Chapitre 1: Le retour à la maison
Cette chanson se nomme "Vérone", elle vient de la comédie musicale Roméo et Juliette, celle-ci est la version 2010. C'est un spectacle que j'aime beaucoup, bien que celle de 2001 soit la première ma préféré est celle de 2010. Puis je trouve que vu les bases de l'histoire, cette chanson s'impose.
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Point de vue d'Elyssa
J'inspire, cela fait si longtemps que je ne suis plus revenue ici, les choses ont beaucoup changé. Je me sens bien, vivante, une sensation que je n'ai pas ressentie depuis longtemps, depuis que j'étais arrivée à Los Angeles. Je m'avance dans la cour, il n'y a plus le blason des familles unies mais il y a la marque des Arès, Aphrodite, Zeus, Apollon et Hermès d'un côté et ceux Héphaïstos, Dionysos, Athéna, Poséidon et Déméter de l'autre. Quant à celui d'Hadès se trouve au sol, je m'accroupie et le regarde, quelque chose se trame j'en suis certaine, je passe mes doigts sur l'objet. J'y perçois une gravure qui n'a rien à faire là, une plume d'oie, ça n'a pas sa place sur le blason d'Hadès mais c'est peut être leur façon de critiquer le fait que je sois partie.
Soudain quelque chose attire mon attention, des cris retentissent dans la cour, je me précipite et assiste au triste spectacle qui se déroule sous mes yeux. De jeunes demi-dieux se battent, une jeune fille crie, un garçon du double de son âge la course. Il est vêtue de rouge et elle de bleu, les couleurs des deux camps je présume, deux noms reviennent souvent à mes oreilles, Thibault et Marc. J'accours vers la fille et saisit le bras du garçon.
_ ASSEZ, hurlais-je.
Tous les regards se tournent vers moi et deux jeunes hommes d'approche de moi, le premier a des cheveux blond, une veste rouge et un jeans noir, ce doit être le dénommé Thibault. L'autre, est plus petit, possède de long cheveux noir, vêtu d'une chemise et d'un pantalon bleu, ce doit être Marc, il possède un éclair de folie. Derrière lui se tiennent deux autres jeunes hommes, l'un d'entre eux est blond platine et aux yeux bleu et l'autre a des cheveux noir.
_ Je vous ordonne de cesser ces querelles sans importances, vous êtes une même famille pas des ennemis. Battez-vous pour la paix et non pour la guerre, vous devez vivre ensemble main dans la main et non vous perpétuer une guerre éternelle. Je vous le dit pour la première et la dernière fois, ne comptez plus sur mon pardon, Thibault et toi, Marc ne comptez plus sur mon pardon.
_ Et à qui ai-je l'honneur, me demande le jeune homme devant moi.
Je vois les anciens demi-dieux qui étaient là lorsque je suis venue la dernière fois, je reconnais notamment Ninon, Henri, Augustus, Lucille ou encore Prune, à cet époque ce n'était que de petits enfants de cinq ans, aujourd'hui ce sont tous les cinq de jeunes adultes.
Ils tentent de s'approché pour éloigner Marc et Thibault de moi, eux savent qui je suis, ils n'ont pas peur mais savent que je n'aime pas que l'on défier mon autorité. Augustus se place à la droite de Thibault et Henri tente de tirer Marc derrière mais ce dernier refuse. Je m'approche un sourire arrogant aux lèvres, Augustus tente de formuler une demande d'ignorer le jeune homme et les autres commencent à parler, je lève le bras et tous se taisent.
_ Tu me demande qui je suis, il me demande qui je suis. Certains ici me connaissent et se souviennent de moi, déclarais-je à la foule. Je suis celle grâce à qui vous êtes, je suis celle qui as sauvé ce camps de la destruction par les titans et les cyclopes...
_ J'ai déjà vu mon cher paternel et tu ne ressemble pas du tout à Hermès, me coupe Marc.
Un silence de mort résonne dans la cour, le vent a cessé de souffler, les animaux se sont tus et les demi-dieux ont arrêté de respirer. Augustus tente de passer devant Marc mais le jeune homme s'avance vers moi, il porte un sourire arrogant. Thibault étouffe un rire qui veut dire qu'il pense que je vais le tuer, je lui lance un regard assassin suite à quoi il baisse les yeux.
