Bleu, monstrueux

Il ne faut pas que je lâche.

Pas maintenant.

Tout va bien se passer, je vais m'en sortir, par un moyen ou par un autre.

Transie de froid, je ramène mes genoux contre ma poitrine et pose mon menton dessus, fixant mon regard sur le mur bleu en face de moi. Ou peut-être est-ce le plafond, qui sait?

Cette cellule, les gardes, tout m'horripile.

Mais le pire c'est ce bleu. Un bleu uniforme, recouvrant tout, des murs jusqu'à mes ongles, peints à mon arrivée.

Cela peut paraître ridicule. Ça ne l'est pas. Tout ici est fait pour créer une impression de malaise, un sentiment d'oppressions, d'écoeurement, qui donne envie de s'arracher les ongles et de s'ouvrir la main pour éclabousser de rouge tout ce bleu atroce.


Je secoue la tête. Si ça continue je vais vraiment devenir folle.

Ça ne fait qu'une semaine que je suis là et je n'en peux déjà plus.

Je suis à bout de forces.

Si ça continue je...

Un grincement mécanique fait fuir mes sombres ruminations et j'observe, avec une fascination mêlée d'appréhension, le pan de mur en face de moi coulisser, juste assez pour créer un passage de la taille d'un homme.

Ils sont d'ailleurs deux à se glisser dans ma cellule, le garde qui m'apporte mes plateaux-repas et un autre individu, grand et fin, d'une cinquantaine d'années à peu près, dissimulé sous une longue cape, bleue elle aussi qui me donne envie de la lui arracher pour la déchiqueter.

Avant que j'ai pu mettre tout cela à exécution, le garde me plaque au mur et me mains et poignets avant de me faire rassoir.

"-Vous avez peur de moi au point de me ligoter?

Je demande au second homme d'une voix qui se voudrait moqueuse mais qui se révéle pitoyable, ce que je met sur le fait que je n'ai pas parlé depuis sept jours, sept longs jours.

-Ce n'est qu'une mesure de protection, répond l'hommeen retirant sa capuche.

Ses yeux, d'un bleu profond, sont teintés d'arrogance et de pitié.

Vous n'êtes suremment pas assez forte pour nous faire le moindre mal, poursuit-il."

Sympa. Je sais que je n'inspire pas vraiment la peur mais j'ai quand même réussit à tuer six de leurs gardes avant qu'ils me capturent alors on va y allez molo sur les insultes ok ?

Bon. On se calme. Ne pas s'énerver. Si je lui montre que ça m'a touché il continuera.

Inspire, expire.

Régle numéro un pour survivre aux interrogatoires : appliquée.

Passons à la numéro deux : lui faire savoir que je veux aller droit au but.

(Régles bizarres, je vous l'accorde mais dont l'efficacité à été prouvée à maintes reprises)

"-Que voulez-vous?

-Juste vous faire une proposition répond-il avec un sourire mielleux. Mademoiselle...?

-Anel. Anel Lotis, de la quatrième division lunaire, je complète en me servant de mon nom de code, celui utilisé lors des oppérations militaires et autres cérémonies officielles.

-Anel. Sa bouche se tord en un rictus méprisant lorsqu'il ajoute: Cela sonne beaucoup trop barbare. Anel... Lane...Léna! Léna sera parfait pour vous!

-Je vous demande pardon?

Je suis réellement surprise (et véxée). Personne ne m'a jamais fait le coup du changement de prénom et dieu sait sil 'entrainement m'en a fait voir de toutes les couleurs!

-Et bien voyez vous, ma chère Léna, reprend l'homme en s'asseyant en face de moi, j'ai une proposition à vous faire, une proposition qui pourrait vous interresser.

-Je vous écoute..."


Et hop, un nouveau chapitre!

Merci qui?

Bref, arrêtons les enfantillages.

Qu'en avez vous pensé? 

C'est bien? Pas bien? Des remarques? Des conseils? Des trucs (ex: des s) que j'ai oublié/mal expliqué?

Merci d'avoir lu, n'hésitez pas à commenter et/ou voter si vous avez apprécier (et même si ça vous a pas plu, pourquoi pas XD)

Miss_Paillettes

(Petite précision, j'ai écris ce texte pour en faire un prologue. Ca vous donne envie de lire la suite?)


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