2_The Old-Home-School Part 2
L'histoire a vraiment commencé trois mois après l'arrivée de Hayden dans la Old-Home-School. Ce jour là, tout avait bien démarré pourtant, Célestin était de bonne humeur, Eym continuait de fréquenter la fille qui lui plaisait et Jonas faisait le fière. Tout était normal, Hayden et Martial étaient presque toujours collés ensemble, comme à l'accoutumé. Sauf que ce jour là, dans les couloirs du pensionnat, une des statues décoratif du hall, une armure de chevalier armé d'une épée et d'un bouclier, se mit à bouger. L'armure s'était mis face à Hayden et avait grondé d'une voix sombre :
-Tu dois mourir.
Au début personne n'a réagis, les gens pensaient qu'il s'agissait d'une mauvaise blague. Elle était courante ici. Quoi de plus normal dans une école de surnaturel que de faire bouger les objets ?
Cependant les états d'esprit changèrent quand les personnes présentent dans le hall virent la suite. L'armure lança sa lance, et s'apprêta à embrocher Hayden.
Ce qui sauva le jeune homme d'une mort certaine, ce fut le réflexe de Célestin à ses cotés, qui le poussa violemment au sol. Hayden n'eut rien mis à part un bleu sur le poignet sur lequel il s'était appuyé pour amortir le choc.
Jonas fut le suivant à réagir, il attrapa le casque de l'armure et l'arracha sèchement. Alors l'armure tomba au sol comme si le sort qui avait été utilisé pour le mouver s'était évaporé.
A partir de ce moment, les quatre amis se posèrent les questions sur qui en voulait à Hayden et pourquoi. Mais comme Hayden gardait son passé mystérieux, les réponses n'arriveraient pas de si-tôt.
Après deux-trois autres tentatives de meurtres envers Hayden en l'espace de deux semaines, Martial, Célestin, Jonas et Eym décidèrent de forcer Hayden à révéler son passé pour essayer de comprendre pourquoi on s'en prenait à lui. Les quatre avaient prévue les choses et ce soir là quand Hayden partit se coucher dans son lit partagé avec Martial, il eut la surprise de découvrir tout les amis qu'il s'était fait depuis son arrivée dans la Old-Home-School. Ce n'était pas la première fois que ça arrivait, des fois ils se réunissaient pour continuer à parler et à passer du temps à parler. Mais cette fois-ci, les quatre avaient une mine sérieuse.
-Hayden, commença Martial doucement, on... Comment dire ? On s'inquiète pour toi. Tu as subis quatre tentative de meurtre envers ta personne et on n'a aucune idée de pourquoi on s'en prends à toi. Alors on s'est dis que peut-être ça avait un rapport avec ton passé.
Hayden souffla, il regarda ses quatre amis, qui attendait sa réaction.
-En soit, avant mon arrivée ici, ma vie n'avait rien de spécial. Je ne savais même pas que j'avais des particularité, que j'étais différent des gens que je voyais au quotidien. Je n'avais pas vraiment d'ami, que des connaissances que je voyais de temps en temps. Puis un jour, et c'est ça qui à causé mon arrivée ici, ma maison s'est mise à brûler. Je ne sais plus vraiment la cause, mais en bref le feu s'est emparé de ma maison. Moi, j'étais dedans quand l'incendie à démarrer, j'ai réussi à faire évacuer mes sœurs. Mes parents n'étaient pas là, ils accompagnaient les plus jeunes chez le docteur à cause de leur rhume qui ne guérissait pas. Quand j'ai voulus sortir à mon tour, la charpente a cédé, et m'est tombé dessus. A ce moment là, il y avait de plus en plus de fumée, je n'arrivais plus à respirer, je me voyais déjà finir ma vie, et je me suis évanouie. Je me suis réveillé trois jours plus tard à l'hôpital, j'étais totalement guéris, je n'avais plus rien. C'est là que mon beau-père a commencé à me considérer comme un monstre. Quelqu'un de normal n'aurait pas survécu, mais moi si. C'est pour ça que je me suis retrouvé ici.
A la fin du monologue de Hayden, personne ne réagit, personne ne savait quoi dire.
Ce fut Martial qui réagit le premier, il attrapa Hayden et le serra très fort contre lui. Ça serait mentir de dire qu'il ne souhaitait pas pouvoir faire plus pour l'homme qui partageait sa chambre. Alors dans un élan de courage, il embrassa Hayden sur la bouche pour lui apporter davantage d'amour. Et Hayden répondit à cet échange de salive.
