Chapitre 12 - Pas en retard

Anya savait qu'elle faisait une bêtise.

Une sortie nocturne au village, sans avoir prévenu personne, n'était jamais la meilleure des idées. Surtout quand son bébé pouvait désormais arriver d'un jour à l'autre.

Elle avait dépassé son huitième mois de grossesse depuis peu, mais son médecin craignait un accouchement prématuré. Elle en présentait apparemment certains signes, qui l'obligeaient à rester couchée presque toute la journée. Déjà que cela faisait une éternité qu'elle ne pouvait pas monter à cheval, elle commençait sérieusement à ne plus pouvoir se supporter. Elle ne s'occupait qu'en tricotant des habits pour nourrisson, si bien qu'elle en avait mal aux doigts.

Ce n'était toutefois pas par caprice qu'elle prenait de tels risques. Cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pu rencontrer Rodolphe, et il se retrouvait à court d'argent. Elle devait absolument lui transmettre de nouvelles pièces d'or, sans quoi il ne pourrait poursuivre son travail.

Elle se rendit jusqu'à leur point de rencontre habituel, situé près de vieilles demeures en cours de réhabilitation. Comme elle ne pouvait monter à cheval, il lui fallait marcher et porter elle-même son sac rempli d'argent. Elle arriva à l'endroit prévu complètement essoufflée, à deux doigts de jeter sa cape qui lui tenait horriblement chaud. Jamais elle n'aurait pensé qu'un simple trajet de quinze minutes puisse autant la fatiguer.

— Nous aurions pu suspendre nos activités pendant un mois ou deux, l'interpella Rodolphe, qu'elle avait à peine salué. Vous vous mettez en danger en venant ici toute seule et...

— Je vais très bien, mentit-elle en s'appuyant contre un mur de pierre. Je serai sûrement encore plus fatiguée quand le bébé sera né, alors il vaut mieux que nous nous voyons maintenant.

Chaque semaine qui la rapprochait de l'accouchement accentuait son angoisse. Sa grossesse commençait sérieusement à l'handicaper et il lui tardait de rencontrer son bébé, mais elle redoutait le moment où les choses sérieuses arriveraient. Sa mère avait promis de venir au palais d'ici quelques jours, afin de la soutenir et l'aider à se préparer.

— Il y a de quoi acheter au moins deux Neutres, enchaîna-t-elle pour ne pas perdre de temps. Vous n'avez toujours aucune piste pour Laura ?

Non pas que le sort des autres lui importait moins, toutefois Laura occupait une place toute particulière dans son coeur. Les jeunes filles se connaissaient depuis toutes petites, puisque la mère de la Neutre travaillait pour les parents d'Anya. Elles avaient été séparées à l'âge de seize ans, lorsque Laura avait été brutalement enlevée lors d'une sortie en ville.

— Je ne pense pas qu'elle soit sur la Terre des Loups, répondit Rodolphe d'un air embarrassé. Je vais essayer de concentrer mes recherches sur la Terre des Vampires, mais leurs registres sont bien moins organisés. La moindre information est obscure ou probablement erronée.

La louve baissa la tête, tout en maudissant ces maudites créatures immortelles. Même si aucun loup ne pouvait se vanter d'être irréprochable, les vampires profitaient des autres sans se fixer aucune règle ou limite.

— Je suis sûre que vous finirez par y arriver, affirma-t-elle. Vous avez déjà accompli de grandes choses.

Elle ne disait pas cela pour le flatter, car depuis le début de leur entreprise, Rodolphe ne cessait de l'impressionner. Jamais elle n'aurait pensé trouver un partenaire qui mettait autant de coeur à l'ouvrage et s'impliquait ainsi dans sa tâche. Il lui faisait parvenir des rapports – toujours sous forme de commandes de robes – tous les quinze jours et ne ménageait pas ses efforts pour retrouver les amis d'Anya. Sur la dizaine de Neutres dont elle lui avait donné les noms, il en avait déjà retrouvé trois, ce qui représentait un petit exploit. De nombreuses autres personnes en difficulté avaient retenu son attention, et la jeune fille lui avait donné son assentiment pour les racheter, ou les aider à s'enfuir.

