Stan rentra un soir à la maison assez énervé et il jeta un dossier sur la table basse du salon avant d'aller à la cuisine.

Klaus et Francine étaient à la cuisine.

Francine : salut Stan ?

Stan: je dois te parler.

Il regarda Klaus et le posa au salon en retournant à la cuisine.

Klaus était énervé de ne pas pouvoir écouter la discussion.

Il se mit dans un bol et alla vers la cuisine pour pouvoir quand même entendre.

Stan: c'est chiant !

Francine : quesqu'il ce passe ???

Stan: j'ai encore un fouttu poisson à garder !

Francine : un cas comme Klaus ou un poisson normal ?

Stan: un cas Klaus.

Francine : on aura juste plus de nourriture à acheter. C'est un poisson. Il va pas prendre beaucoup de place.

Stan: ce qui m'énerve c'est que la CIA a pu le garder en laboratoire pendant plusieurs années et comme il en on plus besoin ils me le refile !

Francine haussa les épaules.

Francine : tu es un des plus haut placé aussi...

Klaus remua la queue.

Enfin un peu de compagnie après 30 ans !

En espérant que ce soit une gentille personne.

Stan: et en plus comme il est en surpoids il va falloir acheter un grand bocal pour Klaus et ce gros sac.

Francine : bha j'y peux rien. Négocies avec un collègue pour qu'il le prenne lui.

Stan: ils en veulent pas.

Francine : pourquoi vous le tuez pas ? D'ailleurs pourquoi vous ne tuez pas Klaus aussi ?

Stan: Klaus on m'a juste dit de le garder en vie et l'autre ils ont enfin pu lui règler un problème alors il est sois disant important.

Francine : ok. Bon c'est l'heure de manger.

Steve faisait ses devoirs sur la table de la cuisine et Hayley était sur son téléphone.

Francine donna à manger à tout le monde et la famille mangeait.

Roger dormait dans le grenier n'aillant pas faim.

Klaus : je peux avoir à manger ? Que je finisse enfin ce sac de 20 kilos des granulés degeu que vous avez fait exprès de m'acheter !

Stan: vas te faire.

Klaus leva les yeux en l'air et retourna au salon.

Vivement le nouvel arrivant, qu'il ait au moins quelqu'un qui l'apprécie et si non, qu'il puisse évacuer sa colère dessus.

Il grimpa sur la table basse pour retourner à son bocal et vit le dossier.

Il s'approcha et vit deux photos sur la "couverture" du dossier.

L'une d'un mec qu'il n'avait jamais vu, et l'une d'un poisson en surpoids avec une mauvaise mine.

Stan: Klaus touches pas ça.

Stan alla au salon et rengea le dossier dans un tiroir.

Klaus : pffff.

Bref, Klaus fut nourri et tout le monde alla dormir ou faire sa vie à l'étage.

Le lendemain, la journée passa normalement et le soir arriva.

Stan entra accompagné de Francine.

Stan portait un grand aquarium pour poisson, encore vide, et un paquet de 20 kilos remplit de flocons que Klaus appréciait.

Francine avait un sachet en plastique contenant un gros poisson avec des taches blanches.

Klaus regardaient le nouvel arrivant en souriant et en remuant la queue, impatient de faire ça connaissance.

Stan regarda Klaus.

Stan: va dans un petit bol on va jarter ton bocal.

Klaus obéis et sauta dans un petit bol en descendant de la table.

Francine enleva le bocal et Stan posa le grand aquarium sur la table basse.

Klaus regardait simplement ce qu'il se passait.

L'autre Poisson ne disait rien semblant complètement perdu et déprimé.

Stan posa les flocons à la cave et Francine remplit le grand aquarium d'eau avant d'y plonger le gros poisson.

Stan remonta en se frottant les mains et il regarda le poisson.

Stan : bon gros tas. Tu vas être gentil. Ici c'est moi qui a toujours raison.

???: Oh c'est bon que la CIA ait se faire mettre !

Stan: parles pas comme ça gros tas.

Il regarda Klaus.