-Enfin, j'ai cru que ça n'allait jamais arriver, se moqua Eym.
Martial fit un doigt d'honneur tout en continuant d'explorer la bouche de Hayden. Quand enfin, les deux amoureux se détachèrent, Jonas, la mine grave reprit la parole sur le sujet qui fâche :
-Je ne pense pas que sa soit à cause de ce qu'il t'est arrivé qu'on veuille ta mort. Je crois bien, qu'en fait personne n'a de raison valable de t'en vouloir. Je n'y comprends rien et c'est frustrant. En attendant qu'on comprenne qui t'en veux, il faudra que tu fasses très attention à toi.
Après différente recommandation, les trois intrus présent dans la chambre de Martial et Hayden s'en allèrent rejoindre leur chambre. Les deux restant dans la petite pièce savourent avec plaisir le fait que leur lit soit connecté pour s'embrasser toute la nuit.
Le mois suivant, Hayden échappa à douze autres tentatives ce meurtre. Ça commençait même à l'amuser, il essayait de prévoir comment allait être la suivante. Sauf que tout ça ne faisait aucunement rire Martial qui s'inquiétait en permanence pour l'homme qu'il aimait.
Un jour cependant, malgré les recommandations et les attentions prisent pour éviter tout problème, Hayden se retrouva de nouveau face à quelqu'un qui voulait le tuer. Il s'était retrouvé sur le toi du bâtiment, sans pouvoir se rappeler comment il y était parvenu. Tout ce qu'il comptait c'est qu'il s'y trouvait. Face à lui se tenait une espèce de fantôme armé d'une épée bel et bien réel. A chaque pas que le fantôme faisait Hayden reculait. Mais au bout d'un moment, il atteint la limite, un pas de plus en arrière et il tombait et mourrait aplatit comme une crêpe.
Hayden réfléchis à un plan pour s'en sortir, il essayait de gagner du temps, mais impossible de faire parler ce putain de fantôme, ce n'était qu'une entité possédé.
Un bruit attira l'attention de Hayden, il tourna la tête et vis Martial inquiet débouler de la porte qui mène au toit du pensionnat.
Mais il a suffit d'une seconde d'inattention pour que Hayden se retrouve à tomber dans le vide, le fantôme avait profité de son manque de concentration pour le pousser dans le vide.
Hayden se sentit chuté, il sentit la sensation d'adrénaline parcourir son corps. Sûrement la dernière sensation qu'il ressentirait de son vivant. Il entendit Martial l'appeler de toute ses forces, comme si ça allait changer quelque chose à sa mort imminente. Tu parles, rien ne pouvait changer les lois de la nature. Hayden allait mourir, il le savait. Il voyait le sol se rapprocher de plus en plus. Ça ne faisait que cinq secondes qu'il chutait pourtant, ça lui semblait durer des heures. Ne pas dire qu'il espérait qu'on le sauve serait cacher le peu d'espoir qui lui restait, mais plus la fin de la chute s'approchait, plus l'espoir disparaissait. Il ferma les yeux pour ne pas voir l'impact qui semblait de plus en plus évident. Il se disait que si il fermait les yeux, il ne verrait pas la mort s'emparer de son corps.
La chute paraissait plus longue, trop longue même pour Hayden qui gardait les yeux par peur de voir le sol juste devant ses yeux. Au moment au son corps entra en contact avec le sol, à la plus grande surprise de Hayden qui avait toujours les yeux fermé, l'organisme de Hayden rebondit. Hayden effectua plusieurs rebond avant que son corps ne se stoppe et ne bouge plus.
A ce moment là, il ouvrit les yeux. Il se trouvait dans une espèce d'immense caverne sombre, il n'y avait aucune lumière. Mais ses yeux semblaient être adaptés à l'obscurité.
-Bienvenue aux Enfers Hayden, dit une voix.
Surpris, Hayden chercha d'où provenait cette voix. Ses yeux furent attirer par une magnifique femme habillé en noir. Elle était jolie à regarder malgré son style un peu sombre.
-Tu n'as pas bien grandis depuis la dernière fois, repris la femme, à vrai dire, ça fait quoi trois-quatre mois en version humaine ?
-Qui êtes vous, demanda Hayden totalement perdu.
