08/06/2032, Quartier nord.

Le soir venu, Taiyo et Leiko se dirigèrent vers l'appartement de Hisoka et Koemi.

Il fallait bien que quelqu'un nourrisse Domino.

Taiyo : Pourquoi on fait ça aussi tard ?

Leiko : *taquine* Quoi ? T'as peur ?

Taiyo : Non ! J'ai pas peur !

Soudain, il fit un bond en entendant un chien grogner et taper contre le portail d'une des maisons.

Leiko : *rit* Qu'est-ce que j'disais ?

Ils arrivèrent dans l'appartement de Hisoka et Koemi et entrèrent pour y trouver Domino, dormant sur la table.

Leiko : MOOOOOOOOOW~

Taiyo : T'aime vraiment les chats toi...

Leiko : Oui !

Elle alla dans la cuisine pour chercher le paquet de croquettes et en déversa dans la gamelle du chat, qui a l'odeur, s'était réveillé pour aller se sustenter.

Pendant que Leiko caressée le chat qui mangeait, Taiyo, lui, ouvrit la porte du balcon pour prendre l'air.

Arrivé à l'extérieur, il vit plusieurs fleurs accrochées et qui poussaient sur le balcon.

Taiyo : Je ne savais pas qu'ils aimaient autant les fleurs...

Leiko : Bah quoi ? C'est jolie les fleurs. Moi j'aimerai bien qu'on m'en offre...

Taiyo : Oh. Cool.

Puis il tourna la tête vers la rue.

Leiko : (Il est con lui...)

Alors qu'il s'accoudait au balcon Taiyo vit une personne avec une cagoule essayer de s'enfuir.

Taiyo : Qu'est-ce que... mais c'est un voleur ! Ou un assassin...

Soudain, cet homme reçu un kunai en plein front.

Taiyo : *choqué* Quoi ?!

Il vit une petite fille d'environ 14 ans, s'avancer pour aller récupérer son kunai et le remettre dans son kimono qu'elle portait.

Deux hommes arrivaient derrière elle.

? : Beau travail Miyoko !

Miyoko : *contente* Merci grand frère !

? : Mouais...

Miyoko : Sois pas jaloux Yuji-

Yuji : JE SUIS PAS JALOUX !

L'homme qui répondait au nom de Yuji était beaucoup plus grand que les deux autres et portait deux katanas à manche rouge et noir dans ses mains.

? : Du calme Yuji.

Yuji : Daichi !

Daichi : Je te rappelle que je suis l'aîné.

L'homme qui répondait au nom de Daichi semblait donc, selon ses dires, être l'aîné et il portait un katana au manche blanc et noir dans sa main.

Taiyo : *chuchote* C'est quoi ça ?...

Leiko arriva sur le balcon.

Leiko : *ne chuchote pas* Eh Taiyo ! Il se passe quoi ?

Taiyo : Chuuut !

Leiko : Non mais oh ! Tu m'dis pas chut !

Soudain, un katana se planta dans la vitre de la porte du balcon.

Taiyo/Leiko : AAAAAAAH !

Daichi : Yuji !

Yuji : Merde...

Daichi : Bah oui "merde" ! Non mais t'as vu ce que t'as fais !

Yuji : Oui... J'ai raté...

Daichi : De quoi "j'ai raté" ?! Tu as failli les tuer.

Yuji : Et alors ? Ils nous ont vus.

Daichi : On ne tue que les mauvaises personnes !

Miyoko : Eeeeuh les garçons ?

Daichi/Yuji : Quoi ?!

Miyoko : Ils sont plus là...

Ils regardèrent vers le balcon pour découvrir que les deux ados avaient disparus.

Yuji : MERDE ! ILS ONT PRIS MON KATANA !

Ils courrurent dans la rue pour les retrouver.

Daichi : Il faut les retrouver, récupérer le katana de Yuji et faire en sorte qu'ils ne disent rien à personne.

Yuji : Alors là t'inquiète pas !

Daichi : Du calme Yuji.

Leiko : EH !

Ils se tournèrent pour apercevoir Leiko tenant le katana de Yuji.

Yuji : Mon katana...

Leiko : (Mon plan est parfait. Quand le grand balaise va venir récupérer son sabre. Taiyo n'aura qu'à lui tirer dans les jambes pour le mettre à terre et après on pourra le tenir en otage et savoir qui ils sont vraiment...)

Taiyo était caché derrière une poubelle, près à tirer.

Mais en une demi seconde, Yuji arriva à la vitesse de la lumière, attrapa Leiko par la gorge et la plaqua contre un camion.

