Chapitre 71
Le ciel était d'un bleu vibrant, strié de quelques stratus qui ressemblaient à de minces déchirures, quelques écorchures sur le sourire de l'été.
La robe de Délia était de la même teinte que le ciel, mais un ton en-dessous, une nuance sorbet comme elle les affectionnait tant. Quelques coquillages flirtaient avec sa chevelure auburn entortillée en un demi-chignon dont s'échappait une vague de cheveux légèrement bouclés.
Elle avait esquissé un sourire ironique en découvrant le faire-part sur le thème de l'océan. Elle aurait pu choisir ce thème. Elle avait presqu'eu l'impression que Julien avait choisi ce thème comme ultime vengeance. Mais non, bien sûr que non, il aimait l'océan comme des tas de gens dans le monde. Après le mariage, ils passeraient leur lune de miel en Sicile pour renouer avec les racines italiennes de Sarah.
Elle serra la main de Rob, très élégant dans son costume-cravate. Tous les uniformes lui seyaient à merveille.
La famille Bartoli était là au grand complet. La mère et les trois sœurs, Aurore, Mylène et Victoria en tenue de demoiselles d'honneur. Une cascade de cheveux sombres, de la beauté à l'état brut qui vous donnait l'impression de vous étouffer de l'intérieur. Délia croisa un instant le regard de Mme Bartoli et, va savoir pourquoi, elle se pencha pour faire une petite révérence.
Rob lui tira sur le bras pour qu'elle se redresse immédiatement :
– Qu'est-ce qui te prend ? On dirait que tu viens de croiser la reine d'Angleterre.
Elle esquissa un sourire maladroit, tandis que Rob l'entraînait droit sur Mme Bartoli qui l'accueillit avec un sourire rayonnant. Ils se prirent dans les bras et commencèrent à discuter. Délia fut saluée distraitement, comme si elle était une parfaite étrangère. Elle resta en retrait, son faux sourire plaqué sur son visage, comprenant peu à peu que Mme Bartoli ne se souvenait pas d'elle. Évidemment, elle avait dû voir défiler un nombre incalculable de filles, toutes prétendument amoureuses de Thibault, représentant une menace potentielle aux multiples visages. Le visage de Délia n'en était qu'un parmi d'autres.
Elle identifia facilement les parents du marié, bien qu'elle ne les ait jamais rencontrés. Le père était très grand, les cheveux grisonnants, la posture digne. La mère avait des boucles torsadées comme celles de son fils et ne cessait de s'éponger les yeux avec un mouchoir en papier. Ils n'avaient rien d'extraordinaire en apparence, si ce n'est que c'était eux qui avaient permis l'existence de Julien. Lorsque Rob s'approcha pour les saluer, Délia le suivit à reculons, complètement intimidée. Elle n'était rien pour ces gens. Ils ne soupçonneraient jamais combien elle avait été amoureuse de leur fils. Sans doute Julien n'avait-il jamais parlé d'elle devant eux. Délia... Ce prénom leur était probablement inconnu. Seul Sarah comptait à leurs yeux.
Face aux parents de Julien, elle ne se sentit vraiment pas à sa place. Elle avait toujours pensé que Rob, Thibault et Julien lui appartenaient d'une certaine manière, parce qu'elle les avait rencontrés en premier, parce qu'elle avait été la seule fille qu'ils s'étaient partagée. Mais à voir ainsi toutes ces familles, tous ces amis, tous ces proches qui attendaient les mariés, elle se sentait insignifiante, une poussière à l'échelle de la vie de Julien. Tous ces gens le connaissaient sans doute mieux qu'elle ne le connaîtrait jamais. Parmi cette foule, elle n'était qu'une invitée, une pièce rapportée, la compagne de Rob, rien de plus.
Une Bentley noire se gara. Julien en sortit en costume noir à revers satiné avec une fleur blanche en boutonnière. Le genre d'image qui semblait tout droit sortie de sa propre imagination. Tous les invités se pressèrent dans l'église pour prendre place et échapper aux quelques paparazzis postés en embuscade.
