Chapitre 7: Un rendez-vous au cimetière (Partie 3)

Je rentre dans l'endroit qui nous sert de maison, lorsque je pousse la porte, je vois Dimitri et Zay assis à la table. Je n’ai pas envie de parler de ce qu’il s’est passé avec Pol, alors j’esquive les garçons mais Dim m’entends et me rattrape.

_ Mais qu’est-ce-qu’il t'est passé par la tête, Anya, me hurle Dimitri. Ou tu étais passé, on s’est fait un sang d’encre, on a cru que Pol t’avait fait du mal, j’allais demandé de l’aide aux autres premiers pour te retrouver, tu nous as fait une de ces peurs.

Je m’écarte de lui, j’ai un vide en moi et je ne sais pas d'où il vient, j’ai besoin de Pol et il n’est pas la. J’en veux aussi à Dimitri, je veux qu'il accepte ce que je suis et qu'il m'aide pas qu'il me pousse à renier ma nature.

_ Ecoute Dimitri, je t'apprécie beaucoup mais t'es pas mon père, répondis-je en colère. J’ai déjà un paternel et il est mort, alors va bien te faire foutre toi et tes idées de famille heureuse. Tu veux le bonheur, vas-y prend le, mais arrête de vouloir me prendre dans ta famille parfaite, car j’en ai pas besoin,ma famille c'est moi. Je n’ai besoin de personne, j’ai trop pensée à vous tous depuis que je vous connais, je vous ai écouté aveuglément sans me poser de questions, enfin de compte je ne sais même plus qui et quoi croire.

_ Anya, Pol t’as retourné le cerveau, il te veut dans son camps et pour ça il est près à tout, même à te retourner contre nous, continue Zay. Il est dangereux et déterminer, cette histoire est une compétition entre premiers, la question est de savoir de quel côté tu te rangeras et de qui tu descendras.

_ Mais vos gueules avec vos théories du complot, c’est peut-être vous qui avez un problème avec les premiers, je crois qu’en fait vous avez juste peur de ne pas m’avoir avec vous dans ma tour d’ivoire. La seule personne à contrôler mon destin, c’est moi, vous vivez vos vies et moi la mienne, un point c’est tout. Je crois que vous gonfler les fait pour que je vous écoute, Pol est quelqu’un de bien et contrairement à vous il me pousse à accepter ce que je suis et pas le renier comme toi Dimitri.

Je n’en peux plus de cette discussion alors je monte dans ma chambre et m’enferme, je m'étale sur le lit et remarque que la fenêtre est ouverte. Je vois que la croix de Lilas, l'écran de mon téléphone s'allume, je reçoit un message d'un numéro inconnu alors je le lis:

“ Chère Elyssa Anya Théa,

Je ne sais plus quel nom te donner, mais après tout pourquoi quelqu’un comme toi devrait se résoudre un un seul et même nom, tu es un mystère Anya. Aujourd’hui, tu as été nommé sorcellière, c’est un titre que l’on ne délivre pas à la légère, il t’apporteras des ennemis mais aussi un nombre considérable d’allié, tu es une légende Elyssa Anya Théa Harpeur Aliana, tu es l’une des sept. J'espère que ta conversation avec Dimitri n’a pas été trop compliqué, le connaissant il a dû faire tout un exposé sur les milles et une raisons de haïr Pol Yoken, mais je ne lui en veux pas trop, c’est de bonne guerre. Si Zay demande, oui sa soeur est encore en vie mais j’ignore où, elle est partie il y a un an. Les choses sont plus difficiles que tu ne le crois mais, un jour viendras ou tu sauras tout. Laisse du temps au temps, il en a besoin, je sais que tu es quelqu’un de fort mais parfois c’est la vérité qui fait le plus de mal.
Amicalement,
Pol”

Je m’étale de tout mon long dur mon lit et m'endors, j’ai un sommeil très agité, je revie en boucle la scène ou Sael crée la dague Damon.

    Je suis en cour d’histoire à côté de Jérôme, je vois que Zay m’observe de l’autre bout de la classe, je lui lance un regard assassin. Je tourne la tête, je lui en veux vraiment beaucoup, Jérôme le voit et me regarde, interrogateurs, je l’ignore.