Yuji : Mon katana...

Leiko : *étranglée* J- Je-

Elle lâcha le katana qui tombe à terre.

Soudain Taiyo sortie des poubelles.

Il pointa son arme derrière le dos de Yuji.

Taiyo : Repose là !

En même pas une demi-seconde non plus, Taiyo sentit une lame contre sa gorge.

Il tourna difficilement la tête pour voir Daichi, qui avait mis son sabre sous sa gorge.

Daichi : Pose le pistolet petit.

Il fit ce qu'on lui dit.

Daichi : Yuji. Lâche là.

Avec un soupire, il laissa la brune tomber au sol.

Mais alors qu'elle se relever difficilement, elle attrapa son arme et la pointa vers la tête de Daichi.

Mais sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit, 3 kunai se plantaire sur sa veste, la plaquant sur le camion.

Miyoko : Pointe pas une arme sur mon grand frère !

Yuji ramassa son katana.

Daichi : *tenant Taiyo en otage* Maintenant vous allez vous expliquer. Pourquoi est-ce que vous avez des armes ?

Leiķo : *accrochée au camion* On est des assassins !

Yuji : *pointe un katana sur son visage* Vous roulez pour qui ?

Leiko : T'as pas besoin de me pointer un katana sur la gueule pour que je te dise que je roule pour Osamu Mutō.

Le visage de Daichi s'illumina.

Daichi : Osamu Mutō ?

Taiyo : Oui, il aime bien qu'on dise qu'on travaille pour lui.

Daichi : Mais c'est formidable !

Il relâcha Taiyo qui tomba au sol.

Daichi : On le cherchait justement.

Taiyo : Qu'est-ce que vous lui voulez ?

Daichi : Rien de mal ne t'inquiète pas. On souhaite s'associer avec lui.

Taiyo/Leiko : "S'associer" ?

Daichi : Tout à fait ! Lui et notre oncle était coéquipiers à l'époque. On lui doit beaucoup.

Miyoko, malgré sa petite taille, détacha Leiko en s'excusant et récupéra ses kunais.

Leiko : *détachée* Mais vous êtes qui de vous d'abord ?

Daichi : Nous sommes la Fratrie Usuba. Nous venons du Village Montagneux.

🟢 : Village des Usuba

Leiko : Usuba vous dites ?!

Daichi : Oui jeune fille.

Leiko : *émerveillée* C'est incroyable ! Taiyo tu t'en rends compte ? Ce sont les descendants des Usuba !

Taiyo : Ah ouaaaaais...
.
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C'est qui ?

Leiko : Les Usuba ! Les défenseurs du Village montagneux depuis plus de 100 ans !

Daichi : C'est exact. Notre oncle est maintenant le défenseur du village en chef et nous, nous l'aidons. Je m'appelle Daichi Usuba.

Il pointa son doigt sur son frère.

Daichi : Ce grand gaillard de quasi 2 mètres là, c'est mon petit frère. Yuji Usuba.

Oui il pointa sa petite sœur.

Et la petite là, c'est Miyoko Usuba. La plus jeune.

Leiko : Moi c'est Leiko Tsukino. Et lui c'est Taiyo.

Taiyo : Taiyo Shimizu. Enchanté.

Soudain, il sentit le regard de la petite Miyoko sur lui, il baissa les yeux pour croiser la petite fille en train de rougir. Elle se cacha derrière son frère aîné.

Leiko : *blasée* Pourquoi elle rougit celle-là ?

Daichi : Oh, ne faites pas attention. Miyoko est comme ça. À chaque fois qu'elle croise un autre garçon autre que moi, mon frère ou mon oncle, elle rougit instantanément.

Leiko : Je vois...

Ellipse.

08/06/2032, QG Mutō.

Nos cinq compères arrivèrent au QG, Taiyo sonna à la porte.

La porte s'ouvrit sur Kai, un des quatre nouveaux disciples de Osamu.

Kai : C'est qui ces gens là ?

Leiko : Des associés. Mais qu'est-ce que tu fais encore si tard ici ?

Kai : J'ai nulle part où aller, alors Osa' accepte de me loger. Sinon ils sont cool vos kimono vous trois.

Daichi : Merci.

Yuji : Pff...

Miyoko : *rougit* M-Merci...

Leiko : Bon tu nous laisses entrer ? On se les gèle dehors.

Finalement, il les laissa rentrer et tous allèrent voir au salon.

Ellipse de 5 minutes.

