Chapitre 61
Nda : Hellooooo ! Juste un petit rappel qu'à partir de demain et ce jusqu'au 15 août, je ne garantis pas la régularité des chapitres postés car je pars en vacances (je ferai de mon mieux pour continuer, au moins un chapitre tous les deux jours, mais ne soyez pas étonnés si ce n'est pas le cas). En attendant, bonne lecture de ce nouveau chapitre ! J'vous aime les enfants ❤️
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– J'ai quelque chose pour toi, annonce Tom alors que nous entrons à peine dans la maison.
Il est heureux, ça se voit à sa manière de marcher d'un pas léger et au sourire collé sur ses lèvres depuis qu'il est venu me récupérer à la maternité.
– Attends-moi là, je reviens dans une seconde !
Tout guilleret, mon mari pose le sac par terre et s'éloigne en direction des escaliers, qu'il gravit en chantonnant. Comme Matthew dort, je décide de le laisser dans le maxi-cosi et pose ce dernier au sol. Je suis fatiguée de mes quelques jours à l'hôpital, mais je suis avant tout heureuse de rentrer chez moi.
Quelques minutes après être parti, Tom revient. J'entends d'abord ses pas dans les escaliers, puis il émerge, une main dans le dos.
– Ferme les yeux, m'ordonne-t-il lorsqu'il se trouve en face de moi.
Je m'exécute en souriant. Un tintement me fait hausser un sourcil, pourtant je joue le jeu et n'ouvre pas les yeux. Je sens que l'acteur dépose quelque chose dans ma main. C'est froid, petit, lourd, et indéniablement métallique.
– Tu peux ouvrir les yeux, maintenant, indique Tom après quelques instants de silence.
J'obéis et contemple l'objet qu'il a placé dans ma main. Ce sont des clefs, deux pour être exacte. Elles sont reliées par un anneau en fer, lui-même rattaché à un porte-clef en forme de Fée Clochette.
– Qu'est-ce que c'est ?, je demande en levant les yeux vers le châtain.
Il sourit, dévoilant toutes ses dents, puis me lance un regard attendri.
– J'ai acheté une maison, explique Tom sans se départir de son sourire.
– Une maison ?, je m'étonne. Mais où ça ?
Nous avons déjà celle-ci, et celle de Los Angeles également, que Tom habite lorsqu'il part en Amérique pour ses tournages. Et la façon dont il m'a donné les clefs... Il n'a sûrement pas acheté une maison pour la mettre en location, il m'en aurait parlé avant sinon. Non, je crois qu'il a acheté une maison pour nous, mais où ?
– J'ai acheté une maison à Marseille, finit-il par lâcher.
– Quoi ?, je bafouille, pas certaine d'avoir bien compris ce qu'il vient de dire. Tu as fait quoi ?
– J'ai acheté une maison à Marseille, répète Tom.
Le choc me couple le souffle. Mon mari semble s'en apercevoir car il prend ma main et me guide jusqu'au canapé, sur lequel il m'aide à m'assoir.
– Je vais avoir besoin de plus d'explications, j'avance.
Tom hoche la tête et s'assoit à côté de moi. Il prend mes mains dans les siennes et les frotte comme s'il essayait de me réchauffer.
– Bon. Je sais à quel point c'est dur, quand je m'absente longtemps pour les tournages, tout ça. Maintenant qu'il y a Matthew, tu ne pourras pas m'accompagner autant qu'avant. Alors je me suis dit que si tu pouvais être plus proche de ta famille, de tes amis... Eh bien, tu te sentirais peut-être moins seule. Cette maison, c'est l'idéal. Tu pourras t'y rendre quand je pars, et nous pourrons aller passer nos vacances là-bas. Tu seras juste à côté de ta famille, et nous aurons notre intimité.
Tom soupire longuement et se masse la nuque, l'air gêné tout à coup.
– Tu n'es pas fâchée ?
Ma bouche s'ouvre en grand. Fâchée ? Comment pourrais-je être fâchée ? Il vient de m'offrir l'opportunité de voir plus souvent ceux que j'aime et qui sont loin de moi !
– Fâchée ? Tom, c'est... Je n'ai même pas les mots pour décrire ce que je ressens, là tout de suite.
– Je ne savais pas si tu allais être heureuse ou m'en vouloir de ne pas t'en avoir parlé, s'excuse l'acteur.
Je souris et l'attrape aussitôt par le col de sa chemise.
– Tais-toi. Tu sais que je t'aime, hein ? Tu es le meilleur mari dont j'aurais pu rêver.
Nos lèvres se rencontrent avec douceur et je ferme les yeux pour savourer l'instant. Ça fait du bien de rentrer chez soi, surtout que maintenant, nous sommes une vraie famille.
De petits cris indiquent que Matthew s'est réveillé, aussi je mets fin à notre baiser pour aller chercher le bébé.
– Bienvenue à la maison, mon amour, je dis doucement à l'enfant, dont les pleurs se sont automatiquement calmés lorsque je l'ai pris dans mes bras.
Je retourne m'assoir dans le canapé, berçant doucement mon fils. Il est si petit, si fragile... J'ai du mal à croire que c'est vraiment le mien.
– Et où est la maison, exactement ?, je demande à Tom.
– Dans le treizième arrondissement, si j'ai bien compris.
