Chapitre 55

Nda : heyy ! Je suis vraiment désolée, j'ai (encore !) recommencé... Je vous jure que j'avais décidé d'écrire hier, puis après je suis allée chez ma grand-mère, et en rentrant j'ai bossé sur mes projets cosplay, et quand je me suis mise devant mon ordi : le vide total. Impossible de trouver l'inspiration, je sais pas pourquoi. Donc j'ai recommencé aujourd'hui, et ça allait mieux. Bref, désolée de vous avoir fait attendre encore une fois ^^' J'vous kiffe les enfants, changez pas, j'adore votre enthousiasme face à cette histoire ! Vous êtes beaucoup trop adorables, tous autant que vous êtes ! <3

PS : cette semaine je fais de très gros horaires de boulot (genre du 7h30-20h sur certains jours), donc je risque de ne pas avoir beaucoup de temps pour écrire. Je continue d'essayer de poster tous les soirs, mais ne garantis rien jusqu'à vendredi. 


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– Danse avec moi, sweetheart, murmure Tom en pressant ma hanche entre ses doigts.

Je lève mes yeux larmoyants vers lui et un sourire perce à travers mes larmes. C'est vrai que la musique qui passe actuellement est agréable, quoique un peu triste. Aussi, je m'écarte un peu de mon mari, qui me tend une main galante.

– Danse avec moi, répète-t-il avec douceur.

Je hoche la tête et, après avoir essuyé mes larmes d'un revers de manche, je glisse mes doigts dans les siens.

– Donne-moi une seconde, je lance.

Baissant les yeux vers le sol, je secoue mes pieds l'un après l'autre pour me défaire de mes escarpins.

– J'ai mal aux pieds, j'explique face au regard moqueur de Tom.

– En même temps, t'as vu tes chaussures ?, rétorque-t-il avec un sourire en coin. Je ne sais pas comment vous faites pour porter des talons, ça a l'air d'être une torture, non ?

Je pouffe.

– C'est une question d'habitude. Personnellement, j'adore mettre des talons. C'est pour nourrir mon complexe de supériorité, tu sais ? Parce que je dépasse tout le monde d'une tête, après.

– Pas moi.

Je lève les yeux au ciel en riant.

– Mais toi t'es un géant, mon cœur.

– Peut-être, mais au moins je peux faire ça.

Joignant le geste à la parole, il embrasse le sommet de ma tête avec tendresse. Puis, une main sur ma taille, il me guide jusqu'à la piste de danse.

– Je n'avais jamais réalisé à quel point c'est difficile de danser avec une mariée, déclare Tom en souriant. Je veux dire... J'ai déjà joué des scènes de bal, tout ça, dans mon métier, mais... Une robe de mariée, c'est encombrant !

Mon oncle m'a avoué une chose semblable, un jour. Que danser avec une mariée, c'est danser avec les bras tendus devant soi dans l'espoir que nos mains lui touchent malgré tout la taille. Pas évident, j'en conviens, mais l'acteur s'en sort à merveille.

– Tu préfèrerais que je l'enlève ?, je raille en haussant un sourcil.

– Pas tout de suite, non. Tu pourrais choquer les âmes innocentes.

Il indique d'un bref signe de tête les enfants, qui jouent un peu plus loin. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, la barrière de la langue entre ceux de ma famille et ceux du côté de Tom n'a pas l'air de les gêner : je vois mes petits cousins rire aux éclats avec Hal, Kit et les jumeaux Hemsworth.

– En plus, continue Tom en me faisant tourner, je préfèrerais te retirer cette robe moi-même.

Je sens mes joues rougir. Je ne suis pas très sûre de l'état de sobriété de mon mari, actuellement. C'est nul, moi qui suis enceinte, je n'ai droit qu'à du sans alcool. Non pas que j'éprouve le besoin d'en boire, mais je n'aime pas rester la seule personne sobre : j'ai l'impression de ne pas être dans le délire.

– Je te souhaite bon courage, vu le temps qu'a passé ma sœur à la lacer, je glousse.

Tom hausse les épaules.

– J'aime prendre mon temps.

– Moi aussi, je réplique.

Il s'esclaffe.

– Ça, je m'en suis aperçu ! Rappelle-moi combien de temps tu m'as fait attendre avant d'accepter de sortir avec moi ?

– Pour ma défense, la question méritait vraiment réflexion. Mais pour être honnête... J'avais pris ma décision avant même que tu ne me poses la question.

Tom hausse un sourcil interrogateur. J'admire sa faculté à discuter et me faire danser en même temps. Moi, je n'ai qu'à me laisser guider.

– C'est vrai ?

– Évidemment. Je n'irais peut-être pas jusqu'à dire que je suis tombée amoureuse de toi au tout début, mais... En fait, si, c'est totalement ce qui s'est passé.

Je pousse un long soupir avant de reprendre :

– Je connaissais les aspects de ta personnalité que tu voulais bien mettre en avant pour le public. J'aimais cette personne que tu semblais être, c'est indéniable, même si à l'époque on ne se connaissait pas. Quand on s'est rencontrés... J'ai été bluffée, parce que tu étais encore mieux en vrai. Tout chez toi me plait, Tom, j'espère que tu le sais ?