En avançant dans ce grand hall d'église, Délia avait le cœur morcelé en une myriade d'émotions. Il y avait la Délia comblée qui tenait la main de Rob. Il y avait la Délia chamboulée qui se demandait ce qu'elle faisait là et qui priait pour que la cérémonie se termine au plus vite. Et puis il y avait la Délia observatrice, celle qui semblait avoir pris la place d'un personnage des vitraux, regardant tout d'un point de vue extérieur en se disant : Tout de même, c'est un beau mariage. On ne peut que leur souhaiter du bonheur.
Elle l'avait suffisamment aimé pour se réjouir pour lui, pour accepter l'idée qu'il serait plus heureux avec une autre. Ils n'avaient jamais été faits l'un pour l'autre. Aujourd'hui, c'était une certitude.
Comme Rob était le témoin, une place leur était réservée au premier banc. À deux mètres de Julien. Une horreur. Elle aurait préféré assister à la cérémonie du fond de l'église. Elle aurait préféré ne pas être là.
Julien se tenait droit comme un chêne. Un air penaud planait sur son visage fendu d'un léger sourire. Touchant, sincère.
Elle ferma les yeux un seconde et vit le visage de Julien, rajeuni de dix ans, lui réclamant : « Viens m'embrasser. » Il était allongé sur son lit. Séparés par la même distance que celle qui les séparait aujourd'hui. Mais cette distance qu'elle avait abolie en cinq ou six pas à peine autrefois était infranchissable désormais. Elle était paralysée sur son siège, contrainte et forcée d'assister à ce spectacle. Dans quelques secondes, ce n'est pas elle qui s'approcherait de Julien.
Au fond, elle avait toujours su que cela se terminerait ainsi, dans une église, par un évènement marquant – un mariage ou un enterrement. Sa seule consolation était de se dire qu'il valait mieux assister au mariage de Julien qu'à son enterrement.
Soudain de la musique se déversa dans l'Église. Tout le monde se retourna vers la mariée qui faisait son apparition au bras de son père, un homme blond comme les blés qui, l'espace d'un instant, fit surgir le souvenir d'Arnaud.
Il aurait fallu souffrir d'une malformation de l'œil pour ne pas constater que la robe tombait à merveille. Une robe immaculée au bustier brodé de perles qui moulait la poitrine et la taille fine de Sarah avant de s'évaser en une traîne immense. Mais ce n'est pas ce qui retint l'attention de Délia.
La musique. Elle connaissait cette musique. C'était The Reason de Hoobastank. Mais ce n'était pas la voix du chanteur, c'était celle de Julien. Une chanson qui figurait sur son album de reprises. Entendre la voix de Julien résonner dans cette église, cette chanson qui pour elle était inextricablement liée à son adolescence, à eux deux, mais qui maintenant était dédiée à Sarah, devenait la chanson de leur mariage pour toujours, c'était un coup dur. Il aurait fallu être de marbre pour ne rien ressentir.
I'm not a perfect person
Je ne suis pas une personne parfaite
I never meant to do those things to you
Je n'ai jamais voulu te faire toutes ces choses
And so I have to say before I go
Donc je dois te dire avant de partir
That I just want you to know
Que je veux juste que tu saches
I've found a reason to show
Je me suis trouvé une raison de montrer
A side of me you didn't know
Une partie de moi que tu ne connaissais pas
A reason for all that I do
Une raison pour tout ce que je fais
And the reason is you
Et la raison c'est toi
Elle fut soulagée quand la mariée arriva à sa hauteur, faisant taire la musique. Les témoins furent conviés par le prêtre à rejoindre les mariés. Lorsque Rob lui lâcha la main, elle eut envie de le supplier : « Non, reste avec moi ! » Mais elle demeura seule sur son banc tandis que Rob, Thibault et les demoiselles d'honneur entouraient Julien et Sarah. Excluse, en quelque sorte, du cercle des intimes.
Pendant que le prêtre ânonnait son discours, elle garda son regard rivé sur Rob. Elle avait l'impression d'évoluer dans une sorte de mirage, d'être à moitié là, et en même temps, pleinement consciente des bruits, des parfums, des regards. Déjà se forgeait dans son esprit la forme du souvenir que prendrait ce moment lorsque tout cela serait terminé. Elle ne savait pas encore si ce serait un bon ou un mauvais souvenir, mais ce serait un jour qu'elle n'oublierait pas.