Osamu : Takeo Usuba ! J'ai les neveux de Takeo Usuba dans mon salon !

Daichi : C'est un réel plaisir de vous rencontrer Monsieur Mutō.

Osamu : De même jeune homme. J'ai longtemps fait équipe avec votre oncle, puis j'ai appris ce qui lui était arrivé, à lui, à votre père et à votre mère, mes sincères condoléances.

Daichi : Ne vous en faites pas. Depuis leur mort, c'est notre oncle Yoshinori qui nous a élevé et qui nous a appris à nous battre, pour défendre notre village.

Osamu : Mais du coup, qu'est-ce que vous faites ici ?

Daichi : Nous sommes ici pour faire équipe avec vous, car nous avons subi une attaque contre un groupe de mercenaires français.

Osamu : Encore des français ?! La plupart de mes anciens élèves et d'autres assassins se sont aussi fait attaquer par des français !

Daichi : Fort heureusement, nous avons réussi à décimer tout ce groupe. Et d'après le chef, ils étaient "l'escouade Echo".

Yuji : Et après qu'il nous ait dit ça, je l'ai tranché en deux ! Hahahahaaaa !

Daichi : T'es pas obligé d'être aussi fier de ça...

Osamu : Si vous avez réussi à vaincre toute une escouade de mercenaire, alors il n'y a pas de problème, vous pouvez venir avec nous.

Depuis sa chaise, il leur tendit la main.

Daichi : Heureux de faire alliance avec vous, mon ami.

Ils se serrèrent la main.

Ellipse.

09/06/2032, Le Tord-Boyaux.

24 heures plus tard, Taiyo, Leiko et Hisoka avaientt réussi à faire sortir Koemi de l'hôpital sans se faire prendre par la police, comme d'habitude.

Ils étaient désormais au bar. Et Koemi, qui avait pris une bière et qui ne tenait pas bien l'alcool, était déjà complètement ivre, se collant à Hisoka.

Koemi : *ivre* Hisoka~

Taiyo : *gêné* Elle nous fait quoi là ?

Hisoka : Laissez tomber... elle me fait ça à chaque fois qu'elle est ivre...

Taiyo : Elle est pas gênée après ?

Hisoka : Non, car elle se rappelle jamais de rien un lendemain de cuite.

Taiyo : Ah d'acco- LEIKO QU'EST-CE QUE TU FAIS ?!

Leiko : *sirote* Ca se voit pas ? Je bois un verre.

Taiyo : DE WHISKY ?

Leiko : Bah ouais.

Taiyo : *se tourne vers Hisoka* Et tu dis rien toi ?

Hisoka : Bof. Quand j'ai commencé à boire j'avais 12 ans.

Taiyo : COMBIEN ?!

Hisoka : En plus elle tient plutôt bien l'alcool elle.

Leiko : Et ouais ! Tranquille, pépère,...

Koemi : *ivre et en colère* NIQUE SA MÈRE !

Hisoka : Arrête de crier putain...

Koemi : MAIS J'AI RENVERSÉE MON VERRE !

Yūzō (le barman) : (Putain mon parquet...)

Hisoka : De toute façon on rentre.

Koemi : QUOI ?! NON !

Hisoka : Fais pas la gamine. T'es complètement pompette !

Koemi : C'EST PAS V- burg- attends- burg-

Elle vomit un peu sur le sol.

Yūzō : *larmes aux yeux* (Mon parquet...)

Elle s'endormit sur l'épaule de Hisoka.

Hisoka : Bon ben je vais la ramener. Ne traîner pas trop vous deux.

Leiko : Bien sûr et passez une bonne soirée vous deux~

Hisoka : La ferme...

Il mit Koemi sur son dos et marcha jusqu'à l'appartement.

Ellipse.

09/06/2032, Appartement de Hisoka et Koemi.

Après être rentré dans son appartement, le jeune homme alla dans la chambre de son amie et la déposa dans son lit.

Koemi : *se réveille, toujours ivre* Hisoka ?...

Hisoka : Oui c'est moi. Allez. Allonge-toi et endors t- HMMMP !

Alors qu'il était en train de dicter les ordres à Koemi, cette dernière, l'embrassa sur les lèvres.

Alors que le jeune homme était sur le point de lui rendre son baiser, elle s'arrêta et commença à rougir en rigolant.

Hisoka : *rougit* Arrête de rire...

Koemi : Pourquoi tu réagis comme ça ? C'est pas la première fois que je t'embrasse à ce que je sache ?