_ Alors tu as eu la joie de le rencontrer? Je t'assure que dans le cas contraire ça n'aurait pas été une trop grande perte. Ce n'est pas dans mes habitudes de critiquer les familles mais la notre remporte officiellement la palme de la famille de merde, même au dessus des Yoken, commençais-je.
_ Mais faisons les présentations, je me nomme Elyssa Paladia des Enfers, je suis fille d'Harmonie Paladia et Alban Lunastam et petite-fille d'Hadès, dieux des Enfers, continuais-je. Je suis celle que le temps appelle l'Insurectiée, l'éternelle, la sorcellière des morts ou encore bien d'autres noms. Le temps et l'univers n'ont aucun droit sur moi, les dieux ne me font pas peur. Ecoute moi, d'autres sont mort pour bien moins que ça alors aujourd'hui je laisse passer mais demain ce ne sera peut-être pas le cas, je te conseille à l'avenir d'écouter ce que je dit.
Je me tient devant ma chambre, mon sac sur le dos, mon nom est gravé en grec dans une plaque de marbre au dessus duquel se trouve le blason d'Hadès. Je pousse la porte, rien n'a bougé, à l'exception d'une plume d'oie sur mon bureau, le cadeau d'un enfant très certainement. Je déballe mes affaires lorsque quelqu'un toque à ma porte, Lucille se trouver à l'entrée, c'est désormais une jeune femme. Elle a de long cheveux noir et de beaux yeux gris comme ceux de sa mère, Athéna.
_ Si tu continue comme ça je vais t'appeler l'indulgente, quand j'étais petite si quelqu'un t'avais répondu comme Marc l'a fait, tu l'aurais défié en duel et tu l'aurais soumis lui mentant la honte devant les siens comme le pauvre Ivan, fils d'Arès que tu as ridiculisé car il se croyait meilleur que toi, déclare la jeune femme.
_ Tu sais je viens de passer dix ans avec la famille Yoken, la première génération de vampire et les Knight, la deuxième donc j'ai eu mon quota d'hémoglobine, de tête arraché et toutes les fantaisies du vampirisme pour un très long moment, déclarais-je. Mais qu'est-il arrivé à cet endroit?
_ Il y a toujours eu des tensions entre les Arès et les Héphaïstos mais il y a cinq ans c'est partie en vrille et il y a trois ans les rivalité se sont transformée en guerre. Henri Eatan a pris le contrôle des Héphaïstos et Augustus Frian des Arès, me raconte Lucille. Mais Marc et Thibault ne font rien pour calmer les conflits, mais après tout on leurs à toujours appris à se détester.
_ En effet, continue une voix, les garçons sont des crétins et pour changer nos chers parents, ces chers olympiens, ne lèvent ne serait-ce que le petit doigt pour empêcher leurs enfants de se faire la guerre. Un jour ça va dégénérer et il y auras des morts, à ce moment la je leurs dirais que j'avais raison et que leur guerre futile et sans intérêt les as conduit à leur perte.
Je me tourne et voie Prune adossé à la porte, elle aussi est une jeune femme à présent, elle a de long cheveux roux et de grands yeux bleu.
_ Marc est un cas, il n'est pas méchant même plutôt drôle mais tu as raison, il ne fait rien pour arranger les choses. Ses amis Benoît, fils d'Apollon et Roméo Montaigue, fils d'Arès et demi-frère d'Augustus, ne lui disent pas grand chose mais depuis toujours on leurs a appris à se haïr et ça ne changeras pas d'un jour à l'autre. Puis Thibault, lui aussi est dans le même cas, une enfance bercé par la haine, puis son amour non-réciproque pour la petite Juliette Capulet n'arrange pas les chose.
_ Petite, dit Lucille. Elle a presque vingt ans, mais en effet, elle fait tomber les coeur, Thibault et puis le beau Patrice, fils d'Eros. Tu sais il était la aussi quand tu étais venu la dernière fois, c'était l'un des nouveaux arrivant.
_ Je crois que je voie qui c'est, déclarais-je. Je crois avoir vue Juliette derrière Ninon tout à l'heure, elle est blonde aux yeux bleu, c'est ça?
_ Oui, elle est magnifique, elle enterre le cliché comme quoi tout les enfants d'Héphaïstos sont laid.
