je dois me venger !
Suite à la lecture d'une fanfiction INCROYABLE ça m'a donner envie d'écrire une énième fic sur la psychologie de Klaus.
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PDV Klaus
J'y étais enfin arrivé.
Je me tenait devant le grand bâtiment de la CIA, assis dans ce même bol, seul moyen de me déplacer depuis ces 30 dernières années.
Je savais qu'il y avait un clone de mon corps.
Stan me l'avais dit.
Quel imbécile n'empêche.
Mais bon tant mieux pour moi. Je pourrais enfin assouvir ma vengeance. Je vais pas m'en plaindre.
Mais comment ?
En lui cassant la gueule ? Pas assez conséquent...
En lui volant sa femme ? Non elle l'aime trop...
En le transformant lui en Poisson ? Non trop gentil et il trouvera bien un moyens de revenir à son ancienne forme comme à chaques fois.
Il fallait quelque chose de conséquent, d'horrible et quelques chose qui me fasse me sentir mieux ! Quelque chose d'indélebile comme ce qu'il a fait à ma santé mentale !
Mais bon j'ai tout le temps de réfléchir en cherchant mon corps.
Je me tira dans le bâtiment sans trop de difficulté grâce à ce petit corps de poisson qui pouvait se glisser un peu partout.
J'arriva dans la salle de cryogénisation/swap.
Ma mémoire ne flanchait pas je me rappelais encore par cœur de cet endroit. J'y étais venu le jour où Stan avait enfin accepté de le rendre mon corps mais qu'il avait pourri.
Je regarda les grandes rangée de tubes s'étandant devant moi presque à l'infini.
C'était trop beau. J'avais l'impression d'être dans un rêve.
C'était aussi simple que ça de s'infiltrer dans le bâtiment de "la meilleure agence" de la terre ?
Mouais je reverrais ce titre si j'étais eux.
Mais bon assez pensé à ces conneries, j'avais un clone de moi à retrouver.
Je me tira regardant chaques tubes contenant un cadavre.
Et là, je le vit.
Dans le tube numéro 86, mon corps. Du moins le clone de mon corps.
Je m'approcha plus prêt du tube les yeux écarquillés en posant une nageoire sur le verre, émerveillé.
C'était moi !
Je regarda longuement le corps.
J'avais totalement oublié ce à quoi je ressemblait honnêtement... Après 30 j'imagine que c'est compréhensible surtout si je m'empêche de regarder les vieux articles parlant de mon kidnapping.
Je secoua la tête en signe qu'il fallait que sorte de mes pensées pour me concentrer sur le plus important : retourner à l'intérieur.
Sur le tube je vis la date à laquelle ils avaient gelé le corps.
En 2011 !? Il y a 5 ans !?
Un an après que Stan ai laissé pourrir mon corps original il y en avait déjà un clône !?
Et il ne m'a rien dit alors qu'il m'a promis de me le rendre !?
Je hurla.
MAIS QUEL ABRUTI PUTIN !!!!!!!
S'en était trop !
Il devait mourir ! Maintenant !!! Aujourd'hui !!!
Il a volé ma vie après tout ! C'est à cause de lui que je suis devenu complètement cinglé ! C'est sa faute si j'ai traversé cette putin de dépression !!!
C'EST SA FAUTE SI MA FILLE A GRANDIT SANS PÈRE !
Et puisque c'est de sa faute, s'il meure je veux que ce soit de ma faute puisque le karma n'existe même pas dans ce monde débile.
Je repris mes esprits et attrapa un casque que j'enfila sur ma tête en sélectionnant le numéro 86.
Je pris une grande respiration, essayant de me rendre compte de ce qui m'arrivait.
Je souriait à grandes dents à la fois de joie et de folie. Ça faisait vraiment du bien.
J'activa la machine et m'évanouis.
Quand j'ouvris mes yeux, j'entendis un grand bruit et je pris un grand souffle comme si je venais de sortir de l'eau et d'échapper à une noyade.
Je m'éclata par terre, non sans douleur.
Je releva la tête et regarda ce qui devait il y a encore quelques minutes être ma nageoire, maintenant remplacé par une main ganté.
Je m'assis et faisant remuer mes doigts n'y croyant pas.
