Spécial Noël

Coucou a tous !

Voici le chapitre sur le thème de Noël, ou du moins que j'écris en bonus pour Noël :) 😍

Ce chapitre est un bonus, il n'influe aucunement l'histoire et encore moins sur celle du tome 2 :)

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Au petit matin, je découvre l’épaisse poudreuse qui recouvre la Capitale. Malgré ce que l’on peut croire de moi, je reste un éternel enfant, émerveillé par la moindre trace de neige.

Mon cœur est si excité par Noël. Notamment parce que je vais passer ce tout premier dans un foyer chaleureux. Auprès de Daeron.

C'est l'occasion pour nous de nous retrouver rien que tous les deux, en amoureux.

J'ai hâte !

Je détourne néanmoins le regard de cette incroyable vue pour Daeron. Ce dernier n’aime pas cette période de l’année. Étrangement, il est sensible au froid. Voici donc un aspect fragile que je ne vois pas tous les jours. C'est peu probable mais pourtant bien réel. 

— Estel. Ferme la fenêtre.
— Ah ! O-Oui !

Trop excité, j'en ai oublié la porte fenêtre fenêtre ! Une fois celle-ci close, je me dirige vers Daeron, tout en restant debout près du lit.

Ce dernier me lance un regard si promettre et vif que je ne le vois pas attraper mon poignet pour me prendre dans ses bras, avant de retomber durement sur le matelas.

— Daeron !
— Hm ? Ne me dis pas que cela te dérange.
— N-Non, mais je suis simplement timide.

Et il le sait. Je ne suis pas quelqu’un qui crie haut et fort ce qu’il pense. Je suis d'une nature calme, douce. Et sûrement naïve...

— Dae...Hm...

Il m'embrasse délicatement avant de se mettre au dessus de moi. Je ne le remarque pas sur le coup, trop pris par notre échange.

Mes mains enlacent son cou, profitant de son imposante carrure contre mon corps pour profiter de cette chaleur tant recherchée

— Estel, si tu t'agrippes à moi ainsi, je vais te blesser avec mes griffes et mes crocs.

Je gémis simplement. Daeron me scrute du regard. Je me fiche d'être blessé, sérieusement. Il pensait à ce genre de détails au lit ? C'était bien lui ça.

Pendant notre baiser, il a ouvert ma chemise, libérant ma peau blanche. Daeron ne rate pas une miette de la vue que je lui offre avant de reprendre ses esprits et de mettre un oreiller contre moi, me cachant de son regard.

— Pardon.
— Hein ?
— Rien. Ce n'est pas de ta faute, Estel.

Il caresse mes cheveux, le regard perdu dans le vide. Je comprends que quelque chose le perturbe mais Daeron n’est pas un être qui se confie. Même si je suis son époux, il préfère garder cette image froide et forte.

— Rhabille toi avant que je ne change d’avis.

Nous avons fait l’amour plusieurs fois depuis. Et même si, elles se comptent sur les doigts d’une mains, j’ai toujours fait cela par envie. Mais peut-être que ma timidité le bloque. Je ne sais pas lui dire que c’est bon et que je veux prolonger un acte charnel avec lui. Mon manque d’expérience se rajoute à ma timidité et le met mal à l'aise.

Pauvre Daeron. Je suis vraiment le pire.

— Tu vas attraper froid.

Il remet sa tunique de la veille car pendant que je me rends. C'est un peu humiliant de devoir arrêter alors que les choses n'avaient pas encore commencées.

-— Attend, lui demandé-je.

Je m’approche de lui avant de venir en face. Sans hésiter, mes mains viennent doucement nouer  la ficelle de sa tunique, laissant tout de même le haut de son torse dégagé. Inconsciemment, j’aime bien le voir négligé dans sa manière de s'habiller. J’aime la forme de son corps. Ses muscles, son pelage noir si soyeux et son odeur enivrante.

— J'ai compris. Je ne nouerai plus mes tuniques entièrement si elles t’excitent.
— Hein !?

Il me fait signe de regarder un peu plus bas, dans ma direction.

— Tu es dur. Je peux comprendre que ce soit à cause du matin mais apprend à contrôler tes émotions.

