Chapitre 9
Debby en média
Mardi 26 Mars
Je saute de mon lit, encore à moitié plongé dans mon sommeil et me prépare.
Hier soir j'ai discuter longuement avec Sarah de la situation avec Debby. Elle était consternée face au comportement de cette dernière à mon égard. C'est limite, si elle avait pu être là, elle lui aurait arraché la langue. Pas top!
Bref. Je sors de chez moi en direction de l'arrêt de bus où j'attends un petit moment avant de voir la voiture de Tony s'arrêter devant moi. La vitre teinté se baisse et laisse apparaitre Devis tout sourire.
Devis: Pas très accueillant tes nouveaux potes. Aucun ne te propose de te déposer?
Moi: C'est pas grave, ça me fait faire du sport.
Devis: Aller montes.
Moi: C'est une bonne idée?
Tony: On te laissera à quelques mètres du lycée.
Moi: Hum... Ok! J'ai des trucs à vous raconter en plus.
Je monte à l'arrière tout sourire et il repart.
Tony: Quoi de neuf?
Moi: Ta chérie me déteste et jusqu'à hier elle croyait que tu m'avais embrassé.
Il freine d'un coup.
Devis: T'inquiètes elle a arrangé les choses.
Moi: Oui ne t'en fais pas. Elle sait que t'as fait semblant. Je lui est dit que tu étais déjà fou amoureux d'une fille.
Devis: Ouuu... Et comment elle a réagi?
Moi: Elle est devenue rose.
Tony: C'est pour ça qu'elle me faisait la gueule? Elle aurait pu m'en parler, lâcha t-il en se frappant le front.
Moi: Au moins elle le sait maintenant...rigolais-je.
Tony: Merci...Dit-il en recommençant à rouler.
Moi: De rien!
Devis: Mais comment elle l'a su?
Moi: Jessy avait une photo sur son téléphone.
Tony: Tu sais qui lui a envoyé?
Moi: Nope, mais ça doit être quelqu'un qui jouait avec nous.
Il ne répond pas et reste concentrer sur la route la mâchoire serrée.
Moi: Mais ça n'arrange pas le fait qu'elle ne m'apprécie pas du tout!
Tony: Ça lui passera... Liasse lui le temps de te connaitre, elle a toujours eu du mal avec les filles. Elle les trouve le plus souvent trop ennuyante.
Moi: J'espère que ça lui passera vite, on c'est déjà envoyé de piques, déclarais-je en m'enfonçant dans le siège les bras croisé sur ma poitrine en boudant.
Eux: Qu'est-ce que vous vous êtes dit?
Moi: Arrêtes toi là sinon on sera trop près, la suite au prochain épisode.
Il se met sur le bas côté et je sors en leur faisant un signe de la main pendant qu'ils s'éloignent.
Je commence à marcher, mais à peine ai-je fait deux pas qu'une moto se met en face de moi. Je sursaute et le motard met un pied à terre puis enlève son casque. Je découvre sans trop de surprise Brandon qui me sourit.
Moi: Tu es fou? J'ai eu les chocottes!
Il rigole avant de sourire, trop beau!
Brandon: Tu pars tôt de chez toi. Tu n'es pas censée prendre le bus?
Moi: J'ai préféré marcher, souriais-je.
Brandon: On fini le chemin ensemble?
Moi: Et tu comptes laisser ta moto sur le trottoir?
Brandon: Ah non ma belle... On termine le chemin ensemble et à moto!
Moi: Ma belle? Sérieux?
Brandon: T'aimes pas?
Je ne répond pas et lui sourie en montant derrière lui. Il se retourne pour me mettre un casque sans me lâcher du regard. La gêne prend possession de moi et je me sens chauffer alors j'évite son regard pour essayer de me calmer avant que je ne me transforme en Rudolph. Quand j'entends le claquement du casque me montrant que je suis bien protégée, je baisse immédiatement la visière ce qui a pour effet de l'étonner.
Moi: On y va? On va être en retard.
Il sourit et se retourne.
Brandon: Accroches toi.
J'ai un mouvement d'hésitation, mais je fini par entouré sa taille de mes bras. Quand il remet la moto en équilibre, un petit son d'étonnement sors de ma bouche, mais il est étouffé par le casque et le ronronnement du moteur. Et hop! C'est parti pour le lycée où j'appréhende les nombreux regards qui se poseraient très certainement sur nous.
Quelques minutes après il rejoint le parking moto où se trouve déjà tout le petit groupe entrain de discuter. Il coupe le moteur et met la moto sur son appuie avant de descendre et de m'enlever le casque.
