Stridence suraigue
11 juillet 1986
Le Magne, Bretagne
Pendant un mois,je n'ai entendu ni la mère appeler sa famille à dîner, ni, naturellement, ses enfants lui répondre. En fait, j'essayai d'oublier ce souvenir fantomatique.
A vingt-trois heures, je montai me coucher, persuadé que la scène à laquelle j'avais assisté n'était que le fruit de mon imagination ou de ma solitude. Ce soir, je m'endormis relativement tôt. Vers minuit, l'heure de tous les spectres,(je le sais car j'avais mon réveil), je fus réveillé par des cris stridents. Je sursautai. Une femme. C'étaient des cris de femme. De douleur,j'en suis sûr car chaque cri était entrecoupé de hoquetements et de sanglots.
Ce fût seulement après cette scène horrible auditivement et émotionnellement parlant que je me rendis compte que les cris ne provenaient non pas de la cuisine mais de la chambre parentale. Cette pièce était placée juste derrière la chambre d'enfants que j'occupais le temps des travaux.
J'étais comme paralysé. Je me croyais dans un de ces films d'horreur cliché ou (je trouve pas u accent >.< ) le héros arrive dans une vieille maison délabrée et hantée et tout le public se demande pourquoi il a acheté cette masure pour lieu de résidence, et la nuit, les fantômes reviennent hanter le lieu de leur mort-en l'occurrence la maison.
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