Love or not ?

Meilleur ami

Oh je sais ce que vous allez me dire. Les bails des meilleurs amis , c'est pas ouf. Mais là, on n'en pouvait plus.  C'était un soir de jeux vidéos en ligne que tout a commencé...

Au début, on jouait à quatre. Un Tank, un soigneur et deux DPS. Contrairement aux clichés des animés, j'étais le tank. Donc c'était moi qui devait recevoir tous les soin lors des raids de combats. Mon chéri, Lyam était notre DPS principal, son meilleur ami Aka était le soigneur, et notre deuxième pote était le DPS support. Puis le temps nous a éloigné. Nos sorties à quatre devenant ponctuelles. 

Selon les études de chacun, c'était un peu difficile de se retrouver tous les quatre alors la plupart du temps, j'étais seule avec le soigneur. Je vais vous dire pratique car on connaissait nos capacités et nos connaissances des donjons. 

- Non mais, Léo ! Qu'est-ce que tu fous ! Tu veux mourir ?? 

- Oups, j'ai pas mis ma mitigation de dégâts. 

Aka, mon soigneur venait de me secourir en urgence car je m'étais fais pousser par le boss au bord de la zone et que je n'avais aucune chance de survivre entrainant la mort de toute ma team.

- Fait attention ! C'est pas la première fois que je te dis ça. 

On passait le plus clair de notre temps à se bagarrer. Deux fortes personnalités ensemble, ça s'embrouille facilement.

Mais à la fin, il avait bien compris comment me calmer. 

- Aller, c'est bon, je t'offre un bubble tea et on fait la paix. 

- Mouais.. Okay, vendredi aprèm, tu es libre ? 

- Oui, vendredi aprèm à notre échoppe. 

Puis une fois, deux et tellement de fois que j'ai perdu le compte. Nous nous entendions très bien mais il restait le meilleur ami de mon chéri alors quelques fois quand je partais avec mes copines, les deux garçons se retrouvaient pour jouer toute la nuit. 

Un soir où cocktail après cocktail, j'ai fini bourrée comme un coing, je suis allée voir sur les réseaux et il était le seul encore debout. Mon chéri n'aimant pas que je boive autant, je ne pouvais pas en parler alors c'est à lui que j'ai commencé à parler en vocal, à lui raconter tout ce qui me passait par la tête, et lui aussi, finalement de choses qu'on ne s'était jamais dit. Après je crois qu'il pensait que je n'allais pas m'en souvenir. Erreur. Mon cerveau de bourrée a enregistré.  Je savais bien que le couple lui manquait. Mais de mon côté, je l'étais même si ce n'était pas tout rose. 

Heureux comme tout de finir nos études, mon chéri et moi invitèrent plein de potes en communs. On avait réussi à trouver une date et un endroit pour fêter ça. Il y avait en grande partie des potes de la classe de mon chéri car finalement, au fil des ans, j'étais devenue grande amie avec les filles de sa classe. Il y avait aussi Aka car il était toujours partant pour les fêtes en plus, lui aussi avait fini son école.

Donc nous voilà, ressemblés en cercle par terre pour le classique du action ou vérité. En général, les hommes partaient sur des actions alors que nous, les filles jouions sur toutes les cours. 

Tout se passait bien quand vint le tour d'Aka qui tira au sort dans la casquette.

" Embrasse la personne qui se trouve à ta gauche." 

J'étais assise entre lui et mon chéri. 

Il était à ma droite. 

Un échange de regards avec mon copain qui avait déjà refusé de faire des actions ou dire des vérités donc qui avait plus d'alcool dans le sang que de globules rouges. 

- Vas-y, c'est qu'un baiser, avait-il sorti, mort de rire. 

- Le bisou, le bisou ! , scandait le cercle. 

- Désolé, Léo, me dit Aka. 

Et il posa ses lèvres sur les miennes. Le baiser fût court mais d'une manière très différente de celle de Lyam. Je ne pouvais l'oublier. Me voilà, avec un copain à deux doigt de dormir sur mon épaule et moi tombant petit à petit amoureuse de son meilleur ami. Oh merde, la situation absolument pas confortable pour moi. 

Un peu plus tard dans la soirée, un tournoi de danse sur la console. Lyam s'était réveillé et éclatait tout le monde suite à ses mouvements magiques dont je me demandais d'où il sortait ça. J'étais assise, un verre à la main et Aka, à côté de moi. 

- Je sais, dit-il, tout simplement. 

- Je sais que tu as compris que je savais que tu savais. 

- Tu te rends compte où je me trouve maintenant ?

- Je sais bien. 

