Je m'assois en tailleur sur cette chaise en plastique, sous un ciel étoiles, d'une nuit d'été.

Les yeux fermés, je laisse le vent caresser ma peau.

C'est enfin l'heure de ma liberté, les larmes coulent. Personne ne me verra, je vis seule.

Jamais personne n'a sut, et ne sera que je pleure.

Mes problèmes, seulement la lune les conner.
Il n'y a qu'elle qui m'a vue pleurer.

Les larmes calment et douces deviennent des sanglots, puis des cris de rage.

Un coup sur le mur à côté, il n'est pas lisse, il déchire la peaux de mon poing, mais je frappe de plus en plus, du sang coule, mais je ne m'en préoccupe pas.

Je continue à crier, dans la nuit, si vous entendez crier, c'est peut-être moi.

La force diminue, je tombe de la chaise, je ne cesse de taper.

Le mur, les maigres tissus, tâchés par mon sang .

Je me mets en boule, mes larmes mouilles mes genoux. 

L'air se rafraichit, je tremble, il est temps de me lever.

Debout j'ouvre enfin les yeux, je respire profondément pour me calmer, j'observe la lune, elle m'observe aussi.

Je vois les étoiles brilles, dans ce fond sombre.

Je me dis que dans mon obscurité aussi, il y a peut-être des étoiles qui brilles, que je dois pas arrêter de les chercher.

Mon rituelle finit, je vais me coucher, les mains ensanglantés, les yeux gonflés, les joues collants, le cœur peu allégé.

FBB