Chapitre 43 (/!\ scène explicite signalée /!\)

Avec un sursaut, j'ouvre les yeux en poussant un long hurlement à glacer le sang.

Je suis en panique, je ne sais ni où je me trouve ni qui est à côté de moi, aussi, lorsque la personne se redresse et tend une main vers moi, je crie de plus belle.

– Ne me touche pas !, je braille en français. Ne me touche pas !

– Eh, tout va bien Axelle, calme une voix en anglais. Tout va bien, je suis là.

Une main se pose sur mon épaule. Sans aucune prise sur mon corps, je balance un revers de main à celui ou celle qui me touche. Le claquement sec de mes doigts sur un visage me ramène aussitôt sur terre.

La lumière de la lampe de chevet s'allume et je peux distinguer la personne penchée sur moi.

– Oh mon dieu, Tom, je suis désolée..., je murmure, avant de fondre en larmes contre la poitrine de mon fiancé.

Ce dernier caresse doucement mes cheveux, m'abreuvant de paroles à voix basse que je ne comprends pas totalement. Petit à petit, les battements de mon cœur retrouvent un rythme normal, ma respiration également. Mes larmes se tarissent et je pousse un long soupir.

– Je suis désolée, je répète. Je ne voulais pas te frapper.

– Je m'en doute, darling. Ne t'en fais pas pour ça.

Mes paupières lourdes se ferment presque malgré elles, je ne peux pas lutter contre le sommeil qui m'envahit. Aussi, je me laisse emporter. J'entends vaguement Tom qui éteint la lumière avant de glisser vers les ténèbres.

Lorsque je rouvre les yeux, après ce qui me semble être une dizaine de minutes tout au plus, le soleil est levé à l'extérieur, inondant la chambre de ses nombreux rayons. Tom n'est plus allongé dans le lit, et vu le silence pesant qu'il règne dans tout l'étage, je me doute qu'il n'est pas non plus dans la salle de bain.

Des bruits de pas dans le couloir m'indiquent que l'acteur est en train de monter. En effet, il entre dans la chambre, un plateau dans les bras.

Je remarque aussitôt la trace violacée juste en-dessous de son œil droit, et je fronce les sourcils.

– Est-ce que... est-ce que c'est moi qui t'ai fait ça ?, je bredouille.

– Ne t'en fais pas pour ça, me rassure Tom en posant le plateau sur le lit. Je t'ai préparé ton petit-déjeuner, honey.

Je détaille un instant tout ce qui est placé là. Tom sait que je ne suis pas fan des petit-déjeuners typiquement anglais, qui contiennent des saucisses et tout plein d'autres choses salées et grasses. Devant moi s'étalent des pancakes dans une assiette, ainsi qu'un pot de nutella et un autre de confiture. Une tasse fumante de thé à la myrtille vient compléter le tout.

– Je suis désolée, je ne pensais pas que j'avais tant de force, je lance songeusement.

Tom s'assoit à côté de moi sur le lit et passe une main sur ma joue en souriant.

– Est-ce que tu as bien dormi ?

Je hoche la tête tout en m'étirant un peu. Si on enlève le cauchemar que j'ai fait à je-ne-sais quelle heure, j'ai dormi comme un loir.

Je me redresse doucement en position assise ; mon fiancé en profite pour déposer un baiser sur mon front.

– Comment ça va ?, demande-t-il avec douceur.

– Ça va, je réponds.

Je vais beaucoup mieux, en réalité. La journée, tout se passe bien. C'est juste que la nuit... Mon cerveau semble décidé à me remémorer ce passage horrible de ma vie, à intervalles irréguliers. Chaque fois, Tom est là, m'accueillant dans ses bras, me rassurant en me serrant fort contre lui jusqu'à je me rendorme.

Les épisodes de terreurs nocturnes sont de plus en plus espacés, le dernier remontait à plus de dix jours, ce qui est une grande amélioration. En deux mois, le dossier concernant Dave n'a pas avancé d'un pouce, ou du moins pas à ma connaissance, ce qui m'empêche de passer à autre chose. Bien que Tom l'ai viré sur le champ, se maîtrisant pour ne pas le renvoyer chez lui avec un coquart, je ne suis pas sereine.

