Notre histoire commence en des temps oubliés... Bon en la fin de Mars 2017. Lors d'une conférence d'un cycle consacré aux grands témoins de l'histoire de l'art dans le cadre de l'UE In situ.

L'invité prestigieux qui succédait à des monstres sacrés tels Xavier Barral i Altet, médiéviste de son état, et à Henri Zerner spécialiste de la Renaissance Française et du moderne, n'était autre que notre professeur d'art moderne (comprenait ici Renaissance) : Mr. P.J..

Après nous avoir raconté son parcours et sa vision de l'histoire de l'art, il nous racontait quelques travaux menés et la réalité du terrain de la recherche. Il laissait place a l'un de ses collaborateurs dont il a été le maître de thèse, qui travaille sur les hôtels de la Renaissance dans la ville.

L'illustre P.J. explique donc qu'il y a quelques temps il a travaillé avec ce collaborateur, appelons le C., et qu'ils étaient partis chinné des archives dans un château privé.

P.J.: "J'arrive en retard et je vois C. avec un bac de documents, il avait déjà commencé à choisir des documents et évidement moi j'ai mis la main sur l'un, je le déroule et pfiou ! Voilà, document extraordinaire, 9m de long. Un plan de rectification de la rivière de l'Hers, dressé par l'artiste sur lesquel travaille C.. Il aurait préféré le trouver en premier, mais on l'a trouvé ensemble.

C.: Quand vous travaillez une heure sur des plan de terre et de vignes et que P.J. arrive et tire comme ca un rouleau et que C'est le document que l'on cherche depuis des jours... C'est dur à vivre.

P.J. : C'est le sourcier ! Il y a des gens qui trouvent de l'eau, des gens qui font pousser des arbres... J'ai de la chance, je trouve des archives. Dieu sait si j'en trouve ! Et j'ai des découvertes assez inoubliables.

Un jour j'étais au archives régionales et une personne dépose un document, un registre. J'ai pas résisté je prends le registre, je l'ouvre et je tombe sur la page avec le contrat sur les sculptures de Saint-Étienne que tout le monde avait cherché."