PROLOGUE

-Je suis quand même un chouilla déçu de devoir te tuer. Je commençais à m'attacher, ce qui peut devenir dangereux. Mais, malheureusement ou pas, tu t'es retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. 

Un garçon, qui devait avoir entre 15 et 25 ans était attaché à une chaise en fer grâce à un fil de fer. Ces poignets, entravés, était violacés, le jeune homme devait être attaché depuis la veille. La personne en face de lui était une jeune fille, elle avait des yeux fatigués et des cheveux décoiffés et gras. Elle tenait un pistolet silencieux dans la main. Ils se trouvaient dans un endroit plutôt chic, avec des murs noirs tachés de sang séché et une fenêtre avec plein de fleurs en stickers collées dessus.

-TU NE PEUX PAS ME TUER, LES AUTRES VONT TOUT DECOUVRIR !

-Les autres ? Tu veux parler des petits chiots qui écoutent et croient absolument tout ce que je dis ? Tu penses vraiment qu'ils vont se douter de quelque chose ? Tu me fais bien rire.

La fille essuya une larme, au coin de son œil droit.

Elle tira.

La balle, silencieuse, fonça directement au milieu du front du jeune homme. Le brun se figea, les yeux affolés. Sa tête dodelina un peu avant de s'arrêter à tout jamais de bouger. Une goutte de sang, unique, coula du trou de balle (autrice immature...) pour finir la magnifique moquette bleu ciel qui était sur le sol.

-Oh merde ! Faut que je nettoie la moquette avant que les autres arrivent, et que je me débarrasse du corps.

L'adolescente se dirigea vers un coin de la pièce, s'assit et resta là, sans bouger avant de murmurer "Pardon, je suis désolé" et elle colla une magnifique fleur marron, comme les cheveux du garçon, et avec des reflet vert eau, comme les magnifiques yeux du garçon, qu'elle ne reverra plus jamais. 

Une goutte s'éclata par terre.