-Je suis la mort, ou bien la vie selon les morts, dit la voix, je suis un tout et un rien à la fois, mais je crois que tu voulais savoir qui je suis par rapport à toi ?
Hayden ne répondit rien, bien trop surpris de se retrouver face à la mort.
La femme s'avança vers Hayden, elle avança progressivement vers lui, comme si elle avait peur d'effrayer le jeune homme. Prudemment, elle leva sa main vers la joue de Hayden et la caressa doucement.
-Tu as les yeux de ta mère.
-Qu'est-ce que ça veut dire, vous avez rencontré ma mère ? Mais elle est encore en vie !
-Je ne parle pas de ton œuf ou de ta mère terrestre ou humaine au choix, je parle de ta vrai mère, la vie. Elle est tellement magnifique. Elle a se regard bleu pétillant de vie, si unique, qui contraste si bien avec mes yeux noirs. Nous sommes opposés et pourtant nous nous complétons si bien...
-Je ne comprends pas...
-Tu peux m'appeler maman, continua la mort.
-Quoi ? Mais... Mais vous venez de dire que ma mère c'est la vie !
-Oui c'est la vie et moi la mort.
Hayden fit une tête surprise, il n'y comprenait rien. Il savait que la magie existait, mais pas qu'elle était ses limites. Deux femmes pouvaient avoir un enfant entre elles. Et puis cette histoire d'œuf, ça rimait à quoi ?
-Ta mère est la vie, bien sur qu'elle peut créer un enfant. Le problème est que étant une espèce de divinité, aucune de nous deux ne pouvons porter un enfant en nous. C'est pour ça que tu as mère terrestre, elle était censé te garder au chaud pendant que tu viennes au monde. Comme un œuf et la poule. Enfin moi je ne m'y connais pas trop dans ce genre de situation. Je suis plus calé avec la mort...
Hayden ne répondit rien, pouvait-il vraiment la croire ? Il voulait une preuve, avant de pouvoir s'effondrer à cause de tout ses mystères qui entouraient sa vie.
-Comment vous croire ?
-Comment ça ?
-Vous venez de me dire que vous êtes ma mère avec la vie, j'ai du mal à y croire.
Étonnement, Hayden était calme dans ce genre de situation, beaucoup se serait mis à crier, à implorer la mort de les ramener sur terre. Mais pas Hayden.
-Comme ta mère, besoin essentiel d'avoir des preuves, se moqua la mort, et puis arrête de me vouvoyer, je suis ta mère quand même. Tu veux une preuve ? Tu vas l'avoir... Retire ton t-shirt.
Hayden s'exécuta sans vraiment comprendre. Il aurait pu refuser, mais il voulait comprendre.
Une fois que ce fut fait, la mort s'approcha de Hayden, elle lui toucha l'avant des épaules, et murmura :
-Regarde par toi même, ton corps me reconnaît...
Hayden regarda et vit deux marques, une espèce de tatouage des deux coté situé au même endroit de façon symétrique. On pouvait presque lire ''Death'' et ''Life''. La marque Death semblait se prolonger avec le contact de la mort, une petite faux se dessina sur la peau de Hayden.
-Voila ta preuve, dit la mort en s'éloignant, personne d'autre que toi ou ton autre mère peuvent le voir.
Hayden remit son t-shirt. Il ne savait pas quoi dire.
-Je ne te demanderais pas de venir me faire un câlin, ça serait trop bizarre pour toi. Et puis je suis habitué à la solitude, dans les enfers, je suis souvent seule. Heureusement que la vie vient souvent me tenir compagnie.
-Qu'est-ce que je suis censé faire maintenant ? Demanda Hayden pas vraiment inquiet pour son sort.
A vrai dire, la seule chose qui l'inquiétait c'était de ne plus revoir Martial.
-Ah oui, c'est vrai ! Il faut que je t'explique cette histoire de mort et de tentative d'assassinat...
-Vous... Enfin tu es courant de ce qu'il m'arrive ?
