Retrouver son chez-soi !
J'ai écrit ce livre pour un devoir donné pas ma prof de Français de 5ème ! C'est plutôt court et n'hésitez pas à me dire si cela vous plait ou si vous voulez une version longue !
***
Nouvelle tragique
« Ce livre tu ne dois le toucher sous aucun prétexte, dit un homme à son épouse.
— Mais pourquoi ? demanda la femme.
— Il n'y a pas d'explication ! répondit l'homme en s'éloignant.
— Mais attends ! »
Cela faisait 1 an... 1 an qu'il était parti. Il m'avait promis de revenir mais, depuis ce triste jour je ne l'ai plus jamais revu. Avant de me quitter il m'avait donné un livre... Ce livre il m'avait strictement interdit de l'ouvrir...
Ce jour-là je me levais comme chaque matin et pris mon petit-déjeuner. Lorsque je mangeais, j'observais sans cesse le livre qui trônait sur la table quand soudain mon téléphone sonna.
« Allo, dis-je.
— Bonjour Mme... Jeanne Evans ?
— Oui... C'est bien moi. Que me voulez-vous ?
— Oh ! Tout simplement vous annoncer la mort de quelqu'un qui vous est cher... répondit-il d'un air provocateur.
— Quelqu'un qui m'est cher ? Ne tournez pas autour du pot ! Que voulez-vous dire ?!
— Ne nous excitons pas. Je voulais donc, il fit une petite pose. Vous dire que votre cher mari est mort !
— Mort ?
— Oui mort !
— Mort... redis-je sous le choc.
— Bien madame ! Toutes mes condoléances ! dit-il d'un ton ironique.
— Oui... Merci »
J'étais effondrée... Mort ? Mon mari était mort ! Instinctivement je tournais la tête vers le livre... Ce livre, pourquoi ne l'ouvrirai-je pas maintenant que personne ne pouvait me l'interdire ? Mais s'il ne voulait pas que je l'ouvre il devait bien y avoir une raison ? Non... Mon mari m'interdisait déjà beaucoup de chose sans raison... Ne résistant plus à la tentation, je pris mon courage à deux mains et pris le livre.
« Adélaïde princesse à Versailles ? Ça a l'air intéressant. »
C'est à ce moment que je commis la pire ou la plus belle je ne serais le dire, erreur de ma vie.
Une nouvelle amie
A peine avais-je entrouvert le livre que des plantes en sortirent, je poussais un cri de terreur et lançais le livre le plus loin possible de moi mais, il était trop tard les plantes grandirent et prirent au piège toute ma maison j'étais bloquée ! Mais malheureusement elles n'avaient pas encore fini. Elles continuaient à pousser, pousser... Je me recroquevillais sur moi-même quand les plantes se rapprochèrent de moi... Et me ligotèrent !
« Ah ! A l'aide, aux secours ! Je suis... »
Je ne pus même pas finir ma phrase que les plantes me ramenaient dangereusement du livre... Qui tout à coup se mis à m'aspirer. Je n'étais plus qu'à quelques centimètres de ce dernier quand soudain, j'entrai dedans...
***
« Jeanne ?
— Elle ne se réveille pas !
—Ça fait des heures qu'elle est ainsi...
— Madame vient à peine de rentrer de vacances qu'elle se permet déjà de faire des sottises ! Les jeunes d'aujourd'hui n'ont vraiment aucune éducation !
— Ne vous énerver pas Madame et je prendrais l'entière responsabilité des sottises de Jeanne !
— Et bien soit qu'il en soit ainsi. »
Gêné par toute ces voix dans mon sommeille j'ouvrit les yeux.
« Qui a-t-il ? demandais-je à moitié endormis.
— Qui a-t-il ? répéta une vielle femme devant moi.
— Madame de Maintenon s'il vous plait ! dit une jeune et belle femme derrière moi tentant surement de me défendre de la terreur de la vielle !