Moi: Merci, dis-je en arrangeant une mèche.
Il me sourit et je descends en me laissant glisser sur le siège puis en passant ma jambe gauche à droite.
Vincent: Ce balourd n'a pas été trop brusque?
Moi: Ça va. Il se débrouille bien.
Brandon: Tu rigoles? Je suis génial!
Nous rigolons.
Jessy: Hey! On se demandait si tu voulais bien venir au parc demain?!
Moi: Oh ça serai top! Je demanderai à ma mère et je vous dit ce soir.
Jessy: Passes ton tel je te donne mon numéro.
Je sort mon Samsung de ma poche et le lui donne. Elle me le remet très vite et je lui envoie un message pour qu'elle est, à son tour, mon numéro.
Jessy: C'est bon!
Je lui sourie et mon portable vibre dans ma main me prévenant d'un appel de, Sarah? Mais elle est censé dormir à cette heure là?
Brandon: Tout va bien?
Moi: Euh... oui oui. Je reviens.
Je m'éloigne un peu et répond à mon amie.
<< -Sarah? Tu vas bien? Qu'est-ce qui ce passe?
- Calmes toi... Je vais bien, ne t'inquiètes pas. C'était juste pour te dire de transmettre un message à cette Debby.
-Sarah...me plaignais-je en me frottant le front.
-Écoutes avant de te plaindre! Ce n'est pas très méchant...
-Mouais... Vas-y.
-Dis lui que quand je la verrais, si elle te traite toujours aussi mal pour aucune raison elle ne réussira plus à parler.
Je me met à rire le plus discrètement possible mais me calme immédiatement.
-Ça veut dire qu'on se reverra? Quand? Tu sais quelque chose que je ne sais pas? Dis le moi.
-Peut-être...
-Hiii! m'exclamais-je en sautillant.
-Non je déconne.
-Conasse, dis-je en arrêtant tout mouvement et en faisant un regard noir dans le vide.
-Moi aussi je t'aime ma puce. Bon je vais dormir pendant que tu seras en cours.
-Tchip!>>
Elle rigole et je mime le son d'un bisous avant qu'elle ne fasse la même chose et raccrocher.
Je verrouille l'écran en souriant comme une idiote, cette fille me fera perdre la tête. Puis je retourne vers les autres.
Jessy: Alors? C'est grave?
Moi: Oh non c'était juste Sarah qui était insomniaque et qui délirait. Ça tourne pas très rond là-haut. Et sinon..! Vous vous allez bien?
Ils acquiescent l'air perplexe pendant que je leur sourie avec une gêne de culpabilité.
Nous parlons un peu avant de rentrer avec les regards sur nous. Quelques un ont l'air haineux et d'ailleurs c'est sur moi qu'ils se posent, venant majoritairement de la gente féminine.
Quelque peu intriguée par ses foudroiement, je tire légèrement sur la manche du blouson de Brandon et il me regarde presque avec inquiétude et étonnement.
Moi: Qu'est ce que tu voulais dire par "Je suis très demandé" hier à midi? chuchotais-je un tantinet en continuant à analyser les yeux accusateurs.
Brandon: La plupart des filles de ce lycée n'ont pas compris que je ne suis pas intéressé par une relation et elle me font des déclarations d'amour.
Je le regarde étonnée tout en continuant à marcher.
Moi: C'est pour ça... ça, lui demandais-je en tournant mon index en direction des regards scrutateurs.
Il lève la tête les sourcils froncés l'air perplexe et analyse à son tour les regards plus que flippant. Mais ces dernières tournent immédiatement la tête en le voyant les regarder et font comme-ci de rien était.
Brandon: Ne t'en occupes pas. Elles ne vont pas te manger.
Moi: J'espère bien! Et je ne vois pas en quoi je pourrais susciter du mépris chez tes chères admiratrices.
Brandon: Elles te trouvent peut-être trop proche de moi...suggère t-il en se rapprochant physiquement, un sourire au coin de ses lèvres.
Moi: Si c'est ça vaut mieux que je dise à tout le monde que je suis en couple.
Brandon: T'es en couple? dit-il tout à coup frustré.
J'hausse simplement des épaules avant que Vincent ne vienne nous interrompre,ne me laissant pas le temps de dire la vérité.
Vincent: Qu'est ce que vous marmonnez tout les deux?
Brandon: Hein? Rien monsieur le curieux.
Vincent me regarde l'air de dire "il me prend pour un con? Dis moi tout."