J'avais exactement la même tenue, couleur Allemagne, que le jour de mon kidnapping.
Mes grosses bottes de ski, mon gilet avec le numéro deux qui était par dessus ma veste et mon large pantalon de ski rouge.
Je toucha le haut de mon crâne pour y sentir mes cheveux blond, tirant vers le roux, détachés et tombant donc sur mes épaules.
À quelques centimètres, je vis un petit poisson rouge me regarder.
Je l'attrapa par la queue et le posa dans l'aquarium de la CIA.
Klaus: j'espère qu'il te traiterons mieux que moi petit bonhomme.
Je souria en le voyant rejoindre un petit groupe d'autres poissons rouge.
Klaus: moi je vais encore gâcher ma vie
Je regarda autour de moi et ne vit pas de caméra ce qui me rassura légèrement.
Je sorti de la salle bien plus rapidement qu'en devant me tirer avec ce bol stupide. Aussi j'étais beaucoup plus grand en tant qu'humain.
Je passa à travers la cafétéria qui était vide à cette heure ci.
Sur le mur, je vis les tableaux des employés du mois, dont un de Stan.
Juste en voyant ce sourir de crétin sur son visage, toute ma haine remonta.
Je m'approcha, voyant mon reflet dedans.
Je vis un stylo rouge traîner sur une des tables et je l'attrapa, avec un sourire satisfait.
Je dessina des croix sur ses yeux et une ligne dégoulinante au niveau de son cou.
Je reboucha le stylo et me frottant les mains.
Je savais enfin quel vengeance accomplir.
Le tuer pour de bon. Lui voler sa vue comme il l'a fait avec moi. C'est tout ce qu'il mérite.
Je sorti de la CIA avec l'une de leurs armes.
Une fois mon travail terminé, je retournerai en Europe. Mais où...?
Je secoua ma tête. Pas le temps de penser à ça.
Je dois garder ma tristesse et ma culpabilité pour quand je l'aurai tué.
Je marchais droit devant moi, d'un pas déterminé, avec un regard foid rempli de haine.
Qu'avait-il fait de bien pour moi ? Rien !
Ma vie n'était peu être pas parfaite avant mais je pouvais l'appeler MA vie.
J'avais vécu tant de merde et pourtant je m'étais toujours relevé car j'avais un but : devenir un athlète olympiques et fonder une famille.
Mais une fois que j'étais aux portes de la réalisation de ce rêve, il est arrivé et m'a tout pris.
Je serrais les dents tellement fort en passant encore et encore les flashback dans ma tête.
Peut-être que c'était de ma faute si tout le monde me détestait.
Peut-être que j'avais fait quelque chose d'horrible sans me rendre compte ?
Pourtant je crois avoir été assez patient.
Où alors pas assez ?
RAHHHH que penser de tout ça ?
De ne plus y penser peut être ?
Si Stan meure, je me sentirai enfin libéré. Ça ne rattrapera pas ces 30 dernières années mais sa les vengera.
De toute façon je suis un tueur.
J'ai tout d'abord tué le jour de mes 8 ans les acteurs de ma série préféré... Mais c'était un accident... J'étais si heureux d'enfin les rencontrer...
J'ai tué 3 personnes qui étaient dans ma classe de psychologie. Mais c'était aussi un accident. Elles m'avaient toute forcé à boir du Bourbon et à prendre la voiture vu que j'étais le seul à avoir mon permis.
Maintenant, je pourrais rajouter Stan à ma liste de meurtres.
Mais lui l'avais bien cherché. C'est tout ce une ce con mérite !
Lui m'avait déjà tué psychologiquement !
Combien de fois j'ai essayé de me suicider et eux ne cherchaient pas à avoir pourquoi ? Ils me reposaient simplement à nouveau dans ce stupide bocal.
Roger n'a pris qu'une seule fois ,le jour de mon anniversaire, le temps de comprendre ma peine.
Je ne me rendais pas compte mais j'étais déjà devant la maison des Smith, tenant fermement l'arme à ma main.
J'étais dans l'ombre mais malheureusement, j'ai été repéré.
Je vis Stan sortir avec son arme en main, me pointant, tout comme moi je faisais.
Stan: qui êtes vous !