- Qu'est-ce qu'on fait ?, demanda-t-il.

Ne voulant pas répondre, il m'accueillit quand même dans ses bras. Finalement, Aka s'endormit. Epuisée, je regardais Lyam rigoler avec une fille qu'il venait de battre tout en réfléchissant sur ma situation. D'un côté, un copain qui me parlait à peine la semaine à cause des parties de jeux vidéos avec ses potes et d'un autre, un meilleur ami avec qui je jouais en vocal presque tous les soirs. 

J'avais peur de perdre Lyam. Je tenais énormément à lui. Mais je savais pas si c'était réciproque alors que le zigoto qui est à deux doigts de me baver dessus était souvent là pour moi. Lyam est trop distant avec moi. Je supporte plus ça. On vit ensemble mais comme un couple qui reste avec l'autre par habitude.  J'en veux plus alors que ça lui suffit. En plus, mon soi-disant chéri m'a à peine parler de la soirée. Il est 2h du matin. Aka dormait et Lyam était reparti pour un tour de tournoi. Je finis par me lever pour aller le voir. 

- Lyly, tu me reçois ? 

- Oh chat ! Tu veux danser ? 

- Tu connais mes capacités et je ne suis pas assez bourrée pour ça. Je viens te voir pour te dire que je vais me coucher. Et j'emmène Aka, il est trop bourré pour marcher jusqu'au lit. 

- Si tu veux. Je reste là. 

- Okay, bonne continuation de danse. 

Je l'embrassai mais le baiser fût bref et sans saveur.

Je retournai vers le canapé où Aka dormait. 

- Hey, réveille toi...

- Mmh, lève moi... 

Avec un gros soupire de désespoir, je lui attrapais la  main pour l'aider. Il monta les escaliers avec difficulté et on prit la dernière chambre de la villa. Il se laissa tomber m'entrainant dans sa chute. Je me retrouvai au dessus de lui. 

Désemparée, le rouge me monta aux joues. Heureusement dans l'ombre, on ne vit rien. En balbutiant et en le fuyant du regard, je commençais à me redresser. Mais une main attrapa mon poignet pour me ramener à lui. Finalement, il ne dormait pas tant que ça. Retombant sur le matelas en mettant ma main pour me rattraper, mes cheveux glissèrent de mes épaules, isolant nos deux visages. Nos souffles s'entremêlèrent et les volets à moitié ouvert laissaient entrer la lumière de la lune. Nos regards l'un dans l'autre me firent abandonner l'idée de rester fidèle à Lyam.  Je suis fatiguée de suivre quelqu'un qui ne me rend pas mon amour...

Ma main remonta sur son torse tandis que la sienne remit mes cheveux derrière mon oreille. 

- Qu'est ce que tu compte faire, maintenant...?, murmure-t-il. 

J'haussai les épaules me rapprochant de ses lèvres et je posa avec douceur mes lèvres sur les siennes. a ce moment là, mon cerveau était comme éteint...comme si je n'avais jamais eu de petit ami dans la maison...  juste Aka et moi.

- Ca te suffit comme réponse..? 

- Mais Lyam.. ?

- Pour une fois, j'aurai aimé que ce soit toi qui arrive à cette convention et que tu sois mon coup de foudre..

Je sentis une larme me glisser le long du nez. Un rayon de lune dévoilé par un nuage éclaira mon visage laissant voir celui-ci peiné et déchiré, fautif de tromper mon premier amour. Doucement, Aka se rapprocha pour venir embrasser ma pommette larmoyante. Que pensait-il de moi ? Maintenant qu'il savait tout. Devais-je continuer ? M'arrêter et dire que c'est l'alcool qui parle ? Honteuse, je me redressai pour m'assoir au bout du lit. 

J'entendis le bruit des draps indiquant qu'il releva. 

- C'est mon meilleur ami... Je ne devrai pas t'encourager mais... ça fait tellement longtemps qu'on se côtoie seul à seule. Bizarrement, j'ai apprécie le baiser que je viens de recevoir..  

Me retournant, j'essuyai, du revers de la main, la larme qui me coulait sur la joue. Il tendit une main vers moi et m'attira, fermement décidé. 

- Juste pour cette soirée.. Car je n'aime pas te voir aussi belle.. et aussi seule. 

Cet idiot me fit rire et m'amena à penser que c'était "juste pour cette soirée". Nous deux et personne d'autre, ensemble. Je remontai sur le lit, prête à "danser" avec lui. 

