Chapitre 2.
Le lundi arriva plus vite que Louise ne l'aurait voulu, ce qui l'obligea à se préparer pour commencer un des nombreux nouveaux jours de cours qu'elle semblait si bien connaître. Son frère l'attendait dans la cuisine près à se diriger vers leur nouvelle école.
Noah suivait un cursus informatique et effectuait sa toute dernière année d'université. Qui pourrait s'imaginer que cet homme qui aimait faire le débile était un grand accroc au monde virtuel. Louise, elle suivait un cursus d'art qu'elle affectionnait depuis toute petite.
Ils pénétrèrent tous les deux dans le Land Rover blanc de l'aîné et partirent en direction du campus dans une bonne humeur. Une fois arrivé dans ce campus qui semblait beaucoup plus grand qu'il en avait l'air, Noah ne pus s'empêcher de faire une nouvelle fois le frère protecteur.
- Si quelqu'un ose t'emmerder ou te faire quoi que ce soit tu n'hésite pas à venir me voir et je lui refait son petit minois.
Louise sourit, fit un bisou sur la joue de son frère et se tourna vers la portière.
- Nous avons passé le cap de la collégienne qui a besoin de son grand frère depuis bien longtemps Nono. Avait-elle dit d'un ton taquin.
Puis cette dernière sortit de la voiture en laissant son frère rire à ce petit surnom qui l'aurait mis hors de lui de nombreuses années auparavant. La belle rousse regarda autour d'elle le nombre d'universitaires commencer leur journée aussi simplement que coutume avec une certaines boule d'angoisse dans sa gorge, elle redoutait depuis plusieurs années le premier jour dans une nouvelle école ne sachant pas vraiment ce qui pouvait bien l'attendre. Elle avala un grand bouffé d'air frais avant de se diriger vers la grande bâtisse qui se trouvait au centre des lieux.
Après avoir réglé les paperasses, Louise se dirigea vers son premier cours non sans s'être perdu plus d'une fois et d'avoir confondu de nombreuses allées. Une fois dans le bon lieu, elle pénétra dans un amphithéâtre qui semblait déjà bien rempli, se dirigea vers le professeur, qui se trouva déjà sur les lieux, et lui avait transmis le papier de l'administration indiquant toutes les informations sur elle.
Ce dernier avait lu avec beaucoup d'intention cette fiche avant d'afficher un énorme sourire à l'attention de Louise.
- Je suis ravi de vous connaître miss Clark, mon collègue français a écrit de nombreuses éloges à votre sujet. Commenta le professeur très charismatique.
La jeune femme avait rougi sans le vouloir et alla s'installer à une place libre sous le regard très interrogateur des autres élèves.
Elle rêvait d'ouvrir un jour sa galerie d'art et de nombreuses personnes lui avait certifié qu'elle en aurait les capacités pour le faire, c'est pourquoi elle travaillait comme une acharnée et finissait ses journée de cours dans la bibliothèque pour étudier ne serait qu'une choses minime à son programme d'art, chose que les professeurs, et surtout un, n'avaient pas manqués de remarquer.
Elle avait suivi sa mère ici principalement pour la renommée de ce professeur qui connaissait une grande panoplie en matière d'art, mais aussi de célébrité de ce milieu malgré son âge, qui ne devait pas dépasser la quarantaine et a en croire les yeux de biche que lancent plusieurs filles, nombreuses d'entre elle doivent tremper leur petite culotte en s'imaginant dans le lit du beau professeur.
Louise leva les yeux au ciel devant ce cinéma digne d'un film romantique et fut soulager, lorsque le cours commença et que ni le prof, ni les élèves ne prêtait de réelle attention à son statut de nouvelle.
Louise ne regretta absolument aucunement son choix lorsque la sonnerie annonça la fin des cours, cet homme et bel et bien hyper passionnant et cela annonce des heure d'épanouissement culturelle pour la jeune femme.
- Steffy enchantée, Louise, c'est bien ça ? Déclara soudainement une jeune femme en se plaçant devant Louise qui rangeait ses affaires.
La jeune femme regarda la main tendue dans sa direction un peu surprise et un peu déboussoler par la rapidité dont cette nana arriva devant elle, Louise leva les yeux et fut accueillit par un sourire chaleureux d'une belle brune et qui possédait visiblement physique plus qu'avantageux.
" il faut croire que le mythe des nanas canon est bel et bien vrai " pensa Louise avant de sourire à son interlocutrice qui semblait ravis.
- Je dois t'avouer que je suis une énorme fan de la France ! Quel a été mon enthousiaste de te connaître lorsque Monsieur beau cul nous annonça que tu venais de ce pays si mystérieux et fantastique ! Et si on mangeait ensemble ? On pourrait discuter de Paris, de cette dame de fer ! Oh et de vos pâtisseries ! Commença la jeune femme en entrainant Louise, qui la suivit sans trop de résistance sonner par tant de débit de parole, vers une destination inconnue.