Stan: je t'appellerai Ace vu que c'est ton nom américain et que lui a le même nom que toi (et nous aussi d'ailleurs).

Ace haucha la tête.

Stan le pris et le posa dans le grand aquarium.

Stan: aller faîtes connaissance mais pas de bagarre.

Et Stan sorti du salon laissant les deux poissons seul.

Ace: alors comme ça tu t'appelles Klaus ?

Klaus : ouai. Et toi aussi ?

Ace: ouaip. Mais bon appelle moi par mon nom américain ce sera plus simple pour se différencier.

Klaus se laissa couler au fond de l'aquarium en soupirant.

Ace alla vers lui.

Le nouvel arrivant posa simplement sa tête entre ses nageoires en étant juste affreusement triste.

Klaus : au moins je souffre plus...

Ace: parce que tu souffrais avant ?

Klaus : ouai... Tellement que je pouvais plus bouger et j'ai pris tout ce poids... J'ai bien tenté de me suicider mais les scientifiques ont réussi à me maintenir en vie depuis... J'étais cryogénisé je crois... La CIA a trouvé mon cas il y a quelques semaines et ils ont réussi à régler mon problème de douleur... Partiellement... Je veux juste retourner chez moi et voir ma femme et mon enfant...

Ace : car toi aussi la CIA t'as enlevé à ta famille ?

Klaus : oui...

Ace :moi j'ai perdu ma femme et ma fille...

Klaus : moi j'ai jamais connu mon enfant...

Ace: comment c'est passé ton enlèvement ?

Klaus : j'ai été capturé en 44 ou 45 en Allemagne par les américains qui mon signalé comme mort et transformé comme ça... Je suis leur premier cas.

Ace : attend... T'es allemand ?

Klaus : ça s'entend pas à mon accent ? T'as le même je te signale.

Ace : je sais je suis aussi allemand. Et t'as été capturé en 45 !? Mais t'es super vieux !

Klaus : attend. On est en quel année ?

Ace: 2016.

Klaus : dit moi que les allemands ont gagné la guerre !

Ace: euh... Non...

Klaus : Sheisse !

Ace : donc t'as au moins 70 ans. Woaw.

Klaus : bha j'ai été transformé comme ça quand j'avais 25 ans donc j'ai presque 100 ans.

Ace : woaw...

Klaus : et toi? Quesqu'il t'es arrivé ?

Ace : j'étais sauteur à ski olympique. Et comme les États Unis ne voulaient pas être deuxième, ils m'ont éliminé... On me faisant ça... Je suis ici depuis maintenant 30 ans...

Les deux poissons soupirèrent.

Roger descendit et appercu le nouveau Poisson.

Roger: ohhhh un Klaus obèse et taché de lait.

Stan : ouai c'est le nouveau Poisson.  C'est pas non plus un membre de la famille. Il s'appelle Klaus et Klaus tu l'appelles maintenant Ace.

Roger: euhm... Ok ?

Klaus grogna aillant déjà marre qu'on se moque de son poids, surtout qu'il était gros à cause de ses problèmes de santé.

Klaus : ça suffit ! Je suis obèse mais c'est pas une raison pour me tacler ! Si j'étais juif je comprendrais mais là non.

Ace attrapa la nageoire de Klaus.

Ace : on dit pas ça en 2016 mec...

Klaus : pfffff.

Stan: ah Ace on a un gars encore plus naze que toi !

Klaus et Ace : Roh c'est bon.

Klaus : je vous en prie libérez moi... Que je puisse enfin rencontrer mon enfant... Ma femme est sûrement morte mais peut être pas mon enfant...

Stan: j'ai pas le droit de te libérer.

Il pointa Ace.

Stan: et je l'ai pas fait pour lui alors pourquoi je le ferai pour toi.

Stan repris le dossier de la veille et alla dans la cuisine.

Klaus grogna et Ace lui pris la nageoire.

Ace: écoutes ... Vas falloir t'y faire à ta nouvelle vie de poisson... Mais à deux ce sera pas si mal ... Je suis sur...

