Steve, notre fils est entouré des meilleurs de ce pays, ne t'en fais pas.
Steve hocha la tête et compris que son inquiétude n'avait pas lieu d'être. La docteure Cho était la meilleure dans son domaine. Bruce connaissait très bien la biologie et comment cela fonctionnait. Et puis, l'équipe ne s'arrêta pas à cela, il avait engagé le meilleur neurochirurgien du pays. Également, un autre en cardiologie au cas où l'opération ne se déroulerait pas comme prévu. Tony n'avait pas regardé au coup de l'opération. Ce n'était pas une question d'argent. Toutes ces personnes allaient avoir la vie de leur fils entre les mains, alors rien ne valait cher.
- Et s'il y a des complications, interroge Steve d'un coup de panique.
- On avisera, affirma-t-il. Au pire, je peux toujours lui faire un arc-reactor ...
Steve fronça les sourcils et le jugea en un seul regard.
- Tu sais que ça m'a sauvé la vie.
- Et tu as subi une opération pour ne plus en avoir besoin.
- Je sais mais ...
- Non, Tony, réfuta-t-il.
Le génie n'était pas content qu'on lui refuse son idée. Il voulait agir dans l'intérêt de Peter, et s'il en avait besoin, il était prêt à lui en fabriquer un. C'était juste un outil pour améliorer son mode de vie si jamais ... Si jamais .. Il se chassa cette idée de son esprit. Steve avait sûrement raison, cette solution était peut-être trop radicale.
Tony laissa ses pensées vagabonder afin de ne pas être obsédé par ce qui voyait devant lui : son fils était en train de se faire opérer pour retirer un neurostimulateur. Sous le rythme du battement de cœur de Peter prononcé par la machine, Tony fixait la scène d'un air absent. Il s'en voulait d'avoir imaginé un prototype comme celui-ci. Il n'avait jamais voulu le commercialiser car il savait les dérives qui étaient trop dangereuses. Il n'aurait jamais imaginé qu'un simple interne pouvait être un imbécile pour vouloir l'utiliser sur une personne, surtout sur son fils.
Le son de l'électrocardiogramme devint de plus en plus rapide et la situation s'aggrava rapidement.
- On est en train de le perdre, Dr Cho, hurla Banner de l'autre côté de la vitre.
- Je commence le massage cardiaque
Tony sentit son coeur se serrer, son corps se raidir.
Que se passait-t-il ?
- Allez, Peter reste avec nous !
Apeuré, Tony sentit la main de Steve serrer la sienne. Son corps prit la direction du bloc. Il comprit que c'était son mari qui le traînait pour aller voir ce qui se passait. La porte s'ouvrit et un lourd grognement se fit entendre.
- Non, ne bougez pas !
- Bruce...
- Steve, Tony, dehors !
Le Hulk s'avançait dangereusement d'eux. La situation était grave et les deux parents se sentaient impuissants et ils ne pouvaient rien dire. Bruce les poussa hors du bloc puis retourna vers Peter.
*****
Peter et ses amis s'étaient éloignés des festivités, ils se mirent sur la terrasse avec leur bière à la main.
- Alors, Pete, comment à réagir son grand-père quand tu lui as dit pour le MIT, demanda MJ.
- Il n'était pas content ...
- Cela ne m'étonne pas, j'ai entendu ton père et lui se disputaient dans le bureau tout à l'heure, expliqua Ned.
Les trois adolescents regardèrent le jeune homme dubitativement.
- Quoi ? Vous savez bien que j'aime écouter aux portes !
- Ça oui, on sait !
- Et ton père Steve en pense quoi ? demanda plus sérieusement Harry.
- Il s'en fout. Pour lui, le principal c'est que je fasse des études. C'est mon autre père ... Il a dû mal à tenir tête à Howard. Et toi, Harry ?
- Oh et bah Norman pense que je suis un incapable et que j'ai trahis l'honeur de la famille en devenant l'interne de Stark Industry.
- Rien que ça !
- Et moi qui pensait avoir une grand-mère chiante car elle pense que je suis un grand sorcier, soupira Ned.
Les quatre adolescents explosèrent de rire.
Peter regarda chacun de ses amis avec un sourire. Il les aimait, ils étaient sa famille. Ils avaient grandi ensemble et ils étaient toujours inséparables. Pour rien au monde, Peter voudrait changer sa vie normale, elle était juste parfaite.
- Bon, il se fait tard Ned et moi devons rentrer, s'excusa MJ.
- Je vais demander à Jarvis de vous ramener.
- Il est pas genre super vieux pour conduire ? demanda Ned.
- Mais non... Et puis Happy est pas là.
