Je courus à la salle de bain et lui tendit son portable en entrouvrant la porte.

Hayley- Merci, Harp'. Allô ? ... Oui, je suis chez une amie là. ... Oh cool ! ... Mais oui rhoo ! ... Quoi ? Mais je n'en sais rien ! ... Oui, promis. ... Pro-mis ! ... Moi aussi, bisous.

Elle sortit de la salle de bain avec une serviette autour de sa poitrine et me rejoignit dans ma chambre où j'étais en train de me faire les ongles.

Moi- Tu m'avais caché ton admirateur secret ? la taquinai-je.

Hayley- C'est juste mon frère, ne t'emballe pas !

Moi- Tu as un frère ? Même pas tu me le présentes !

Hayley- Tu le connais sûrement, il est à l'université avec nous mais en troisième année. Un vrai connard avec les filles ce gars. Et puis, il n'a jamais été très cool avec mes amies alors j'essaie de ne pas le présenter très tôt.

Moi- Ma pauvre... Mais je m'en contrefiche de qui est ton frère et comment il se comporte, après tout ce n'est pas de ta faute. Vous êtes deux êtres différents et je ne suis pas obligée d'aimer les deux.

Elle me sourit faiblement.

Hayley- C'est gentil, Harper. Malgré tout, je ne peux pas m'empêcher de l'aimer...

Moi- Hayley, c'est normal, c'est ton frère.

Hayley- Tu as sûrement raison.

Lorsque nous eûmes finit de nous préparer -deux heures plus tard-, on prit ma voiture et on se rendit dans un petit restaurant avant d'aller en boîte.

Hayley- T'es plutôt du genre coup d'un soir ou pas, Harper ?

Moi- Ça dépend du mec. Ça peut durer longtemps comme ça peut durer quelques heures.

Elle rit.

Hayley- Finalement, on est assez identiques.

Moi- Il parait !

Nous étions assez loin du bâtiment mais nous entendions déjà la musique, tellement forte qu'elle tambourinait dans ma poitrine. Lorsqu'on entra, la musique s'amplifiait encore plus et plusieurs personnes n'étaient plus très sobres malgré l'heure assez tôt -minuit-.

Quelques heures plus tard, ce fut à notre tour de devenirs saouls. Hayley enchaînait les verres de vodka et dansait avec plusieurs mecs en aussi mauvais état qu'elle -voire pire-, tandis que je faisais de même mais, en plus, je riais aux éclats sans raison valable. Oui, bourrée, je suis une vraie pile à rires -ça se dit ?

D'un coup, je sentis deux mains masculines se poser autour de ma taille..

...- Tu es magnifique, poupée.

..et l'alcool se chargea du reste. Je me retournai subitement vers mon élu du soir et il plaqua ses lèvres contre les miennes sans que je n'aie le temps d'apercevoir son visage. Étrangement, j'y répondis et je me laissai faire. Je sentais ses mains dans le bas de mon dos qui faisaient des vas-et-viens tandis que j'agrippai sauvagement sa nuque avec mes mains.

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> Petit chapitre, je sais, mais je devais couper là pour le suspens.