—Jeanne ! Je vous rappelle que vous êtes la gouvernante de Mademoiselle la nièce du roi et que, vous devez être à l'heure pour assisté à son réveil ! rétorqua la prénommer Madame de Maintenon
— Mais, mais quoi ! dis-je en criant
—Vous vous moquez de moi ?
— Mais non ! Déjà, comment connaissez-vous mon prénom ?
— Ciel ! Jeanne dépêchez-vous de rejoindre Adélaïde avant que je vous fasse la peau !
— Euh ok ! dis-je en me levant
— Jeanne ! me rappela la jeune femme qui avait pris ma défense.
— Oui ?
— Que vous arrive-t-il aujourd'hui ? Vous qui êtes si sage et un modèle pour tous ! Parler comme ça à Madame la femme du roi ça ne vous ressemble pas !
— Euh... Je me sens pas bien ! dis-je sans trop réfléchir.
— Qu'elle langage ma parole ! chuchota-elle. »
Je me dirigeais à l'aveuglette dans l'immense bâtiment quand je vis une grande porte avec écrit : « Antichambre de Mademoiselle Marie-Adélaïde » Marie-Adélaïde ? Mais c'était le titre du livre ! Ce pourrait-il que...
— A bah pas trop tôt ! dit une petite fille sortant de la pièce suivante. J'ai cru que t'étais morte !
— Marie... Marie-Adélaïde ?
— Bah qu'est-ce qui à Jeanne ?
— Je ne vous imaginez pas comme ça !
— Quoi ? dit la fillette un peu trop fort à mon goût. Mais tu me connais depuis que je suis née !
— Quoi ! dis-je probablement plus fort qu'elle
— Bon viens il faut que tu m'aide ! J'ai essayé de m'habiller toute seul mais entre les jupons et la taille de la robe je ne suis pas aller bien loin !
— Des jupons ?
— Jeanne ? Tu as perdu la mémoire ou tu me fais une blague ?
— Ni l'un ni l'autre... dis-je sans vraiment savoir si ce n'était pas vraiment le cas.
— Ou alors tu viens d'un autre monde et tu t'es réincarnée dans le corps de Jeanne. Dit-elle d'un ton moqueur.
— Oui ! C'est ça ! dis-je sans réfléchir aux conséquences
— Ah, ah, ah ! la fillette éclata de rire puis reprit subitement son sérieux. Tu, tu n'es pas sérieuse quand même ?
— Si...
— Quoi ?
— Moins fort !
— Mais alors où est passé Jeanne ?
— Alors tu me crois ?
— Je ne sais pas... Mais en tant que future reine de France je me dois de t'écouter !
— Et bien qu'elle sérieux tout à coup !
— Il y a juste une condition ! dit-elle brisant tous mes espoirs de m'en sortir sans trop de sacrifice.
— Quoi ?
— Je veux un bonbon ! dit-elle confirmant le fait qu'elle n'était vraiment qu'une enfant !
— Un bonbon ? Excuse-moi mais, je n'en ai pas.
— Mais si menteuse ! dit-elle en me pointant du doigts. Tu en as toujours dans ton sac à dos !
— Mon sac à dos ?
— Bah oui ! Sur ton dos ! »
Je retournai ma tête et vis que la petite avait raison sur mon dos se trouvait un sac à dos que je n'avais même pas remarquer. Je pris alors le sac à dos et le posa sur le sol. Effectivement je trouvai des bonbons dans une poche dans un des cotés du sac. Je les donnai à Adélaïde qui me gratifiât d'un sourire. Qu'elle était mignonne au fond. Voulant savoir le contenu du sac à dos je mis ma main dessus et trouvais quelque chose et le sortis. Voyant mon trouble Adélaïde s'approcha.
« Qui a-t-il ? demanda-t-elle
— Oh, rien.
— Qu'est-ce que sais ? dit-t-elle en pointant le livre que je tenais entre mes mains.
— Un livre !
— Je peux le voir ? demanda-t-elle soudain intéressé.
— Si tu veux. Répondis-je n'y voyant pas d'objection.
— Mais, mais c'est moi ?
— Oui...
— Marie-Adélaïde princesse de Versailles ? Mais où là tu eu ?