Je m'approche de la fenêtre et voit Roméo, Marc et Benoit rire et danser avec les Apollon, Arès, Hermès, Aphrodite et Zeus. Je me souviens de l'innocence que j'avais à leur âge, avant que l'immortalité et le sang ne viennent me l'enlever. J'ouvre la fenêtre et saute, les autres me regardent ébahis, j'avais oublié qu'ici sautée d'un bâtiment et arriver en bas indemne n'est pas très normal. Marc s'approche de moi, il a un sourir malicieux et me lance un regard de défi.
_ Donc tu es l'éternelle dont le buste est dans l'allée des légendes, me demande le jeune homme en déposant un baiser sur ma main. Je te pensais plus grande et plus musclé, mais j'en oublie la politesse. Je me présente Marc, fils d'Hermès, pour vous servire.
Il s'écarte en riant et je lui sourit, je l'aime bien, il me fait pensé à un subtile mélange entre Drago, Léonardo et William. Benoit lui fait une tape amicale sur l'épaule et Marc se place face à moi. Il a ce grain de folie en lui que j'apprécie énormément et qui me rappelle le temps des Star-night et des Erautopia.
_ J'ai juste une question, me demande le jeune homme. Ici on est tous fou, et toi qu'a tu fait de fou dans ta longue existence?
_ Moi, répondis-je. Tu me demande ce que j'ai fait de fou dans ma vie? Mais toi qu'as-tu fait pour te donner le titre de fou?
_ Je suis le roi des fous, je n'ai peur de rien, mais toi as-tu déjà penser à des choses pas conventionnelles, as-tu déjà dansé avec la mort ou as-tu déjà rêvé de défier les dieux? Non, non, non rien de tout ça...
Je m'avance vers lui et chuchote:
_ En effet, je n'ai rien fait de pas conventionnel puisque je suis l'inconventionnalité, je n'ai jamais dansée avec la mort puisque je suis la mort, je n'ai jamais rêvé de défier les dieux puisque ma seule existence et mon refus de leur obéir est un affront. Ce que tu crois fou est mon quotidien, tu ignore tout ce que l'immortalité m'a apportée. Marc, j'ai une couronne sur la tête, j'ai mené plusieurs révolutions, deux insurrections et j'ai survécus à la fin d'un monde. J'ai vu des grands tombé, j'en ai tués d'autres, j'ai vécu avec la famille Yoken, les premiers vampires, les originels, durant plusieurs siècles, je me suis échappée plus d'une fois des Enfers et même du Tartare, provoqué Zeus lui-même plus d'une fois et lui ai toujours filé entre les doigts. Mais je n'ai ni peur de lui, ni des olympiens, ni même de n'importe quel être céleste ou divin. Mais c'est impossible de n'avoir peur de rien, même si comme Napoléon le disait "Impossible n'est pas français" un homme qui n'a pas peur c'est un fou, même si tu te prétend le roi des fou tu n'est pas pour autant un idiot, on a tous peur même le grand Zeus, même Chronos avait peur, même Ouranos avait peur alors toi, tu as peur de quelque chose mais tu ne sais peut être pas de quoi.
_ Alors si tout le monde à peur de quelque chose, me défie Marc, tu as peur de quoi? Toi, l'insurectiée, l'éternelle, la mort, la fille de l'ombre, l'ange noir, de quoi as-tu peur?
_ Tu veux le savoir, répondis je. J'ai peur de la mort, parce que je sais ce que c'est et que je ne la souhaite à personne.
Marc éclate de rire, saisit mon bras et m'entraîne vers la cour des Arès, Benoit et Roméo arrivent derrière nous:
_ Tu es des nôtres, Elyssa, me déclare le jeune demi-dieu. Ici on est tous fou, mais après tout qui n'est pas fou dans ce monde! Sans la folie, ce monde serait bien triste.
Je l'écoute me parler de tout et de rien, sa grande amitié avec Roméo et Benoit, du fait que selon lui Thibault est un crétin, un peu de Juliette aussi et de son bal d'anniversaire qui aura lieu demain soir. Marc me propose d'y aller avec Roméo, Benoit et lui, j'accepte, j'y comprendrais peut être mieux la haine entre les deux camps.
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J'espère que cette suite d'History vous auras plu, si vous n'avez pas lu le début, je vous conseille d'allez voir le début, History: une nouvelle lumière.
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