Encore une fois j'hausse simplement des épaules avec un petit sourire.
Brandon: T'es la pro du levage d'épaules dis donc!
Moi: Et ouais.
Je commence à bouger des épaules de bas en hauts les mains vers le ciel au niveau de ces dernier. Ils rigolent, même Debby.
***
À la troisième heures, après la récré, nous sommes en cours d'anglais et le professeur à l'air un tantinet énervé. Sans que personne ne s'y attendent, il s'attaque à Debby.
Professeur: Mlle A****! Que faites vous?
Debby: J'essaye de comprendre quelque chose.
Professeur: Donc de quoi je parlais?
Debby: D'anglais?!
Professeur: Haha! Très drôle Mlle A*****. Qu'est ce que vous regardez dans votre trousse?
Debby: Mes stylos.
Professeur: Arrêtez de me prendre pour un bleu! Êtes vous sur votre téléphone?
Debby: Non.
Le fait qu'elle réponde avec de petites réponses sans expression énerve encore plus Mr U****. Il s'approche d'elle et prend sa trousse pour y fouiller.
Debby: Mais qu'est-ce que vous faites? Vous êtes malade!
Professeur: Ne me manquez pas de respect Mlle A****.
Debby: C'est vous qui vous manquez de respect à vous même en faisant le dégénéré.
Professeur: Pardon? Vous venez de me traiter de dégénéré?
Debby: Oui et?
Professeur: Sortez de ma salle!
Elle ne rétorque pas et rassemble ses affaires. Elle arrache la trousse des mains du professeur et sors en furie, mais avec un petit sourire. Ça rallonge sa récré en tout cas.
Brandon: Sal con, tousse t-il.
Professeur: Vous m'avez parler Mr V****?
Brandon: Non pas spécialement, mais prenez le comme vous voulez.
Mr U**** le toise et repars à sa place, l'air plus calme. Ils ont vraiment un grain dans ce lycée.
***
A midi, on décide de manger rapidement et de s'installer sur une des table dans la cour du lycée près d'un arbre avec des inscription du genre "A+K= love forever" c'est plutôt mignon. Je ne me vois pas faire ça mais c'est mignon.
Bref. Nous sommes assis à la table quand Brandon laisse échappé une information enfin... c'est plutôt moi qui est fait la gaffe...
Brandon: Tu savais que nos mères étaient collègues?
Moi: Vraiment? Ma mère ne m'a pas dit qu'elle connaissait les voisins.
Vincent et Antoine: Vous êtes voisins?
Je met automatiquement une main sur ma bouche avec les yeux tout rond. J'entends Brandon rire et ça ne me rassure franchement pas du tout!
Brandon: Ah oui! Je ne vous l'ai toujours pas dit!
Jessy: Non... Vous avez omis ce petit détail...
Je rigole nerveusement.
Brandon: Pour que vous compreniez il faut que vous sachiez que c'est une mateuse.
Je lui donne un coup de pied dans le tibia et lui lance un regard noir, mais lui il ne fait que sourire. Il m'énerve!
Vincent: Ah c'est cool!
Brandon et moi le regardons avec incompréhension et étonnement.
Moi: Vraiment?
Vincent: Bah oui! Oh moins t'as pas trop de mal au niveau de cette matière parce que franchement ce n'est pas la tasse de chocolat de tout le monde.
Debby: Tasse de thé Vincent... Tasse de thé.
Nous rigolons et je suis soulagée un cour instant.
Brandon: Ah mais ce n'est pas de ça que-
Moi: Oui tu as tout a fait raison mais je ne suis pas exceptionnelle en mathématiques je comprend la majorité. Si tu veux je pourrais t'aider?!
Vincent: Je veux bien!
Je lui sourie et je vois Brandon boudé ce qui transforme mon sourire joyeux en sourire narquois.
Vincent: Ne boudes pas petit je ne vais pas la manger. Tu pourras assister aux cours si tu veux.
Brandon: Je ne boude pas. Je voudrais juste terminer l'histoire de notre découverte.
Moi et Debby: Quelle découverte?
Nous nous regardons mais juste une petite seconde.
Brandon: Celle de comment on a su qu'on était voisin!
Antoine: Faut suivre les filles!
Debby et moi lui tirons la langue ce qui fait rire toute le table sauf nous vu les tensions présentes entre nous.
Moi: Ce n'est pas très intéressant... Ne les embête pas avec ça voyons..., souriais-je faussement.
Brandon: C'est la première fois que je rencontre une voisine de cette façon.