Je n'ai pas mis les pieds dehors depuis deux mois, ce qui est triste quand on sait que le temps se réchauffe et qu'il commence à faire beau un minimum. J'ai même décliné les nombreuses invitations de mes anciens colocataires, trouvant chaque fois une excuse pour rester à la maison. Quant à mes autres amis, ceux de Marseille... Je n'ai recommencé à leur parler qu'il y a à peine une semaine, avant ça, silence radio de ma part.

Mathieu s'en est inquiété, de même que les autres, toutefois j'ai prétexté un débordement de travail sur mon roman, totalement faux. Je n'ai pas ouvert la fichier d'Underwater depuis deux mois, il faudrait que je m'y remette mais je ne trouve pas la motivation.

Évidemment, je n'ai parlé de rien à ma famille. Connaissant mes parents, mon père serait venu faire la peau à Dave de lui-même, et ma mère m'aurait appelée toutes les trois secondes en pleurant. Je n'étais pas prête pour ce genre de réactions.

– Tu devrais manger avant que ça refroidisse, dit Tom en pointant du doigt le plateau garni.

Il y prend un pancake, sur lequel il étale une généreuse couche de nutella, avant de me tendre le tout avec un grand sourire.

– Merci, mon cœur.

Je dois avouer que j'aime la façon dont il s'occupe de moi, comme si j'étais une enfant. Bien sûr, je suis totalement capable de me débrouiller seule, mais il n'y a pas ce petit côté complice sans lui.

Du bout du doigt, je récupère un peu de nutella sur le pancake et en barbouille la pointe du nez de mon fiancé, qui rit.

– Qu'est-ce que tu fais ?, s'esclaffe-t-il.

Je hausse les épaules.

– Je m'amuse. Tu savais que tu étais très mignon avec du chocolat sur le nez ?

Tom lève les yeux au ciel.

– Merci, je suppose ?

– C'est moi qui devrais te remercier d'être entré dans ma vie, je murmure.

Je sens mes joues rougir, aussi je mords dans mon pancake, l'air de rien. Je ne pourrai probablement jamais assez expliquer à quel point je suis reconnaissante à Tom de tout ce qu'il a fait pour moi depuis que nous nous sommes rencontrés.



J'ai trouvé la motivation que je cherchais pour ouvrir mon ordinateur. Je ne l'ai pas fait dans mon bureau, parce que j'étais bien assise dans le canapé du salon, Tom à côté de moi. À présent, il regarde la télé, et je suis occupée à écrire un nouveau chapitre d'Underwater. J'en ai déjà écrit deux dans la journée, je suis presque arrivée à la fin.

– Tu en es où ?, demande Tom en se penchant vers moi.

Visiblement, son film est terminé, aussi il reporte son attention sur mon occupation.

– Chapitre quarante-sept, j'indique. La bataille finale, avec toutes les morts que cela engendre.

Bien que je n'aie pas fait lire plus d'un chapitre à l'acteur, j'ai déjà raconté en long, en large et en travers à ce dernier tout ce qui se déroulait dans mon histoire. Il est la seule personne au courant de la fin, parce que je ne l'ai même pas encore écrite.

– Tu aimes bien torturer tes personnages, non ?, se moque gentiment Tom.

Je pouffe.

– T'as même pas idée ! Je suis une grande sadique. D'un autre côté, ce ne serait pas réaliste si tout le monde survivait alors qu'ils se battent ardemment pour la survie de leurs deux mondes.

Mon fiancé hoche la tête.

– Travaillant dans le milieu du cinéma, je ne peux que confirmer. Même si c'est vrai que souvent, on se prend les retours de fans en colère.

– C'est vrai, je souris. Toutefois, est-ce que ça ne montre pas à quel point les personnages décédés étaient particulièrement bien écrits ? Je veux dire, si les gens les apprécient tant que ça, c'est qu'il y a une raison. Parfois, je trouve ça presque mieux de tuer les favoris du public.