- Je suis un cursus de journalisme, j'ai pris des cours d'art pour augmenter ma moyenne, mais je t'avouerai que plus les trimestres passe et plus je regrette mon choix, malgré ce professeur qui entre nous à un derrière toujours impeccablement moulé dans ses jeans. Expliqua Steffy lorsqu'elle s'installa sur l'une des nombreuses tables du réfectoire suivit par Louise.
- Je trouve ça au contraire plutôt simple et très passionnant, et je t'avouerais que je n'ai pas eu le temps de baisser mon regard vers cette zone. Répondit timidement Louise surprise de l'entrain de la jeune femme à ses côtés.
- Je crois que nous allons bien nous entendre !! Ricana Steffy, la bouche pleine de son repas du midi.
Louise souria devant ce petit bout de femme qui semblait avoir une énorme énergie à revendre et semblait être un sacré spécimen. Puis tout en mangeant son repas du bout des lèvres, elle laissa ses yeux vaguer dans cet immense réfectoire où de nombreux étudiants, c'était regroupé pour partager des moments avec leur groupe d'amis.
À chaque fois que la jeune femme posait ses yeux sur un certains nombre de personne, elle ressentais de drôle de sensations en elle : de la chaleur, des frissons, mais aussi de la colère, ou bien encore du désir qui s'émanait de plusieurs personnes côte à côte, ce qui l'avait mis de plus en plus mal à l'aise.
Elle remarqua non loin d'eux l'homme de la maison d'à côté, qui semblait l'avoir également remarqué et ne se gêna pas pour la regarder d'un air mauvais.
"Toujours aussi mal luné..." Pensa la jeune femme avant de se tourner vers son amie qui avait suivi avec un grand intérêt la découverte de Louise :
- Lui, c'est Garrett Parkers, sans doute le mec le plus con du campus que j'ai jamais rencontré et le plus louche si tu veux mon avis. Déclara Steffy avant de reprendre une bouché plus que généreuse et de reprendre son récit
- Je dois avouer que sa petite cicatrice au niveau de l'œil est assez craquante.. Cela lui donne un air si....
- Dangereux. Répondit Louise avant que son amie ne puisse répondre.
Elle n'avait pas vraiment fait attention à cette cicatrice au niveau de son œil droit la dernière fois qu'ils s'étaient croisé, cette dernière faisait ressortir ses yeux et lui donna un air encore plus mauvais garçon dont on aurait envie de s'y interroger.
Son observation fut arrêtée par un conflit, qu'elle n'avait même vus venir, entre son voisin et un autre homme visiblement du même âge qui était arrivait avec détermination et les poings serrer vers ce Garrett.
Leurs paroles étaient violentes, leur visage se noircissait au fur et à mesure que les secondes passaient, Louise auraient juré que leurs yeux n'était plus aussi brillant et que leur corps dégageaient une énorme rage.
- Parkers, Lewis dans mon bureau immédiatement ! Avait surgit de nul part une voix sèche qui avait fait arrêter net les deux hommes qui ne discutaient pas et pris la direction d'une grande porte à l'autre bout de la pièce.
Louise et Steffy partageaient ce petit moment qui venait de se passer avant qu'une voix de femme annonçât que Louise devait se rendre dans le bureau du proviseur le plus vite possible. La jolie rousse partie alors à la recherche de ce bureau dans cet endroit si immense.
Louise s'était retrouvée devant un immense bureau recouvert de baie vitrée où l'on pouvait voir sans trop de soucis ce qui se passait à l'intérieur, et cela était plutôt impressionnant : les deux garçons du réfectoire ont la tête baissée tel des chien peiné après avoir été pris sur le fait lors de la réalisation d'une énorme connerie tandis que l'homme qui se trouvait face à eux, qui devait avoir une cinquantaine d'années, leur hurlait catégorique dessus.
- Combien de fois vous ai-je répéter d'arrêter vos gamineries ! Cria l'homme mûr.
- Une bagarre en plein réfectoire remplie de la moitié de l'université, mais vous avez perdu la tête ?! Je vais devoir penser aux sanctions si cela continue et cela ne m'enchante guerre. Continua l'homme tout en se dirigeant derrière son bureau.
Deux petits couinements de la part des deux jeunes gens se firent entendre lorsque les yeux du proviseur se posèrent sur ceux de Louise qui, quant à elle, semblait visiblement surprise et apeurée par la carrure de cet homme aux cheveux poivre et sel dont ses épaules étaient assez large pour supporter plusieurs conflits et protéger sa progéniture. Le Quinquagénaire se racla la gorge, tira légèrement sur sa veste de costume et fit un signe bref, mais assez autoritaire aux deux hommes pour leur montrer la sortie.
- Nous en reparlerons plus tard jeune gens. Tenez-vous tranquille.
