TW /!\ Ce chapitre aborde des thèmes comme la pédophilie, la maltraitance et les agressions sexuelles et le viol. Si vous êtes sensible à ce genre de choses, veuillez prendre la peine de simplement lire les dernières phrases du chapitre.

Rien n'est évoqué en détails, mais tout de même, la santé mentale est importante, faites attention à vous.

Sur ce, bonne lecture ^^

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Chapitre 34

Jour 35

Harry embrassa légèrement la joue de Narcissa. "Merci encore de m'avoir invité."

Elle sourit, avant de le serrer dans ses bras. Il vit Draco marcher vers eux, et Narcissa lui chuchota à l'oreille.

"Je sais qu'il t'aime, et toi lui. Je ne pourrais pas être plus heureuse pour vous deux. Ne lui brise pas le cœur, ou je te brise les os. Mais je ne pense pas avoir besoin de m'inquiéter pour ça. Merci, Harry. Je veux que tu saches que je te considère comme un fils."

Harry cligna des yeux, surpris par les larmes qui jaillirent de sa dernière déclaration. Il la serra un peu plus fort dans ses bras, avant de reculer et de permettre à Draco de l'enlacer et de lui dire au revoir.

"Bon..." Draco recula et se tourna vers Harry. "Prêt à embarquer pour notre prochain voyage ?"

"Non," marmonna Harry, avant qu'ils ne transplanent.

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Ils apparurent devant le numéro 4 Privet Drive, et Harry eut immédiatement mal au ventre.

"Hé." Draco lui serra la main. "Aujourd'hui marque la moitié de notre lien. Seules de bonnes choses peuvent arriver aujourd'hui. Nous allons juste récupérer tes affaires et passer la nuit, puis nous partirons et tu n'auras plus jamais à revoir cet endroit."

Harry hocha la tête, incertain de pouvoir parler.

"Hé." Harry leva les yeux vers Draco, sûr que la peur irradiait de lui. 

"Je t'aime. Je ne laisserai rien t'arriver." Harry hocha la tête. "Veux-tu que je vienne avec toi, ou veux-tu leur dire que je viens ?" Draco demanda doucement.

"Je veux que tu viennes avec moi. "Harry ne vit pas le sourire de Draco, sinistre et dangereux. 

"Charmant. Allons-y." Au lieu de frapper à la porte, Draco choisit de la faire sauter. 

Vernon Dursley se précipita hors de la maison, accompagné de Pétunia et Dudley, Harry se tendit.

"Que penses-tu être en train de faire ?" Rugit-il, le visage violet de rage.

"Vous avez de la chance que je n'ai pas brûlé votre maison avec votre sale cul et votre salope de femme et votre vrai crapaud de fils, là-dedans," répondit Draco avec un sourire éclatant.

"Qui es-tu ?" Demanda Pétunia, son corps frêle se tenant droit, le teint pâle.

"Moi, je suis putain de Draco Malfoy, l'homme le plus riche de toute la Grande-Bretagne, maître des Ténèbres, sorcier, et le petit ami de Harry. Est-ce que ça vous cause un putain de problème ?"

Harry voulait rire des mensonges absolus de Draco, mais il était trop dégrisé par la présence des Dursley.

"J'aurais dû savoir que tu étais une pédale mon garçon," grogna Vernon à Harry.

"Et vous ne l'êtes pas ?" Demanda Draco avec effronterie.

"Absolument pas ! Je ne participerais jamais à une telle saleté !"

"Mais vous pouvez violer et abuser de petits enfants ? Appelez-moi fou, mais je pense qu'être gay est un peu mieux que ça." 

L'expression de Draco était froide, mais à la tête d'Harry montait la rage et il réalisa qu'il pouvait sentir les émotions de Draco à travers le lien – bien, sa colère en tout cas. Vernon devenait de plus en plus violet au visage, et Draco lui fit un clin d'œil avant de prendre la main d'Harry et de le conduire dans la maison.

"Où est ta chambre ?" Demanda-t-il vivement.  Harry montra silencieusement la porte sous les escaliers. Draco fronça les sourcils. "Excuse-moi, mais quoi ?"

