L'inattendu

Je marchais sur le chemin, ne me doutant pas de la surprise et du choc que je recevrai à mon arrivée en haut du bâtiment. Moi qui étais officier de Précrime, je ne pouvais deviner ce qui me serait annoncé, plus tard dans la soirée. Je m'étais déjà levée de mauvaise humeur, sans raison apparente, peut-être que finalement c'était mon instinct qui dictait mon humeur.

Je fronçais chaque fois les sourcils, essayant de comprendre. Comprendre pourquoi j'étais énervée. Il devait maintenant être vingt heures, quand j'étais installée sur mon siège confortable, une alerte dans le bâtiment, appelant notre équipe de Précrime, nous signalant qu'un nouveau papier était sorti. Une nouvelle arrestation, je me précipitai vers la machine, comme chacun d'entre nous, mais je fus arrêtée par quelqu'un. Je me retournai alors, pour voir qui est-ce qui tenait fermement mon bras. Il me regarda dans les yeux, j'eus un mauvais pressentiment. L'impression qu'il me donnait, retourna mon estomac. Ce ne pouvait être moi, si? Rapidement je retirai cette pensée. Mais alors, qui cela pouvait bien être ? La pensée que ça soit un membre de ma famille, et je paniquai, mais vite, j'essayais de me calmer, ce n'était certainement pas le cas. Cela pouvait être aussi mes amis, la panique me revenant, je devais savoir. Je préfèrerais que ça soit moi qu'un de mes amis ou un membre de ma famille, ça ne pouvais pas être eux, et je chassai les images des personnes qui me venaient en tête, je ne voulais soupçonner personne qui m'était cher à mes yeux. Je tirai alors, pour me dégager. J'arrivai enfin devant la machine, le stress et l'adrénaline dans mes veines, tous les regards sur moi. Je me décidai enfin à tendre la main vers le bout de papier. Les autres autour de moi en un cercle, s'éloignaient. Trop concentrée sur le bout de papier, je n'y prêtais pas attention, je déroulais alors doucement le morceau de papier. Je restais un moment comme paralysée, mon cerveau n'ayant pas capté ce que je venais de lire, ma conscience ne voulant pas, je fronçai de nouveau mes sourcils. Mon nom, c'était ce que je venais de lire.

Des gardes montaient précipitament les escaliers, je ne m'en rendis compte que quand ils furent à ma hauteur. Je ne réalisais pas, la personne que j'étais sensée tuer, mon petit frère, ça ne pouvait être qu'un mensonge. Je ne comprenais pas, puis l'idée que tout ce que nous faisions n'était que mensonge me vint à l'esprit, et si finalement, nous nous trompions tous? Et si finalement, nous arrêtions que des innocents ? Et si finalement, la machine tirait simplement des noms au hasard...

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top