Peter dit au revoir à MJ et Ned en les serrant contre eux comme si c'était la dernière fois qu'il les voyait. Peter angoissait avec l'université qui arrivait, il avait peur que leur amitié n'y résiste pas.
Il les regarda partir puis se retourna vers Harry.
- Merci d'être venu.
- Ça m'a fait plaisir, sourit-t-il.
- Tu me manques, tu sais ...
- Peter, s'il-te-plaît...
- Non, Harry, écoute, j'ai merdé. Je le sais, mais pardonne-moi..
Harry Osborn plongea son regard dans celui de son ex-petit ami. Il savait qu'il était sincère, cela se voyait et puis il le connaissait.
Peter s'avança pas après pas vers lui. Il lui manquait et tout son corps le réclamait. Il leva doucement la main, guettant le moindre geste de Harry puis il la posa délicatement sur sa joue.
- Peter, reste avec nous
- Tu as entendu ?
- Quoi ?
Entendait-il des voix ? Deviendrait-il fou ?
Peter regarda autour de lui pour savoir d'où provenait cette voix familière, c'était celle de Bruce, c'était sûr.
- Peter, réveille-toi, je t'en prie.
- Pa' ?
*****
- On est en train de le perdre ! Hurla Bruce
- Je lui donne une dose d'adrénaline !
- Dégagez
- Je reprends le massage cardiaque, annonça le docteur Cho.
- Reste avec nous Peter ! Supplia Bruce.
La scène allait beaucoup trop vite pour Steve pour qu'il puisse comprendre ce qu'il était en train de se dérouler sous ses yeux. L'angoisse l'envahît d'un seul coup, son fils était en danger et Steve était toujours aussi impuissant à cette situation.
-Dégagez ! On reprend le message.
- Allez, petit, tu es trop jeune pour mourir entre mes mains !
- Dr Cho, l'heure du décès ?
- Non pas encore ! Redonnez-lui une dose d'adrénaline !
Steve regardait la scène incompréhensible. Ses yeux devenaient de plus en plus troubles sous cette panique qui le noyait.
Le silence dans la pièce était pesante. Ni Tony, ni lui osèrent prononcer un mot. Ils attendaient impuisant. Ils attendaient que leur fils revienne à lui. Il ne pouvait pas le perdre encore une fois. Pas encore.
Et soudain, un léger bruit se fit entendre. Un bip doux et léger mais annonçait de l'espoir. Steve soupira de soulagement.
- Il est de retour.
Steve acquiesça avec un doux sourire.
Trois heures plus tard, Peter était monté en salle de réveil. Steve et Tony l'avaient rejoint. Ils ne pouvaient pas le laisser seul, il fallait qu'ils restent à côté de lui en attendant le réveil.
C'était un moment angoissant, long et insupportable. L'attente se faisait une éternité. Tony, ainsi que Steve, voulaient seulement tenir leur petit garçon dans leurs bras, lui dire que tout allait bien se passer et qu'il était en sécurité maintenant.
Être parent avait été une chance pour les deux super-héros. Ils n'avaient jamais envisagé d'avoir un enfant surtout avec leur travail et pourtant, Peter arriva dans leur vie comme un petit miracle. Steve et Tony ont dû s'adapter, comme les autres parents, ils ont dû s'arranger pour les missions pour que quelqu'un reste avec lui pour éviter les gardes. Ils formaient une bonne équipe, une famille.
Tony posa sa main sur l'épaule de son mari, il le voyait rarement inquiet. Il faisait toujours preuve de sang froid car il savait très bien que c'était lui le pilier de la famille et de l'équipe. C'était Captain America. Pourtant, depuis que Peter était dans leur vie, Steve montrait de légères rides inquiétudes .
- Je ne peux plus le voir dans cet état.
- Je sais, Steve.
- Je suis à bout de souffle, Tony. Il y a cinq ans, on l'a perdu et ...
- Steve, commença-t-il.
- Écoute-moi, Peter et toi êtes ma famille, je ne supporterai pas de vous perdre encore une fois. Je pense qu'il est temps pour moi de lâcher le bouclier pendant un temps.
- Quoi ?
- Dès que Peter ira mieux, je prends ma retraite, Tony.
Tony comprenait, leur dernière bataille leur avait laissé pas mal de séquelles. Ils avaient presque tout perdu à cause de Thanos. Les cinq ans durant le snap leur avaient donné un avant goût de retraite qu'ils pouvaient prétendre. Pendant ces cinq ans, la seule personne qu'il leur manquait, c'était leur fils, Peter.
- La maison dans les bois, soupira Tony.
- On était bien là bas ...