"C'est ma chambre," dit doucement Harry.

"Oh putain non," marmonna Draco. "Ce n'est pas possible. Mon Harry mérite ce qu'il y a de mieux. Comment s'appelle ton cousin ?"

"Dudley."

"Dudley !" Et en un instant, le garçon se tenait devant la porte, croisant les bras et appuyé contre le chambranle de la porte.

"Quoi ?" Demanda-t-il en roulant des yeux.

"Où est ta chambre ?" Il secoua la tête. "Il n'y a aucune chance que vous preniez ma chambre."

Draco sourit, un sourire dangereux qui envoya des frissons dans le dos d'Harry et fit tomber le sourire de Dudley. Il lâcha la main d'Harry et s'approcha lentement du garçon soudainement terrifié."Je connais plus de sortilèges sombres que tu ne connais de mots, espèce de nuisance au visage de cochon, et ne pense pas que je n'hésiterai pas à utiliser chacun d'entre eux sur toi. Je connais des sorts de torture illégaux qui te feraient supplier de laisser à Harry ta chambre. Je connais des malédictions qui feraient sortir les araignées de tes yeux et faire en sorte que le venin de serpent remplace ton sang. Je sais comment mettre le feu à chaque os de ton corps, et je sais comment faire de ta vie un enfer, alors ne me refuse plus jamais rien," siffla Draco, terrifiant.

Dudley tremblait une fois que Draco eut fini, et il pointa silencieusement vers le haut les escaliers. "Première chambre à gauche," dit-il calmement.

"Merci," dit doucement Draco. "Harry, mon amour, allons chercher tes affaires et montons à l'étage."

"Laisse-moi nettoyer très vite," dit rapidement Dudley, se précipitant dans les escaliers avant que Draco n'attrape sa capuche.

"Non, merci, nous ne voulons pas que tu t'approches de cette pièce pendant tout le temps que nous sommes ici, n'est-ce pas Harry ?"

Harry secoua la tête en silence. Dudley avait l'air inquiet, mais hocha doucement la tête.

Draco ouvrit la porte du placard et attrapa quelques affaires d'Harry avant de monter les escaliers. "Est-ce que ça va, Harry ?" demanda-t-il doucement, sa voix douce comparée à sa tonalité précédente.

"Je vais mieux quand tu es près de moi," répondit doucement Harry en souriant. "Tu m'aides en tant que parcelle. Tu n'avais pas besoin d'être si grossier avec eux. Je peux livrer mes propres batailles."

"J'aime être ton chevalier en armure étincelante pour une fois. En plus, tu n'as même pas vu le début de ce que je prévois de faire à ces gens."

"S'il te plaît, ne les tue pas," murmura Harry, souriant quand Draco enveloppa ses bras autour de sa taille et l'embrassa.

"Bien. Rien que pour toi, je ne les tuerai pas."

Harry commença à fouiller dans ses affaires alors que Draco faisait le tour de la pièce."Pourquoi penses-tu qu'il voulait nettoyer sa chambre ?" Songea-t-il. "Qu'est-ce qu'il cache à ton avis ?"

"Il est terrifié par toi, il voulait probablement juste faire ce qui te rendrait heureux."

Draco hocha lentement la tête. "Je ne sais pas cependant. Quelque chose à propos de son expression montrait qu'il cache quelque chose."

"Alors trouve-le," marmonna distraitement Harry. 

Draco souleva des livres et vérifia sous le lit et ouvrit les tiroirs, jusqu'à ce qu'il arrive au tiroir de la commode de Dudley, qu'il ouvrit. 

"Ew," marmonna-t-il en sortant un magazine avec une fille en bikini sur une moto. "Les hommes hétéros et leur vision des femmes sont tellement grossières"

"J'approuve."

"Attend..." Draco souleva quelques magazines de plus jusqu'à ce qu'il pousse une exclamation de joie. "Dudley, espèce de démon."

"Qu'as-tu trouvé ?" Demanda Harry en jetant un coup d'œil par-dessus le bord du lit.