Je ne répondit pas. J'avala ma salive m'approchant légèrement.
Stan: Je vous jure que si vous faites un pas de plus je...
Je passa enfin à la lumière, Stan voyant mon visage rempli de haine.
Il baissa son arme choqué.
Stan: Klaus ?...
Klaus: à ton avis ? Non je suis le roi d'Angleterre.
Stan: tu es humain ?
Klaus : exactement ? Pourquoi ? C'est un problème ? Car si oui j'ai un excellent moyens de le régler ce problème.
Je fis un grand sourire malsain, de folie en tapotant mon arme pour lui faire comprendre.
Stan: hey... Fais comme moi... Baisses ton arme.
Klaus : pour que tu me tires dessus ? Dans tes rêves stupides Stan.
En prononçant son nom je le vit faire de gros yeux.
Je crois qu'il avait compris la haine que je ressentais envers lui.
Klaus : retourne à l'intérieur.
J'envoya un coup de pied qui désarma l'Américain qui leva les mains en l'air.
Klaus: obéi si tu tiens à ta vie.
Stan recula à l'intérieur de la maison.
Klaus : JE VEUX TOUT LE MONDE AU SALON.
L'entièreté de la famille était là, choqué.
Francine : qui c'est ?! Quesqu'il nous veux ?
Stan:... C'est Klaus...
Klaus: et ce que je veux c'est que vous restiez calme. Tous.
Stan: Klaus écoutes tu...
Je tira dans la télé comme avertissement faisant hurler la famille de terreur.
Klaus: FERMEZ LÀ ! TOUS OU JE VOUS BUTTE !!!!
Francine : Klaus tu vas quand même pas nous descendre...
Klaus: quesqui m'en empêche ?
Steve: tu veux quand même pas porter un familicide sur ton dos le restant de tes jours...
Klaus : j'ai 71 ans. Je vais crever dans quelques années, sans avoir profité de ma descendance, sans médaille d'or. Mon dernier but dans la vie c'est de tuer Stan. Mais si vous vous mettez à travers de ma route, je prendrai ça comme une demande de rejoindre votre père et mari et je l'effectuerai avec grand plaisir !
Stan : quoi !? Pourquoi moi !?
Je posa mon arme sur le front de Stan.
Klaus: viens on va dans la cuisine. J'aimerais éviter que ta famille ne me voit t'exploser la cervelle.
Je le guida à la cuisine.
Klaus: et vous pas bouger parce que je vous traquerait, je vous trouverez et je vous tuerait ! COMPRIS !?
Tous hauchère affirmativement la tête et je me rendit à la cuisine.
Je mis Stan à genoux, les mains dans le dos.
Klaus: j'aimerais savoir ce que tu ressens. Ça fait quoi d'être le soumis pour une fois ?
Stan ne pu retenir plus longtemps ses larmes.
Stan: épargnes ma famille... Je t'en prie Klaus.
Klaus : c'est prévu ne t'en fait pas. Maintenant parles !
Stan: je...
Klaus : pourquoi tu as accepté de faire ça à un gars innocent ! Je voudrais savoir ce que je vous ai fait... Quesque je vous ai fait pour que vous me détestiez à ce point?
Je ne reçu aucune réponse. Je fronça les sourcils en le regardant droit dans les yeux.
Je sentais un peu de culpabilité mais je ne devrais pas ! Bordel il a détruit ma vie ! Comment je peux avoir encore une once de culpabilité à son égard !?
Stan: avant... T'as dit que tu as 71 ans.
Klaus: exactement. C'est mon âge.
Stan: c'est le nombre d'anniversaire que tu as vécu. Ton corps aurai normalement 41 ans. On l'a mal crée et il est trop jeune. Ton corps a 20 ans...
Klaus: ouai mais ce corps n'efface pas tous mes traumatisme vois-tu.
Stan: tu sais... J'ai accepté de te transformer car c'était ma 3 ème mission et j'allais être promu si j'y arrivais. J'ai travaillé si dur pour devenir un agent de la CIA.
Klaus: pourtant tu détestes ton travail. Tu t'en plein sans arrêt.
Stan: je sais mais j'ai mes raisons... Je voulais devenir agent secret car avant je pensais que mon père l'était... Et la CIA ma fait faire tellement de trucs horrible...
