J'attendais Hayley comme chaque matin sur le parking de l'université mais au bout de dix longues minutes d'attentes, je jetai ma cigarette et j'allai entrer mais je tombai nez à nez avec son frère.

Luke- Bonjour Harper.

Moi- Un revenant. Je croyais que tu ne me parlais plus.

Luke- C'est le cas mais ma sœur m'a obligé à te prévenir qu'elle ne se sentait pas bien ce matin, elle a préféré rester au lit.

Moi- Je passerais la voir ce soir. A plus.

Je m'apprêtai à aller en cours quand il me retint par le bras.

Luke- Harper, je...

...- Oh, mec ! Tu viens ou quoi ? s'écria une voix masculine.

Luke se retourna et salua le garçon qui venait d'ouvrir la bouche.

Luke- Ouais, j'arrive. Je finis de parler.

...- Depuis quand tu parles aux meufs, toi ? rit-il. Mec, me dit pas que tu vas te la faire celle-là ?

Luke- Hein ? Mais bien sûr que non !

Il me lâcha, subitement dégoûté.

Luke- T'as vu comment elle est ? lança-t-il, pris d'une fierté énorme.

Moi- C'est ça, cache ton jeu. Tu sais quoi ? Vas te faire foutre, connard.

...- Ouuh, tu l'as vexée, bro'.

Moi- Toi, ta gueule, je t'ai pas causé.

C'est ainsi que je repartis de pied ferme vers l'entrée. J'en voulais terriblement à Luke de me rabaisser comme ça devant son ami, j'allais lui faire regretter.

A la fin de la matinée, alors que j'ouvrais la portière de ma voiture, une poigne ferme mais douce à la fois me retint le bras.

Luke- Harper, laisse-moi t'expliquer...

Enervée, je ris.

Moi- Pour me rabaisser encore plus ? Ah mais oui, excuse-moi, t'es tout seul là, il n'y a pas tes amis. Alors tu vas me jouer le gentil mec, irréprochable, et on va continuer cette pseudo relation interdite ? Je ne me ferais pas avoir deux fois, Luke, je ne suis pas conne comme toutes les autres pouffes dont tu as pu te servir et...

Sans ce que je ne m'y attende, il plaqua ses lèvres sur les miennes. C'était à la fois dur, sec et... terriblement doux. Mais je n'y répondis pas et lorsqu'il se détacha de moi, il répliqua :

Luke- Ne t'imagines pas des choses, c'était juste pour que tu te taises.

Remontée encore plus, ma main vola sur sa joue provoquant un bruit sourd et résonnant. Le blond porta sa main sur son visage et grimaça de douleur. Ce fut sans un mot que je m'engouffrai dans la voiture et la démarrai.

-

Heyyy !

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