"Sous ses stupides magazines pornos hétéros, il se cache, roulement de tambour s'il vous plaît..." Draco s'arrêta pour un effet dramatique, avant de montrer à Harry trois des magazines. "Des magazines de porno gay !"

La mâchoire d'Harry tomba, et il grimpa sur le lit jusqu'à Draco. "Dudley est gay ? Putain."

Draco rit. "Wow, il y en a une tonne de merde. Je me demande où il obtient tout ça ?"

"Je me demande si lui et ses amis..." Les yeux d'Harry s'écarquillèrent d'horreur. "Ew, tant pis, je ne veux même pas savoir."

Draco rit à nouveau. "Putain, de merde, il a de la drogue ici aussi !"

Harry se pencha en avant. "Sérieusement ? Laisse-moi voir."

Draco souleva les petits sacs en plastique avec des feuilles et de la poudre blanche."Il y a beaucoup de choses ici," murmura-t-il. "Je me demande où il l'obtient." 

Alors qu'Harry fouillait dans son tiroir, Draco se leva, étudiant le reste de la chambre de Dudley. "Il n'a pas besoin de ça," dit-il, pointant sa baguette vers la télévision et la faisant disparaître.

"Draco ! Ria Harry."

"Quoi ? Il ne fallait pas !?" Draco se leva et s'assit sur le lit en tailleur. "Harry, je veux te demander quelque chose."

Harry hocha la tête, se retournant pour faire face à Draco.

"Qu'est-ce qu'ils t'ont fait ?" Son chuchotement était la chose la plus douce au monde, et Harry tressaillit encore à ces mots. Il prit une profonde inspiration tremblante. 

"Ils avaient tous leur genre de... Spécialités. Leur propre genre de choses qu'ils me faisaient. Celles de Pétunia étaient plus basées sur la punition. Quand je manquais un endroit pour tondre la pelouse, elle me giflait. Quand je brûlais le petit-déjeuner, elle tenait ma main contre une poêle à frire jusqu'à ce que je crie si fort qu'elle avait peur que les voisins entendent. Quand j'oubliais de faire la vaisselle ou que je ne la faisais pas à temps, elle remplissait l'évier d'eau et me poussait la tête dedans jusqu'à ce que je sois presque noyé, et ensuite elle me laissait partir. Hermione a guéri mes brûlures en troisième année, donc personne ne les a vus."

"Putain de merde," souffla Draco.

"Dudley passait généralement sa colère sur moi, ou pour impressionner ses amis. Il me frappait, me donnait des coups de pied, me poursuivait, me terrorisait vraiment. Ses amis aussi. Ils y trouvaient beaucoup de plaisir. Vernon... "

Harry s'arrêta une seconde pour respirer. Il n'avait pas réalisé qu'il pleurait. Draco lui tenait doucement la main, le soutenant. "Vernon venait dans ma chambre tous les soirs et..." Il interrompit sa phrase, incapable de finir, et éclata en sanglots.

"Oh, Harry," murmura Draco, tenant l'autre garçon contre sa poitrine. "Seigneur, je suis tellement désolé."

"Arrête ça," murmura Harry. "Arrête d'être en colère."Draco le repoussa légèrement. 

"Quoi?"

"Ta colère. Elle prend le dessus sur le lien."

"Tu peux sentir ça ?" Demanda Draco, choqué.

"Ouais. Tu dois être vraiment énervé," dit Harry, riant d'une voix tremblante.

Draco secoua la tête silencieusement, et tint le visage de Harry, embrassant son front. "Je t'aime et je suis tellement désolé, je t'aime et tu es si fort, je t'aime et je te soutiendrai pour toujours."

"Merci, Draco. Cela signifie beaucoup pour moi," chuchota Harry. "Je t'aime aussi."

"À présent." Draco essuya les larmes d'Harry avec ses pouces. "Allons dîner."

Les Dursley n'avaient aucune idée de ce qui leur arriverait.Parce qu'ils étaient des bâtards, au cœur de pierre, et Draco était un feu infernal, et il les détruirait tous.