Chapitre 9
PDV Grèce
- Pardon Italie, je dois faire quelque chose...
- Ah ! J'ai compris. Vas-y, je ne te retiens pas.
- Merci.
Je cours à moitié. En arrivant devant la porte, je remarque quelque chose. Le bracelet.
Si un jour tu le vois par terre, c'est que je suis en danger...
Je ne veux pas qu'il lui arrive quelque chose. Pas à elle. Je m'approche un peu plus de la porte, et j'entends quelqu'un sangloter. C'est elle. Pourquoi ? Pourquoi je ne l'ai pas suivie ? Pourquoi l'emmerder constamment comme ça ? C'est tout ce que je suis capable de faire ? Je ne suis même pas fichu de la protéger... tss... courage. Je... j'ai jamais ressenti ça. Je sens de la colère, de la tristesse de l'impuissance... je dois l'aider. Ou je le regretterais toute ma vie. J'ouvre la porte. Et ce que je vois... ce que je vois... enfoiré. Elle est là. Quasiment nue. Elle pleure. Non. Je ne veux pas qu'elle pleure encore une fois devant moi. En face d'elle, il y a Azerbaïdjan. Lui, il est encore habillé. Je vais le tuer. Je veux qu'il meure. En plus il la regarde d'un sourire envieux. Je vais pas le supporter longtemps.
- Toi...
- Quoi ? Tu veux m'en empêcher ? Tu es drôle...
- Grèce... je... non... ne me... regarde pas...
Je le chopais par le col.
- Tu crois pouvoir m'en empêcher ? M'empêcher de la baiser ? Hahaha... avec ta carrure de fragile, tu pourrais même pas me tordre le petit doigt !
- Ta gueule. Tu vas regretter toute ta vie ce que tu lui a fait. Tout spécifiquement parce que c'est elle, celle qui est devant toi, que tu as essayé de violer. Rien que le fait de la voir pleurer m'est désagréable, alors "ça", tu imagines aisément dans quel état ça me met.
- Je me l'imagine bien, ce que tu ressent, mais tu ne peux rien faire.
Je lui assénais plusieurs coups de poings. Il commençait à saigner du nez. J'étais satisfait. Oui, satisfait. Je veux qu'il souffre. Autant qu'elle a souffert.
- Tu veux que j'aie mal ? Mais ça ne me fait rien, sombre abruti.
Je voyais rouge. Je le frappais de toutes mes forces. Il s'écroula par terre, inconscient. Heureux. J'étais heureux.
- G... Grèce... me... merci.
- ...
- Tu ne souris plus...
PDV Turquie
Il ne sourit plus. Je le voulais, mais maintenant, ça me rend un peu triste. Je me rhabille assez rapidement et je me tourne vers lui :
- Souris-moi, s'il te plaît.
Il me sourit tendrement. Je le regardais, répondant à son sourire.
- Je t'aime, tu sais...
Je remarquais que j'avais dit ça assez naturellement.
- Idiote...
- Mais pourquoi...
Il m'embrassa. Je fermais les yeux. Il embrasse comme un dieu... je veux que ce moment dure pour toujours. Nous nous séparâmes par manque d'air.
- ... moi aussi je t'aime, et ce depuis un petit bout de temps déjà.
En sortant, dans le salon, au milieu des gens, je le prenais dans mes bras.
- Vous êtes enfin ensemble ? Demanda Italie.
- D'une certaine façon, oui...
* Quelques années plus tard *
Je regardais la bague à mon annulaire gauche.
- Ça fait longtemps, hein, Turq' ?
- Ça ne fait que 12 ans.
12 ans que nous nous aimons. Et 12 que nous sourions.
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