malgrè tout...

J'étais au dessus d'un pont au dessus d'une route, entendant un camion arriver.

Je poussa un peu mon bol vers le bord du pont, fermant mes yeux.

J'allais enfin rejoindre l'endroit où je devais être depuis toujours... L'endroit que je n'aurai jamais du quitter

Après tout, dès que quelque chose d'heureux m'arrive, elle est gâchée.

J'entendais malgré tout une de ses phrases qui tentaient de me rendre espoir.

"Je suis sur que tu as des rêves d'enfants à accomplir !"

Des rêves d'enfants ? Après tout est ce que j'ai des rêves...?

Ma vie est, est a toujours été un cauchemar.

Qui se soucie réellement de moi... Un stupide gars, coincé dans un corps de poisson...

Mes parents étaient absents ou méchant.

Je n'ai pas de famille. Ou alors elle me déteste... N'est ce pas... Mère ? Tata ?

Ma femme a du m'oublier il y a longtemps et se remarié... Ma fille ne doit même plus se rappeler de moi...

Mon chien est mort à coup sûr...

Les Smith me haïssent tous.

Et lui... Il a du s'en aller...

Je n'ai même plus mon corps... J'ai littéralement tout perdu...

Mon humanité, ma joie, ma famille...

Je senti des larmes couler sur mes joues de poisson.

J'en avais tellement marre d'être qu'une merde...

Quesque j'ai pu bien faire de mal pour être concidéré ainsi.

Je tremblait... Je regardais la route en repensant à ses dernier mois.

Je pensais que je retrouverai le bonheur... Que grâce à lui, je retrouverai un but à mon existence misérables.

Flashback

/Un mois plus tôt/

Je poussait mon bol avec mes petites nageoires.

J'étais énervé car, une fois de plus, Stan m'avait humilié devant tout le monde.

Je poussait de moins en moins fort, commençant à pleurer.

Je me mit contre un mur pour pleurer.

Je senti une main se poser sur ma tête et releva la tête et le vit.

C'était un bel homme, habillé d'une tenue faisant pensé à un espion ou un truc du genre.

Il avait un sourire amical, me faisant le voir comme une apparition divine.

Ses longs cheveux flottaient au vent qui annonçait une pluie dans quelques heures, voir minutes.

Il avait une petite moustache et je releva mes yeux et je croisa son regard.

Regard qui se plongea dans ses beaux yeux vert.

???: Tu vas bien ?

J'essuya mes larmes en le regardant.

Moi: Ou... Ouai... Très bien m'sieur...

??? Tu es sur ? En général on pleure pas quand on est heureux.

Moi: ça va très bien ! Laissez moi tranquille !!!

Il me souria pour me montrer qu'il ne me voulais aucun mal.

???: Moi c'est Luca. Luca Schmid. Et toi ?

Il me tendit la main.

Une... Interaction humaine ? Avec moi !?

Je lui tendit la nageoire.

Moi: je suis humain m'sieur... Je m'appelle Klaus !

Luca : toi ? Tu es humain ?

Moi: oui m'sieur... Je suis coincé dans un poisson depuis 30 ans... Je sais que je vais paraître... Fou...

Je me remis à pleurer et il essuya mes larmes, prenant mon bol.

Moi: viens on va discuter autour d'un verre. Je vais pas te laisser en pleurs ici. En plus il va pleuvoir.

Il m'amena à un bar prêt d'ici et on s'assit sur la terrasse, en dessous d'un préau pour ne pas être mouillé par la pluie qui tombait maintenant depuis quelques minutes.

Je regardais les gouttes s'écraser sur le sol.

Il me sorti de mes pensées en me parlant et je le regarda.

Luca: alors donc tu es un humain dans un poisson ?

Moi: yep... Je sais c'est ridicule...

Luca: non je te crois.

Moi: j'en ai tellement marre d'être ici m'sieur... J'aimerais être libre... Peut importe ce que je dois faire... Je... Je veux juste être libre et aimé. Malheureusement ici, c'est pas possible...

Il semblait m'écouter. C'était... Rare... Tellement rare.

Moi: vous avez déjà eut l'impression que quelque chose vous manquait ? Bha ça fait depuis toujours que j'ai cette boule au ventre qui me fait comprendre que tout ce que je fais est faux... Que ma vie est une erreur... Tout le monde autour de moi a une vie génial. Vis avec une personne qu'il aime... Moi... Il me manque même mon corps... Mon propre corps...

