2_The Old-Home-School Part 3

-Mais puisque que je vous dis que Hayden est encore en vie.

La voix de Martial réveilla Hayden en sursaut. Il ne s'y attendait pas, il pensait bêtement qu'il aurait un réveil normal, comme à l'accoutumée avec un Martial lui dévorant langoureusement le visage. Mais non, surtout que Hayden ne comprenait pas pourquoi Martial semblait en colère.

-Mais enfin, monsieur Klark, ressaisissez vous, monsieur Linson est mort.

Hayden reconnut la voix de l'homme qui avait refusé que Martial le rejoigne la veille. Il décida alors de défendre son petit ami de la manière la plus drôle qui lui vient à l'esprit.

-Alors on n'a pas la même définition de la mort, dis Hayden encore un peu endormis. Martial revient dans mes bras, je veux dormir encore un peu.

Martial se réinstalla dans mes bras sans dire un mot de plus.

-Mais comment c'est possible, demanda l'autre con.

-Votre gueule, je veux dormir, je suis fatigué, répliqua Hayden.

-Tu es trop sexy, murmura Martial à l'oreille de Hayden.

Après avoir réglé cette histoire de mort ou pas sans que Hayden ne révèle son secret, il put retourner dans sa chambre, rejoindre son amoureux et ses amis.

Bon, la vérité est parfois plus difficile à croire qu'un mensonge. Célestin, Jonas, Eym et Martial n'étaient pas vraiment convaincu par ce que Hayden avait vécu. Et c'était totalement compréhensible. Hayden pouvait parfaitement avoir déliré, suite à la chute qu'il avait fait.

Hayden ne s'en fit pas, il savait que c'était dur à croire. Il n'allait pas forcé ses amis à croire quelque chose en quoi lui même avait du mal à croire. Il se dirigea vers la salle de bain de la chambre, laissant son amoureux et ses amis pour vérifier un élément sur son corps. Une fois dans la salle d'eau, il retira son t-shirt uniquement. Il regarda l'avant de ses épaules. Les marques que lui avait montré la mort étaient toujours là. Il y avait toujours ses deux espèces d'écriture et la faux qui avait crée au contact de sa ''mère''.

Ce qu'il vit dans le miroir lui fit comprendre qu'il n'avait pas rêvé, et que tout ça s'était bel et bien passé.

Martial entra au bout d'un moment dans la pièce dans laquelle se trouvait Hayden.

-Tu vas bien mon cœur ? Ça fait près de une demi-heure que tu es là !

Hayden se tourna vers Martial, ce dernier saliva légèrement sur le corps de son amant. Certes le corps de Hayden avait quelques bleus, quelques blessure apparente, mais personne ne s'en sort indemne d'une chute comme celle de Hayden. De tout façon pour Martial, Hayden était toujours attirant, quelque soit sa tenue ou sa façon de se comporter.

-J'ai une drôle de sensation au niveau de l'avant de mes épaules, se justifia légèrement Hayden.

Martial attrapa le corps de Hayden, il toucha l'endroit dont Hayden lui avait parlé, délicatement, pour ne pas faire mal à son homme.

-Je ne vois rien Hayden, désolé...

-Ne t'en fais pas Martial, c'est rien. Pourquoi tu n'es pas rester avec les autres ?

-Ils sont partis, ils sont persuadés qu'on va finir par se sauter dessus pour évacuer la pression qu'on avait, enfin surtout pour moi, vu qu'hier encore j'étais persuadé que tu étais mort, rougit Martial.

-C'est ce que tu veux ? Demanda Hayden.

Martial était rouge, il ne savait pas quoi répondre. Il voulait Hayden, mais en même temps, il ne savait pas vraiment à quoi s'attendre avec Hayden. Il ne l'avait encore jamais fait, alors le faire avec l'homme qu'il aimait pour la première fois le tentait énormément.

Martial se mis dos à Hayden, pour ne pas que ce dernier ne puisse pas voir à quel point il était gêné.

Hayden s'agrippa au dos de Martial, il déposa plein de petits bisous sur son dos ses épaules et sa nuque. Il murmura :

-Parle moi, Martial... S'il te plaît...

-Je veux de toi, seulement si tu le veux aussi.

Hayden retourna Martial, et l'embrassa langoureusement sur la bouche.

-Toujours Martial, je voudrais toujours de toi.

Martial tira son amoureux déjà torse nu dans la chambre. Il le poussa dans leur lit, puis courut fermer la porte à clé. Il attrapa de quoi se protéger, et de quoi faciliter ce qui allait ce passer. Hayden l'attendait, impatient de ce qu'il allait se passer.