– Tu n'as pas tout à fait tord. Cependant, c'est à double tranchant, en réalité. Les fans risquent de se retourner contre le ou la scénariste, ce qui n'est pas souhaitable.

C'est vrai. Pour ma part, même si je vis très mal la mort de mes personnages préférés, je ne vais pas pour autant en boycotter l'univers ; ce n'est pas le cas de tout le monde.

– Si ce sont de vrais fans, qui sont là avant tout pour l'univers, ils ne devraient pas se retourner contre le scénariste. Regarde, prenons l'exemple du MCU : il n'y a plus Steve Rogers, il n'y a plus Tony Stark, il n'y a plus Loki, même s'il a une série qui lui est dédiée... Est-ce que les fans ont arrêté de regarder les films de la franchise ? Absolument pas. Est-ce qu'on a tous pleuré pour la fin de cette ère ? Plutôt deux fois qu'une.

Je me souviens encore, dans le cinéma, devant Endgame, en train de pleurer toutes les larmes de mon corps face à la mort d'Ironman. À l'époque, je n'étais même pas encore plongée dans l'univers comme je le suis à présent.

– Ha, mais Loki ne meurt jamais vraiment, darling !

Je lève les yeux au ciel.

– Il se contente de faire semblant, c'est ça ?

– On ne peut jamais être certain, avec lui. Il est imprévisible !

J'aime quand Tom parle de son personnage avec tant de passion. On sent qu'il s'investit grandement dans chacun de ses rôles avec brio, essayant de rendre les personnages complexes et réalistes. C'est un très bon acteur, personne ne peut le nier, et je ne dis pas ça parce qu'il est mon fiancé.

– Est-ce que..., commence Tom, mais il est coupé par une sonnerie.

Les sourcils froncés, il se lève pour aller chercher son portable. Visiblement, il ne reconnaît pas le numéro qui s'affiche, car son froncement de sourcils s'accentue. Avec une moue étonnée, il décroche et porte le téléphone à son oreille.

– Allô ?

Son expression passe de la perplexité à la surprise, pour redevenir neutre.

–Oui, bonjour ! Oui ? C'est vrai ? D'accord, je vous remercie. Oui, je vais le lui dire. Au revoir.

Tom raccroche et fixe son téléphone une seconde.

– Quoi ?, je demande en fronçant les sourcils.

Lentement, les yeux de l'acteur se lèvent et accrochent les miens. Je ne sais pas ce que la personne à l'autre bout du fil lui a annoncé, mais je ne les ai jamais vus briller avec autant d'éclat.

– Dave a été condamné par la justice à quatre ans de prison.

Pendant une seconde, je ne suis pas sûre de comprendre ce qu'il dit, et je répète :

– Quoi ?

Puis, l'information fait son chemin jusqu'à mon cerveau, dans lequel elle est tournée et retournée dans tous les sens, et je sens mon cœur se serrer.

– Est-ce que c'est vrai ?, je lâche d'une petite voix.

Tom hoche la tête avec un sourire doux.

– Ce n'était pas sa première plainte, apparemment, même si la dernière n'avait pas donné de suite. Mais le verdict est tombé cet après-midi, il part en prison aujourd'hui.

Les larmes me montent aux yeux et je porte ma main à ma bouche. Après deux mois, le calvaire s'arrête enfin : je vais pouvoir tourner définitivement la page, arrêter d'avoir peur.

Sans un mot, je me lève, tends les bras vers Tom et échoue contre sa poitrine. Je ne peux me retenir plus longtemps, je me mets à pleurer comme un bébé. Les bras de l'acteur se referme sur moi et il embrasse le sommet de mon crâne.

Il ne dit rien, mais justement, je lui suis redevable de ce silence. Tom se contente d'être là, de m'épauler, et ses actions valent mille fois plus que des mots. Sans lui, je ne serais arrivée à rien.

– Merci, Tom. Pour tout ce que tu as fait.

– Ne me remercie pas, darling. C'est normal, je n'ai fait que mon devoir.

Peut-être, mais je sais que de nombreuses personnes n'auraient pas fait pareil, aussi je veux être certaine qu'il sache à quel point je lui suis reconnaissante.