Lorsqu'elle vit Rob verser une larme en entamant le discours qu'il avait préparé pour Julien, elle sentit sa propre gorge se serrer. Elle ne les avait jamais vus pleurer. Ni Rob ni Julien ni Thibault. Et maintenant ils étaient là tous les trois à s'éponger les yeux tout en se lançant des sourires qui vous crevaient le cœur.
Elle avait cru venir ici assister au mariage de Julien, mais elle assistait à tout autre chose. La manifestation d'une amitié si belle qu'elle sentit une larme rouler sur sa joue, puis une autre. Dire qu'elle aurait pu ne jamais assister à cela. Si elle avait dit oui à Julien, leur liaison aurait duré quelques jours, quelques semaines tout au plus avant qu'il ne réalise son erreur. Oh, comme elle se serait détestée si elle avait été celle qui les avait séparés !
Bientôt ce fut à travers un rideau de larmes qu'elle observa Julien glisser l'alliance au doigt de Sarah.
Voilà, c'est fait.
Plus jamais.
Elle détourna pudiquement les yeux au moment où ils s'embrassaient.
Sortir de l'Église lui procura un certain soulagement. Le ciel bleu était toujours morcelé, mais les nuages n'étaient plus qu'un soupir aérien relégué dans les hautes sphères célestes. L'été se pressait aux portes de l'Église, son souffle brûlant venait accueillir les mariés. Il était presque midi. Délia avait l'impression que la cérémonie avait duré quatre ans.
Un panier rempli de pétales de roses lui fut présenté par l'une des demoiselles d'honneur. Aurore lui adressa un regard insistant assorti d'un sourire perfide. Délia ramassa une brassée de pétales en lui retournant un sourire tout aussi hypocrite.
Maintenant il ne restait plus qu'à attendre que Julien sorte au bras de sa femme pour les ensevelir de pétales de rose – ça tombait bien, c'était les fleurs qu'elle aimait le moins.
Soudain le couple fit son apparition sous une nuée de cris, d'applaudissements et de flashs. Tous deux élégants, rayonnants. Oui, ils formaient vraiment un beau couple. Leurs visages étaient la définition criante du bonheur.
Elle sentit les pétales de roses suer entre ses doigts, ce parfum qu'elle n'aimait guère s'imprégner dans sa chair. Elle desserra les doigts pour les laisser tomber à terre. Non, elle ne pouvait pas lui jeter des fleurs au cou. Cela n'avait pas de sens. De toute façon, il y avait suffisamment de monde qui en lançait. Rien ne l'obligeait à faire cela.
Elle retrouva le sourire en voyant Rob et Thibaut jeter des poignées de riz sur Julien. C'était un vieux sachet de riz périmé qu'elle avait retrouvé au fond du placard.
Lorsque la pluie de pétales et de riz cessa, elle sentit un regard braqué sur elle et vit Julien lâcher le bras de sa femme. Elle avait tenté d'éviter ce moment embarrassant, mais elle n'y échapperait pas.
– Tu as des grains de riz partout, lui fit-elle remarquer après lui avoir fait la bise.
Il pencha la tête pour s'ébrouer. Elle ne put s'empêcher de tendre la main pour ôter quelques grains de riz qui constellaient ces boucles. C'était sans doute la dernière fois qu'elle était autorisée à esquisser ce geste.
– Ça va mieux ? demanda-t-il en relevant la tête.
– Oui.
– Merci.
Ce n'était pas le même merci que la dernière fois. Et il était clair qu'il ne la remerciait pas uniquement pour les grains de riz. Lorsqu'elle croisa son regard, elle n'y lu aucun regret, uniquement de l'amitié et quelque chose de nouveau. Elle sentit un poids se libérer au fond de sa cage thoracique et exploser en une joie invincible. Ce quelque chose elle l'attendait depuis longtemps. Depuis toujours.
