ʜᴇʀᴏᴇs, part.75
Média : Andy Goldworthy
Je bloque sur ce chapitre, je suis désolé∙e s'il n'est pas terrible.
J'ai choisi de faire autre chose des elfes de maison pour arranger le coté "oui on adore être des esclaves" qu'iels ont dans les livres. J'espère que ça ira, même si je sais que ce n'est pas parfait.
Elle se réveilla le coeur tambourinant, en sueur dans les draps froids de février. Elle s'assit sur son lit, sans rien voir. Pas besoin. Son rêve brouillait sa vision et tout ses sens : elle ressentait la peur, sentait l'odeur du sang, ressentait des présences invisibles autour d'elle et entendait encore les cris, mais surtout, elle voyait. La main implorante que Dorcas tendait vers elle et qu'elle n'arrivait pas à saisir. Les créatures au service du Seigneur des Ténèbres se rassembler en meute.
« Marlène ? »
Elle sursauta, elle ne voulait pas parler à Dorcas maintenant.
Elle s'enfuit du dortoir comme une voleuse, bousculant Polonius et Lewis qui trainaient des valises dans la salle commune. On avait arrêté de s'en étonner. Il restait peu de né∙es-moldu∙es à Poudlard. En les effleurant elle vit la futur mort de l'un, la plongée dans la folie de l'autre. Merlin, ce qu'elle détestait ce don !
« Marlène ! »
Bien sûr, elle l'avait suivie. On ne pouvait pas lui en vouloir. Elle ne savait rien et elle savait tout. Quand Marlène n'allait pas bien elle le ressentait.
Elle passa le trou du portrait sans se soucier du couvre-feu, dépassa une fenêtre d'où une brise surgissait, marcha loin à en être essoufflée mais quand elle se retourna, Dorcas la suivait toujours en criant son nom.
Quand elle n'eut plus la force de courir, Dorcas la rattrapa. Elle, grâce au Quidditch, avait une endurance folle. Et une fois face à face dans un couloir, une paire d'yeux inquiète et l'autre cernée de larmes, Marlène n'avait d'autre choix que de tout raconter.
Une semaine plus tard, peut-être,
James chatouilla la poire peinte sur le tableau et entra dans les cuisines qui dégagaient une agréable odeur de pâte feuilletée sans s'attendre à trouver l'une des Gryffondor entre les elfes. Il était fatigué, ses lunettes lui donnaient mal à la tête. Il essayait d'arrêter de fumer pour faire plaisir à Remus, du coup, il comblait avec de la bouffe. Il avait englouti deux tablettes de chocolat ce jour là, pour y noyer sa tristesse et il avait bien besoin d'une troisième.
« Meadowes ? s'étonna-t-il en considérant Dorcas, qui avait interrompu sa discussion passionnée avec une elfe de maison.
- Potter ? répondit l'adolescente sur le même ton.
Une certaine gène flotta dans l'air un moment jusqu'à ce que l'une des créatures ne demande à James s'il désirait quelque chose, provoquant des soupirs de la part de ses congénères.
- Nous ne sommes pas à votre disposition. rappela un elfe plus âgé, occupé à nettoyer une énième assiette.
- Bien sûr ! J'ai de quoi échanger ! » s'écria James en sortant sa poche un livre moldu emprunté à Remus, demandant seulement de ne pas l'abimer.
Les elfes, croulant sans cesse sous le travail, étaient épuisé∙es qu'on les traitent comme des sous-fifres mais acceptaient souvent de marchander contre des choses qu'ils ne pourraient obtenir autrement. La connaissance était le pouvoir, comme l'avait démontrée Crispy, l'elfe qui avait appris à lire en cachette et menée la première rébellion du monde elfique. Certain∙es osaient voler des choses dans les pièces qu'iels nettoyaient pour les utiliser quand d'autres avaient les yeux fermés mais iels risquaient beaucoup.
Quelqu'un fit tourner le livre entre ses doigts et marmonna un accord. Ce n'était pas ça qui les sauverait de l'esclavage des sorciers mais c'était toujours un point en plus.
« Que voulez-vous ? demanda encore le premier elfe.
- Du chocolat s'il vous plait. » répondit James, qui, une fois qu'il l'eut fut entrainé à part par Dorcas.
Iels sortirent des cuisines, jetant des coups d'oeil à droite à gauche pour s'assurer que personne ne les épilaient, se demandèrent à l'un∙e comme à l'autre ce qui se passait, comprenant qu'il y avait bien plus qu'une simple envie de chocolat derrière leurs retrouvailles.
Et James raconta. Et Dorcas aussi. La guerre, leurs idylles déchus, leurs parents.
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