Klaus: alors pourquoi tu ne restes pas dans ces sales petits boulots que tu fais de temps en temps ? Tu me ment je sais !
Stan: non je ne te ment pas. Je peux pas partir car si je dis quelque chose je serai tué. Tant que je serais là bas et que je dirais quelque chose, c'est le témoin qui va mourir... Tu sais à quel point j'ai de la peine à tenir ma langue...
Je soupira. Quels excuses minables. Ils avaient qu'à effacer ses souvenirs.
Klaus: bon maintenant place au spectacle !
Je le vis fermer les yeux en baissant la tête.
Et là, en le visant, je sentis mon bras trembler... Comme si... Comme si je ne voulais pas...
J'essayais de me ressaisir.
Stan: j'ai toujours été un lâche... J'ai toujours voulu être plus fort que les autres... Être supérieur... Te retransformer en humain ça aurait été comme si tu avais gagné... J'avais peur que si je te rende ton corps on finisse exactement comme on est maintenant... Je t'en prie... Épargnes nous, les enfants ont besoin d'un père, même si je ne suis pas le meilleur et que je suis qu'un abruti. Retournes en Allemagne... Je te payerai le voyage. Vas retrouver ta famille... Mais laisses nous... On ne te fera plus jamais de mal.
Je tremblait encore plus, des larmes coulant sur mes joues.
Bon sang mais quesque je fais !?
Je veux prouver que je suis gentil ? Mais j'ai une arme braquée sur le front de quelqu'un !? Je suis loin d'être gentil bordel !!!!
Et même s'il était sérieux, Mathilde m'a oublié, Karla a grandit, mon chien est mort... Je n'ai plus personne du côté maternel où paternel.
Et après tout... Qui m'aime vraiment...?
Le ski était vraiment une passion ou simplement un stupide échappatoire pour oublier mes problèmes ?
Stan tremblait.
Klaus : je ne vais pas te tuer toi... Tu as trop de gens qui tiennent à toi. Je veux pas faire plus de mal autour de moi ...
Stan me regarda.
Stan: vraiment...? Oh merci Klaus ! Tu veux aller où ? En Allemagne ?
Je pointa le pistolet contre ma tête.
Klaus : nulle part qui se situé sur terre.
Stan: euhm... Klaus ?
Klaus : profites d'être aimé Stan... Ce rendre compte que l'on aime des choses qui s'en foutent de nous c'est dur.
Stan: FAIT PAS ÇA !
Klaus: pourquoi ? Quesqui m'en empêche Stan ? La CIA ? Toi ? J'en ai rien à foutre. J'en ai plus rien a fouttre de tout.
Stan: je t'ai dit que tu pouvais retourner en Allemagne. Que je te payerai le voyage !
Klaus : pffffffff... Et où Stan... Est ce que tu as pensé à où j'irai ?
Stan : chez ta famille !
Klaus : j'ai plus personne du côté de mon père et de la mère. Ma femme m'a oublié. Je sais même pas si elle est encore en vie où pas... Ma fille ne doit même plus se rappeler de moi... Alors à quoi bon. À quoi bon rester si on est détesté par la terre entière !!!
Je sentais l'arme trembler et des larmes couler sur mes joues.
Stan: mais tu es humain ! Tu peux te refaire une vie !
Klaus : non je peux pas !
Stan : mais en quoi !
Klaus : ça fait 30 ans que je suis dans un bocal, insulté ! Tu crois que j'irai parler à qui ! Avant j'étais heureux ! J'avais pas trop de traumatisme c'est pour ça que ma femme m'aimais ! Mais qui peut m'aimer maintenant ! Je suis devenu complètement cinglé Stan ! Regardes moi ! J'ai un pistolet braqué sur ma tête ! Et ça ne te fais même pas plaisir ! Tu as toujours voulu que je crève ! Et tu ne sourit même pas. Profites bon sang. Tout m'est insupportable !
Stan me regardait en culpabilisant
Klaus : lèves toi et sort. Je veux pas que tu me vois.
Il se leva en soupirant.
Je fronça à nouveau les sourcils pour lui faire comprendre de me laisser.
Et là il me sauta en dessus en me retirant l'arme des main.
