Chapitre IX : Le calme



La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

Quand elle se réveilla
L'elfe vit le soleil,
Et la mousse et les bois,
Qui toujours émerveillent.
Le lutin près de là,
Attendait son éveil.

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

Puis elle vit arriver
La vieille hamadryade
En de lentes foulées,
Marchait sous les arcades
Des branches entrelacées,
Elle fit cette tirade :

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

« Nos destins se rencontrent
Pour la seconde fois
Car nous nous battons contre
Le même ennemi parfois.
Il faut que je te montre
Ce que tu ne sais pas. »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

« Tu guettais un nabot,
Moi aussi j'attendais.
Tu le tuas plus tôt
Et cherchas sans succès
À qui allaient ses mots.
Puis négligeant ce fait
Tu combattis là-haut »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

« Mais moi, je continuais
À rechercher le traître.
Et puis je le trouvai,
Le tuant lui, le maître
Et ses lâches guerriers
Sur la foi d'une lettre. »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

« Puis il y a peu de temps,
Je vis une magicienne
Quittant discrètement
Une grotte ancienne,
M'emmenant sournoisement
Vers la mort, et la peine. »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

« Et durant ce combat
Ta vie fut raccourcie
Par un sort des plus bas,
Que j'ai presque guéri,
Mais qui reste malgré ça
Une mort en sursis. »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

« Je ne t'ai pas tuée
Car je sais reconnaître
Les gloires méritées
Même chez les elfes-traîtres.
Mais je pourrais t'achever
Car tu es de ces êtres. »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

À peine eut-elle achevé,
Que surgirent des sous-bois
Un groupe de forestiers
Qui s'était caché là.
« Nous saurions empêcher
Que vous fassiez cela. »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

Le sang allait couler
Quand quelque chose gronda
D'une voix courroucée :
« Retire-toi Drycha
Et laisse-les en paix !
Allez, éloigne-toi. »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

En sifflant de colère
L'hamadryade s'enfuit.
Mettant genoux à terre,
L'un des forestiers dit :
« Durthu, maître en ces terres
Nous venons en amis. »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

« Mais bien sûr que vous l'êtes,
Cela est bien compris.
Il n'y a pas une bête
Qui ne le tienne acquis
Ceux que cela inquiète
Devraient être bannis. »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

Puis, parlant à l'archère,
Plus calmement il dit :
« Tu as porté l'enfer
Trop souvent dans ta vie
À tes clans. Guerrière,
Que faire de toi ici ? »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

« En effet je subis
Comme une malédiction
Qui plusieurs fois me prit
Mes proches et compagnons.
Mon seul rêve aujourd'hui
Est ma libération. »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.

« Je le sais, guerrière.
Mais je ne te laisse pas
Seule ici forestière :
Vous autres, amis des bois,
Rejoignez donc l'archère
Car vous ne craignez pas
Le hasard ni le fer. »

La rage s'en est allée
Et l'aube arrive enfin,
Portant sur les contrées
La rosée du matin.


Elle les accompagna
Au sud de la forêt.
Là  notre archère conta
Tout ce qui l'emmenait.
Et quand elle termina
Tour le clan l'accueillait

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