Qui Etes Vous ?
Ca faisait déjà sept jours que je m'entraînais avec Taiju, Wakasa et Benkei. Ils ne me ménageaient pas, mais on passait tout de même de bons moments ensembles. Lorsque j'aurais fini cet entraînement démesuré, je serai première au cross, c'est sur. Une semaine et demi déjà que j'étais sur l'île, mais comparé à mes anciens voyages ici, je m'amusais plutôt bien.
Taiju: Fin de l'entraînement. A demain tout le monde.
Taiju partit en vitesse, et je ne comprenais pas. Il était parti comme un voleur, alors que d'habitude, il prenait son temps.
Moi: Il a quoi Taiju?
Wakasa: Rien de grave, c'est son frère qui est malade...
Hakkai Shiba... Je ne l'avais jamais rencontré, donc je ne saurais pas dire ce que je pense de lui. Même si au fond, il a l'air d'un gars sympa.
Moi: Et vous, vous partez?
Benkei: Oui, mais on reviendra demain, comme d'habitude.
Ils me saluèrent puis partirent. Sauf que moi, je n'avais pas fini mon entraînement. Les progrès que je faisait se voyaient un peu, et j'avais besoin de plus. De toute façon, mes parents et mes grands parents étaient allé dormir chez des amis, donc je pouvais rentrer quand je voulais, personne ne m'attendait. Mais tout de même, je suis rentrée pour manger des nouilles instantanées, puis je suis reparti vers le parc en courant, histoire de finaliser mon entraînement...
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Moi: Trois-cent-soixante-quatre...
Je frappais contre un tronc d'arbre avec force. Il faisait tard, je dirais 23h00. Dans ma tête je me croyais trop dans un manga et me disais que je ne devais rien lâcher. Mais j'étais exténuée. Et d'un coup, mes jambes ne répondaient plus. Je tombais, pensant que rentrer chez moi était désormais impossible. Mais au lieu de tomber sur le sol, je sentis une pair de bras me retenir.
Wakasa: Tu t'entraînes encore à cette heure ci?
Moi: Waka...
Il m'aida à m'assoir, puis s'assit à son tour.
Wakasa: Pourquoi tu t'obstines autant? Le monde n'est pas entre tes mains, on t'entraîne juste parce que ça nous fait plaisir.
Moi: Oui je sais, mais je fais ça pour mon avenir.
Wakasa: Que veux-tu dire par là?
Moi: Bah, j'aurais de bonnes notes en sport, et ça fera augmenter ma moyenne. Je pourrais faire des actes héroïques et je ne serais plus intimidée par les racailles du collège. Et si jamais un jour je me fait agressé dans la rue, je saurais me défendre.
Wakasa: Stop, je t'arrête tout de suite. On t'apprend à te battre, c'est vrai, mais si le type en face est armé, la meilleure chose à faire c'est de faire ce qu'il dit, ou bien d'essayer de s'enfuir.
Moi: Ouais, je sais. Mais si j'ai pas de cardio ni de cuisses, je ne pourrais pas aller bien loin.
Wakasa: ...
Moi: Et sinon, toi, qu'est-ce que tu fais là à cette heure ci?
Wakasa: ...Je n'arrivais pas à dormir. Alors je suis allé faire un tour.
Il se tourna vers moi en souriant.
Wakasa: Bon, je te ramène chez toi. Vu ton état, je doute que tu puisses rentrer seule.
Moi: Euh... D'accord.
Il m'aida à me relever, puis m'emmena jusqu'à sa voiture. Je lui indiquai la route, puis une fois arrivé, il se gara.
Moi: Tu vas m'accompagner?
Wakasa: Je veux pas que tu fasses une dinguerie, et puis, il faut aussi que je soigne tes blessures.
On rentra dans la maison et je m'assis sur une chaise, en indiquant à Wakasa la position de la trousse de secours. Il l'attrapa et commença à panser mes blessures.
Wakasa: Tu ferais mieux de ne pas trop forcer. Si tu continue comme ça, tu pourras gravement te blesser.
Moi: ...Désolée.
Wakasa: Ca ne fait rien.
Il se releva.
Wakasa: Au lieu de te blesser comme ça tout les soirs...
Moi: C'est la première fois que je le fais.
Wakasa: Au lieu de te blesser de cette façon, j'ai un truc à te donner.
Moi: Ah bon? C'est quoi?
Wakasa: Il y a des cours d'arts martiaux tout les samedi après midi, tu pourras y aller.
Moi: C'est vrai? Combien ça coûte?
Wakasa: C'est gratuit, le type qui fait ça est un retraité qui veut transmettre son savoir aux jeunes.
Moi: Vraiment? Merci de me l'avoir dit Wakasa, t'es le meilleur!
Wakasa: Je sais. Bon, bonne nuit.
Il parti ensuite. Je sus que je n'allais le revoir que le lendemain lorsque j'entendis le bruit assourdissant du moteur de sa voiture. Avec difficulté, je me dirigeai vers mon lit, après tout, j'étais exténuée...
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Moi: J'y vais.
Papa: Où ça?
Moi: Au club d'arts martiaux dont je t'ai parlé.
Papa: D'accord. Tu resteras ici demain? Après tout, ce sera notre dernier jour ici...
C'était vrai... Cela faisait déjà deux semaines que j'étais sur Hokusai. Pour la première fois de ma vie, le temps passait vite ici.
Moi: Oui, je resterais. A ce soir.
Je me dirigeai à toute vitesse vers le dojo où on m'avait donné rendez-vous. Une fois arrivée, je remarquai que les autres élèves étaient plus âgés, il y avait e toutes les générations, c'était assez bizarre... Soudain, un homme tapa dans ses mains.
Maître: Bienvenue aux nouveaux arrivants! Désormais je suis votre maître. Je ne vais pas vous faire patienter, alors commençons le cours!
Le "cours" était beaucoup plus simple que les entraînements de Taiju. Mais tout de même, c'était très instructif. J'ai appris pas mal de techniques de combat. Tout au long de l'entraînement, je me sentais observée... Mais j'ai laissé ça derrière moi et j'ai continué de me perfectionner.
Maître: C'est la fin du cours! Je vous en prie, rentrez chez vous, et à la semaine prochaine.
Tout le monde quitta le dojo. J'allais partir vers la maison lorsqu'un homme me barra le passage. Il était grand, brun, avec de longs cheveux attachés en une couette basse, et de la barbe.
Homme: Oceka Rimeos...
Ce gars me faisait sérieusement flipper. Il arrivait comme ça, devant moi, et il connaissait mon nom.
Homme: Est-ce que tu veux bien me suivre?
L'homme tourna le dos et se mit à marcher, et je ne savais pas quoi faire. J'ai finalement décidé de le suivre, car il m'intriguait. Mais je n'oubliais pas ce que Wakasa m'avait dit: si il est armé, enfuis toi, ou fais ce qu'il te dit. Il m'entraîna dans un bâtiment assez ouvert, qui semblait abandonné. Il rejoignit quelqu'un d'autre, une femme cette fois, qui était très belle. Celle-ci se tourna vers moi et me sourit chaleureusement. Moi, j'étais perdu.
Moi: Excusez moi, mais... Qui êtes vous?
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