Chapitre 6
* Le lendemain *
Je sortis de "ma" chambre, en chancelant, les yeux à moitié clos.
- Salut la marmotte !
- Ta gueule... t'as pas quelque chose à graille ?
- Bah je t'ai grillé du pain en prévision.
- Mouairci... Après ça, je partirai, hein.
- S'tu veux.
Je croquais dans une tartine. C'était bon. J'avais rien à dire, j'étais trop crevée.
Après en avoir mangé 2 ou 3, je me levais pour aller m'habiller.
* ellipse d'habillage *
- Bon j'y vais. Salut !
- Au revoir. Reviens quand tu veux.
Je me figeais. C'est tout ? Il n'essaye même pas de me retenir ? Mais je ne dis rien, baissais la tête, et sortit de la maison. Je sortis mon téléphone, pour voir où je devais aller pour retrouver ma maison. 5 minutes plus tard, j'étais arrivée. J'ouvris la porte et courut dans ma chambre, dans l'espoir de rattraper le sommeil que j'avais perdu.
* Quelques jours plus tard... *
Je passais devant chez un fleuriste, et je remarquais des tulipes bleues.
- Oh, elles sont tellement jolies ! C'est combien ?
- Alors, pour celles-là, c'est...
- Tu aimes les tulipes, princesse ?
Lui.
- Oui. C'est ma fleur nationale. Dis-je en serrant les lèvres.
Je n'avais pas oublié la dernière fois. Je ne suis pas si importante que ça, en fait.
- C'est drôle, elles ont la couleur de mon drapeau... dit-il en réprimant un rire.
Et il avait raison. Elles étaient d'un beau céruléen profond. Comme son drapeau.
- Euh, mademoiselle, elles coûtent 2 €...
Je lui donnais l'argent.
- Merci beaucoup.
Je me tournais vers "lui".
- Et toi ne viens plus me déranger alors que je suis en pleine contemplation !
- D'accord, Turq', ma fleur nationale à moi, c'est la violette.
Je frissonnais. Avant de m'endormir, chez lui... j'avais comparé sa beauté à une violette.
- Hé ! J'te parle !
- Hum... ah ! Qu... quoi ?!
- C'est quand ton anniv ?
- Le 29 Octobre, pourquoi ?
- Pour rien, pour rien... aller, au revoir !
- Au revoir...
C'était juste méga sûr qu'il allait m'offrir un cadeau. Sinon, il me poserait pas cette question. Enfin, je pense. J'espère. C'était dans une semaine. Fallait que j'invite des gens. Et lui en priorité. Je sortais mon tél, cherchant qui je devais inviter. Ok... Italie, Espagne ( pour faire plaisir au premier cité ) Lui, Azer, Japon ( parce que pourquoi pas ) Serbie... et c'est tout. Il faut pas abuser non plus. J'suis pas multimilliardaire. Et maintenant je dois... attendre.
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