Pauvre Leolio
Hisoka marcha donc gaiement en quête d'un endroit sûr et isolé, le pauvre Leolio pendant à son épaule comme s'il ne pesait rien. Il s'arrêta finalement prêt d'une rivière et déposa sa future victime contre un arbre gigantesque.
Sans pudeur, il lui retira son pantalon pour dévoiler ses longues jambes fermes et musclés. Son regard s'illumina comme celui d'un enfant déballant un cadeau de noël au pied du sapin. Mais la lueur dorée de ses pupilles s'alluma comme celle d'un homme avide quand il lorgna la partie prisonnière du boxer noir de Leolio.
Devant le corps inconscient et totalement à sa merci, le cœur de l'assassin se mit à palpiter d'une excitation malsaine. Il avait furieusement l'intention de prendre son pied avec Leolio, mais il refusait de lui faire quoi que ce soit avant de le réveiller. Il préférait de loin voir naître la peur dans les yeux de sa proie quand elle comprendrait enfin dans quelle situation délicate elle se trouvait. Et pour cela, il devait d'abord le ramener à lui.
Accroupi devant le médecin, Hisoka se saisit de son visage et passa une main blême sur sa joue blessée par ses soins. Il la caressa gentiment avant de venir appuyer ses ongles aiguisés contre la peau tuméfiée, jusqu'à obtenir une réaction.
Avant que la pointe de ses ongles ne viennent percer la peau de Leolio, le brun se réveilla en sursaut.
Quoi ?! Qu'est-ce qui se passe ?!
Quand il comprit que la douleur lui était causée par Hisoka, il reprit aussitôt ses esprits et écarta sa main dans un mouvement de recul. Malgré le bourdonnement de ses tempes, il parvint à se relever en appuyant son dos contre l'arbre.
Qu'est ce que c'est que ce délire, pourquoi je suis ici avec l'autre taré ? Puis il caille putain. Où est passé mon futal ?!
En repensant soudains à la dérouillé monumentale qu'il avait reçue d'Hisoka, il songea d'abord à fuir. Même sans pantalon, cela lui était égal du moment qu'il se tenait loin de ce dangereux psychopathe !
Leolio darda ses yeux bruns sur le côté pour anticiper sa fuite, mais son œillade le trahi. En un battement de cil, l'assassin se trouva contre lui, ne lui laissant plus aucune liberté de mouvement.
Acculé de la sorte, Leolio se gonfla de courage et il mit vaillamment toute la force qui lui restait dans un coup de poing à l'attention d'Hisoka. Contre toute attente, l'assassin choisit de recevoir le coup et de l'encaisser sans broncher. La douleur ne fut pas très intense mais être ainsi frappé fit bouillir son sang dans ses veines et l'excita davantage. Un mince filet de sang s'échappa du coin de sa bouche qui s'étirait déjà en un sourire obscène.
Sans prévenir, Hisoka enserra la gorge de sa victime au creux de sa main à l'étreinte trop souvent mortelle.
- Allons mon petit Leolio, calme-toi, c'est comme ça que tu me remercies de te laisser la vie sauve ? Lui dit-il d'une voix suave feignant la tristesse. ♠
- Arg ! Toi ! A quoi tu joues ?! Pourquoi m'as-tu amené ici si ce n'est pour m'achever ou pour continuer à te battre ?!
Leolio avait visiblement des difficultés à respirer et était dans l'incapacité totale de se défaire de l'assassin, pourtant il lui tenait tête et s'il ressentait de la peur, il se gardait bien de lui montrer. Hisoka était complètement sous le charme et il lui répondit :
- Contrairement à Gon un combat avec toi ne m'intéresse pas. Affronter et tuer un adversaire si peu puissant ne saurait me faire frissonner. En revanche il a chez toi un autre genre de combativité que j'aimerais éprouver. ♦
- Que... Qu'est ce que tu veux dire KISAMA ?!
Les yeux jaunes et perçants de l'assassin plongèrent dans ceux du jeune homme et il lui susurra de sa voix sombre et doucereuse :
- Tu sais, je ne suis pas seulement capable d'analyser la puissance d'un adversaire, je peux aussi juger le potentiel érotique d'un partenaire. Et toi Leolio, si faible que tu sois, je suis persuadé que tu es la victime idéale pour décharger toute ma frustration. ♣
Hisoka avait souri et léché suggestivement sa lèvre supérieure de la pointe de sa langue, ne laissant ainsi planer aucun doutes sur ses intentions.
Avec horreur, Leolio comprit enfin pourquoi il lui avait enlevé son pantalon ! Et quand le magicien glissa insidieusement sa jambe entre les siennes, pressant sa cuisse contre son entrejambe, là le brun prit vraiment peur.
- T'es malade ! Je préfères mourir que de coucher avec un monstre comme toi !
- Oh mon petit Leolio, tu ne sembles pas comprendre... le jeu est justement d'autant plus amusant si tu n'es pas consentant. ♥
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