Jessy: Moi je veux savoir!
Debby: Oui... Tu n'as rien a cacher de toute façon.
Moi: Ouais... Mais t'as pas intérêt à exagérer les choses, menaçais-je Brandon en le pointant du doigt.
Il sourit et me fait un clin d'œil.
Brandon: Elle me matait dans mon jardin pendant que je me douchais!
Nous: Quoi?
Moi: Ce n'est pas ça!
Brandon: Donc tu n'avais pas la tête qui dépassait de la clôture pendant que j'étais en caleçon?
Je baisse la tête honteuse comme une enfant qui a fait une bêtise.
Moi: Ce n'est pas tout a fait ça..? proposais-je.
Vincent: C'est pour ça que t'as dit que c'était une mateuse?
Moi: Mais je suis quand même bonne en math! Et je ne le matais pas à proprement parler.
Debby: Donc...
Moi: Alors... Je me douchais de même dans le jardin parce que ma mère ne voulais pas me laisser entrer à cause de la bouffe que j'avais sur moi.
Antoine: Ah oui ce jour là! On est partit au bon moment.
Je lance un regard interlocuteur.
Jessy: On te racontera après. Fini...
Moi: Ok... Donc quand j'eus fini ma douche! J'ai entendu un cri strident provenant du jardin d'à coté.
Brandon: Cri strident?
Moi: Vengeance mon coco! Donc un cri, et comme je suis de nature curieuse et attentionnée j'ai voulu m'assurer que la personne allait bien, bon j'exagère un peu, c'est surtout parce que je suis curieuse et que je croyais que cette maison était vide.
Brandon: Je me disais aussi... lâcha t-il.
Jessy: Chut!
Je rigole un peu et poursuit:
Moi: J'ai grimpé sur un tabouret et là je l'ai vu se "doucher" et ce n'est pas ma faute si il était en caleçon Calvin Klein! Je n'en savait rien.
Brandon: Tu te souviens de la marque de mon caleçon? s'étonna t-il.
Moi: Hein?
Je me frappe le front face à ma bourde. Vite une excuse, une excuse! Maintenant!
Moi: Je l'ai dit au pif! Comme je pourrais dire qu'il était gris.
Brandon: Tu te souviens de sa couleur?
Moi: Quoi? Mais tu m'énerves! Bon tais-toi je fini.
Je lui tire rapidement le bout de la langue avec les yeux plissés pendant qu'il sourit. Les autres nous regardaient perplexe.
Moi: Donc j'en était où...
Antoine: Tu l'as vu entrain de se doucher mais tu n'en savais rien.
Moi: Ah oui voilà! Merci. Quand il m'a vu j'ai essayé de me disculper et il m'a cru, normalement... Après je suis redescendu rapidement et c'est lui qui m'a maté dans mon jardin, et lui, il ne voulait pas partir. Voilà.
Brandon: Je te signale que tu t'étais fait mal j'ai juste agis en bon voisin. D'ailleurs? Il va mieux ton pied?
Moi: Oui. Merci de t'en inquiéter.
Vincent: Attendez attendez attendez.
Nous tournons nos têtes vers lui.
Vincent: Si j'ai bien compris... Lydia a regardé dans ton jardin pour s'assurer que tout allait bien et ensuite c'est Brandon qui a fait la même chose dans ton jardin pour savoir si tu allais bien?
On hocha de la tête comprenant que cette histoire est très déstabilisante.
Jessy: Et Brandon tu n'as pas voulu arrêter de la reluquer?!
Moi: Et j'étais en serviette!
Antoine: Et elle était en serviette!
Brandon: Hey! C'est elle qui a commencé!
Moi: Mais j'ai terminer très vite!
Brandon: Tu te souviens encore de la marque et de la couleur de mon caleçon!
Moi: Ce n'est pas ma faute si j'ai une bonne mémoire!
Brandon: Ça prouve que tu n'as pas arrêter de me regarder si rapidement.
Moi: Je voulais savoir à qui j'avais à faire. Je ne t'avais pas encore reconnu!
Brandon: Et donc tu sais maintenant?
Moi: Oui! Et toi qu'elle est ton excuse pour être rester dans mon jardin?
Brandon: Je, euh... bah...
Moi: Tu, euh...bah...
Brandon: Bref! C'est fini.
Moi: Ah non! C'est toi qui a commencé!
Brandon: Bah je suis à cour d'idée! Et puis c'est toi qui a commencé!