Il me plaqua sur le dos, lui sur moi, me tenant les mains.
Je me débattait.
Klaus: Bordel mais pourquoi tu ne m'a pas laissé !!! J'ai menacé ta famille ! J'ai dit que j'allais tous vous tuer ! Essaies pas de faire ton héro ! Tu es tout sauf un Putin de héro ! Donc maintenant laisses moi me tirer une Putin de balle dans la tête ! Quesque ça va changer à ta vie hein !? Au moins j'arreterai de te la gâché comme tu me l'a fais comprendre tant et tant de fois !
Stan: écoutes je t'ai dit pourquoi je ne t'avais jamais rendu ton corps humain !
Klaus: mais ça je m'en fou ! Encore rester un poisson tout le reste de ma vie je m'en fiche ! Mais je veux pas être le putin de punching ball de la famille ! Quesque j'ai fait de si horrible et grave hein !? QUESQUE JE VOUS AI FAIT !!!
Il me regardait avec pitié, me gardant cloué au sol, pour ne pas que je fasse de "bêtise". Quel imbécile.
Klaus: je sais que tu fais ça pour avoir bonne conscience. Tu penses vraiment qu'après tout ce que tu m'as fait tu puisses avoir la conscience tranquille ? Que tu puisses ensuite continuer ta vie comme tu l'as toujours fait ? Permets moi d'en douter mais bon. Je connais assez d'autres moyen pour mourir donc ce n'est pas toi qui va m'arrêter.
Il poussa l'arme loin de nous afin que personne en ai accès.
Je ricanait en le regardant. Je me rendais bien compte que je n'avais plus aucune santé mentale. Qui ricannerait à un moment pareil ? Mais quesque je pouvais y faire ? Ce n'est pas ma faute si je suis dans cet état. C'est ça faute. Je ne sais pas s'il le comprends ou si il est juste con ?
Mais il agit comme s'il ne m'avait jamais gâché la vie. Comme si ces 30 ans de dépression allaient être réparé.
Comme si j'allais enfin vivre heureux.
Mais non c'est pas possible ! On est dans la vraie vie pas dans un Disney.
Stan : écoutes... Je comprends que c'est difficile... Mais je vais t'aider...
Klaus: QUESQUE !? TU ME COMPRENDS ! MAIS T'ES VRAIMENT UN CON ! NON TU NE ME COMPRENDS PAS ! TU NE COMPRENDS PERSONNE! TU NAS AUCUNE EMPATHIE !
Il détourna le regard avec honte. Je l'avais enfin touché.
Stan : quesque je peux faire pour t'aider...?
Klaus: me laisser le tirer une balle dans le crâne ?
Stan; autre que de te suicider.
Je haucha les épaules.
Je ne voulais rien.
Enfin... Si... Être enfin aimé dans ce Putin d'univers mais c'est trop en demander et je comprends. Je me déteste moi même... Comment quelqu'un pourrait aimer quelqu'un comme moi ?
Pendant ce temps, Stan ne me quittait pas du regard. Il avait l'air sincère pour une fois... Mais il devait sûrement faire semblant. C'est un bon acteur. M'aider pour se donner bonne conscience. C'est forcément ça.
Je fini par dire, très bas:
Klaus: ce que je veux...? C'est être aimé... Mais c'est tellement dur...
Plus je parlais, plus il avait l'air de comprendre à quel point il m'a fait du mal. À quel point il m'a détruit.
Il me lâcha et me releva de force , gardant une des ses main sur mon épaule.
Stan: je sais que je pourrais jamais te rendre ces années. Que je pourrais jamais soigner tes traumatisme mais ça c'est du passé. Récent peut être... Mais je suis prêt à aller de l'avant avec toi. Je suis sur que toute la famille l'est. On est prêt à être moins des connards avec toi.
Je le regardais lui lançant un retard de septisme. Aussi laissez moi douter que ce crétin aie des sentiments.
En tout cas il remarqua très vite mon regard.
Peut-être a-t-il un tout petit peu d'empathie ?
Je senti sa main serrer mon épaule et il me pris contre lui comme pour s'excuser.
Stan: je pensais pas que ça te faisait autant de mal... Que c'était aussi dur pour toi...
Un câlin ?