— Dans mon... monde.
— Alors tu viens du futur ?
— Je pense, mais comment le sais-tu ?
— Dans la bibliothèque nous avons beaucoup de livre sur le passé alors dans une époque où je suis morte il est très probable qu'il y est des livres sur moi !
— Tu es très intelligente !
— Merci !
— Oh zut !
— Qui a-t-il ?
— Je... Je te parle et j'ai arrêter de te... vous vouvoyer !
— Ce n'est pas grave nous sommes amies !
— C'est vrai ? demandais-je soudainement impressionnée par le statut de ma nouvelle amie.
— Mais bien sûr !
— Je suis contente... Je n'ai pas d'amies... A part-toi !
— Je te comprends... me dit la fillette d'un air triste.
— A bon ? Toi la grande princesse de Versailles tu n'as pas d'amies ?
— Et bien honnêtement à part mes amies de Saint-Cyr je n'ai personne d'autre...
— Qu'est-ce que sait Saint-Cyr ?
— Tu ne connais pas ?
— Non, dis-je en baissant la tête.
— C'est pas grave ! Moi non plus je ne connaissais-pas avant de venir ici !
— Avant de venir ici ?
— Ma parole tu as un livre sur moi et tu ne sais même pas où je suis née.
— Je ne l'ai pas encore lu... En fait c'est une longue histoire...
— Et bien je te raconte mon histoire et en échange tu me racontes la tienne !
— D'accord !
— Et bien moi je viens d'une famille très importante de Savoie mon pays d'origine...
— La Savoie est un pays ?
— Oui pourquoi ? Il ne l'ait plus à ton époque ?
— Non.
— Et bien la France et la Savoie se faisait la guerre et pour assurer la paix entre nos deux pays, ma mère est la fille de Monsieur le frère du roi alors quoi de mieux que sa propre petite-nièce pour assurer la paix... J'ai dû me séparer de ma sœur de ma mère et de ma grand-mère pour venir ici...
— T'a sœur n'est pas ne France ?
— Non, elle, elle a été envoyer en Espagne pour se marier avec le petit-fils du roi !
— Et bah ! Vos vies doivent être dur...
— Oui mais on s'y habitue. Après arrivé ici je me suis fiancé avec Louis l'autre petit-fils du roi !
— Et là vous êtes marié ?
— Non ça c'est quand j'aurais douze ans...
— Je comprends...
— Et toi ?
— Dis-moi d'abord ce qu'est Saint-Cyr !
— A oui ! Et bien Saint-Cyr est une école crée par Mme de Maintenon la femme du roi pour élever les jeunes filles nobles dont leurs parents se sont ruinés au service du roi !
— Tu veux dire que c'est gratuit ?
— Oui, on peut entre à Saint-Cyr de sept à douze ans et après lorsqu'on atteint l'âge de vingt ans le roi nous dotes et nous pouvons nous mariés à moins que l'on veuille devenir religieuse mais qu'elle ennuis ces femmes ne pourront jamais se marier...
— Peut-être que ça leur convient !
— Bon aller à toi ! »
Je ne sais pas combien de temps nous avons bavarder mais à la fin de la journée nous n'avions toujours pas fini ! J'avais l'impression de connaitre Adélaïde depuis toujours et cela me rendait vraiment heureuse !
— Et le livre on peut le lire ?
— Si tu veux, je pris le livre posé un peu plus loin et le donna à Adélaïde.
— Ah !
— Qu'y a-t-il ? demandais-je surprise par le crie de la fillette.
— La... La couverture !
— Qu'est-ce qu'elle a ?
— Elle a changé !
— Quoi ?
— Le Monstre Du Lac ? Mais qu'est-ce que c'est !
— Je ne sais pas attends, donne-moi le livre ! dis-je d'un ton que je voulais rassurant
— Tiens »
Elle avait la main tremblante et semblait vraiment terrifiée à l'idée que le livre soit magique. J'ouvrit le livre appréhendant déjà la suite...
