~ Une matinée chez Miss Ramier ~

Cette partie n'est pas vraiment une nouvelle. Plutôt une sorte de « description » d'une matinée banale dans la boucle de Miss Ramier (ce qui arrive rarement grâce aux cas soc' comme Jérémie ou Boris). Profitez, c'est offert ^^.

Ce texte n'est pas de moi mais de KittyKit2610.

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UNE MATINÉE DANS UNE BOUCLE

Par Elisa, pupille de l'Ombrune Martha Ramier.

Ah Paris ! Ville de lumière et de beauté, capitale de notre France bien aimée. Ses rues animées par la foule dès le petit matin, ses hauts immeubles aux ogives et dorures élégantes, ses grandes dames dans leurs robes à froufrous accrochées aux bras de leurs maris bien habillés qui portent le haut de forme et fument la pipe. Ah Paris !

Lundi 8 juin 1836, une belle journée, quoi qu'un peu nuageuse à partir de 17h41, est une journée comme les autres. Aux fenêtres de notre manoir de ville, on peut voir les gens se lever, s'agiter, s'énerver, errer ou juste flâner tel des oies dans leur enclos. Comme tous les jours, Miss Ramier se réveille a 7h pétantes et sonne la cloche pour nous appeler au salon. Tout le monde se précipite hors de son lit, les cheveux en bataille, les yeux bouffis et la robe de chambre toute froissée pour venir s'attabler devant un petit déjeuner copieux.

Moi j'aime bien prendre mon temps, tout observer avant d'agir. Chaque matin, je descends le grand escalier et m'installe en tête de table. Tout en sirotant mon lait chaud, je regarde.

Je regarde Ernest qui boit son thé, les yeux plongés dans le journal.

Je regarde Gabin qui discute bruyament tout en faisant de grands gestes, rigolant de bon coeur.

Je regarde Dorothy, debout près de la fenêtre, une tasse à la main, discutant avec Charline, qui l'écoute distraitement car elle est bien trop captivée par la blague de mauvais goût de Boris.

Je regarde Océane, qui ronchonne, affalée dans un fauteuil de cuir sombre et qui mordille ses cheveux de feu.

Je regarde Léa qui commence a parler avec Gabin, et Azilis qui les rejoint au bout de instant.

Et puis finalement, je regarde Miss Ramier, notre gouvernante. Elle est debout dans la cuisine, son éternel sourire triste fixé aux lèvres. Elle pose ses yeux sur chacun de nous comme si elle nous comptait. Elle veux être sûre qu'on est bien en sécurité.

Quand je termine mon bol de lait, je le repose et sors discrètement de table.

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