Meilleur amant

Voulant m'installer sur le lit, il tira ,à lui, mes chevilles remontant ma jupe et le laissant apprécier la vue de mon tanga en dentelle bleu nuit et le haut de mes bas noirs. Son regard carnassier analysa longtemps le paysage qui lui était donné. Se léchant légèrement les lèvres, il posa fermement ses mains sur mes cuisses pour les faire glisser jusqu'à la fermeture de ma jupe, me provoquant des frissons intenses. Je me mordis les lèvres contenant mon envie de le déshabiller sur le champ.  Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti un tel désir et un sentiment d'attirance profond envers un homme. 

L'arrêtant dans son geste, je me mis debout pour laisser tomber ma jupe et être face à lui. Un sourire mutin aux lèvres, je lui fis signe de venir au bout du lit. Il s'exécuta, curieux. Je déposa un baiser sur le bout de son nez, puis dans son cou et je finis par m'assoir sur mes talons entre ses jambes afin de déboucler sa ceinture. Relevant la tête, je vis une lueur malicieuse dans ses yeux. 

- Tu sais, te sent pas obliger de... 

- Ah. Bon. D'accord ! 

Faisant mine de remonter sur le lit, attendant une action de sa part. Il me prit presque par surprise, à la taille, me reversant sur le matelas et en me chevauchant sans attendre. Il enleva son haut, dévoilant une musculature fine mais entretenue. Me mordant la lèvre inférieure, je ne résista pas à l'envie de glisser mes mains sur son torse, l'attirant à moi pour l'embrasser fougueusement. Il me répondit sans délai, pressé de vouloir me déshabiller à mon tour. 
Il m'attrapa les poignets pour me les mettre au dessus de ma tête, m'ordonnant d'un regard de ne plus bouger.
Excitée de cette situation, je frottais mes cuisses entre elles afin d'essayer d'atténuer le feu de mon envie.
Avec une fougue contenue, il m'enleva mon haut pour ainsi poser sa bouche sur la dentelle de mon soutient-gorge.
Je ne pus retenir un gémissement. Il descendit doucement vers mon bas ventre en laissant un chemin de léger baiser. Mes mains glissèrent dans ses cheveux que j'ébouriffai sans gène.
Avec un soupire, il se releva alors qu'il était à un centimètre de mon sexe.
Dans un grognement de frustration, ce fut moi qui le recoucha sur le lit pour lui enlever son jean's. Il m'aida et le voici en caleçon sexy à en mourir.
Curieuse, je laissa ma main parcourir son corps et s'égarer sur la dernière zone couverte.
Prise de panique un instant, je retira vivement ma main. J'allais coucher avec un autre homme que Lyam pour la première fois.

- Doucement, prends ton temps..., chuchota-t-il en m'attrapant délicatement la main, rien ne nous presse.

Je soufflai un bon coup en faisant le vide dans ma tête. Je devais lâcher prise et me concentrer sur lui que je connaissais plus que bien.

Il porta à sa bouche mes doigts qu'il tenait pour les embrasser, me rassurant. Aka me laissa revenir sur lui collant ma poitrine sur ton torse. Je sentais son désir contre ma cuisse alors j'ai décidé de m'y frotter pour notre plus grand plaisir en scellant mes lèvres aux siennes. A partir de ce moment là, plus rien ne nous arrêta. Mais en voulant dégager mes cheveux de nos visages, il se loupa et me mit le doigt dans l'oeil. Suite à cette douleur totalement imprévue, je me redressa vivement. Portant ma main à mon oeil meurtri, je me décalai à côté de lui sur le lit.

- Mais tu es couillon ou quoi?

- Pardon, pardon ! Ca va ?

- Nah, je vais être aveugle.

- Attends, fait voir.

Il me souleva la main et déposa un bisou magique au coin de mon oeil.

- Et maintenant ?

- Mouais, c'est passé.

Maintenant que la lune éclairait vraiment la chambre, je vis se dessiner les contours de ses parties génitales en ce plein moment d'excitation. En écarquillant les yeux et incertaine, je ne m'attendais à découvrir un tel morceau.. Même Lyam n'en avait pas une aussi Imposante.

- Alors, on a vu la grosse Bertha ?

Je ne pus retenir un ricanement face à un tel degré de beaufitude. Je m'étais dis un jour que si un mec me sortait ça, je l'épousais.

- Arrête tes conneries et enlève ton caleçon.

Fier de lui, il s'exécuta et croisa les mains derrière sa tête, me laissant les commandes.

Rassemblant tout mon courage, je lui empoigna la verge. Houla, c'est encore plus gros en main. Ca va rentrer ?

- Mais oui, ça rentrera avec la bonne préparation. Je vais te faire grimper aux rideaux comme jaja.

