Chapitre XXXIV
Salut à tous !
En média, cette musique résume parfaitement Estel et je voulais lui rendre hommage :)
Si ce chapitre vous plaît, n'hésitez pas à voter :p
Bisous 😍
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Avec l'excitation que je découvre, j'en oublie ma nudité. Je suis heureux de pouvoir être aussi détendu malgré mon stress dans une situation pareille.
— Approche.
Sa voix grave me guide. Je m’exécute. Je m’approche de Daeron avant de me mettre à quatre pattes, le visage plus proche que jamais de son entrejambe. Un frisson parcourt ma colonne vertébrale d'une manière très agréable. Je m'apprête à le goûter. À le prendre dans la bouche comme il le fait pour moi. Bon, je mentirais si je disais ne pas avoir peur. Son sexe est plus imposant que ce que j'imaginais...
— Si ça ne va pas, tu me mords. Dans le cas contraire, fais attention avec tes petites dents, Estel.
Je rougis. Je n’ai jamais fait une chose pareille. D’après Daeron, cette étape est importante. Il a pris soin de m’expliquer que les préliminaires ne permettent pas que de se donner du bien mutuellement, ce sont une étape essentielle au bon déroulement de l'acte. L'un comme l’autre devons être préparé avant de commencer. J'avale inconsciemment ma salive, me rendant compte que je vais en avoir besoin. Même beaucoup. Comment gorge peut-elle être aussi sèche dans un moment pareil ? Ce n'est vraiment pas le moment !
Pourtant, il me laisse le temps nécessaire. Il ne me presse pas et va au même rythme que le mien. Il me laisse découvrir son corps et les différentes sensations que me procure le sexe. Et c'est totalement différent de mon viol. Cela n'a rien à voir avec ce que j'ai vécu et imaginé. Ici, je suis heureux malgré mes craintes. Je veux partager mon bonheur avec celui que j’aime. J'ai simplement peur parce que je vis ma première expérience. Daeron est expérimenté alors je n'ai pas de mal à me confier à lui. Mais je ne veux pas non plus rester comme un cadavre et attendre qu'il fasse tout le boulot.
Je...je suis un homme aussi !
Alors doucement, je tente de l'imiter. Je commence par de chastes baisers sur l’extrémité de son sexe, ce qui le fait tressaillir. Il vient mettre une main dans mes cheveux qu’il aime tant.
— Ne t’en fais pas. Je garderai le rythme de la succion. J'y vais à ton rythme, Estel. Alors prends moi.
J'aime quand il me demande de le sucer. Je suis le seul qui puisse le satisfaire. J'avais besoin de l'entendre. D'être rassuré... De savoir qu'il est là. Que c'est avec lui que je fais ça.
Doucement alors, mes lèvres s’ouvrent pour le prendre dans ma bouche. Comme c'est inédit pour moi, Daeron m’encourage à le prendre comme je le peux. Et sa main dans mes cheveux m'aide lors de la descente. J’aurais aimé savoir faire comme lui, c’est-à-dire y aller tout au bout mais ma bouche n’est pas aussi grande pour pouvoir le faire. Daeron est bien trop imposant sous son pantalon. Et c'est dérangeant.
Je suis jaloux de lui. Il est mon idéal masculin.
Et comme il me l'a dit à l’instant, c'est lui qui impose le rythme. Ma tête est sous son emprise. Et il connaît mes limites. Doucement, pendant la montée et la descente, je mets ma langue, comme il le fait pour moi. Je gémis dans ma propre bouche en sentant son sexe contre mon palais. Ma mâchoire souffre et ma respiration est lente. Très lente. Et malgré que j'y mets par moment les dents, Daeron ne rouspète pas. D'un certain côté, il aime ma maladresse car elle est bien la preuve de mon innocence et de ma totale inexpérience. Et puis, il ne peut pas s'attendre à la perfection dès les premiers instants.
J'ai malheureusement... été forcé à sucer mon agresseur mais ce n'était pas pareil. Il m'etouffer et la sensation était affreuse. C'était terriblement douloureux alors que là, j'aime avoir Daeron en moi. Sentir l'odeur de son sexe et de sa texture dans ma bouche...
— Ça suffit, petit prince.
Il me soulève d’une facilité déconcertante, retirant ma bouche de son sexe telle une sucette, laissant un filet de salive couler de mes lèvres. Je détourne le regard car je prends conscience de l’avoir à mon tour sucé. Je me rends compte que j’ai aimé l'avoir dans ma bouche et son absence laisse un immense vide. Même si, sous le feu de l’action, je n’ai pas vraiment réfléchis. J'ai réellement conscience de ce que nous faisons.
— Si je te fais mal, préviens moi.
Après m’avoir allongé sur le dos, il passe mes cuisses autour des siennes, prêtes à enlacer ses hanches. Je sens son sexe contre mon intimité, me faisant sursauter au début. Il se frotte simplement à moi et attend mon signal pour agir.
C'est chaud et mon corps s'embrase à son tour. Prêt à le recevoir. Je ne veux plus attendre. Quand je le regarde, je réalise vraiment que je suis prêt. Alors lui aussi est nerveux ? Cela me rassure. Malgré son expérience, Daeron a ses doutes et prend soin de moi. Il s'est adapté à ma condition, sans réfléchir à la sienne. Qu'il me fasse passer en premier naturellement, me rend heureux..
Mes mains passent autour de son cou, le rapprochant de moi.
— Viens.
Mon corps frémit d’impatience.
— Viens, s'il te plaît...
— Estel ?
Ces mots sont sortis d’eux mêmes. Je n’ai pas réfléchi à ce que je viens de lui dire. C'est simplement mon cœur qui parle. Mon corps est prêt à connaître l'amour de Daeron comme il me l'a promis. Il est temps pour moi de comprendre tout l’étendu de ses sentiments. C'est une manière pour moi de lui dire combien je l’aime également sans à avoir à le dire.
Je vois…je comprends mieux à présent cette forme de langage qu’est le non-verbal.
Pas besoin de mots pour dire à Daeron que j'aime. Il le sait et maintenant, il a besoin de preuves.
Oui, et moi aussi je veux goûter à son amour et le graver dans mes veines, dans mon corps et dans mon être pour toujours. Pour ne jamais oublier que c'est lui que j'aime.
Oui, pour toujours. Tous les deux.
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