Je rougis en cachant à l’aide de ma propre tunique mon sexe tendu. Cet idiot... Il a quoi à agir aussi froidement !

C'est de sa chaleur dont j'aie besoin, pas de sa froideur !

— Utilise la salle de bain.

Il en profite pour tapoter ma tête délicatement avant de quitter en premier la chambre.

***

La honte. Je me suis masturber tout seul. Même si j’ai jouis, je ne suis pas satisfait. Qu’est-ce qui m'arrive ? C'est sûrement à cause de Daeron et de sa manière de me toucher.

Mais son comportement est étrange. Surtout venant de lui.

Daeron allume un feu avec du bois fraîchement récupéré. En le regardant faire, je m’aperçois qu'il s'est blessé à la main sévèrement.

Avant de réagir, je réfléchis un instant. Ce n’est pas la première fois qu’il est blessé mais jamais il ne s'est plaint. Daeron pense que cacher sa douleur est la meilleure chose à faire car il est une bête. Mais en restant proche de lui aussi longtemps j'en ai conclu quelque chose de très important.

Les bêtes aussi peuvent souffrir physiquement et psychologiquement. Certes elles sont bien plus puissantes que nous mais elles ressentent la douleur, la tristesse et la joie. Elles sont plus résistantes que nous mais pas dénuées de vie.

Alors quand je sors de mes pensées, je me rends compte que je suis agenouillé à côté de lui, à tenir sa main blessée.

— Pourquoi tu pleures, petit prince ?
— Parce que...

Je ne suis pas triste. Je pleure simplement à sa place car Daeron ne le fait jamais. Ces larmes sont les siennes.

— Viens là.

Daeron qui est assis par terre me prend sur lui. Je me retrouve sur ses cuisses avec sa main dans mes cheveux. Elle me réchauffe tout en me recouvrant de son sang. Mais je m'en fiche, ce n'est qu'un détail parmi tant d'autres.

— Je suis désolé pour ce matin.
— Daeron ?
— Je ne me contrôle pas quand il s'agit de toi. J'ai pris peur et je t'ai laissé repartir dans cet état.

Il baisse ses oreilles involontairement, marquant un peu plus sa gêne. Daeron est vraiment un être incroyable. Son apparence froide et sombre me faisait peur au début mais finalement, ce n’est rien d’autre qu’un corps. Son cœur lui, est le plus gentil et vaillant qui soit.

— Ah, ça ! C-Ce n’est pas de ta faute, Daeron ! Je pleure simplement parce que tu ne le fais pas. Tu ne me dis jamais quand tu as mal, quand tu es triste ou que tu veux pleurer. Ou que tu es sur le point de craquer...
— Et toi alors ? Tu es timide mais tu sais te faire entendre quand c'est nécessaire comme maintenant.
— C’est normal ! On... on..

Il bouge ses oreilles, voulant que j’appuie mes propos.

— On…on est marié ! C'est normal de s’inquiéter pour son époux. En tout cas, moi je m’inquiète. Je sais que tu es fort mais tu ne dois pas tout garder pour toi. Tu peux me parler quand ça ne va pas…craquer quand tu en as... Besoin.

— Craquer ?

Il réfléchit avant de reprendre sa phrase.

— Si je te parle de mes envies Estel, je ne suis pas sur que tu puisses me comprendre.
— Hein ?

Le feu de la cheminée se fait plus violent, allant parfaitement avec les propos de Daeron.

— La seule chose dont j’ai envie c'est de te prendre sauvagement. Rattraper toutes ces années perdues où je n'ai jamais pu te toucher.

Je rougis énormément en détournant le regard.

— J-Je ne sais pas si je survivrai à ta sauvagerie m-mais ça ne me dérange pas, si c'est pour une fois...
— Estel ?
— On est marié ! Je comprends que tu veuilles qu’on fasse l’amour. Je comprends parce que moi aussi, j'aime le faire avec toi… et de temps en temps, je peux bien accepté d’être dominé complètement…

Si c'est pour Daeron, alors je lui confie même ma vie entre ses mains. Il a beau être une bête, il ne me fait pas peur…

— Décidément, d’où tiens-tu ce type de discours ?
— De nulle part ! J’ai simplement le droit de te désirer !