— Cela ne serait pas possible sans votre argent. Vos dons réguliers et votre protection garantissent notre survie.

Pour le moment, Anya n'avait pas eu à piocher dans la cassette réservée à la femme du futur Grand Alpha. Elle utilisait uniquement son argent personnel, encore plus abondant que ce qu'elle croyait. D'après ce qu'elle avait compris, Clark avait refusé la dot qui accompagnait leur mariage. Ingvar l'avait donc transférée sur les comptes de la louve, afin qu'elle s'en serve à sa guise.

Grâce aux généreux profits réalisés par ses fabriques, Charlotta ne manquait pas non plus de lui faire des versements réguliers.

— Votre protection perdurera tant que vous n'ébruitez pas mon secret. Je vous suis reconnaissante de l'avoir jusque-là gardé pour vous.

— Je n'ai aucun intérêt à le trahir. Pour une fois qu'une personne proche des dirigeants s'intéresse au sort des Neutres, je ne vais certainement pas me mettre en travers de votre chemin.

Comme elle l'avait prédit, Rodolphe avait percé à jour son identité dès que l'arrivée d'un potentiel héritier au titre de Grand Alpha avait été rendue officielle. Il n'existait pas une centaine d'Anya avec des contacts importants, enceinte de surcroît.

— Tout se passe toujours bien avec les autres ? s'enquit-elle, faisant allusion aux quelques Neutres que Rodolphe avait pu libérer.

— Certains sont encore traumatisés par ce qu'ils ont subi. Ils ne veulent pas mettre un pied hors du refuge, par crainte d'être retrouvés par leurs anciens propriétaires. Erik a décidé de rester avec eux lors de mes absences, plutôt que de m'accompagner. Il essaye de gérer les choses du mieux possible.

Anya hocha la tête, bien consciente que la plupart des Neutres qu'ils sauvaient réclamaient des soins particuliers. Elle leur payait le loyer d'une vaste demeure sur la Terre du Saphir, au prix assez raisonnable. Rodolphe s'était chargé des recherches et des démarches administratives, afin de ne pas attirer l'attention du Grand Alpha.

— N'hésitez pas à me prévenir si vous avez besoin de fonds supplémentaires. Je risque de ne pas être très disponible au cours des prochaines semaines, mais continuez à m'envoyer des nouvelles régulièrement.

Rodolphe acquiesça, tout en ramassant le sac qu'elle avait posé par terre. Même si les multiples voyages du Neutre devaient certainement l'éprouver, jamais il ne se plaignait ou ne négociait son salaire. Il affichait toujours une apparence soignée, qui l'aidait à ne pas trop attirer l'attention. Il pouvait ainsi aisément passer pour un loup-garou.

— Voulez-vous que je vous raccompagne jusqu'aux abords du château ? l'interrogea-t-il, la mine soucieuse.

Anya faillit accepter. Elle se sentait encore plus fatiguée que d'ordinaire et le trajet du retour lui semblait bien trop long.

— Ça va aller, assura-t-elle. Le palais n'est pas très loin.

En marchant doucement, elle réussirait bien à s'en sortir.

— Je vais quand même venir avec vous, ce n'est pas prudent de vous balader seule à cette heure-ci, surtout dans votre état. Je...

— Il ne faut pas que vous soyez vu avec moi, trancha-t-elle. Je suis venue jusqu'ici, je parviendrai à rentrer.

Ce n'était pas que sa fierté qui parlait. Si des gardes la voyaient approcher le palais avec un inconnu, elle risquerait gros. Déjà qu'elle se mettait en danger en se permettant de telles sorties, elle ne devait pas en rajouter.

Elle ne tarda pas à quitter Rodolphe et remonta les ruelles qui menaient jusqu'au château. Chaque pas représentait une épreuve et elle ôta le capuchon qui recouvrait sa tête. Cela ne l'aida pas tellement à retrouver de l'air, qui lui manquait comme si elle avait couru pendant des heures. Tu y es presque, s'encourageait-elle dès qu'elle dépassait l'angle d'une rue.

