Chapitre 58
Nda : Hello tout le monde ! Avant de vous donner ce nouveau chapitre (que j'ai réussi à écrire à temps, victoire !), je voulais vous REMERCIER ! Hier soir, j'ai vu cette histoire passer les 1K de petites étoiles et les 10K de lectures, le tout après à peine moins de 2 mois. C'est extraordinaire, je m'attendais pas à un tel engouement, ça me fait vraiment plaisir. Sérieusement, vos commentaires, vos réactions, tout ça... Vous êtes tellement adorables, je pourrai jamais assez vous remercier parce que c'est aussi un peu grâce à vous que vit cette fic. Bref, j'vous kiffe mes p'tits pingouins 🐧 Prenez soin de vous et de ceux que vous aimez, et continuez à être les meilleurs lecteurs dont on puisse rêver ❤️
PS : j'ai vraiment vu le moment où je n'arrivais pas à terminer ce chapitre dans les temps, mais heureusement, il est là !
PS n°2 : demain je fais mon premier vrai shooting photo cosplay, j'ai trop hâte ! (enfin, shooting photo faut le dire vite hein, j'ai juste emprunté l'appareil photo de mon frère et on va se faire des photos avec une copine, mais la qualité ne sera pas la même que le mode selfie de mon vieux téléphone xD)
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Le souffle court, je relis le mail. Une fois, deux fois, dix fois : je ne crois toujours pas ce que je vois. Un sourire est figé sur mes lèvres, et mon cœur s'emballe ; tout tourne autour de moi.
– C'est pas vrai..., je murmure, choquée par ces quelques mots qui s'étalent à l'écran.
Je me saisis aussitôt de mon téléphone, prête à appuyer sur la touche d'appel. Au dernier moment, je m'arrête et ouvre plutôt l'application horloge.
Tom est à Los Angeles, en ce moment, pour un tournage. Je ne peux pas l'appeler sans vérifier au préalable le décalage horaire : il est seize heures à Londres, ce qui signifie huit heures là-bas. Parfait, il n'aura probablement pas commencé à travailler, ça me laisse un peu de temps.
L'acteur décroche avant même la fin de la première sonnerie.
– Allô, Tom ?
– Axelle, est-ce que tout va bien ?, demande la voix inquiète de mon mari, à l'autre bout du fil. T'es en train d'accoucher ?
Je pouffe.
– Non, mon cœur, ne t'inquiète pas. Il me reste encore un mois à tirer, je compte pas accoucher tout de suite.
Dans le combiné, Tom soupire longuement, l'air d'expulser toute son angoisse en même temps que l'air de ses poumons.
– Tu m'as fait peur, darling.
– Ce n'était pas mon intention. Toujours est-il que j'ai une bonne nouvelle !
– C'est vrai ? Donne-moi une minute, que je rentre dans le studio, parce que la rue est bruyante.
C'est vrai que le brouhaha derrière lui m'empêche presque de distinguer correctement ce qu'il dit.
– C'est bon, je t'écoute.
J'inspire un grand coup avant d'annoncer, fière de moi :
– J'ai reçu une réponse positive !
– Une réponse... Tu parles de ton roman, là ?
J'acquiesce du bout des lèvres ; à présent que les mots sont sortis de ma bouche, je prends petit à petit conscience de ce qui se passe.
– Mais c'est génial ! Qu'est-ce qu'ils t'ont dit exactement ?
Je souris et lis :
– ''Après avoir lu votre manuscrit et en avoir discuté avec l'équipe au grand complet, nous sommes heureux de vous annoncer que nous serions ravis de travailler avec vous. Voici un premier jet du contrat que nous vous proposons, n'hésitez pas à nous rappeler ou passer directement à nos locaux pour en discuter et en adapter les petits détails.''
Bien que j'aie tout lu en français, parce que j'avais la flemme de traduire au fur et à mesure, je sais que Tom a compris. Autant que j'ai fait des progrès en anglais avec lui, l'inverse est vrai aussi : il a beaucoup amélioré son niveau de français, lui qui n'était déjà pas nul à la base.
– C'est génial, my love ! Je suis tellement fier de toi !
– Tout ça, c'est grâce à toi, je dis.
– Je t'ai juste fourni les moyens de te dépasser, réplique mon mari. Le talent, tu l'as développé toute seule.
Je ris doucement.
– Le monde va connaître ton nom, honey. Tu peux être fière de toi.
– Étant donné que mon nom est Hiddleston depuis septembre, il est déjà célèbre, en soi, je plaisante. Enfin, plus sérieusement... Je sais pas si je ne vais pas signer sous mon nom de jeune fille, quand même. J'aurais trop l'impression de me faire une renommée sur ton nom à toi, sinon.
J'entends Tom pousser un soupir.
– On va pas encore se prendre la tête là-dessus, sweetheart ? C'est ton nom aussi, comme tu l'as si bien dit. Tu ne profites de rien du tout, arrête de stresser pour ça. Et puis même si tu profitais de mon nom... Je t'en donne la permission, c'est clair ?
L'acteur soupire de nouveau.
– Tu veux que je te donne un document signé pour être sûre ?, se moque-t-il gentiment.
– Très drôle, ça, je fais mine de bouder.
– Allez boude pas, j'ai quelque chose pour toi.
Je fronce les sourcils avant de m'étonner :
– Quelque chose pour moi ?
– Oui, j'attendais juste le bon moment. Je sais que je ne suis pas à la maison, mais... Je vais te guider, d'accord ?
