Coucou chers lecteurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Dans ce livre, je (l'autrice) raconte une histoire très inspirée de ma vie, les aventures que je vis en ce moment.

Les prénoms sont modifiés.

Bonne dégustation 🥰🥰🥰

Kiss

Mon réveil sonne, me tirant de ma rêverie. Le paysage composé de sucre d'orge et lapin de garenne s'estompe, laissant apparaître une chambre de taille moyenne, en désordre total.

Des habits traînent, négligés, sur une chaise en un tas sauvage, tandis que le bureau est jonché de fournitures balancées là sans attention.

C'est le début de la journée. Tel un lion se préparant à combattre, je me redresse et me frotte les yeux. Ma vision floue s'éclaircit et je peux maintenant lire un papier accroché sur une armoire.

Sortis.

Encore un mot de mes parents, laissés là sans soin. Il n'ont même pas une minute pour rédiger une vraie phrase.

Je soupire et me tire de mon lit avec difficulté.

Je traverse le couloir et atterrit sur une salle à manger large, les murs couverts de dessins d'enfants et de magnets.

Une table trône au centre, sur laquelle repose une série des tartines ainsi qu'un pot de beurre et à côté une chaise bien rangée, pour une fois. Je m'effondre sur cette dernière après avoir saisi le miel que ma mère a oublié de sortir. Mon mug est à moitié remplit de lait au chocolat que j'engloutis.

Mon regard se fige sur l'horloge beige accrochée sur le mur.

7h45 !!!!!

J'avale le pain à peine tartiné en quatrième vitesse, me lave les dents de la même façon et il me reste à peine le temps de m'habiller.

J'enfile un cargo, un col roulé gris bleuté ainsi qu'un pull large noir par dessus pour cacher une malencontreuse tâche de craie.

Sûrement attrapée lors de la bataille de craie avec Capucine. Je souris en me remémorant ce jour là, ainsi que celui où je l'ai à moitié giflé par mégarde en essayant d'attraper mon sac ouvert qu'elle m'avait volé, puis moi en train de trébucher dessus dans les couloirs en courant pour ne pas me faire rattraper, le sourire de la préfète en nous voyant........

On est vraiment conne, pensé-je en souriant dans ma tête.

Après avoir tout enfilé, j'attrape mon sac en vérifiant au passage si j'ai bien mis mes affaires de physique.

Hors de question de me reprendre un rapport !

Je jette un coup d'œil au miroir. 8h00, toujours pas coiffée . Je réunis mes cheveux châtains en une queue tenue par une pince en ambre, met mon manteau et ouvre la porte de l'immeuble.

J'affiche une moue dégoûtée devant le mur peint en rose bonbon et dévale les escaliers.

Camille, la fille de mixte qui m'attend est sûrement déjà partie, aussi je ne m'arrête pas devant chez elle.

Arrivée à la bouche de métro, je prends mon miraculeux pass Navigo et m'engouffre dans le wagon.

                                                                                        * * *

Je sors ma carte de cantine et la vieille dame de l'accueil me laisse sortir. De nombreux collégiens me poussent vers la porte et j'accélère. Une fois les escaliers montés, j'entre dans le couloir de notre préfecture (une préfecture est composée de 5 à 8 classes de deux promos différentes. Je suis dans une classe non-mixtes, donc je ne suis pas dans la même préfecture que Camille, par exemple.

L'étage moderne dans laquelle je suis ne manque pas d'ambiance, au contraire.

Les clichés sur les classes filles m'exaspèrent. Au bout du couloir formant un angle droit, se trouve ma classe. Une dizaine de fille y sont déjà réunies.

Je ne suis pas si en retard, alors.

Je m'installe à mon bureau, juste à côté de Mylie qui me souris exagérément.

Depuis le début de l'année, on se cherche noise pour rigoler. Tout en sortant mes affaires de français, je lui lance une petite pique en souriant à mon tour.