Chapitre 7


* Re quelques jours plus tard *

( Genre à son anniv, si vous avez pas compris )

- Salut !

- Coucou. Bravo, t'es arrivé le premier.

- Sérieux ?

- Bah oui.

La sonnette retentit.

- Salut ! Dirent plusieurs voix

- Vous êtes tous arrivés en même temps ?

- Ben oui, pourquoi ? Questionna Japon.

PDV extérieur

Turquie était vêtue d'une robe moulante pervenche, ce qui contrastait fort bien avec son drapeau rouge. Grèce, quand à lui, portait un costume incarnat, faisant ressortir son drapeau bleu. Turquie le trouva très beau ainsi vêtu, mais elle ne dit rien.

- Turquie ?

- Hmm ? Ah, Serbie ! Quoi ?

- C'est moi qui ai fait le gâteau...

- Ah, merci !

- Ben, euh, genre, on le mange ?

- Déjà ? Vous venez à peine d'arriver !

- Ben tu veux qu'on fasse ça quand, alors ? Rétorqua Italie avec un sourire malicieux.

- Ok, ok, vous avez gagné... Serb', pose-le sur la table, s'il te plaît.

- D'accord.

- Merci. Ah, c'est marrant, j'ai l'impression d'être redevenue une gamine !

- Tout le monde redevient un mioche le jour de son anniversaire. Répliqua Azerbaïdjan.

Les bougies brillaient d'un éclat sans pareil dans la pièce, et la voix de tous ceux présents se brisait contre les murs. Puis vinrent les cadeaux. Italie lui offrit un parfum.

- Je savais pas quoi prendre, mais au moins comme ça tu sentiras bon !

- Est-ce que tu insinuerais que je pue, par hasard ?

- Eh, mais non ! Pourquoi tu prends toujours tout mal ?

Espagne lui offrit une belle robe ample bleu-vert avec des imprimés de marguerites.

- Je sais que tu n'aimes pas les vêtements trop serrés, et je l'ai trouvée jolie.

Azerbaïdjan lui offrit une boite de loukoums.

- Ben... je sais que ça vient de ton pays et que t'adores ça...

Serbie lui offrit une peluche représentant un lion.

- Serb' je savais pas que t'aimais les peluches !

- C'est pas pour moi, c'est pour toi ! Dit il en détournant le regard, rougissant.

Japon lui offrit un carnet de coloriage.

- C'est pour se détendre, si t'as du temps libre !

Mais pour elle, c'était le cadeau de Grèce le plus beau. Un bracelet aux perles bleues, vertes et blanches, orné d'une fleur d'albâtre.

- Merci... si un jour tu le vois par terre, c'est que je suis en danger...

- T'es pas sérieuse ?

- Bien sûr que si. Dit-elle en le dévorant des yeux.

Le cadeau était beau, bien sûr, mais celui qui l'avait offert bien plus. Tout le monde commençait à se diviser en petits groupes. Espagne s'avança vers Turquie. Ses pieds touchaient à peine le sol, on aurait dit un papillon avec sa robe abricot.

- Tu sais... commença-t-elle.

- Oui ?

Elle s'approcha du visage de Turquie et lui chuchota, un grand sourire aux lèvres :

- Grèce... il se comporte différemment avec toi...

- N... non, impossible !

- Eh si... d'habitude quand on l'invite, à moins qu'on soit très proche de lui, il ne vient jamais.

- M...

- Et tu ne le connais pas depuis des années et des années comme... Italie.

Elle avait laissé sa phrase légèrement en suspens avant de prononcer ce nom. Elle tourna la tête dans sa direction, et partit aussi vite qu'elle était venue, tel un papillon couleur de doux automne. Turquie se reprit un verre pour supporter l'information. Est-ce qu'elle avait ses chances, oui ou non ? Des fois il l'ignorait, des fois il était attentionné envers elle. Cet homme était impossible. Mais c'était pour ça qu'on le voulait. Qu'on le désirait ardemment. Elle était femme de feu, Grèce aussi, mais lui brûlait d'un feu différent. Un feu sachant se faire discret, ne brûlant jamais d'un éclat étant propre aux flammes. Et elle était le feu étant constamment à plein régime. Elle poussa un soupir. Elle eut un rire sourd. Toutes ses émotions, elle les vivait dans toute leur intensité. Elle but son verre d'une traite.

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