Je le fixe dans les yeux. Je n’ai pas à faire semblant avec lui. Je peux m’exprimer librement et dire ce que je pense. Étrangement, je n’ai jamais peur de ses réactions. Jamais il ne se moquerait de moi.

— Daeron...

Je rougis mais ne le quitte pas des yeux.

— Je peux te sucer ?
— Hein !?

À chaque fois qu’on fait l'amour, je le suce. J’ignore pourquoi mais j’aime lui faire plaisir. Ça me rend heureux...

— Tu ne veux pas ?
— Ce n’est pas ça. J'ai l’impression d’enfreindre un interdit en te laissant faire ça. Tu es si pur. Si innocent.

Je pouffe de rire.

— Je ne suis plus un enfant. J'ai la vingtaine. Je pense être suffisamment grand pour savoir ce que je fais, non ?

Je me place entre ses jambes, collant mon érection à son sexe encore endormi. Mais tout de même bien présent au repos.

— Puis, je peux également prendre les devants avec toi, Daeron.

Je le pousse gentiment sur le dos et j’ai l’impression qu'il se laisse volontairement faire. Je viens ensuite m’installer sur son bas ventre et délasse le reste de sa tunique avant que Daeron ne la fasse passer par-dessus sa tête, me dévoilant un corps parfait.

— J’aime le Estel qui sait ce qu’il veut. Je suis à toi.

Mon cœur est pris par la joie. Je délasse son pantalon aussi vite que je souris et finis sans attendre par le prendre en bouche. Je retrouve le goût de sa chair particulier. L’odeur de Daeron est terriblement forte mais si agréable à respirer. Cela fait plus d’une décennie qu'elle m'entoure. Et maintenant, je peux le sucer sans me soucier du monde car son plaisir fait le mien. Même si par moment j'y mets les dents, je m’en sors plutôt bien. Daeron est un loup en plus d'avoir un corps plus développé que le mien. Cette partie de lui que je tiens entre mes mains et que je caresse de ma langue n'est pas en reste. Érection ou pas, Daeron en a une grosse !

Évidement que je suis jaloux. Je reste un homme également ! C'est la principale raison pour laquelle je ne peux pas laisser Daeron tout faire pendant l'acte. Je refuse de faire l’étoile de mer maintenant que je connais les bonheurs du sexe !

Et comme il refuse que je le pénètre, je me venge en le suçant. Mais c'est vrai que j’aime ça. L’avoir en moi par voie buccale ou intime ne change rien pour moi. Si c'est avec lui alors je peux tout faire.

Comme je suce Daeron à même le sol, à quatre pattes, ce dernier en profite pour se redresser et baisser mon pantalon pour exposer mes fesses à l’air. Le froid glisse sur ma peau, provocant un pet incontrôlé de ma part.

Pris par la honte, je me redresse plus vite que la lumière !

— C'est pas ce que tu crois ?!

Je rougis énormément, mettant mes mains devant les yeux. Gentiment, Daeron les retire pour que j’affronte son regard.

— Estel, en aucun cas je vais te juger. Puis ce n’est pas ton premier pet. Depuis que je te connais tu en fais. Que tu es huit ans ou la vingt-deux ans, il n'y a pas de différence alors si tu dois péter, fais le. Jamais je ne trouverai ça répugnant.

Il sourit, réchauffant mon cœur.

— Reste le petit prince que je connais. N’essaie pas d’être parfait à mes yeux. Tu l'es déjà depuis le premier jour.

À son tour, il m’allonge sur le dos, prenant soin à ce que je sois sur le tapis pour éviter de ressentir une quelconque gêne avec le parquet grinçant.

— Je vais te faire l'amour.

Oh oui, tu peux ! Avec précipitation chacun déshabille l’autre. Daeron fini en premier par retirer mes vêtements puis il baisse son pantalon et je l’aide à le retirer entièrement pour le découvrir nu. Daeron nu à quelque chose d’hypnotisant. Son torse si musclé me fait bander. Mais ses jambes dessinées et sa queue bien dressée me font saliver comme si j'en avais un orgasme buccale. 

— Ah...