De nouveau, je soupire.

– Je peux t'avouer quelque chose ?

L'acteur fronce les sourcils, l'air inquiet tout à coup. Il n'a pas besoin de l'être, ce que je m'apprête à lui dire est une bonne chose.

– Je t'aime comme tu es maintenant, c'est vrai. Mais je t'aurais aimé avant, comme je t'aimerai plus tard. Peu importe si j'étais née avant, ou après, je suis certaine que j'étais faite pour t'aimer. Et le fait que tu étais carrément mon genre quand tu avais mon âge... Ce n'est qu'une preuve supplémentaire.

Et c'est vrai. J'ai vu de nombreuses photos et vidéos de Tom lorsqu'il avait vingt, vingt-cinq ans. Je me connais tout comme je connais mes goûts, je sais que si je l'avais connu à ce moment-là, je serais tombée amoureuse de lui comme je l'ai fait l'année dernière. Je ne crois pas au destin ou aux étoiles, mais pour le coup, je suis certaine que je suis née pour ce que j'accomplis à présent.

– C'est mignon, se moque gentiment mon mari. Tu as le don de faire de belles déclarations, tu sais.

Je plante mon regard dans le sien et souris.

– Je sais.

Ma réponse décalée nous fait pouffer et, tandis que la musique change lentement pour une autre, je pose ma tête sur le torse de Tom.



Il est à peine plus d'une heure du matin lorsque Andrew rapplique avec la voiture pour venir nous chercher. Comme le veut la tradition anglaise, des rubans et des boites de conserves peintes sont accrochés au véhicule, nous assurant une sortie en fanfare. On ne va pas passer inaperçus, déjà que ce n'est jamais le cas avec tous les paparazzis qui nous suivent !

Les paparazzis... Je n'y avais pas pensé jusque là, mais c'est évident qu'il va y en avoir tout un troupeau, dès qu'on aura passé la porte de sortie. Aucun d'eux ne manquerait le mariage de Tom Hiddleston, ces vautours !

Connaissant leur pouvoir de recherche, je m'étonne que l'information de ma grossesse n'aie pas encore fuité. Bien que ni mon mari ni moi ne parlions de ça à la presse – il faudrait déjà qu'on leur parle, et depuis mon interview en juillet, nous n'avons rien déclaré à personne – , nous ne nous cachons pas. Il m'arrive d'avoir des gestes d'affection envers mon ventre au beau milieu de la rue, et nous avons déjà acheté la totalité des meubles de la chambre pour le bébé.

Je ne sais pas si c'est une tradition ici ou simplement une initiative de nos invités, toujours est-il que ces derniers se placent en deux rangées, formant une haie d'honneur jusqu'à la porte.

Je suis émue de voir tous ces gens joyeux, tous là pour nous. Ils sont mélangés, à présent, ma sœur est même à côté de son idole de toujours. Elle n'a pas arrêté de le regarder avec des étoiles dans les yeux, cependant : on ne change pas les bonnes habitudes, me direz-vous.

Tom serre ma main dans la sienne et m'entraîne à sa suite. Nous marchons entre nos amis, nos familles, adressant des signes de tête à ces derniers en souriant ; je n'ai jamais été aussi heureuse qu'en cet instant.

C'est en riant que nous passons la porte de sortie. Il n'en faut pas plus pour qu'un flash nous éblouisse : qu'est-ce que je disais il y a à peine une minute ?

Alors que Tom se précipite vers la voiture en tirant sur mon bras, je m'arrête dans ma course. Peut-être est-ce un caprice d'enfant, peut-être pas, pensez ce que vous voulez je m'en contrefiche : j'ai envie que le monde entier soit témoin de mon bonheur. Aussi, je pose une main sur mon ventre dans un geste délibérément exagéré, et j'attire mon mari à moi. Nos visages se rencontrent, se sourient avant de s'emboîter l'un contre l'autre. Nos nez se frôlent, nos lèvres aussi, puis elles se rejoignent et je ferme les yeux pour savourer l'instant.

Je sais que je l'ai déjà dit plusieurs centaines de fois, mais je suis la plus heureuse des personnes sur cette fichue planète.

Enfin, je saisis la main de Tom pour le mener jusqu'à la voiture, dans laquelle nous entrons, le sourire aux lèvres.

– C'était quoi, ça ?, demande-t-il en riant.

Je hausse les épaules.

– Je veux que le monde entier comprenne que je suis heureuse avec toi, et qu'il faut arrêter de me casser les pieds. Je veux que les gens sachent qu'ils ne me forceront jamais à t'abandonner, peu importe ce qu'ils disent. Je veux que tout le monde sache que je t'aime plus que tout au monde, et que je remuerais ciel et terre pour toi.

L'acteur ne répond pas, mais sa main qui caresse ma joue est en elle-même une réponse. Andrew démarre ; je pose ma tête sur l'épaule de Tom.