Il entoura sa main de la mienne pour m'inciter à faire des vas-et-viens le long de sa "grosse bertha". Je m'allongea contre lui afin d'être plus à l'aise et profiter de la présence de son corps. Ses doigts de libre parcoururent mon dos pour descendre donner une petite claque sur mes fesses provoquant la lionne qui est en moi. Il voulait donc jouer à ça. Je me mis en position pour le prendre en bouche, le surprenant.

- L-Léo.., souffla-t-il, totalement sous mon contrôle, attend..

Relevant la tête, je l'interrogeai du regard. D'un seul mouvement de tête, il me fit comprendre ce qu'il voulait. Un frisson d'excitation me traversa le corps. Il m'attrapa une cuisse à pleine main, cherchant à me ramener à quatre patte. Il se glissa sous moi, poussa ma culotte de l'index et enfonça sa langue dans ma fente trempée. Le plaisir était si intense que j'eus du mal à reprendre ce que je faisais. Ayant les idées un peu plus claires, je laissai des gémissements sortir de mes entrailles. Impossible de continuer, j'avais la tête posée contre lui, une main dans les draps, retenant mes couinements au plus afin de n'alerter personne.

S'arrêtant d'un coup, il se redressa, baissa ma culotte et positionna son membre devant mon entrée.

- Viens!

Me laissant dans mon état de transe, il se frotta son putain de chibre contre mon clito, agrippant ma culotte d'un main.

- Aka ! Viens !

Ni une, ni deux, il m'empala avec violence et pilonna avec force, agrippant mes hanches. Tâtonnant autour de moi, je choppa un coussin pour étouffer mes cris. Dans un mouvement de reflexe, je resserrai mes jambes autour de lui à genou afin de le pousser à toujours plus. Il m'acheva une première fois, me faisant monter les larmes aux yeux inconsciemment. Ce fut l'orgasme le plus intense, le plus long de ma vie. Mon cardio ne suivait presque plus et ma voix était partie dans les ultrasons. Mon corps se contracta complètement, ce qui termina Aka, surpris par son propre gémissement.

Il se retira de moi et nous nous laissâmes tomber face à face. Nos souffles étaient erratiques mais nous étions prêts à recommencer.

Sauf que des bruits de pas nous alertèrent et la porte s'ouvrit en trombe. Lyam se tenait à l'encadrure, les bras croisés, le regard noir et le visage beaucoup trop sérieux. J'étais tombée de l'autre côté du lit, tenant le drap contre moi. Aka était en caleçon, prêt à remettre son pantalon.

- Je peux savoir pourquoi tu criais, Léo ?, demanda Lyam d'une voix horriblement neutre.

Ne sachant pas quoi faire, les larmes me montèrent aux yeux. Mes cordes vocales ne laissaient sortir aucun son cohérent.

- Lyam.. Je

Mon copain se tourna vers son meilleur ami.

- Vas-t-en.

Aka balança ce qu'il avait dans les mains juste à côté de Lyam.

- Contrairement à toi, je vais pas la laisser seule.

Remonté comme un coucou, Lyam se jeta sur Aka, le point serré prêt à le frapper.

- C'est ma copine !

- Tu parle, je passe plus de temps avec elle en deux mois que toi en deux ans ! Et devine qui l' a fais crier ce soir, hein ?

Mon copain lui colla un pain dans le nez ce qui fit reculer mon amant d'un pas.

- Je t'interdis, cracha-t-il, les dents serrés.

- Trop tard, susurra Aka, sournoisement. Je lui ai enlevé ses vêtements puis mes doigts se sont perdus sur son corps délicat et j'ai finis par la prendre en une sauvage levrette à tel point qu'elle avait la tête dans le coussin pour faire le moins de bruit possible.

Aka dominait Lyam de dix centimètres mais cela n'empêcha pas ce dernier d'attaquer de nouveau.

- Mais ferme la !!

Mon amant avait le nez en sang et mon copain était totalement embrouillé par sa colère et ses envies.

Je lâcha mon drap et ne prit pas la peine de faire le tour du lit.

- Les garçons.. C'est .. Je suis désolée, sanglotai-je.

Lyam fut le premier à me regarder debout sur le lit. Ne sachant pas quoi faire, je ne voulais pas choisir entre les deux. Ils étaient si importants pour moi. Ils me prirent tous les mains, me poussant à déterminer la fin du combat. A contre-coeur, je lâcha celle d'Aka, pris mes affaires et partis dans la chambre d'à côté en entrainant Lyam à ma suite. Un bruit de poing dans un mur me fit sursauter. Je venais de briser la meilleure relation d'amitié que j'avais connue mais cet acte allait peut-être sauvé mon couple

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top