C'était bien quelque chose dont j'avais oublié la sensation tien... Et même si ça venait de la personne que je détestait le plus sur cet univers, c'était pas si mal...
Ça faisait du bien.
Je le senti me frotter le dos comme pour me réconforter.
Instinctivement, je passa également mes mains autour de lui pour lui faire moi aussi un câlin.
Je senti encore plus de larmes couler sur mes joues mais également un petit sourire se dessiner sur mes lèvres.
Ça faisait longtemps n'empêche. Mais peut être lui et sa famille allaient faire des efforts pour ne plus être des connards.
Pourquoi ne pas essayer ?
Je pourrais être surpris.
J'ai des doutes ça me fait peur certes mais pourquoi pas... Après tout je n'ai pas toujours tout fait juste moi non plus... Et quesque j'ai à perdre hein ?
On arrêta tout les deux de se câliner car là, ça devenait un peu bizarre.
Il me regarda en posant amicalement sa main sur mon épaule.
Stan: je vais surement être encore un con... Tu me connais... Mais je vais prendre sur moi et faire des efforts. Mais pour ça tu vas arrêter de me menacer ma famille et même toi avec mon arme s'il te plaît.
Klaus: je veux bien...
Il me souria une nouvelle fois et me mena au salon où le reste de la famille m'avait bien obéi.
Ils n'avaient pas bouger d'un poil...
Je les comprends n'empêche...
Si quelqu'un était débarqué comme ça et aurait menacé ma femme et ma fille...
Je baissa la tête de honte. Mais bon ce n'était pas si horrible... J'ai l'habitude de faire le mal...
Stan: c'est bon vous n'avez plus rien à craindre Klaus c'est calmé.
Francine sauta dans les bras de son mari en pleurant.
Francine : j'étais sur que je ne te verrais plus jamais.
Je senti mon cœur se serrer. Je ne savais pas pas ce que je ressentais en les voyant si heureux...
De la joie ?
De la jalousie ?
De la tristesse ?
De la haine ?
Je secoua ma tête et les vit tous se serrer dans les bras.
Et encore une fois, j'étais mis de côté.
Je fis quelques pas en arrière en tremblant.
Hayley attrapa ma main et me tira dans le câlin.
Je ne bougeait pas, terrifié. Je ne sais pas de quoi j'avais peur. Je les senti tous me serrer fort contre eux.
Klaus: je...
Je passa mes bras de manière à leur faire un câlin moi aussi et je me mis à sangloter.
Stan : je reviens !
Il se dégagea et parti.
Personne ne savait où il allait.
Il revint avec un téléphone qu'il me tendis.
Je le regarda perplexe.
Stan: je sais pas si tu te rappelles mais il y a deux ans on a offert ce model à Roger.
Klaus: vaguement.
Stan: alors il est vieux et un peu pété mais on avait rien de mieux pour l'instant.
Klaus: ouai ?
Stan: on lui avait offert comme symbolique qu'il fait partie de notre famille. Tu t'étais vexé car on ne t'en avais pas offert un. Alors voici. Je t'en achèterai un mieux quand j'aurai le temps.
Je pris l'appareil dans mes mains.
Stan: tu peux rester ici si tu veux. Mais si tu veux partir pour refaire ta vie je ne sais où je te paierai le billet d'avion. On va pas te séquestrer ici 30 ans de plus.
Klaus: vraiment ?
Il haucha la tête et je souria.
Klaus : donc... Je fais enfin partie de la famille ?
Tous hauchèrent la tête. C'était miraculeux !
Klaus : alors je vais rester ! De toute façon c'est pas comme si j'avais vraiment quelque part où aller.
Stan: bon par contre on a nulle part où te faire dormir.
Klaus : je dormais sur le canapé jusqu'à ce que tu trouves une solution.
Et c'est ainsi que je réussi enfin à me faire accepter par la famille.
Alors oui... Je n'étais pas fier de les avoir menacé avec des armes et d'avoir détruit leur télé...
Mais peut être était-ce ça qui leur a fait comprendre ?
Bref, j'étais heureux d'enfin avoir des gens qui m'aiment.
----fin----
Voici une good ending. Peut être que j'écrirai une bad ending.
Bref j'espère que vous avez aimé :)
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