Quand les grilles du palais devinrent enfin visibles, elle poussa un long soupir de soulagement.

Soulagement qui ne fut que de courte durée, lorsqu'une vive douleur lui serra le ventre.

Elle s'arrêta net, le souffle coupé. Elle avait déjà ressenti quelques contractions auparavant, mais d'après les médecins et les différents livres scientifiques qu'elle avait lus, cela était parfaitement normal. La puissance de celle-ci lui semblait toutefois suspecte. La fatigue doit juste accentuer la douleur, se convainquit-elle. Tout ira mieux quand tu seras dans ton lit.

Cette pensée l'encouragea à dépasser les grilles du palais, devant des gardes qui ne lui firent aucune remarque. Sa fatigue aurait presque pu la pousser à leur demander de l'aide, or elle ne s'y serait jamais abaissée. Elle ignora les escaliers impossibles à gravir et poursuivit son chemin sur la route qui menait aux écuries. Elle avait l'habitude de l'emprunter à chacune de ses escapades et en profitait pour rendre visite aux chevaux.

À l'instant où elle atteignait les premiers boxes, une nouvelle contraction la stoppa. Elle manqua d'en perdre l'équilibre et dut se rattraper à un mur, qui lui égratigna la main. Elle ne sentit même pas la douleur, tant celle à son ventre se faisait vive. Des larmes affluèrent à ses yeux, alors qu'elle tentait de prendre de profondes inspirations. Ça va aller. Remonte dans ta chambre et ça passera.

— Qu'est-ce que vous faites là ?

Anya fut presque heureuse d'entendre cette voix. Même sans lever la tête, elle savait à qui ce ton désagréable appartenait.

— Je... Je suis juste sortie voir les chevaux, articula-t-elle quand la douleur s'atténua. Je pourrais vous poser la même question.

Elle vit Rowan approcher dans la pénombre. Lorsqu'il arriva à son niveau, l'inquiétude se peignit sur son visage. Elle ne devait certainement pas avoir très bonne mine...

— Qu'est-ce que vous faites ici dans le noir ? s'enquit-elle pour qu'il ne l'interroge pas.

Hélas, autant chercher à esquiver un serpent.

— Ça ne saute peut-être pas aux yeux, mais je travaille dans ce palais, répliqua-t-il. Le Grand Alpha trouve que je suis logé et nourri à ne rien faire, alors mon père m'a assigné des tours de garde. Je doute qu'il ait pris la même résolution pour vous, si ?

Elle n'eut pas la force de lever les yeux au ciel.

— Anya, vous pouvez me le dire s'il y a un problème. Sans vouloir vous vexer, vous semblez à deux doigts de tomber dans les pommes...

C'était la première fois qu'il faisait montre d'un tel sérieux. Elle l'avait moult fois connu en colère, ou d'humeur provocante, mais jamais capable de gentillesse ou de compassion.

— Tout va bien, s'acharna-t-elle pourtant à répéter. J'ai juste... surestimé ma capacité à me déplacer. Les choses rentreront dans l'ordre quand je me reposerai.

Pour illustrer ses propos, elle voulut faire un pas en avant. À peine eut-elle bougé qu'elle sentit un liquide dégouliner le long de ses cuisses. Elle poussa une exclamation et sa panique se retrouva impossible à contrôler. Pas maintenant, pas maintenant, pas maintenant...

— Anya ? Vous êtes toujours avec moi ?

Elle ne s'était même pas rendu compte que Rowan cherchait à lui parler. L'angoisse pulsait dans ses veines à toute vitesse, sans qu'elle soit capable de se calmer.

— Je... Je crois que le bébé arrive.

Pourquoi fallait-il toujours que tout se passe trop vite ? Elle s'était retrouvée mariée une semaine après avoir rencontré son fiancé, avant de tomber enceinte moins d'un mois plus tard... Pourquoi son bébé ne pouvait-il pas juste arriver à la date prévue ?

— Quoi ? Vous en êtes vraiment sûre ? Clark m'avait dit que ce ne serait que pour la fin du mois, voire le début du prochain et...