De simples signes de tête affirmative avaient suffi à lui répondre. Lorsque les deux hommes passèrent près de Louise, cette dernière ressentit de nouveau cette chaleur en elle, beaucoup plus forte que précédemment avec une sensation beaucoup plus désagréable. Il semblerait que les deux grands brun est ressenti la même chose, car ses derniers la regardèrent avec rage et défis avant de se diriger vers le couloir que la jeune femme avait emprunter quelques secondes auparavant.
- Entrez jeune fille, je ne mords pas. Déclara l'homme qui c'était assis sur son fauteuil noir.
La jeune femme entra timidement dans le bureau et du retenir un sursaut lorsqu'elle regarda l'homme dans les yeux. Ce dernier lui indiqua les fauteuils devant lui d'un signe de la main avant de se plonger dans un long silence afin de regarder plus en détails la jeune femme rousse qui semblait si fragile devant lui.
- Je me présente Monsieur Turner proviseur de cette université depuis déjà quelques années, et je dois vous avouer que dès qu'un nouveau élève fait son apparition, j'aime m'entretenir avec lui.
Louise souria timidement et eu une courte pensée pour son frère qui aura sans doute le mot qui fait rire pour détendre l'atmosphère contrairement à elle qui reste plutôt tétanisée devant ces yeux gris menaçant.
- Bien, dites moi ce quel cursus venez-vous suivre ici. Était alors intervenu l'homme voyant le silence de la jeune femme.
Cette dernière lui expliqua tout ce que l'homme voulait savoir sans oser lever une seule fois les yeux vers lui.
- Votre Anglais est plutôt bon pour une Française. Souris chaleureusement le proviseur.
- Mon père à beaucoup voyager et à voulu m'apprendre l'anglais pour que je puisse me débrouiller le plus facilement possible si jamais je venais à partir de la France... Répondit Louise plus qu'intimidé.
L'homme devant-elle se redressa et prit le dossier scolaire de la jeune femme avec curiosité.
- Louise Clark.. Chuchota-t-il.
Un long silence surgit durant lequel le visage de Monsieur Turner avait blanchit et c'était pétrifié.
- Êtes-vous la fille de Nicolas Clark ?
- Euh oui, mais nous ne sommes plus vraiment en contact... Répondit la jeune femme avec méfiance.
Cette phrase permis à l'homme de reprendre peu à peu son calme avant de poser le dossier de Louise et de lui sourire amicalement.
- J'ai connu, il y a bien longtemps votre père, nous entretenions plutôt de mauvais échanges. Mais ne vous en faites pas cela n'aura aucun impact sur mon point de vu vis-à-vis de vous. C'était-il empressé de répondre en voyant la crainte dans les yeux de Louise.
- Je vous souhaite la bienvenue parmi nous Mademoiselle. Reprit l'homme.
Mais ne vous en faites pas cela n'aura aucun impact sur mon point de vu vis-à-vis de vous. Ce dernier se leva et se dirigea vers les grandes fenêtres qui donnait sur l'entrée du campus. Il remarqua l'homme qui l'intéressait au loin et prit son téléphone afin de lui transmettre quelques ordres.
- Adams, j'attendais que tu m'appelles... Tu sais, je suis...
- Nous parlerons de ça plus tard. Avait coupé d'une voix sévère ce fameux Adams.
- Nous avons un énorme souci à régler, il semblerait qu'un loup se soit introduit dans notre bergerie. Reprit-il en regardant par la fenêtre où se trouvait Louise et son interlocuteur.
- C'est la fille, c'est ça ? Je ne la sentais pas celle-là. Qu'est-ce que tu veux faire ? Répondit la voix à l'autre bout du fil.
Adams regardait, une main dans la poche de son pantalon, Louise rigoler avec l'une des élèves, Steffy Thomas, et un rictus se dessina automatiquement sur le bord de ses lèvres.
- Surveille-là et ne la perd pas de vue, il semblerait que Steffy soit déjà bien intéressée par elle... Oh et fais ne pas de connerie cette fois-ci fiston.
- Tu peux compter sur moi.
Adams raccrocha, lança un dernier regard à celui avec qui il venait de parler, fit un signe de la tête, puis alla s'installer derrière son bureau sur son fauteuil qui commençait à être aussi vieux que son propriétaire. Il plaça ses coudes sur son bureau de façon à pouvoir poser son menton contre ses mains reliées, tout en observant la photo qui se trouvait face à lui.
Louise Clark avait des air de son père, ses yeux rieur qui avait le don d'énerver Adam se trouvait également sur ce visage qui semblait si innocent. Les cartes sont de nouveau distribuées et Adams Turner détiens le plus gros atouts qu'il aurait pu imaginer possédé. Un sourire diabolique s'afficha sur le visage de cet homme.
Les dès sont lancé et à présent, la chasse est ouverte.
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