Je courrais sur les toits de Paris, un costume orangé sur le corps. C'était la première fois, la première fois que je me sentais libre. Le vent du soir soufflait dans mes cheveux noirs, mes mouvements étaient fluides, je me sentais forte, je me sentais indestructible.

Le chemin de la Tour Eiffel à cette maison était rapide ; au bout de cinq petites minutes j'étais déjà sur le toit de la maison des Agrestes. Utilisant l'outil donné par le gardien, je découpage un cercle sur la vitre d'une des nombreuses fenêtres de cette impressionnante demeure.

Une grande salle dépourvue de meuble se présenta à moi, il y régnait une ambiance sombre et peu conviviale mais j'appréciais cette pièce. Je trouva une trappe au sol qui me mena dans un grenier rempli de mannequins, d'étoffes, de fils et d'aiguilles. Je pris la porte pour sortir de cette entrepôt de mode. Personne ne semblait être réveillé, je n'hésita pas un instant, je parcoura la majorité des pièces jusqu'à la trouver.

Un tableau somptueux de les teintes d'or se présentait à moi. Après l'avoir arraché au mur. Je brisa la porte du coffre. C'est la qu'il se cachait, le Miraculous du Paon. Je le pris avec précaution et le place dans ma besace. Je pris la flûte placée dans mon dos et joua un air faiblement en pensant. La vitre sera réparée, une copie du Miraculous sera placée dans ce coffre qui aura sa porte intacte. Le tableau sera raccrocher parfaitement au mur. Mon image s'effacera de toutes les caméras. Je répartie cette fois en passant par la porte principale et m'envola à nouveau dans ciel de Paris.

Je me détransformai dans une ruelle vide, Trixx entre mes mains. J'attrapai un ciseau dans mon sac et lui coupa une oreille ce qui lui provoqua un cri terrible. J'arracha donc rapidement le collier de mon cou et le replaçai dans sa boîte en prenant soin de placer le petit bout de chair ensanglanté et recouvert de poil dans un tuperware qui se trouvais dans mon sac. Je pris le second miraculous, celui que j'avais volé. Je gratta sur une petite surface du bijou à l'aide de la lame du ciseaux et plaçai les résidus dans le tuperware oú se trouvait déjà un bout de costume de Chat Noir, un bout de fil du yoyo de Ladybug, une aile de Pollen, un akuma purifié que j'avais pris soin d'écraser et un fragment de carapce du kwami tortue. J'avais tout. Je rentrai chez le vieillard et déposala petite boîte. Mon sac sur les épaules, je marchai en direction de chez moi pour enfin aboutir mon projet.