— Oui, j'en suis sûre ! s'énerva-t-elle, pliée par une nouvelle contraction. Vous voulez vraiment que j'entre dans les détails techniques ?

Elle devina sa grimace sans même la voir.

— Eh bien... Ne paniquons pas. Un médecin est ici en permanence, je vais vous emmener à l'intérieur et nous allons l'appeler.

— Ne me touchez pas ! s'écria-t-elle lorsqu'il voulut l'approcher. Je peux très bien marcher toute seule.

Elle fit quelques pas, en s'efforçant d'ignorer les sensations désagréables qui la parcouraient. Sa volonté ne fit pas long feu, puisqu'elle dut s'arrêter et s'appuyer contre la porte d'un box. Cette fois-ci, impossible de jouer la guerrière valeureuse. Il lui semblait que ses jambes allaient céder d'une seconde à l'autre et la laisser choir sur le sol.

Rowan essaya à nouveau de l'aider, mais elle le repoussa mollement.

— Lai... Laissez-moi tranquille.

— Vous tenez vraiment à ce que votre bébé naisse dans ces écuries ? Je vous rappelle qu'il sera peut-être un futur alpha ! Même sans cela, n'importe qui préférerait un autre lieu pour démarrer sa vie !

L'odeur du crottin donnait la nausée à la jeune fille, alors qu'elle l'indifférait en temps normal. Elle ne pouvait résolument pas rester ici, que ce fut pour elle ou son petit.

Ainsi ne dit-elle rien lorsque Rowan la souleva délicatement et que ses pieds quittèrent enfin le sol. Elle crut qu'il allait ployer sous son poids, or il la maintint avec fermeté.

— Dites-moi si je vous fais mal. Je ne suis pas vraiment habitué à porter une dame dans ces circonstances...

Elle décela une tentative d'humour dans son intonation, qui échoua lamentablement. Des larmes s'échappèrent enfin des yeux d'Anya, sans qu'elle n'ait la force de les cacher. La culpabilité et l'angoisse la ravageaient, avec encore plus d'intensité que sa douleur.

Vu son état d'épuisement, il y avait toutes les chances pour que la suite se passe mal. Peut-être que si elle n'était pas sortie, son accouchement ne se serait pas déclenché. Peut-être que son bébé allait être bien trop faible et qu'il ne survivrait pas à cette venue prématurée. Peut-être allait-il mourir par sa faute et qu'elle ne pourrait s'en prendre qu'à elle-même.

— Vous m'exaspérez dès que vous dites quelque chose, mais j'aime mieux me quereller avec vous plutôt que de vous voir pleurer. Votre médecin m'a soigné quand j'avais la grippe, tout se passera bien.

Il poussa la porte qui menait à l'intérieur du palais, tandis que la louve levait les yeux vers lui.

— Il y a une différence entre donner quelques plantes pour guérir une grippe et gérer un accouchement, commenta-t-elle d'une voix rauque.

— C'était une très vilaine grippe ! J'ai failli en perdre mes dents, imaginez un peu !

Elle comprit alors qu'il ne cherchait qu'à la distraire, ce qui aurait mérité quelques louanges. Toutefois, rien n'aurait pu apaiser les craintes qui la minaient.

— Je... Je suis sûre que le bébé va mourir, ne put-elle s'empêcher de murmurer. Ce n'est pas normal que les choses arrivent aussi vite, il va être trop fragile et...

— Je ne suis pas très calé dans ce domaine, mais j'ai toujours entendu dire que des bébés pouvaient naître en avance. J'ai l'impression que cela fait une éternité que vous êtes enceinte, votre petit a largement eu le temps de dépasser le stade de crevette.

Anya ne répondit pas, incapable de se détendre. Ne pas marcher soulageait ses jambes, cependant ses contractions perduraient.

— Eh, vous ! héla-t-il les premiers gardes qu'ils croisèrent. Allez dire au médecin de nous rejoindre dans la chambre de madame ! Et prévenez Clark !

Les soldats écarquillèrent les yeux, mais ne tardèrent pas à filer au pas de course. Rowan déclina l'aide proposée par l'un d'eux et monta les escaliers. Arrivés à l'étage, il déposa Anya dans sa chambre et elle songea qu'elle n'aurait jamais dû quitter son lit.