Plus tard, alors que la nuit est tombée depuis bien longtemps et que j'ai revêtu mon pyjama pour aller me coucher, Tom est seul dans la chambre. Il est en train de fermer les rideaux, réduisant les lumières de la ville à néant.

Je prends quelques secondes pour l'observer, il ne m'a pas encore vu. Ses cheveux bouclés lui retombent sur les oreilles à présent. Il aurait certainement besoin d'un rendez-vous chez le coiffeur, mais j'aime cette coupe : elle lui va bien.

Mon fiancé se retourne. Lorsqu'il m'aperçoit, un sourire s'étire sur ses lèvres, et il comble les quelques mètres qui nous séparent.

Il m'a attendue. Pendant deux mois, Tom ne m'a rien demandé, se contentant d'être là si j'avais besoin de lui. Aujourd'hui, une nouvelle page s'est tournée : Dave a été condamné, il ne pourra plus jamais profiter de moi, ni de personne d'autre.

Avec un léger soupir, j'attrape l'acteur par le col de son t-shirt et l'attire à moi. Nos lèvres se scellent avec avidité ; je me sens tellement bien. J'en profite pour pousser Tom sur le lit, sur lequel il tombe, assis. Ses grands yeux bleus étonnés se lèvent vers moi.

– Tu es sûre de vouloir faire ça ?, me demande-t-il en fronçant les sourcils.

Je hoche la tête. J'apprécie énormément sa considération, mais oui, j'en ai envie. C'est un moyen de reprendre possession de ma vie, de me prouver à moi-même que ça va aller, que je n'ai plus à m'inquiéter. Je le veux, lui, maintenant ; ce n'est pas une option.


/!\ Pour ceux qui veulent sauter cette scène, rendez-vous à la prochaine balise de signalisation /!\


Je pose un genou de chaque côté de ses cuisses, m'asseyant sur ces dernières, et plaque ma bouche à la sienne. Comme par automatisme, les mains de Tom se glissent dans mon dos pour me coller un peu plus à lui. Ses doigts jouent un instant avec le tissu fin de mon haut de pyjama, avant de s'aventurer au-dessous. Je les sens parcourir allègrement mon dos.

– Est-ce que ça va ?

Je hoche la tête en inspirant un grand coup.

– Ça va, j'acquiesce.

– Si tu veux que j'arrête, dis-le moi, d'accord ? On n'est pas obligés de faire ça.

Je pose ma main sur sa joue avec un sourire tendre.

– D'accord. Mais je n'ai pas envie que tu arrêtes.

Tom opine, et bien vite ses lèvres retrouvent les miennes dans un geste pur et tendre de nécessité. Mes mains se perdent dans les boucles châtain de mon fiancé, cherchant le meilleur moyen de garder un contact des plus total.

J'écarte une seconde mon visage de celui de mon fiancé, histoire de reprendre mon souffle. Je n'ai pas envie de mourir étouffée, même pour quelque chose que j'apprécie autant.

Tom s'allonge, m'emportant dans son sillage, le temps pour moi de le défaire de ses vêtements. Quand j'ai fait de même avec les miens, nous retrouvons notre position initiale.

– Tu es sûre de vouloir continuer ?, demande l'acteur alors que je me rassois sur ses genoux.

Je hoche la tête. Mes yeux plongent dans les siens, et je tente de lui montrer par ce biais à quel point je l'aime. Je ferais tout pour lui, j'espère qu'il en est conscient. Il m'a donné plus que je n'ai jamais demandé, plus que je ne pouvais rêver, et chaque jour je prie pour pouvoir faire de même.

Nos visages se rencontrent, nos nez s'emboîtent comme s'ils étaient fait pour ça depuis toujours, et nos lèvres s'entrouvrent pour permettre à nos langues de jouer l'une avec l'autre.

Alors que Tom s'introduit doucement en moi, mon corps se crispe, totalement contre ma volonté.

– Ça va ?, murmure mon fiancé.

– Ça va, j'affirme.

– Tu en es sûre ?