_ Qu’est-ce-qu’il vous ai arrivé avec ton frère, demande-t-il, vous avez eu une embrouille familiale?

_ Si on peut dire ça, déclarais-je, il me couve un peu trop et ça m’ennerve. Je n’en peux plus, je ne suis plus fille qu’il as connu, les choses sont différentes à présent.

_ C’est normal qu’il s’inquiète pour toi, c’est ton frère, il doit veiller sur toi car c’est son rôle, tu es sa petite soeur et ça rien ne le changeras jamais, Will est pareil avec moi, répond-t-il. Au début, il fait semblant d’en avoir rien à faire de moi mais, envers et contre tous, il reste mon frère et je reste le sien.

_ Mademoiselle Kayano et Monsieur Kern, le cour est au tableau pas sur le frond de votre voisin, nous interpelle le professeur. Pouvez-vous me répéter ce que je viens de dire?

Jérôme ne répond pas, un silence de mort s’installe dans la salle, il se mord la lèvre et regarde ses pieds.

_ A ce que je vois, malgré vos notes en chute libre, vous vous permettez de ne pas suivre le cours. Quant à vous, mademoiselle Kayano, veuillez suivre, vous n’avez pas eu le début du programme alors je vous demande deux fois plus d’attention que les autres. Bien reprenons.

Une voix interpelle le professeur, je suis debout et récite le cour, il me regarde subjugué.

_ Nous étudions la révolution française, nous avons commencé par la convocation des états-généraux par Louis XVI, le cinq mai dix-sept-cent-quatre vingt neuf qui marque le début de la révolution. Ensuite nous avons parlé du serment du jeu de paume, Louis XVI avait fermé la salle Menues Plaisir ou se réunissait les députés du tier-états alors ils se sont rendue dans la salle du jeu de Paume et c’est la que Mirabeau à déclarer sa célèbre phrase:  «Nous jurons de ne jamais se séparer, et de se rassembler partout où les circonstances l'exigent, jusqu’à ce que la Constitution du royaume soit établie et affermie sur des fondements solides ». Ensuite, il y a eu l'histoire du vingt trois juin, ou Bailly à déclarer: « Allez dire à votre maître monsieur, que la Nation assemblée n'a d'ordre à recevoir de personne» et ce à quoi Mirabeau a ajouté: « Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous ne partirons que par la force des baïonnettes ». Ensuite, nous avons commencé à parler des grandes figures de la révolution, tel que Maximilien de Robespierre né le six mai dix sept cent cinquante huit à Arras et mort guillotiné le vingt huit juillet dix sept cent quatre vingt quatorze à Paris ou encore Georges Jacques Danton, né le vingt six octobre dix sept cent cinquante neuf à Arcis-sur-Aube et mort guillotiné le huit août dix sept cent quatre vingt treize à Paris.

Je me rassoie et toute la classe me regarde, ébahi, j’affiche un sourire angélique et Zay me foudroie du regard et ajoute sur le ton le plus insolent du monde:

_ Vous avez des questions?

Soudain la sonnerie retentie, je range mes affaires et m’en vais, Zay me rattrape, je l’ignore, je suis pas d’humeur à ses leçons de morales.

_ Mais qu’est-ce-qu’il t’est passé par la tête, me demande-t-il. C’était quoi ton numéros de tout à l’heure, qu’est-ce-que tu as en ce moment, tu envoie bouler tout le monde et tu n'obéit plus à rien, c’est Pol le problème? Qu’est-ce qu’il t’a fait?

_ Pol? Rien, je me suis juste rendue compte que j’en avait marre de ce qu’il m’arrive, je ne veux pas subire les événement mais les contrôler, mais vous ne le comprenez pas alors je vais mon bout de chemin seule.

Je ne lui laisse même pas le temps de me répondre, je le laisse la comme un con. Je m’avance dans la cour quand Willian m’interpelle, je l’aime bien mais je n'ai pas besoin de ça maintenant.

_ Tu m’étonneras toujours Théa, mon frère m’a raconté ton coup d’éclat en Histoire, j’aurais payé cher pour être avec vous et voir la tête du prof, t’es un cas toi.

Je souris et me retourne, j'aime cette vie...

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