Luca : c'est normal de ressentir ça. Moi j'ai 24 ans et je n'ai encore jamais eut de  relation amoureuse.

Moi: je me sent tellement seul et démuni m'sieur... J'en ai tellement marre de ressentir... J'aimerais n'être qu'une coquie vide insensible...

Il me pris la nageoire.

Luca: t'en fais pas. Un jour tout s'arrangera et tu seras fier de te rendre compte que tu es une personne incroyablement forte.

Moi: j'en ai marre de me battre...

Luca : quesqui te met dans cet état ?

Moi: je suis qu'un Punching ball... Je suis détruit... Ma famille ne manque même plus... Je me sent... Faible...

Luca : quesqu'il t'es arrivé pour que tu devienne ce poisson ?

Moi: la CIA m'a kidnappé en 1986 pour me transformer ainsi... Depuis, je vis chez eux traité comme un animal... Voir pire même...

Luca : c'est horrible..

Il attrapa mes petites nageoires dans ses doigts et me souria.

Luca: tu verras, un jour, tout s'arrangera.

Moi : en 30 ans, rien n'est encore arrivé... Je restes le même ringard que j'ai toujours été... Sauf que cette fois, je suis un poisson... Un stupide et ennuyeux Poisson rouge de compagnie...


Luca : et pourquoi tu ne te cherche pas une nouvelle famille ?

Moi: je veux pas d'une nouvelle famille... Je vais encore être traité comme un moins que rien...

Il me releva la tête en souriant.

Luca : je suis sur que tu peux trouver des gens qui sauront s'occuper de toi et te donner de l'amour.

Moi: mouais...

Luca : je peux te raccompagner chez toi ce soir.

Moi: si tu veux... Je veux pas vous déranger...

Il me frotta le crâne.

Luca: tu ne me déranges pas. J'ai tout mon temps. J'aime pas voir quelqu'un triste...

Je lui souria un peu.

Luca : un poisson a tout autant le droit au bonheur qu'un humain.

Je lui fit un grand sourire et il prit mon bol.

Luca : tu habites où ?

Je lui dit mon adresse et il m'y amena à bord d'une superbe voiture.

Je ne sais pas pourquoi mais je me sentais en sécurité contre lui.

Sa présence m'étais étrangement réconfortante...

On arriva devant la maison.

Il marcha vers l'entrée et sonna.

Stan ouvrit la porte.

Stan : bonjour monsieur ?

Luca me tendit à Stan.

Luca : Klaus m'a dit qu'il vivait ici.

Stan m'attrapa.

Stan: euhm... Ouai. Vous êtes qui ?

Luca : je m'appelle Luca. Je suis... Un de ses amis.

Il me souria.

Luca: à demain Klaus.

Je lui fit un grand sourire et lui faisant au revoir avec ma nageoire.

Il s'en alla et je le regardais comme un crétin.

Stan me sorti de mes pensées en me Jetan dans l'eau.

Stan : Klaus je ne veux pas que tu le revois ! Tu dois rester caché !

Moi: mais je ne veux pas !

Stan : tu restes ici !

Je grogna modissant cet imbécile.

Il me laissa. Rien à faire ! Demain, j'irai le voir ! Pour une fois que quelqu'un veut passer un minimum de temps avec moi !

Bref, le lendemain arriva et je sorti sans que Stan ne me voit.

Luca m'attendais.

Moi: salut !

Luca : salut ! Comment tu vas ?

Moi: très bien ! Je suis content de te voir !

Je lui fis un énorme sourire.

Il m'attrapa et me fis son beau et amical sourire.

Bref, les jours passèrent.

J'attendais tous les jours au bord du trottoir, étant sorti sans que Stan ne me vois.

Ce matin là, j'attendais avec une petite fleur que j'avais ceuillie pour lui.

Il arriva, me saluant.

Moi: Luca ! Salut ! J'ai un cadeau pour toi !

Je lui tendit ma petite fleur avec un grand sourire, espérant qu'il aime.

Il l'a pris en souriant et me souria.

Moi:. Ça peut paraître nul... Je peux pas faire plus je...

Il me coupa.

Luca : j'adore.

