Chapitre 1
- Merci Italie, de m'avoir invité à cette fête, mais c'est qui cet abruti ? Dit une jeune femme à la silhouette élancée et à la voix fluette répondant au doux nom de Turquie, tout en regardant en direction d'un homme étant beaucoup trop expansif à son goût.
- Déjà, de rien, et ensuite, l'abruti, c'est Grèce. Vous iriez bien ensemble... ajouta- t- il d'un ton railleur.
- Ta gueule, je suis au courant que tu crushes sur Espagne...
- Hein ?! Mais... qui... ?
- Japon. Toujours au courant de tout se qui se passe. répondit-elle, en souriant, fière de l'effet qu'avait eu ses paroles.
- D'accord... excuse-moi, je vais aller me prendre un verre...
- Ok. Moi, je vais dire deux mots à cet orospu çocuğu ...
- Ce quoi ?
- Ce fils de pute.
Elle s'approcha alors de lui.
- Tu joues à quoi, espèce de con ?
Il la regarda avec un grand sourire.
- Tu es très belle, mais pas autant que moi !
Complétement narcissique. Je suis sûre qu'il parle de lui à la troisième personne. pensa-t-elle. Et sur ce point, on ne pouvait pas la contredire.
- C'était pas pour ça que je te parlais, c'était pour te dire que tu fais chier tout le monde, à geuler comme un dingue !
- Désolé, c'est tout ce que je peux te dire !
Il avait toujours ce sourire moqueur. Et ça, Turquie, ça l'énervait.
- Si t'es vraiment désolé, alors tais-toi !
- Comme c'est une belle princesse qui me le demande, alors je vais voir ce que je peux faire. Dit-il en passant une main sur la joue de Turquie.
Elle rougit un peu.
- Alors, la princesse ne peut résister à mon visage d'éphèbe ?
Elle retira la main de Grèce de son visage avec violence.
- La princesse peut très bien résister aux cons, aussi beaux qu'ils soient.
- On a du caractère, à ce que je vois...
- Tous les mêmes... chuchota-t-elle, en pensant à la forte tendance des êtres masculins la rencontrant à la drague.
- Qu'a dit la princesse ?
- La princesse, orientale, je me permettrai d'ajouter, a dit que tu es un gros dégeulasse.
- Que de violence ! Je voudrais bien me taire, si toi en échange...
- La princesse n'est pas péripatéticienne. Le coupa-t-elle.
- Mais la princesse a t-elle un nom ?
- Turquie.
Et elle lui tourna le dos, laissant dans son sillage une délicieuse odeur de miel.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top