Après toutes ces années à tenter d'allumer une lueur d'admiration dans son regard, elle avait enfin réussi. En lui disant non, en le laissant épouser Sarah, elle avait gagné le respect éternel de Julien. Alors elle sut avec certitude qu'elle avait fait le bon choix. Si elle était partie avec lui comme il le lui avait demandé, si elle avait laissé tomber Rob, Julien ne l'aurait jamais estimée. Il aurait essayé de l'aimer, mais il n'y serait jamais arrivé. Le bonheur de chacun aurait été démoli.
À ce moment elle pressentit la forme que prendrait le souvenir de ce jour, ainsi que son parfum : chaleureux, boisé, le parfum d'une victoire personnelle. Aujourd'hui serait un souvenir heureux.
Elle laissa la chevelure bouclée de Julien s'éloigner pour rejoindre sa femme. Elle se sentait apaisée. Désormais elle n'aurait plus à faire de choix, elle n'aurait plus à se demander si elle devait ou non tenter de le reconquérir, elle n'aurait plus à se rendre malade pour susciter son admiration ; ils étaient à l'aube d'une nouvelle relation.
Bien sûr, elle l'aimerait toujours, mais d'un amour serein, plus jamais d'un amour possessif, plus jamais d'un amour qui désire. Ce qu'il restait dans son cœur, c'est la trace que laisse l'amour quand il s'en est allé, un peu comme une plage garde l'empreinte d'une marée. Cela reste de l'amour, mais un amour qui n'est plus susceptible de grandir ou de vous détruire, une petite lumière, une tendre nostalgie.
Elle sentit un bras s'enrouler autour de ses hanches et une main lui caresser les cheveux.
– C'était un beau mariage, n'est-ce pas ?
Elle posa sa tête sur l'épaule de Rob tandis que la voiture des mariés démarrait sous les crépitements des flashs. Elle avait la gorge serrée.
– Oui, c'était un beau mariage.
Une autre main se glissa autour de ses épaules :
– Alors, à quand le prochain ? lança Thibault.
Délia secoua la tête, gênée.
– Oh, tu sais, moi, je ne suis pas pressée.
Elle jeta un œil à Rob pour voir s'il était vexé, mais il se contenta de sourire.
– On est bien comme ça. Inutile d'ameuter les paparazzis. De toute façon, on sait très bien que tout ce qui t'intéresse dans les mariages, c'est de rouler une pelle à la moitié des invitées.
– Si je dois rouler une pelle à la moitié des invitées, je ferais mieux de commencer tout de suite, répliqua-t-il en jetant un regard taquin à Délia.
Rob la serra un peu plus fort, tout en repoussant le bras de Thibault.
– Est-ce que tu serais jaloux ? s'enflamma-t-elle.
– Je n'ai pas envie de te partager. Avec qui que ce soit.
Elle savait qu'il ne parlait pas de Thibault. Il avait dû remarquer à quel point ce mariage l'avait bouleversée. Elle aurait aimé pouvoir lui dire qu'elle avait renoncé à Julien pour le choisir, qu'en aucun cas il n'était un second choix. Mais cela aurait supposé de raconter les avances que lui avait faites Julien. Et cela elle ne le lui dirait jamais.
Arnaud avait été un second choix pour pallier à l'absence du géant. Le meilleur des seconds choix possibles, certes, mais tout de même un second choix. Mais pas Rob. À ses côtés, elle ne frissonnait même pas devant la beauté de Thibault. Elle ne désirait aucun autre homme.
À l'adolescence, elle l'avait déprécié parce qu'il était trop gentil. À cet âge-là, on n'en a que faire des garçons gentils, prêts à vous aimer. On préfère les défis, le garçon mystérieux et inaccessible. À cet âge-là, on croit que souffrir est synonyme d'aimer.
Maintenant qu'elle avait grandi, elle pouvait reconnaître que Rob était celui qui était fait pour elle. Celui avec qui elle pouvait envisager un avenir.
– Je vois bien que ça t'a fait du mal, murmura Rob tandis qu'il l'entraînait à l'écart de la foule.
Une petite voix à l'intérieur d'elle-même eut envie de répliquer : « Mais de quoi tu parles ? » Mais une autre voix, celle de la sincérité, prit le dessus :
– Je n'aimerais pas revivre ce jour deux fois, c'est vrai. Mais je suis heureuse pour lui.