Il me saisit par les cuisses pour me caler entre les siennes, faisant passer mes jambes sur ses épaules. Puis sans prévenir, il enfonce violement deux doigts en moi, m’arrachant un cri. Il finit par en rajouter deux autres, me marquant de ses crocs, léchant de sa langue collante et râpeuse ma peau sensible. Ma respiration essaie tant bien que mal de suivre le rythme de ses mouvements mais quand je sens son cinquième et dernière doigt rejoindre mon orifice, la panique me submerge.

Doucement, au creux de mes oreilles, Daeron m’encourage à résister. Il me complimente et me rappelle inlassablement à quel point je suis mignon et qu’il est fier de moi.

— Doucement. Je ne ferai rien que tu n'aimes pas.

Je le sais. Je l'ai toujours su.

— Respire doucement chéri. Tout va bien se passer.

Je pleure malgré moi car cela reste trop soudain mais je laisse  Daeron prendre en main la situation. À tout moment, sa pratique peut virer au cauchemar et devenir insupportable. C'est donc sa seule chance de me convaincre de réitérer l’expérience un jour.

Il embrasse ma peau, la suçant et la marquant de traces violacées. Il prend le temps d’observer mes réactions et quand nos regards se croisent, je suis pris par une première vague de sensations dévastatrice.

— C'est très bien, Estel. Très bien.

Sa main me trifouille, me faisant sursauter. J'ignore si c’est bon mais cela a le mérite de ne pas être douloureux. Hormis la sensation de gêne que je ressens.

Mais je comprends rapidement. Pour que Daeron face cela, c'est que je dois avoir une confiance absolue envers lui. C'est bien pire que son sexe en moi car ici, sa main touche ce que j’ai de plus précieux, pouvant me tuer de douleur en un mouvement de doigts.

— Je vais toucher ta prostate. Essaie de ne pas bouger.

Il relaisse mes jambes tomber sur ses cuisses, gardant toujours sa main en moi. Pour m’immobilier et réagir si je bouge, il plaque son autre main contre l’une de mes épaules pour me. Je le regarde, inquiet puis il colle son front contre le mien, venant caresser mon nez avec son museau.

— Aaah !!

Comme prévu, il anticipe mon mouvement et me maintient fermement contre le sol d'une main. Quand il touche ma prostate de sa main, j'ai l’impression qu’il va me l’attraper et me l’arracher. Au lieu de cela, il retire sa main avec précaution, s’assurant que je ne sois pas blessé.

— Tu as été courageux, Estel.
— Hhn…et…et..toi ?

Daeron ne semble pas vouloir poursuivre notre rapport.

— Avec ce que je viens de faire, je ne peux pas me permettre de te blesser.
— Mais je vais bien !
— Sûrement. Mais je ne peux pas abuser de ta gentillesse.

Il me dit ça alors que son sexe mesure énormément de centimètres.

— Je me soulagerai dans la salle de bain.

Je ne suis pas satisfait. Sa réponse ne me va pas. Il ne m’a pas blessé. Je vais parfaitement bien. Je ne cache pas ma surprise face à cette pratique peu recommandable mais en aucun cas, ses doigts m'ont blessés. Alors pour lui prouver qu'il a tord, j'inverse nos positions, me retrouvant à califourchon sur lui.

J’évite son regard et m'enfonce d'un coup sur son sexe. Je plaque mes mains à son ventre pour m’appuyer sur lui.

—Est-
—Tu n'as rien fait de mal…tu n'as rien fait de mal, Daeron. Alors laisse moi te le prouver. Laisse moi…gnhh…

Il plaque ses mains sur mes hanches, les marquant. Et doucement, il m’aide dans mes vas et viens et quand ma prostate touche son sexe, je jouis sur son ventre.

La couleur blanchâtre ressort avec son pelage sombre. Cela me rappelle à quel point je suis excité et que je me laisse prendre par mon désir d’être lié par lui. J’ai l’impression d'agir sous la drogue mais cela n'est pas le cas. Je suis parfaitement conscient de ce que je fais et j’assume pleinement aimer.
Alors quand Daeron vient à son tour, c'est comme une bombe de bonheur qui explose en moi. Me rappelant à quel point je suis l'homme le plus heureux.

Grâce à lui, j’ai grandi. Je ressors plus fort de chaque expérience. Et ce moment là restera probablement le meilleur Noël de toute ma vie.

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