Martial prit possession de la bouche de Hayden, pour les deux s'était la première fois. Ils ne savaient pas encore qui allait prendre le dessus. Ils verraient bien comment les choses se déroulent. Hayden commença à caresser le torse de Martial timidement, en soit les caresses ne changeaient pas de celles qu'ils se faisaient le soir avant de dormir, mais c'était la première fois que Hayden le faisait dans l'optique d'exciter Martial . Ce dernier en fit de même, tout doucement parce qu'il n'avait pas vraiment envie de briser l'ambiance qui s'était installée. Hayden poussa Martial sur le lit, le forçant à s'allonger et lui retira son t-shirt. Il l'embrassa partout sur son torse, toujours délicatement et avec passion. Quand il arriva au niveau du pantalon de Martial, Hayden le retira et le sien aussi. Il étaient maintenant tout les deux en boxer.

Les deux continuaient de se découvrir plus intimement. Ce jour là, pour la première fois il s'aimèrent physiquement et profondément. Deux fois. Chacun leur tour, pour une idée d'équité et de réciprocité.

Ils s'aimèrent comme si ce qu'il s'était passé avant n'était rien. Ce moment avait été long, un peu douloureux pour les deux, mais puissant et surtout libérateur. Ils avaient énormément aimé voir l'autre complètement dépendant du plaisir qu'ils accordaient. Rien n'aurait été surprenant qu'ils le refassent rapidement dans les jours à venir, tellement ils avaient aimé.

Ils durent se lever pour aller manger parce que tout cela s'était passé an plein après-midi. Mais ce soir là, ils s'endormirent encore plus proche qu'avant. Comme si ils avaient peur que l'autre le laisse durant la nuit.

Bien évidement le retour de Hayden signifia la reprise des tentatives d'assassinat. Bien que tout l'école était au courant de ce qu'il arrivait à Hayden, personne n'arrivait vraiment à les arrêter.

Fallait bien avouer que pour les amis de Hayden, l'histoire qu'il leur avait conté prenait son sens avec toutes ces tentatives. Mais bon, c'était trop tordu quand même.

Le pire c'était que c'était souvent des élèves de l'établissement qui s'en prenait à Hayden. Dans ces moments là, ils étaient comme possédé. C'est pourquoi Hayden et ses amis faisaient attention à ne pas trop faire mal à l'assassin du jour. Une fois ça avait été Célestinqui avait pris de cette étrange folie et qui avait voulu tuer Hayden. Ça avait été difficile pour le groupe d'amis. Se battre contre Célestin, le gentil petit irlandais ? C'était presque aussi difficile que de faire un choix entre du chocolat, et des fraises tagada. Célestin avait retrouvé sa conscience plus tard dans la journée et s'en était beaucoup voulu.

Comme à l'accoutumée, ce jour-là Hayden avait échappé de peu à sa mère la mort, une nouvelle fois dès la matinée. Pourtant rien ne se passa comme d'habitude. En effet, durant la journée, une alerte fut lancée :

-Intrusion au sein de la Old-Home-School ! Je répète intrusion dans la Old-Home-School !

Tout le monde avait dévisagé Hayden, maintenant habitués à ce que celui-ci attire tout les problèmes. Plusieurs élèves sortirent protéger l'école grâce à leur capacité plutôt puissante. Hayden les suivit, comme attiré par le danger. Martial chercha à le retenir, mais ça semblait impossible. Alors, il suivit Hayden, se contentant de le protéger à tout pris à la place.

Ce qu'ils virent une fois dehors les surpris.

Une femme s'avançait, ne s'arrêtant jamais, repoussant les attaques des élèves d'un simple geste de la main. Elle semblait jeune, une belle blonde à l'apparence lumineuse. Elle portait du blanc, uniquement du blanc. Une fois qu'elle eut vu Hayden, elle le rejoignit au plus vite. Une devant le jeune homme, ce dernier se rendit compte que cette femme avait exactement les mêmes yeux bleus que lui.

La femme se jeta dans les bras de Hayden et lui fit un gros câlin. Martial, jaloux, tenta de la décrocher de son Hayden.

-Tu m'as beaucoup manqué Hayden, dit la femme au bout d'un moment. Alors quand j'ai appris que tu avait rencontré ta mère, je suis venu. Pour que tu puisses aussi m'appeler maman.

-Vous êtes la vie.

Ce n'était pas une question, Hayden constatait qu'elle était bien la vie.

-C'est ça ! Mais ne me vouvoie pas, je suis ta maman et il n'y a que les petits cons prétentieux qui vouvoie leur maman.

Hayden s'apprêta à lui répondre. Mais la Vie plaqua un doigt sur la bouche de Hayden et répliqua aussitôt :

-Je sais tu veux des preuves que je suis bien ta mère ! Pas de problème. Moi aussi, j'aime bien avoir des preuves de ce que les autres avances.