Je releva la tête avec un grand sourire de joie.

Je me sentais si heureux ! Je me mis à rougir mais, mes écailles étant presque de la même couleur, il ne remarqua pas.

Je baissa la tête en tappotant mes deux doigts entre eux.

Luca : euhm... Tu vas bien ?

Moi: écoutes...

Je releva la tête pour le regarder.

Moi : je t'aime... Je veux passer le reste de ma vie avec toi ! À te rejoindre tous les matins en cachette et rentrer juste le soir !

Il me regarda avec un regard triste.

Moi: Luca ? Si... Si tu ne m'aimes pas c'est pas grave... Je... Je veux juste qu'on restes ensemble ! Tu me rends tellement heureux !

Je le vis pleurer dès que je prononça le mot ensemble.

Moi: Luca...?

Luca: je suis désolé mais... C'est pas possible... Moi aussi je t'aime mais... Je vais devoir rentrer chez moi un jour...

Je le regarda horrifié.

Moi: tu... Tu... Non c'est une blague !

Luca : hey... T'en fais pas. On continuera de s'écrire sur internet.

Moi: ok...

Je souria.

Moi: si je peux continuer de te parler c'est super !

Il me souria en frottant mon petit crâne recouvert d'écailles.

Bref, je profitait des derniers jours que j'allais passer avec Luca.

J'étais si heureux.

Mais il arriva le jour de son départ ou il passa frapper chez les Smith.

Stan lui ouvrit.

Stan : quesque ?

Luca : bonjour monsieur ! Je suis venu dire au revoir à Klaus.

Stan : euhm... Il... Il est mort au fait...

Luca : Qu... Quoi!?

Stan : ouai...

Luca reparti triste et l'Américain claqua la porte et alla à la cuisine.

Cuisine ou j'étais.

Stan: Klaus. Je t'avais dit de ne plus voir ce gars !

Moi: qui ?

Stan : tu sais très bien !

Moi :... Désolé Stan... C'était mon ami... J'avais juste besoin d'un ami... D'amour...

Stan : rien à faire ! Et tu ne lui parlera plus !

Moi : Quoi !? Mais Stan !!!

Stan: POINT !

Je me sentais mal... Mais bon... Comment il allait savoir que je lui parle !

Malheureusement, les jours passaient et je me sentais seul. Tellement seul...

Il me manquait.

Je me sentais si triste...

La famille était toujours autant cruel mais... J'avais l'impression que c'était pire...

Je n'en pouvais plus.

Moi: Stan... Je crois que... Je suis en dépression...

Stan: mais non. Pourquoi tu serais en dépression. Tu es tranquille ici.

Moi : non ! Stan je t'en prie libère moi !!!

Stan leva les yeux en l'air et s'en alla.

Je le traita de crétin avant de me rendre dans le grenier de Roger.

Moi: Roger ?

Roger : quoi poisscaï ?

Moi: tu peux m'aider ?

Roger : ça dépend. En quoi, et quesque j'y gagne.

Moi: soignes ma dépression... Et tu gagneras mon amitié...

Roger : Pfff je peux pas faire ça en claquant les doigts.

Moi: mais Roger ! Je t'en prie ! Aides moi !

Roger: vas boir de l'alcool et tu verras tous tes problèmes d'effacer.

Moi: mais je veux pas me noyer !!!

Roger: techniquement tu es déjà noyé !

Je m'énerva. Ils étaient tous stupide dans cette famille !?

Je regarda mes nageoires et regarda l'ordinateur de Roger.

J'avais été transformé en hiver 1986. Et la date indiquait que c'était l'hiver 2016...

30 ans... 30 ans de souffrance dans ce corps horrible... Dans cette famille horrible...

J'avais perdu la personne qui avait réussi à me redonner de l'espoir.

J'étais donc à nouveau seul... Tellement seul...

À quoi bon...

Malgrès tout mes efforts à être aimé...

Fin du Flashback

J'espèrais au fond que quelqu'un vienne et me sauve.

Que quelqu'un me dise qu'il sera toujours là pour moi...

Je sentais le vent contre moi.

Je ferma les yeux espérant que quelqu'un ne me rattrape.

Je me laissa glisser, me sentant tomber.

J'espérais que l'ont me rattrape.

Je senti une intense douleur dans tout mon corps et...

Plus rien...

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