Le chauffeur nous dépose juste devant l'allée conduisant à la maison, prêt à aller ranger le véhicule au garage. Tom passe alors une main sous mes genoux, l'autre derrière mon dos et, l'air content de lui, pousse la porte d'entrée du bout du pied. Je me laisse faire, pas mécontente de la position dans laquelle je suis : c'est très romantique, comme situation.

– Bienvenue chez vous, Madame Hiddleston.

Oh... Est-ce que c'est normal, tous ces papillons qui battent des ailes dans mon estomac, tout à coup ?

Me portant toujours dans ses bras, Tom gravit les escaliers menant au premier, puis marche jusqu'à la chambre. Cette dernière a été décorée, j'en reste bouche bée.

Le lit est revêtu d'une parure d'un blanc immaculé, recouvert de centaines de pétales de rose. Au-dessus de la tête de lit est accrochée une grande banderole ''Just Married'', du même acabit que celle qui était fixée à la vitre arrière de la voiture.

Tom me dépose sur le lit. Assise au bord, je relève mon jupon, laissant apparaître mes jambes. Sur la cuisse droite, je porte ma jarretière de dentelle.

– Je ne sais pas si c'est pareil en Angleterre, je commence, joueuse, mais en France, on enlève la jarretière avec les dents. Évidemment, il y a tout un jeu d'abord pour débattre de qui aura le droit de la retirer, mais comme on n'est plus que tous les deux...

– C'est une invitation, madame ?

Je hausse les épaules avec un sourire en coin. Il n'en faut pas plus à Tom pour s'agenouiller devant moi. L'une de ses mains glisse le long de ma cuisse, m'arrachant un frisson. Tout doucement, l'acteur dépose un baiser sur mon genou, avant de saisir le bout de tissu avec les dents. J'accompagne son mouvement avec ma jambe, facilitant légèrement la descente : son nez effleure ma peau tout le long du processus.

Lorsqu'enfin il retire mon pied de la jarretière, Tom se redresse avec l'objet entre les dents. Il sourit, fier de lui, puis la laisse tomber au sol.

Attrapant sa cravate, je le tire jusqu'à moi et l'embrasse délicatement sur les lèvres. Ses boucles frôlent mon visage, ce qui me fait glousser.

– Est-ce que je peux t'enlever cette robe, maintenant ?, murmure l'acteur entre deux baisers.

Je hoche la tête en souriant. Bien sûr qu'il peut, il a plutôt intérêt à le faire ! Je ne vais pas attendre trois ans.

Tom prend son temps, délaçant lentement ma robe, oeillet par oeillet, entrecoupant sa tâche de petits baisers qu'il dépose sur mes épaules et mon cou. À chaque fois que sa bouche effleure ma peau, je frissonne.

Enfin, le laçage est défait, et la robe tombe à mes pieds. Les mains sur ma taille, mon mari me tourne lentement pour que nous soyons face à face.

Ses yeux s'agrandissent de stupeur tandis qu'il contemple mon corps dénudé. C'est vrai que je n'ai pas pour habitude de porter des ensembles de sous-vêtements très élaborés, je me contente de ceux dans lesquels je suis à l'aise. Néanmoins, c'est mon mariage, aujourd'hui, j'ai changé les règles du jeu : je porte un ensemble de dentelle blanche qui ne laisse rien à l'imagination.

– Tu es magnifique.

– Et toi, toujours habillé, je plaisante.

D'une main, je saisis sa veste de costume et la lui retire ; elle tombe au sol dans un froissement de tissu.

– Je te prends pour époux, je murmure.

Je fais sauter le premier bouton de sa chemise, ainsi que le deuxième.

– Je promets de t'être fidèle dans les bons et les mauvais moments...

Deux autres boutons sortent de leur fente.

– Dans la maladie comme dans la santé...

Cette fois, c'est la chemise de Tom qui chute comme une feuille en automne. Je peux librement admirer chaque courbe de son torse, de ses bras, jusqu'à sa taille enserrée dans son pantalon.

– Je t'aimerai...

Mes mains s'aventurent jusqu'à la fermeture éclair, que je descends sans aucune pression. Mon regard est plongé dans celui de l'acteur, et c'est avec le cœur gonflé d'amour que je prononce les derniers mots de mon serment :

– Et t'honorerai pour le reste de ma vie.

Nous ne sourions plus, à présent, ni l'un ni l'autre. Nous nous regardons simplement : il y a cette tension entre nous, comme de l'électricité. Nous sommes liés, et le serons jusqu'à la fin de notre vie. Je ne le réalise pas encore bien, pourtant c'est la vérité.

– Je suis à toi pour l'éternité, déclare Tom d'une voix vibrante de désir.

Sa bouche rejoint la mienne, s'entrouvre dans un soupir, capture mes lèvres avant de les relâcher. Est-il sûr de ne pas avoir des origines françaises ? Parce qu'il maîtrise le French Kiss mieux que je ne le pourrai jamais.

Si l'enfer est aussi brûlant que notre passion, alors j'y descendrais volontiers. Et j'emporterais l'amour de ma vie avec moi.

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