Je m'esclaffe :
– D'accord.
– Bon. Tu vas monter dans mon bureau, pour commencer.
Je m'exécute, sortant du mien pour me rendre dans l'autre. Je ne rentre pas souvent ici, aussi je prends un instant pour détailler la pièce.
Une grande bibliothèque s'étale sur le mur de droite, remplie de livres par centaines. Des classiques, en anglais, en français, en grec ou en latin, que pour la plupart je n'ai jamais lu ; je préfère le fantastique ou le fantasy.
En face de moi, une grande fenêtre offre une source de lumière naturelle à l'espace. À gauche, le bureau de Tom fait face à la bibliothèque, un tableau d'art abstrait accroché derrière. La grande chaise de bureau a l'air confortable.
Il n'y a pas plus différent de mon espace de travail, quand on y pense : tout est propre et rangé dans le bureau deTom, le mien est un désordre organisé digne de la bordélique que je suis.
– Tu y es ?, demande mon mari, me ramenant à la réalité.
– Oui, je viens juste de passer la porte.
– Bon. Tu vois le meuble à ta gauche ? Celui qui longe le mur où se trouve la porte ?
Je hoche la tête ; je n'avais même pas remarqué cette espèce d'armoire cubique derrière la porte.
– Troisième rangée en partant du haut, tu ouvres la porte la plus à droite.
Je m'exécute à chaque nouvelle directive.
– Il devrait y avoir une petite boîte en carton, tu la pousses. Derrière, il y en a une plus grosse, emballée dans du papier doré. Tu la vois ?
J'acquiesce à haute voix, consciente que la fois d'avant, mon hochement de tête est forcément passé inaperçu : on n'est pas en visio, bon sang !
– Bien. Prends-la, c'est pour toi.
Je me retiens de poser la question qui me brûle les lèvres et me contente de faire ce qu'il dit. Le paquet, bien que pas énorme, est néanmoins lourd.
– Tu l'as ?
– Oui.
– Super ! J'aurais vraiment aimé te le donner moi-même, mais... Ouvre-le, maintenant.
Avec un sourire tendre, j'obéis : je m'assois derrière le bureau et déchire le papier du bout des doigts. La boîte qu'il contient est toute simple, d'un noir de jais ; je l'ouvre à son tour et reste sans voix.
– Oh, Tom..., je finis par murmurer, émue. Elle est magnifique !
– Tu aimes ? Je me suis rappelé que tu m'avais parlé d'une véritable plume pour écrire, alors je me suis dit que c'était une occasion parfaite.
Et pour être parfait, ça l'est. Tom est parfait, et la plume que contient l'écrin l'est également. D'un blanc immaculé, une unique tâche grise attire l'oeil en plein milieu. La pointe est interchangeable, toutes les versions sont alignées dans la boîte à côté de l'encrier. Il y a même un porte-plume en fer finement ouvragé, en forme de rose.
– Je... j'ai toujours rêvé d'avoir une vraie plume, pour écrire comme à l'époque, je bredouille.
– Je sais, sweetheart. Tu en as une, à présent.
Ne manque plus que je récupère ma vieille machine à écrire chez mes parents et le tableau sera complet. Bien sûr, mon ordinateur est encore la meilleure solution pour écrire – quoique il m'a lâché deux fois il y a quelques années, chaque fois j'ai tout perdu –, mais je n'y peux rien si j'aime ce qui est rétro. Comme dit ma mère, je ne suis pas née à la bonne époque.
Si j'avais pu choisir, j'aurais voulu vivre au temps des princesses, quand on pouvait porter de grandes robes sans jugement. Cependant, si j'étais née à cette époque-là, je n'aurais pas eu les moyens de survivre, alors... Le vingt-et-unième siècle, c'est pas si mal quand on y pense.
– Tom, je ne sais pas quoi dire, je...
Je soupire avant de reprendre :
– Merci.
Peut-être que ça peut vous paraître rien, après tout ce n'est qu'une plume et un encrier, rien de fabuleux. Cependant, c'est une preuve que Tom fait attention à chaque détail, et ça me touche énormément. Si seulement j'étais capable de faire de même !
Ce n'est pas tant que je ne fasse pas gaffe aux petits détails, bien au contraire : j'ai une mémoire qui intègre la moindre petite chose qu'on dit, même si ce n'est que dans une conversation en arrière-plan. C'est plus que j'ai du mal avec les petites pensées quotidiennes, les petites attentions qui font plaisir. De plus, avec quel argent pourrais-je faire des cadeaux à Tom ? Avec le sien ? C'est un peu idiot, non ?
Oh, quand j'aurai enfin publié mon propre roman, j'aurai des revenus à moi ! Évidemment, ce ne sera rien d'énorme, surtout au début, et je n'ai pas la prétention de m'imaginer une grande auteure célèbre comme Cassandra Clare par exemple. Mais enfin, ce sera toujours mieux que rien.
– Il va falloir que je te laisse, on va pas tarder à commencer le tournage. Je t'aime, my love.
– Je t'aime aussi, je réponds.
Tom raccroche ; au même instant, Matthew balance un coup de pied juste en-dessous de mes côtes et je pousse un grognement.
– Vivement que tu sois sorti, mon amour, je déclare en baissant les yeux vers mon ventre.
Ne serait-ce que parce que j'ai hâte de rencontrer ce petit être que j'aime déjà de tout mon cœur sans jamais l'avoir vu pour de vrai.
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