— Vous êtes tout de même mieux ici qu'au milieu de la paille, non ? fit-il en l'aidant à s'installer.

Si on lui avait dit qu'elle devrait un jour lui être reconnaissante, elle s'en serait certainement pendue.

— Merci, articula-t-elle en évitant son regard.

Elle supposa qu'elle devait vraiment faire peine à voir, puisqu'il se passa d'une remarque désobligeante ou sarcastique. Quelques secondes plus tard, le médecin arriva, suivie par ses assistantes. La femme ne paraissait pas particulièrement alarmée et Anya en fut un peu rassurée. Elle essuya tant bien que mal les larmes qui coulaient sur ses joues, tout en s'efforçant de répondre aux questions de la soignante.

— Votre bébé sera là d'ici quelques heures, déclara cette dernière en sortant son matériel. Appliquez les exercices de respiration dont je vous ai parlé et tout se passera bien.

De là où elle était, la louve ne pouvait distinguer les instruments qu'elle disposait. Elle vit cependant l'effroi et la perplexité se dessiner sur le visage de Rowan.

Avant qu'elle ne puisse s'inquiéter davantage, la porte s'ouvrit sur Clark. Anya en ressentit un inexplicable soulagement. Il vint aussitôt vers elle et Rowan se décala.

— Messieurs, il serait préférable que nous ne soyons pas une douzaine dans cette pièce, les interpella le médecin. Madame du Saphir, aviez-vous prévu une personne en particulier pour vous accompagner ?

La gorge d'Anya se serra de plus belle. Sa mère aurait dû être là, or une centaine de lieues les séparaient encore. Si le bébé avait pu attendre ne serait-ce que trois jours, elle serait à ses côtés en ce moment même.

— Je crois qu'elle avait compté sur la présence de sa mère, répondit Clark comme elle ne pouvait parler. Mais je peux rester avec elle si elle est d'accord.

Il consulta Anya du regard, qui se surprit à accepter. Malgré leur séparation, il restait celui en qui elle plaçait le plus de confiance.

— Quoi ? Tu veux faire un malaise ? s'exclama Rowan.

— Si monsieur Clark s'en sent capable, il peut tout à fait rester, confirma le médecin. Maintenant, je vous saurai gré de nous laisser tranquilles.

Le loup s'abstint de répliquer. À travers sa vision brouillée de larmes, Anya le vit se tourner vers elle une dernière fois.

— Je veux être le premier prévenu quand mon neveu ou ma nièce sera là, affirma-t-il avec une pointe de désinvolture. Si c'est un garçon, vous avez intérêt à lui donner mon prénom ! Si c'est une fille, eh bien... Appelez-la Rowana.

Anya se surprit à esquisser un sourire. Sourire ? À Rowan ? Par la Lune, ses nerfs la rendaient vraiment folle.

— Nous y réfléchirons pour un troisième prénom. Voire un dixième...

Il feignit d'être offusqué, puis s'en alla après lui avoir souhaité bon courage.

Même si la douleur se rappela à elle bien trop vite, Anya lui fut – un peu – reconnaissante pour ce bref moment de légèreté.

Note de l'auteure :

Et on va s'arrêter là car l'auteure a une légère phobie des accouchements... 😅😭 Quelqu'un dans une prochaine histoire en a hérité d'ailleurs (oui oui des fois si vous repérez des phobies un peu bizarres chez les persos ne cherchez pas, ça leur vient souvent de moi)

Je ne suis pas non plus très calée sur tout ce qui concerne les bébés/petits enfants, donc si vous repérez des petites incohérences dans la suite avec tout ce qui concerne Bébé Marcus, n'hésitez pas à me le dire ! J'ai quand même fait des petites recherches, notamment pour les différents âges où on apprend à parler ou à marcher, j'essaye de m'améliorer 😇😂 

Bébé Marcus a hâte de faire son retour en tout cas, même s'il jouera un peu le rôle de poupon muet ! XD À très vite ! 😘❤️

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