Jessy: Stop! intervient-elle en mettant une main entre nos deux visages. Nous regardons sa main avant de la regarder elle. On a compris. Vous êtes tout les deux fautifs.
Brandon et moi: Mais-
Debby: Non! Y a pas de mais!
Nous nous apprêtions a répliquer mais Debby s'imposa avant.
Debby: Vous êtes tout les deux de gros mateurs! Ne soyez pas si gênés... Non! Ne dites rien.
Après un moment de silence où nous avions tout les deux la tête baissé je repris la parole en faisant une mine boudée.
Moi: C'est quand même plus normal quand c'est une fille qui mate...
Brandon: T'avoue que tu m'as maté!
Je reste pétrifiée face à son excitation de jeunot. En effet cet enfant a relevé la tête avec un gros sourire et a pratiquement crié dans toute la cours où nous ne sommes pas seul.
Brandon: Désolé...
Je reste un moment à le regarder avec sa bouille honteuse avant de me mettre à rire. Très vite ils me rejoignent.
On continue de passé ce midi dans la bonne humeur où ils me racontent quelques gaffes de uns et des autres avant de repartir en cours.
***
Brandon: Je te ramène chez toi?
Nous sommes sur le parking du lycée avec toute la bande. Je regarde derrière lui et vois des filles m'envoyer des piques avec leur yeux.
Moi: Ce n'est pas une bonne idée, répondis-je en indiquant discrètement les filles en question.
Brandon: Tu as peur d'elles? demanda t-il sans se retourner.
Moi: Non ce n'est pas ça... Je n'ai pas envie qu'elles pensent qu'elles n'ont aucune chance avec toi. Les pauvres elle doivent être folle de toi.
Brandon: Elles le sont toutes, se vante t-il.
Moi: Raison de plus, dis-je froidement.
Son visage perdit son sourire. Je pense qu'il a compris qu'il a fait une bêtise en se vantant!
Brandon: Ce n'est pas ce que je voulais dire, dit-il en se grattant la nuque.
Une voiture passe à côté de nous et klaxonne. Je reconnais directement la voiture de Nathan qui me sourit. Je lui fais un signe de la main en souriant et il part après avoir lancer un regard noir à Brandon.
Moi: Tu voulais dire quoi? demandais-je en croisant mes bras sur ma poitrine.
Je dois avouer que je n'ai pas envie de prendre le bus et puis... j'aime bien la compagnie de Brandon, il me fait rire. Alors autant faire durer cette discussion.
Brandon: Je voulais dire que t'as peur que ton copain apprenne qu'un autre gars plus canon te dépose chez toi.
Je sourie malgré moi et regarde mes pieds pour laisser un espace entre les phrases.
Moi: De quel copain tu parles? dis-je en plongeant mon regard dans le sien.
Brandon: Bah- euh... Ce matin tu m'as dit-
Moi: Je t'ai dit que je devrais dire que j'ai un copain mais pas que j'en est un. Nuance...
Il sourit amusé et c'est à son tour de regarder ses chaussures.
Brandon: Alors? Je te déposes ou pas?
Moi: Hmm... Pourquoi pas, lâchais-je enfin en décroisant mes bras. De toute façon mon bus est déjà parti à cause de toi.
Brandon: Ce n'est pas moi qui conduit le bus.
Moi: C'est toi qui me parlait.
Jessy: Vous recommencez à vous chamaillez?!
Nous: Non...
Debby: Alors pourquoi vous vous accusez mutuellement?
Nous: Ce n'est pas vrai...
Antoine: Oui bien sûr...
Vincent: On va vous laissez hein... Ce sera mieux pour... euh... pour que vous continuiez.
On rigole et ils partent chacun sur leur moto. Brandon me tend un casque que j'empoigne et enfile sans son aide pendant qu'il fait de même. Lorsqu'il se retourne pour m'avoir dans son champ de vision, il a l'air étonné mais sourit. Je lui baisse sa visière et il m'aide à monter sur le véhicule en me tenant la main. Puis il prend place et nous partons.
***
Moi: Merci à demain.
Brandon: De rien fais de beaux rêves, me souhaite t-il avec un clin d'œil.
Je sourie, rentre, me douche et me couche immédiatement. Mais bien sûr mon envie de parler avec mes meilleurs amis est plus forte alors je leur envoie un message auquel ils répondent de suite. Je leur raconte ma journée et ils font de même. Ces idiots ont osé insulter un prof qui était juste derrière eux et ils ont quand même réussi à s'en sortir ces chanceux!
C'est épuisée que je m'endors sans attendre ma mère.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top