Un simple mot "Humain"
Imaginez ceci : Notre planète est une horloge, une gigantesque horloge à chaque seconde un mois se passe, à chaque minute une année et pour les heures c'est une centaine d'années qui se passe. Et si la terre avait voulu créer une forme de vie plus intelligente ? Et si elle avait dit : De toutes les espèces que j'ai créées vous avez la conscience de vous-même. Quel beau cadeau, incroyable opportunité ici pour évoluer. La terre continue : Maintenant vivez, grandissez, voyagez. Je vous donne carte blanche, mon temps est infini et le vôtre indéfini.
Nous avons vécu, nous avons grandi, nous avons voyagé et doucement la terre s'est rendu compte que son temps n'était plus infini et que le nôtre était désormais défini. Les rouages de son horloge fatiguent. Désormais ce ne sont plus ses heures mais ses minutes qui sont comptées et alors qu'elle tombe en morceau elle entend à répétition "tic-tac tic-tac tic tic tic...tac". Un dysfonctionnement tellement simple qui a pourtant provoqué un tsunami, une tornade et un gigantesque feu de forêt. Elle détruit son propre monde sans même le vouloir. Ses créations, sa fierté, l'ont trahie et pourtant elle continue de se battre. Elle se concentre, fait monter la température à force d'efforts incessant que lui demande la bonne mécanique auparavant si naturelle et apaisante. Parfois le désespoir la fait sangloter, on ne sent que la pluie, d'autre fois elle s'énerve et hurle de rage "Comment ? Comment a-t-elle pu donner naissance à ses bourreaux ?" Nous ne sentons que les tremblements de terre, n'entendons que les orages qui terrifie les enfants, âme encore innocente bientôt spectateur, victime et responsable...
Pourquoi ignorons-nous ses cris ? Plongée dans le désespoir, l'horloge de la vie ne devait jamais finir, mais à la place ses propres larme la rouillent, à ses pieds même la clé pour remonter le mécanisme est tombée, ne laissant aucun espoir de tout recommencer.
Quel usage faisons nous de notre monde... Quelqu'un connait un horloger ? La terre à l'agonie ne respire plus, elle ne fait que de l'apnée retenant son souffle jusqu'au dernier.
Demain une enfant rentrera de l'école elle ira voir sa mère comme un million d'autre enfants messagers dans le monde entier. Les yeux humides, la voix aussi douce que le tic-tac de l'horloge du salon elle chuchote : "Maman l'aiguille des secondes est tombée"
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