Hisoka : Non c'est pas ça... C'est parce que à chaque fois que tu le fais tu es ivre et c'est moi qui dois te le rappeler le lendemain...

Koemi : *sourire narquois* Pourquoi ?~ Tu voudrais que je t'embrasse quand je suis sobre ?~

Hisoka : Oui.

Koemi : *sourire narquois* Pourquoi ?~

Hisoka lui prit les mains.

Hisoka : Parce que je t'aime Bel’Ange.

Koemi se mit à rougir encore plus.

Hisoka : Je t'aime depuis la première fois que je t'ai rencontré. J'aime tout chez toi. Ton visage, ton caractère, ta façon de te battre, mais de rester gentille avec tout le monde, malgré tout ce qui t'es arrivé. Je t'aime. Tout simplement.

Koemi : *rougit en bégayant* Mais... Pourquoi tu me dis ça maintenant... ? Et comme ça... ?

Hisoka : Je te le dis à chaque fois que tu es ivre, car je sais que tu oublieras tout le lendemain.

Koemi : Mais pourquoi est-ce que tu me le dis uniquement quand je suis bourrée ?

Hisoka : Car je sais que ce n'est pas réciproque.

Koemi : Mais si ! Moi aussi je t'aime !

Hisoka : *léger sourire* Tu dis ça uniquement parce que tu es ivre...

Koemi : Non je t'assure ! Je t'aime vraiment !

Hisoka : Mais oui c'est ça...

Pour le faire taire et essayer de prouver ses dires, Koemi s'agrippa à lui et l'embrassa.

Surpris par ce baiser, il se laissa tomber avec elle sur le lit.

Lui-même assez ivre, il continua de l'embrasser.

Puis il commença à se dire que ce n'était peut-être pas une bonne idée.

Hisoka: Bon... Il faudrait peut-être que j'y aille moi...

Alors qu'il était sur le point de se relever, Koemi entoura ses jambes autour de son dos pour le rapprocher d'elle.

Koemi : *voix sensuelle* Mais moi j'ai pas envie que tu parte~

Hisoka : *rougit* Koemi... Qu'est-ce que c'est que cette voix...

Elle lui fit un petit baiser sur les lèvres, avant de lui chuchoter.

Koemi : J'ai envie de toi~

Hisoka : *rouge tomate* Pardon ?!

Koemi : *rigole doucement* Tu es excusée.

Hisoka : BEL’ANGE !

Koemi : *rigole doucement* Si tu m'aime vraiment~ Et bien tu n'as qu'à me le prouver~

Alors que Hisoka aller contrer ce qu'elle avait dit. Elle continua de l'embrasser en le calinant.

Koemi : Il n'y a qu'avec toi avec qui je me vois le faire...

Hisoka : Bel'Ange...

Koemi : Si c'est parce que j'ai vomis tout à l'heure, ça y a pas de problème !

Elle attrapa une bouteille de whisky cachée sous son lit, puis bu une grosse gorgée.

Koemi : *sourit* Voilààààà !

Hisoka était assez indécis.

Hisoka : Tu es sûr... ?

Koemi : Certaine !

Elle l'embrassa doucement.

Hisoka : Oh et puis merde !

Il l'embrassa en retour et ils passèrent le reste de leur nuit ensemble.

À suivre...

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Bonus : Top secret !

-Taiyo a peur des chiens.

-Le petit jardin sur le balcon est entretenu par Hisoka, il aime beaucoup les fleurs.

-Daichi a 21 ans et mesure 1m80.

-Yuji a 20 ans et mesure 1m96.

-Miyoko a 14 ans et mesure 1m54.

-Miyoko ne sait pas très bien magner le katana. À la place, elle utilise des kunais, elle est très douée.

-Takeo Usuba était un assassin en plus de protéger le village.

-Quand Takeo n'était pas au village c'était son petit frère le plus âgé Hikaru Usuba qui s'en occupait.

-Hikaru Usuba était le père de Daichi, Yuji et Miyoko.

-La mort des deux frères, ainsi que la femme de Hikaru est sacrée inconnue et cachée par honte pour la famille.

-Yoshinori Usuba, le plus jeune petit frère de Takeo est le nouveau défenseur du Village Montagneux depuis la mort de ses deux frères.

-Koemi embrasse souvent Hisoka quand elle est ivre.

-Hisoka avoue souvent son amour quand Koemi est ivre.

-Les lendemains de cuite, Koemi ne se souvient de rien.

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Merci de continuer de suivre mon œuvre !

À bientôt !