- Donc tu ne veux plus être Captain America ?
- Je ne te demande pas d'abandonner Iron Man, Tony. Je veux juste qu'on ait une vie plus paisible. Et puis la relève est là pour prendre notre place.
- J'ai encore la maison du lac, on pourrait y habiter.
- Et pour Peter ?
- Il va bientôt aller à l'université, il ne vivra plus chez nous.
Steve serra la main de son époux avec un léger sourire.
Bruce entra dans la pièce et vérifia les constantes de Peter. Elles étaient stables ce qui était rassurant. L'homme vert était concentré sur ses papiers qu'il remplissait puis il leva les yeux vers ses amis.
- L'opération s'est bien passée, on a pu retirer le neurotransmetteur. Peter est en sécurité.
- Merci, Bruce, dit Steve sincèrement
- Comme vous l'aviez remarqué, l'opération a eu de légères complications ..
- Tu parles du fait que mon fils a encore failli mourir ?
- Tony, reprémentia Steve, continue Bruce.
- Son cœur s'est arrêté, effectivement, et cela peut entraîner plus de complications qu'on l'espérait initialement. Il faudra revoir sa durée de convalescence en fonction de ses séquelles.
- Ses séquelles ? Tu avais dit que s'était sans risque, Banner et maintenant il y a des séquelles, s'énerva Tony.
- Ce genre d'opération peut engendrer de séquelles comme une grande fatigue, difficulté de mobilité, des pertes de mémoires, d'audition ou visuel. Il faut juste être prudent et surveillé.
- Et faire la convalescence dont on a parlé ?
- En effet, Steve, on le garde en observation le temps qu'il guérit et puis on avisera selon ses séquelles pour sa convalescence.
Steve hocha la tête. Il avait confiance en Bruce, si il lui certifiait que son fils irait bien, il le croyait. Steve avait appris à faire confiance à son équipe et à leurs talents. Il était obligé dans un sens pour le champ de bataille, il était obligé mais son équipe était devenue bien plus. Ils étaient sa famille.
Il posa son regard vers son époux. Son visage était expressif, il angoissait intérieurement. Il voyait clairement cette angoisse qui montait au plus profond de lui car il ne pouvait pas maîtriser la situation et surtout il ne pouvait aider son fils.
- Et maintenant, on fait quoi ?
- La première chose à faire, c'est d'attendre qu'il se réveille.
- Et--
- Et après, on avisera.
****
Le lendemain dans l'après-midi, Tony était à côté du lit de Peter en train de regarder le dossier médical de son fils sur sa tablette. C'était la seule chose qu'il pouvait faire en attendant, se rassurer sur le déroulé de son intervention. Il se refaisait l'enchaînement de la chirurgie tout en lisant le rapport de Bruce. Il ne savait pas pourquoi il s'infligeait ça, peut-être que c'était sa seule façon de pouvoir contrôler et se rassurer.
Il fallait qu'il trouve quelque chose à faire. Son fils ne s'était pas réveillé, il fallait absolument qu'il s'occupe sinon il allait devenir dingue.
La porte s'ouvrit et le deuxième parent du garçon entra.
- Des nouvelles ?
- Bruce est passé, ses constantes sont stables, il est confiant maintenant on attend, expliqua Tony.
Steve vint s'asseoir à côté de son mari et prit la main de son enfant.
- Comment s'est passée ta réunion ?
- Et bien, Fury était agacé que je veuille partir mais je lui ai pas laissé le choix.
- Cap' a dit non à Fury.
- Oui, comme on s'est dit après les accords, notre famille passe avant tout.
- Donc, c'est bon, tu es retiré de tes fonctions ?
- On peut dire ça, rit légèrement Steve. Il faut que je trouve une personne pour le bouclier.
- Moi, je veux bien, répondit une légère voix.
Tony et Steve se jetèrent d'un coup d'œil puis ils posèrent leur yeux vers la provenance de cette voix. Ils se redressèrent et virent leur fils les yeux ouverts
- Pete, comment tu te sens ?
Le jeune homme balada ses yeux un peu partout dans la pièce, de sa main il chercha un contact avec ses parents. Il était perdu, embrouillé par ce réveil et surtout ce qu'il avait rêvé. Il sentit la chaleur des mains d'un de ses père sur sa paume; voilà quelque chose qu'il connaissait, la chaleur et la sécurité de ses parents.
- On va aller chercher Bruce.
- Pa', je vois plus rien.
****
Et voilà les ami.e.s, c'est la fin de ce chapitre.
J'espère que vous l'avez aimé :)
En tout cas j'ai hâte de vous lire et de répondre à vos comms ;)
Bonne journée, bonne soirée
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