– Et toi ? Est-ce que tu es heureuse ?
De mémoire, on ne lui avait jamais posé une telle question. Ni sa mère ni sa meilleure amie ni aucun homme. La question paraissait effrayante.
Elle vit qu'un voile d'inquiétude avait pris possession du visage de Rob, même s'il faisait mine d'être détendu. Elle commençait à connaître chacune de ses expressions, à deviner ce qu'il ressentait, même lorsqu'il arborait son masque d'impassibilité. En ce moment, il regrettait d'avoir posé la question. Il craignait sa réponse.
Elle ôta un pétale de rose qui s'était immiscé sous sa cravate, petit résidu qui témoignait que ce mariage avait bel et bien eu lieu. Elle tenait à ce qu'il sache qu'elle l'aimait plus que tout, qu'aucune des larmes qu'elle avait versées aujourd'hui n'était pour Julien.
– Tu sais à quel point j'aime l'été, Rob ? Pour moi c'est la seule saison où je me sens vraiment moi-même. C'est comme une bulle d'oxygène, je me sens forte et j'ai l'impression que tout est possible.
Elle marqua un temps d'arrêt et plongea dans ses iris mordorés :
– Avec toi, c'est toujours l'été.
Le petit grain de beauté s'envola vers le ciel, elle l'intercepta au passage pour y déposer un baiser. Du coin de l'œil, elle vit le pétale de rose s'éloigner sur le bitume en faisant de petites cabrioles et elle eut l'impression que ce n'était pas le vent mais son propre cœur qui le chassait de toutes ses forces.
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Hello,
C'est avec beaucoup d'émotion que j'écris ce message qui marque la fin de ce tome 2. Je sais que quelques personnes parmi vous auraient souhaité que Délia finisse en couple avec Julien, mais ce n'était pas possible car Julien incarne l'être inaccessible et par définition il restera toujours inaccessible. Une telle fin n'aurait pas sonné juste à mes yeux. N'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de ce chapitre final !
A la fin du tome 1, j'ai exprimé le message que j'avais voulu transmettre. A travers ce tome 2, j'ai voulu montrer que les choix amoureux que l'on faits à l'adolescence ne sont pas les mêmes que ceux que l'on fait à l'âge adulte. A l'adolescence, on a tendance à privilégier les amours impossibles, à s'accrocher aux gens qui ne s'intéressent pas à nous. En grandissant, on réalise que les personnes qui sont prêtes à nous aimer valent la peine qu'on leur accorde de l'attention. Car on peut perdre un temps précieux à courir après l'inaccessible...
Ce tome 2 comportait beaucoup plus de fiction que le tome 1, je pense que vous l'avez remarqué sans que j'aie besoin de le préciser. J'ai néanmoins tenté de vous livrer des émotions authentiques et j'espère que vous n'avez pas été déçu.
J'espère que vous garderez cette histoire dans une petite partie de votre cœur et que vous n'oublierez jamais Rob, Thibault, Arnaud, et Julien. (Je parie que vous ne regardez plus jamais les mecs bouclés de la même façon😋)
Gardez précieusement ce livre dans votre bibliothèque si vous souhaitez être tenu au courant de mes autres projets. Je vous prépare une belle surprise, même s'il faudra attendre quelques mois avant que je puisse vous la révéler. En attendant, pour ceux qui n'ont pas lu le tome 1, vous pouvez toujours poursuivre les aventures de Délia et apprendre à connaître davantage Julien et Thibault. J'ai aussi un recueil de nouvelles, Les retrouvailles, auquel je compte ajouter d'autres textes prochainement.
Je tiens à remercier chaque lectrice personnellement, j'ai une affection particulière pour chacune d'entre vous, vous m'avez toutes apporté quelque chose, vous m'avez fait rire aux larmes, vous m'avez émue, vous avez été mes rayons de soleil. En débarquant à des moments donnés différents sur mon roman, vous lui avez donné sans cesse un nouveau souffle, comme un cœur qui ne s'arrête jamais de battre, et j'espère que d'autres viendront encore après vous faire vivre cette histoire.
Une chose est sûre : moi je ne vous oublierai jamais ;-)
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