« Alors ? » demanda la petite qui c'était éloignée de quelques pas.
Je regardais alors la première illustration...
— Qu'est-ce que c'est ? cria la fillette
— Calme toi ! lui dis-je
— D'accord. »
Je lui montrai l'illustration quand soudain le livre se remit à faire des siennes. Il se mit en lévitation et des flaches lumineux en sorti
« Aux secours ! » Criait-on en cœur en essayant de se diriger vers la sortie.
Mais avant que nous puissions esquisser le moindre geste un monstre horrible sorti du livre, il avait une peau verte et des long cheveux noir. Il avait également une massue à la main
« Quelle horreur ! » cria Adélaïde
Je cherchais une issu quand mon regard s'arrêta sur la porte. Malheureusement le monstre avait suivi mon regard et comprenant qu'il s'agissait de la sortie se dirigea vers elle.
« Et... Et s'il était cannibale ?! cria mon amie choquée par l'entrée en scène de la créature.
— Mais non ! Il veut juste se balader puis il retournera tranquillement dans le...
— A l'aide !
— Cette voix... dit la fillette
— Quoi ? »
Sans attendre sa réponse je couru vers la porte et je le vis là, étendu au sol le roi Louis XIV en personne en sang...
— Grand-père ! cria Adélaïde.
— Il... Est mort ?
— Pas encore... »
Je baissai la tête et vis que le roi essaya de me parler
« Si tu veux rentrer chez-toi il va falloir que tu tues se monstre !
— Mais comment le savez-vous ?!
— Ne poses pas de question ! Et écoute-moi ! poursuivit le roi. Tu dois le suivre et l'achever et ainsi tu retourneras chez-toi. Est-ce bien claire ?
— Oui... »
Je pris le livre et me retournai vers Adélaïde.
« A dieu... »
Je me préparai à partir quand le roi me tendit son épée...
« Prends-la ! me dit-il. Elle te servira. »
Et il rendit son dernier souffle...
« Je t'accompagne !
— Adélaïde c'est trop risqué
— Tu ne me feras pas changer d'avis !
— D'accord, viens »
Je pris l'épée puis sortis essayant de retrouver le monstre. Je n'eu pas besoin de beaucoup de temps pour le trouver étant donné qu'il n'était pas aller bien loin... En effet, il était en train de manger les gardes royaux qui prenaient la fuite.
« Quel lâche, souffla Adélaïde.
—Il nous faut un plan, dis-je
— Et bien je fais diversion et toi tu le tue, me proposa la princesse.
— D'accord, mais fait très attention et s'il s'approche trop près de toi cour !
— D'accord, je ferais attention ! »
Je me dirigeais vers le dos du monstre tendis qu'Adélaïde se mis en face de ce dernier un sourire moqueur aux lèvres.
« Alors, dit-elle. Tu veux du sang ? Et bien moi j'en ai ! Et du royal en plus »
Et elle se mis à danser. Je m'approchai alors de la bête et lui planta l'épée dans la cuisse. Il poussa un hurlement de douleur se retourna et m'attrapa ! Alors que je me trouvais tout près de la bête Adélaïde se mit à crier.
« Et le monstre, tu m'as oublié moi ?
Le monstre me lâcha et je retombais au sol, la princesse était devant le monstre mais je ne la voyais pas. Je repris mon épée et trancha la jambe du monstre. Ce dernier s'écrasa de tout son long inerte. J'en profitai évidemment pour lui mettre le coup de grâce
« Yaaa ! »
Comme l'avait prédit le roi je m'envolai dans le ciel et je compris que j'allait rentrer chez-moi. Profitant de cette vue en auteur je regardai autour de moi et vis le corps sans vie, d'Adélaïde...
« Non, Adélaïde ! »
Je ne serais peut-être jamais si c'était vraie mais je cru voir un sourire sue le corps de la fillette...
« Adieu mon amie, murmurais-je.
***
Je me levais comme tous les matins et pris mon petit-déjeuner sur la table trônait mon livre préféré :
Adélaïde, Jeanne et le Monstre du lac...
Fin
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