J'acquiesce et, prenant appui sur mes propres genoux, je tâche d'accompagner les mouvements de Tom. Les lèvres de ce dernier échouent sur mon cou, ses mains parcourant mon dos comme si elles escaladaient une montagne pour rouler jusqu'en bas, avant de recommencer.

Mes bras sont passés autour du cou de Tom, le serrant contre moi. J'ai besoin de cette proximité, elle me rassure. C'est une promesse : celle que je suis en train de faire l'amour avec un homme que j'aime et qui m'aime en retour, un homme qui ne fera jamais rien qui puisse me blesser.

Je rejette la tête en arrière avec un soupir. La bouche de mon fiancé sur la peau fine de mon cou me fait frissonner, mon souffle commence même à se hacher. Ses mains échouent sur mes fesses, qu'il attrape pour me rapprocher encore un peu plus de lui. Je ne sais pas s'il est possible d'être plus proches qu'en cet instant, nous ne formons plus qu'un à présent.

Nos souffles se croisent, se mêlent, se démêlent. Chaque sensation est plus forte, plus délicieuse que la précédente, et je me laisse emporter par ce flot de passion qui menace de me brûler de l'intérieur. Le paradis n'est pas censé flamber, si ? Dans ce cas, je serais ravie d'être condamnée à l'enfer.

– Est-ce que... ça va... toujours ?, halète Tom.

– Oui, je gémis.

La tête de l'acteur plonge dans ma poitrine ; je le sens frémir contre moi. Un premier soupir de sa part, un deuxième, et bientôt il pousse un véritable cri de satisfaction. Ce n'est pas mon cas, je ne sais pas pourquoi ça ne marche pas, je...

– Je ne t'abandonne pas, murmure Tom dans mon oreille.

Me saisissant par la taille, il me fait pivoter et me propulse sur les draps. Je m'affale avec surprise ; mes jambes pendant dans le vide, et mon fiancé y descend lentement, parsemant mon corps entier de petits baisers. Ma clavicule, la courbe de mes seins, mon ventre... Rien n'échappe à ses lèvres.

Lorsque la tête de Tom disparaît entre mes jambes, je ferme les yeux et pousse un soupir. Je ne sais pas comment il fait, mais il est doué. Beaucoup trop doué. Je ne peux pas me retenir plus longtemps, un gémissement m'échappe, suivi d'un deuxième et d'un troisième.

– Thomas...

J'attrape les draps et m'y cramponne de toutes mes forces.

– Tu veux que j'arrête ?

– Surtout pas !, je me récrie en rouvrant les yeux.

Mon fiancé m'observe avec un sourire en coin. Sans rien dire de plus, il reprend là où il s'était arrêté, et je commence à trembler.

Je sais que Tom s'amuse de ses agissements, il joue avec mon corps et le pire dans tout ça, c'est que j'adore. Je ne peux pas le nier, mon être tout entier répond aux stimulations et bientôt, je sens monter l'apogée.

Enfin, après tant d'attente, je pousse un cri tandis que tout mon corps se tend. Les mains de Tom me tiennent fermement les cuisses, comme pour éviter que je ne les referme sur ses joues. Dans le lâcher prise actuel, ce pourrait bien être le cas.


/!\ Fin de la scène explicite, vous pouvez reprendre votre lecture /!\


Avec un sourire fier, mon fiancé se redresse et vient s'allonger à côté de moi. Ses doigts jouent avec une mèche de mes cheveux, et ses yeux se fixent dans les miens.

– Est-ce que tout va bien ?

Je souris.

– Tu es adorable. Tout va bien, mon cœur. Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement.

Tom rit doucement ; j'aime ce son, il est tellement doux.

– Tu sais que je t'aime, n'est-ce pas ?

Je secoue ma main, celle où brille ma bague de fiançailles.

– Je crois que je suis au courant, je raille. Et je t'aime aussi, Tom.

Ce dernier se rapproche de moi et ouvre grand ses bras, dans lesquels je me blottis. Alors, je ferme les yeux, prête à glisser vers les quartiers d'Hypnos. 

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