-Mais enfin, Hayden... Je suis ta mère ! Je me soucie de la façon dont tu évolues et tu es quelqu'un de bien dont je suis très fière. Pour cette histoire de mort, à ta naissance, je t'ai fait un cadeau. C'est un peu comme dans tes jeux vidéos, tu as trois vies. Tu en as déjà épuisé deux, avec l'incendie et aujourd'hui. D'ailleurs, tu ne vas pas retardé à retourner sur terre. Et pour les tentatives d'assassinat, tu es le fils de la vie et de la mort, tu représentes un équilibre, beaucoup de personne sont persuadées que tu es un danger pour l'équilibre terrestre, et veulent te tuer, comme pour tes anciens frères et sœurs. Ils reposent maintenant dans l'Élysée (espèce d'endroit pour les âmes juste dans les enfers dans la mythologie grecque). Tu es constamment menacé, mais c'est à toi de trouver un moyen pour que ça cesse. L'un de tes frères est mort à cent trois ans, donc c'est possible. Comme tu es un équilibre sur terre, c'est pour ça que tu dois d'être au courant de tout les mondes qui y existent dont celui du magique vu que tu y appartiens. Tu n'as spécialement de capacité, tu es juste une espèce d'être impartial.
Hayden commença à se désintégrer en plein de petit morceaux microscopique.
-Ah, tu repars sur terre, je t'aime Hayden, et rappelle toi, il ne te reste qu'une vie, plus qu'une chance de ressusciter. Fais attention à toi.
Hayden ne répondit rien. Il regardait son corps de dissoudre légèrement craintif de ce qu'il allait lui arriver.
Il se réveilla doucement, il était dans une espèce de lit. Qui n'était pas très confortable par ailleurs, mais au moins il était de retour sur terre, il pourrait enfin voir Martial.
-Laissez moi le voir, cria une voix que Hayden reconnu très bien.
-Monsieur Klark, calmez vous, répliqua une autre voix que Hayden ne connaissait pas. Il est mort, une chute du haut du bâtiment de la Old-Home-School ça ne pardonne pas. Il faut vous y faire.
-Laissez moi au moins le voir une dernière fois, pour lui dire adieu, supplia Martial.
Hayden n'entendit plus rien. Il essaya de deviner ce qu'il s'était passé.
Ce qui le sortit de ses pensées fut l'ouverture de la porte de l'endroit où il se trouvait. Il avait ses yeux fermés, n'arrivant pas à les ouvrir, sûrement trop fatigué pour le faire (on dirait pas mais ressusciter demande beaucoup d'énergie). Surtout pour voir la tête de con de quelqu'un qui le considère comme mort.
Il sentit son lit s'affaisser sous le poids de la personne qui était entrée. Elle se pencha légèrement, et caressa délicatement la joue de Hayden.
Hayden ne put retenir un sourire, ayant reconnus la délicatesse de Martial.
-Je t'aime Hayden, chuchota Martial qui ne s'était pas rendus compte que Hayden n'était pas mort.
-Moi aussi Martial... Moi aussi.
-Tu n'es pas mort, s'exclama Martial surpris et choqué.
-Si je te répond c'est que je ne le suis pas non, répliqua Hayden amusé.
Martial se jeta dans les bras de Hayden soulagé.
-Alors pourquoi tu n'ouvres pas les yeux ?
Hayden se crispa quand Martial s'installa dans ses bras, ses cotes lui fantaisie horriblement mal. Il essaya d'ouvrir les yeux, il le voulait tellement à présent, juste pour voir le rayon qui illuminait sa vie. Mais sa demandait trop d'énergie.
-Désolé Martial, je suis trop fatigué, comme quoi mourir du haut de la Old-Home-School c'est fatiguant.
-Comment ça mourir?
-Je t'expliquerais demain, mais là je veux juste dormir... Tu veux bien rester à mes cotés ? Je dors mieux quand tu es dans mes bras.
-Je veux bien, de toute façon les cons de docteurs qui t'ont déclaré mort ne se rendront compte que demain que je suis rester à tes cotés. Par contre tu promets que demain, tu m'expliques toute l'histoire. Moi ça fait trois jours que j'essaye de venir te voir et qu'on m'en empêches.
Hayden comprit alors que dans les enfers le temps avait une emprise différente. Il devait bien avoir passé une heure à parler avec la mort, mais par rapport à ici, ça faisait trois jours...
-Promis Martial, par contre faudra aussi que je la raconte aux trois autres, parce que c'est en lien avec mes tentatives d'assassinat. Juste s'il te plaît fait attention à mes cotes. Elles sont très douloureuses.
Martial s'installa avec précaution dans les bras de Hayden. Les deux amoureux s'endormirent, dans les bras de l'autre savourant la présence de l'être aimé et du fait qu'il soit vivant.
2804 mots
Bien plus que la première partie première partie.
J'espère que jusqu'à maintenant l'histoire vous plait !
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