La vie arracha le t-shirt de Hayden. Martial s'énerva. Il n'y avait que lui qui avait le droit de le faire. Il essaya de s'approcher de la femme qui tripotait son amoureux.

-Dégages de la morveux, tu me dois la vie, répliqua la Vie.

-Tu ne lui parles pas comme ça, dit sèchement Hayden. Tu ne lui parles plus jamais comme ça.

-Ok ! Mais c'est bien parce que je suis ta mère et que je veux te faire plaisir. Les terrestres sont tellement... Erk... Dégoûtant. Si je puis me permettre, mon fils, tu ferrais mieux de choisir une divinité pour que tu puisses vivre l'éternité qui est promis à tout nos enfants à la mort et moi.

-J'en ai rien à foutre, j'aime Martial et l'éternité ne m'intéresse pas, répliqua Hayden sec.

La femme n'en prit pas compte. Hayden tendit sa main vers Martial pour le soutenir. Celui-ci l'attrapa pour bien montrer à la femme que Hayden lui appartenait. Cette dernière continua à examiner l'avant des épaules de Hayden.

-La faux de ta mère est magnifique, laisse moi aussi te prouver que je suis bien ta mère.

Une marque fit son apparition au coté du ''Life''. C'était une espèce de sablier.

-On dit à tort que la vie et le temps sont différent mais je suis bien une seule et même personne. La vie, c'est le temps qui passe, expliqua la vie.

Puis elle partit, laissant Hayden torse nu, avec Martial déboussolé qui commençait à comprendre que peut-être que l'histoire de Hayden avec sa mère qui est la mort était plausible. Peut-être...

Encore un autre jour, ce fut au tour de Martial de succomber à la folie. C'était à son tour de vouloir tuer Hayden. Sauf que Martial est bien plus intelligent que la moyenne. Alors au lieu de s'en prendre à Hayden comme tout autre aurait fait, il chercha plutôt à le piéger en s'en prenant à lui.

A aucun moment, Hayden ne sut que Martial était possédé. Non Martial était bien trop malin. C'est comme ça qu'il arriva à ses fins.

-Tu m'as appelé, demanda Hayden à Martial.

Il étaient maintenant tout les deux dans leur chambre.

-Tu sais, commença le Martial possédé, j'ai réfléchis à tout ce qu'il t'arrive et je me suis dit ''une vie pour une vie''. Si c'était moi qui mourrait pour toi, à cause de toi, qu'est-ce que tu ferais ?

-Martial, tu vas bien ? Tu es bizarre.

-Une vie pour une vie, répéta l'homme en face de Hayden.

Le possédé sortit un couteau de l'une de ses poches. Il fixa Hayden d'un regard mauvais. Alors, Hayden comprit ce qu'il en était. Martial était possédé et il allait le tuer. Le pire, c'est que Hayden ne ferait rien pour l'en empêcher. Les deux le savaient.

Hayden ferma les yeux et attendait le coup fatale.

Mais ce coup ne vient jamais. Non, jamais. Ce qui fit rouvrir les yeux de Hayden, c'est un bruit sourd. Il regarda autour de lui et il vit Martial. Ensanglanté. Il semblait sortit de sa torpeur. Il ne comprenait pas, il souffrait, et avait un couteau planté dans le ventre.

-Hayden, qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi je saigne ? Pourquoi je souffre ?

-Martial... Calme toi, respire, on va te soigner, dit Hayden en restant calme.

-Me dit que j'ai été possédé moi aussi ?

Martial était bien trop intelligent se dit Hayden. Il ne répondit rien. Martial comprit alors ce silence.

-Je suis désolé Hayden, je ne voulais pas. Dis moi ce qu'il s'est passé. S'il te plaît...

La respiration de Martial se faisait plus espacé. Hayden comprit que même si il le voulait personne ne pouvait sauver Martial de la mort.

-Tu t'es poignardé, en me disant une vie pour une vie, dit Hayden.

-Je suis tellement désolé Hayden, je ne voulais pas... Mais je ne comprends pas...

-Moi non plus Martial. Je suis désolé. Je t'aime Martial. Reste calme, je vais trouver une solution, disait Hayden.

Hayden tenait maintenant la tête de Martial, il paniquait mais ne le montrait pas. Martial posa sa main pleine de sang sur la joue de Hayden. Il lui fit un petit sourire.

-On n'y peu plus rien Hayden, c'est trop tard. Je t'aime Hayden. Je suis content de t'avoir connu.

Petit à petit, Martial s'éteignit, le sang étant trop sortit de son corps. Quand Martial ferma les yeux et que son dernier souffle fut réalisé, Hayden pleura silencieusement. Tout ça s'était de sa faute.

2235 mots

Me détestez pas... Il reste une dernière partie... Qui sait peut-être que ça finira bien ?


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