Klaus : mais ça fait 70 ans que je suis loin de ma famille... Le pire c'est que moi j'ai l'impression que ça fait que 3 ans...

Ace : je comprends c'est difficile...  Moi aussi ma fille a du m'oublier... Elle a 35 Ans cette année et sûrement déjà sa propre famille...

Klaus baissa le regard triste.

Ace lui frotta amicalement le dos.

Stan: Ace. J'ai un truc assez marrant.

Ace soupira exaspéré.

Ace: quoi ?

Stan : ton pote poisson là, il a le même nom de famille que toi aussi.

Ace: sérieux !?

Klaus : tu t'appelles aussi Klaus Heissler ?

Ace: ouai.

Klaus : je crois pas que Heissler sois pourtant un nom si répendu...

Ace: bha Klaus ça l'est.

Klaus : Marika me manque...

Ace: Marika ???

Klaus : ma femme...

Ace: ma mère s'appellait Marika. C'était une grosse alcoolique.

Klaus : attend... Elle ressemblait à quoi ta mère ???

Ace: bha elle avait les yeux bleu, elle avait les cheveux blond qui tiraient vers le roux. Elle avait souvent un pantalon bleu et un pull violet.

Klaus : elle vivait à Berlin ?

Ace: exactement. Tu l'a connaissais ?

Klaus : tu viens exactement de décrire ma femme ! Et si c'est ta mère ça veut dire...

Les deux poissons se regardèrent.

Ace : c'est pas possible...

Klaus : ta date d'anniversaire ?

Ace: 1er Avril 1945.

Klaus enlaça Ace dans ses bras en pleurant.

Ace: tu es... Mon père ?...

Klaus haucha simplement la tête en serrant son fils contre lui.

Ace fit de même en serrant son père.

Ace : on m'avait toujours dit que t'étais mort à la guerre...

Klaus: normal ta mère pouvait pas savoir que j'étais devenu un stupide poisson... 

Il regarda Ace avec un grand sourire.

Klaus: au fait pourquoi elle t'as donné mon nom ?

Ace : bha c'était en hommage à toi mais elle m'a toujours dit que comparé à toi j'étais qu'un bon à rien.

Klaus: ah?

Ace : ouai...

Klaus : racontes moi des trucs sur toi ! Je veux en savoir plus sur mon fils ! T'étais sauteur à ski ?

Ace: niveau olympique !

Répondit Ace avec grande fierté.

Klaus: tu devais être sacrément fort pour que les américains te kidnappent juste pour pas que tu gagnes.

Ace: ils voulaient pas qu'un communiste gagné la médaille d'or.

Klaus: attend... T'es communiste ?

Ace haussa les épaules.

Ace: non seulement nihiliste. Tu sais moi de ces petites guéguerre de 44-45 j'en ai pas grand chose à faire. Ça a gâché une bonne partie de mon enfance.

Klaus: heureusement. Parce que ces soviet ils sont abruti

Ace: j'ai cru comprendre je vis avec une famille d'americains conservateur.

Klaus: pour une fois que je suis d'accord avec les états Unis.

Ace haussa à nouveau les épaules.

Ace : et toi ? Tu faisais quoi avant d'aller à la guerre ?

Klaus: oh pas grand chose... Je bossais pour Marika et moi.

Ace haucha la tête en souriant. Il avait enfin rencontré son père.

Ace lui fit à nouveau un câlin et Klaus le laissait faire même si Ace serrait fort et qu'il étouffait un peu.

Klaus: euhm...... Fiston ? Tu me fais un peu mal là........

Ace desserra un peu l'entrainte, regardant son père émerveillé.

Ace: fiston?

Klaus: euhm....... Ouai ?

Ace : woaw ! Je suis enfin le fiston de quelqu'un !

Klaus: euhm... Bha oui. Moi ça me fait bizarre qu'on m'appelle papa...

Bref, les deux poissons étaient très heureux d'être ensemble, entre père et fils.

La vie était bien plus supportable pour les deux qui pouvaient maintenant s'entraider.

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