Je hausse un sourcil, l'encourageant silencieusement à continuer, vu qu'il a l'air d'avoir autre chose à dire. Le treizième, ce n'est pas très loin de là où habitent mes parents.
– C'est une très belle maison de trois cent mètres carré, commente mon mari. Il y a quatre chambres, toutes avec une salle de bain et des WC privatifs. Il y a aussi un grand jardin, et une piscine. Ce sera parfait pour l'été.
Je souris. Bien sûr que ce sera parfait, un simple cabanon aurait déjà été magique.
– T'es conscient que chaque fois que je te demande d'arrêter d'être l'homme idéal, tu te débrouilles pour faire tout le contraire ?
Il pouffe et embrasse doucement mon front, puis celui du bébé, qui gazouille et ferme ses yeux. Je le sens d'ailleurs sur le point de se rendormir, aussi je le dépose doucement dans le transat, posé à côté du canapé. Si je ne me trompe pas, nous avons encore une heure ou deux avant que Matthew ne réclame à manger.
– Tu n'avais pas un appel prévu avec tes amis ?, lance soudain Tom en désignant l'horloge d'un coup de menton.
– Si, je lâche.
Et je suis en retard. On avait prévu de faire un visio groupé à dix-sept heures, il est dix-sept heures trois. Première fois de ma vie que je suis en retard quelque part !
Je me saisis rapidement de mon téléphone : mes amis sont déjà en ligne, je n'ai plus qu'à me connecter au groupe.
– Hey !, je lance alors qu'ils apparaissent tous ensemble à l'écran, chacun dans leur petit carré.
– Comment va la nouvelle maman ?, s'écrie Kayla avec son éternel enthousiasme.
Je pouffe.
– Je suis éclatée, mais heureuse.
– Et Matthew, alors ?, embraye Malek.
Avec un sourire, je tourne le téléphone de manière à ce que ce ne soit plus ma tête qui leur apparaisse, mais le transat. Le bébé s'est rendormi, étonnamment.
– Il est tout sage !
– S'il pouvait dormir la nuit plutôt que la journée, ça serait pas mal !, je raille. Enfin, c'est le début, ça va être compliqué et c'est normal, mais ça va se tasser.
Mes amis acquiescent.
– T'es rentrée chez toi, là ?, demande Marine en pointant du doigt l'arrière-plan.
Je hoche la tête.
– Ouais. D'ailleurs, en parlant de chez moi... Devinez quoi ?
Je laisse quelques secondes à mon groupe de copains pour faire des suppositions, ce qu'ils font en rigolant. Au bout d'un moment, ils s'impatientent et commencent à me poser des questions.
– Tom a acheté une maison, je finis par avouer, faisant délibérément durer le suspense.
– Vous allez déménager ?, interroge Kilian.
Je secoue la tête avec un sourire.
– Non, notre maison ici est parfaite. C'est juste que... En fait, il a acheté une maison sur Marseille.
Ma déclaration est immédiatement suivie d'exclamations de surprise.
– Dès que je descends un peu sur Marseille, promis on fait une pendaison de crémaillère. Je sais que ça ne vaudra jamais une bonne soirée comme celles qu'on pouvait faire, mais... Pour le moment, ça risque d'être galère, avec Matthew.
– De toute façon, tu comptais faire quoi ? Rappliquer à nos soirées en amenant Tom Hiddleston avec toi ?, plaisante Malek.
J'éclate de rire. Ça fait du bien, cet appel groupé ; ils me manquent, tous autant qu'ils sont.
– C'est vrai que je ferais sensation, comme ça. Enfin, pour ça faudrait déjà que tout le monde connaisse l'univers de Marvel, parce que Tom est surtout célèbre pour son rôle de Loki.
– Axelle, tu crois vraiment qu'il existe encore des gens sur cette planète pour qui le MCU est totalement nouveau ? Mis à part les gamins nés après deux mille quinze, évidemment.
Malek marque un point, il n'y a aucun doute là-dessus.
– Bah, certains peuvent ne pas aimer, commente Kayla. Regarde, moi, perso, j'aime pas ça. Kilian non plus, d'ailleurs.
Ce dernier confirme d'un hochement de tête.
– Oui, mais vous connaissez l'univers un minimum, c'est ça que je veux dire.
– De toute façon, je coupe, ceux qui ne reconnaîtraient pas Tom me regarderaient sans doute mal pour ramener un quarantenaire à une soirée dont la tranche d'âge est vingt vingt-cinq ans.
Il y a quelques secondes de blanc, mes amis semblent un peu gênés. Quoi, ils n'ont toujours pas l'habitude de mon sarcasme quant aux choses qui me soûlent ?
– Les gens seront toujours là pour juger quelque chose !, scande Tom en français depuis la cuisine.
Je me tourne aussitôt vers lui.
– T'écoutes mes conversations toi, maintenant ?, je réplique dans la même langue.
– On peut pas dire que tu sois très discrète, honey, s'excuse mon mari en repassant à l'anglais.
Je lève les yeux en riant avant de lui tirer la langue ; il prend alors l'air surpris. Comme s'il n'avait pas l'habitude de mes gamineries !
– Si Matthew arrive à dormir, alors c'est que je ne fais pas tant de bruit que ça.
Avec un sourire, je me replonge dans ma conversation avec mes amis.
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